Depuis cette fameuse fête chez un copain de Monty, nous ne nous étions pas beaucoup lâchés. Il ne me tapait pas trop sur les nerfs, il baisait bien quand il n’y allait pas à toute vitesse et nous étions sur la même longueur d’ondes pour bien des trucs. La vie ne nous faisait pas de cadeau mais ce n’était pas ça qui allait nous empêcher de la vivre à fond alors, on devait s’être dit, pourquoi pas en faire un bout ensemble ?

Est-ce que nous étions un couple ?

Peut-être, j’en savais trop rien et ça n’avait vraiment pas d’importance.

Monty bossait dur chez BSC le jour et le soir, il taffait au garage pour payer une stupide dette à un gosse de riche à qui il avait un peu égratigné la bagnole. Et moi chez MTI c’était toujours la même rengaine, au point où je commençais à développer des envies de meurtres, spécialement envers les membres de The Burning Fire. J’avais jamais vu pareils porcs, je vous jure ! Ils peuvent bien rien sortir de nouveau, tout ce qu’ils font de leurs journées c’est de bouffer et boire et de tout laissé là.

Ce matin, alors que j’attendais le bus, je lisais le LOS ANGELES TIME que quelqu’un avait dû oublier là ou alors les mauvaises nouvelles à la une l’avait découragé de le lire. Moi, je feuilletais les petites annonces, je cherchais un job moins cendrillon et beaucoup plus payant. Monty et moi en avions marre de la soupe en boîte et si je pouvais me payer une caisse, ça serait trop la classe !

Il y avait beaucoup de demande pour être serveuse mais je n’aurais jamais la patience de servir des clients jamais satisfaits. Gardienne d’enfant, jamais de la vie ! Moucher des nez, répondre à tous les pourquoi? qu’un gamin peut enchaîner dans la même minute, changer des couches, quelle horreur. Il y avait une annonce assez bien, celle de préposée de salle au cinéma du quartier mais c’était moins bien payé que ce que je gagnais présentement alors aussi bien commencer à vendre mon corps !

J’allais jeter le journal quand je vis une annonce assez intrigante qui passait presque inaperçue au travers des autres. Je déchirais la page et gardais la feuille dans mon sac pour appeler pendant ma pause au bureau.

Les heures passaient tellement lentement que je ne pu tenir jusqu’à ma pause pour passer ce coup de file.

- Bonjour ? J’appelle concernant l’annonce placée dans le os Angeles Time. Celle qui dit que vous recherchez une jeune femme dans la vingtaine et en très bonne santé pour un emplois très bien rémunéré. Ben arrêtez de chercher ! Je suis celle qu’il vous fait ! Il faut faire quoi, au juste ?

On avait rien voulu me dire au téléphone, on m’avait donné rendez-vous pour le soir même au Canter’s Deli en m’assurant que je pourrais prendre absolument tout ce que je voulais et qu’on viendrait me rencontrer pour m’expliquer le job en question. Donc, une fois mon quart chez MTI terminé, j’étais tout de suite rentrée chez Monty et lui avait expliqué rapidement que je venais peut-être de trouver la solution à mes problèmes d’argent !

- Tu viens avec moi? On sait pas hein ! C’est peut-être un truc de trafique d’humain, ça serait bien que tu viennes avec moi et en plus, le type au téléphone a dit que je pouvais commander tout ce que je voulais.

Il fallait qu’il vienne et il allait venir ! De toute façon, je ne lui laissais pas vraiment le choix et la voiture du gosse de riche allait attendre un peu !

- C’est un avocat le mec… attends j’ai noté son nom… Maitre Louis. Un avocat, Monty ! Ça doit être un job vraiment payant !

@ Billy Lighter

Il y avait qu'un seul putain de truc cool dans ma vie actuelle et c'était Faith. Faith qui venait souvent chez moi pour qu'on se marre et qu’on couche ensemble. Y’avait aucune pression avec elle contrairement avec mes anciennes petites-amies qui recherchaient toutes le grand amour. Faith, elle, elle aimait juste s'amuser et moi aussi.

Donc, oui, j'en profitais même si j'arrêtais pas de bosser pour boucler mes fins de mois difficiles à cause de cette foutue dette que je devais à Hughes. J'en avais déjà ras-le-cul de payer ! J'avais même du augmenter les heures que je faisais au garage Robson pour payer... Quant à la came, je rendais des services à Carlos pour l'avoir gratos mais il m'en demandait chaque fois plus aussi disant que Keenan était plus présent et productif que moi...

J’emmerde Carlos ! Je suis sûr que Keenan, il a que ça à foutre. Enfin, non, parce que je le vois partir bosser parfois, mais bon ! Moi je bosse quasi 6 jours sur 7, putain !

Du coup, là, je venais de revenir de chez BSC et j'attendais de pouvoir profiter un peu de Faith avant d'aller faire un truc pour Carlos. Je me fis une ligne, en attendant, histoire de me donner un peu de courage.

Elle finit par arriver et elle déclara directement qu'elle avait peut-être de quoi régler ses problèmes de thunes. J’ouvris de grand yeux.

-T’es sérieuse ?

Ouais, elle l'était. Elle avait vu une annonce intéressante et le type lui avis donné rendez-vous au Canter’s Deli. Faith voulait que je vienne avec parce qu'elle avait peur que ça soit un truc pas clair. Mais le truc qui me décrocha un sourire c'est que ce type payait toute les consommation. Putain, ça c'était trop cool ! Rien que l'idée de pouvoir manger de la bonne bouffe m'avait convaincu !

Appartement, le type était un avocat. C'est des plein aux as, les avocats !

-Putain et comment que je viens ! Bouffe gratuite, moi, ça me convainc puis j'ai envie de savoir aussi ce qu'il te propose cet avocat plein aux as.

Mais je devais faire un truc pour Carlos. Je fis la moue.

-Je devais faire un truc mais... Attends deux secondes.

Je bondis hors du fauteuil avant d'aller chez Keenan qui habitait dans le même couloir mais au fond. Je lui filai alors ce que je devais faire pour Carlos et il accepta de le faire. Je reviens, ensuite, chez moi.

-Voilà, c'est réglé on peut aller voir ton avocat.

VIVE LA BOUFFE GRATUITE.

On embarqua dans ma voiture et je nous conduit au Canter’s Deli alors que je lançai des hypothèses sur la nature du job. Je me disais, finalement, que ça devait sûrement être un job de call girl de luxe. Putain, n’empêche que si c’est ça, ça va lui rapporter à mort !

On arriva au Canter’s Deli et, une fois à l'intérieur, je dis à Faith :

-Tu sais a quoi il ressemble ?

Ça m'étonnerait... Je fis la moue avant de repérer un type bien propre sur lui habillé d'un costard-cravate.

-C’est peut-être lui...

On s'avança jusqu’à lui demandais alors :

-Vous êtes Maître Louis ?

Il confirma mais c'est surtout Faith qu’il jaugea. Il nous donna l'autorisation de s'asseoir à sa table et c'est ce qu'on fit.

Je souris.

-Alors ? C'est quoi ce job ?

Crache le morceau, le vieux !

@ Billy Lighter

J’avais été mandaté par le couple Stone pour rencontrer les femmes qui répondraient à l’annonce paru dans le Los Angeles Time. Peyton Lola Stone née Davis retenait mes services depuis deux décennies maintenant. Il faut dire qu’à l’époque, ce furent ses parents qui m’avaient engagé pour veiller aux intérêts de leur petite pépite d’or. Avec le temps, la pépite s’étant affranchi, c’était maintenant directement entre elle et moi que les choses se déroulaient.

Ainsi donc, j’avais travaillé en étroite collaboration avec son manager lorsque vînt le temps de rédiger le contrat de mariage de Peyton, tout comme c’était moi qui veillais aux intérêts financiers de la jeune femme et qui faisait fluctuer ses placements. Elle me payait généreusement pour mes services et je le méritais amplement ! Quand était venue l’idée de la mère porteuse, elle n’avait pas hésité à me déranger en pleine nuit pour me réclamer une ébauche d’entente dès la première heure le lendemain matin !

Plusieurs poissons avaient répondu à l’annonce depuis sa parution il n’y avait même pas une semaine de ça ! Je devais avoir vu plus de femme pendant ce cours laps de temps qu’Howard Stone en avait eu dans son lit pendant toute sa carrière. Malheureusement, la perle rare se faisait désirer.

Le couple, il faut comprendre ici Peyton, avait des critères élevés. Ils voulaient une femme qui ressemblait aux deux mais Peyton ne voulait pas que ça ! Il fallait que la candidate soit en excellente santé, ne fumes pas, qu’elle soit mince et très jolie. Elle voulait aussi une femme avec une bonne culture général car elle croyait que si la mère porteuse était portée sur l’intellect, elle donnerait de bonne habitude au bébé.

Une femme avec un doux accent italien m’avait passé un coup de fil et je lui avais donné rendez-vous au Canter’s Deli en lui soulignant que ce serait à mes frais. Je n’étais pas dupe ! Les femmes qui répondaient à ce genre d’annonces très peu explicites avaient vraiment besoin d’argent et donc, ne devaient pas manger à sa faim.

Je lui avais dit que je porterais une cravate rayée bleue pour qu’elle puisse me reconnaitre. Quant à elle, j’étais certains que je saurais qui elle était dès son entrée dans le restaurant. J’avais le flair pour ce genre de chose.

Elle était ponctuelle, c’était déjà un bon point. Et prudente, puisqu’elle était accompagnée d’un espèce de primate à peine sortie de la puberté.

- Moi-même, asseyez vous je vous en pris.

Je les laissais prendre place sur la banquette en face de la mienne puis je tendis la carte à la jeune femme, uniquement et je ne regardais qu’elle, bien que le jeune homme m’ait demandé quel était le job.

- Je vous suggère les gnocchis au beurre de sauge, ils sont divins !

Moi, j’avais déjà commandé une bonne bouteille de Chablis.

- Faith Bennett, ça ne fait pas très italien pourtant, vous avez un magnifique accent.

Tout d’abord, il fallait faire connaissance avec la candidate avant de passer aux choses sérieuses.

@ Billy Lighter

Monty régla ses trucs avant de m’accompagner à mon rendez-vous avec l’avocat. Bien évidemment, l’attrait de la bouffe gratuite nous avait appâté tous les deux. Les fins de mois sont difficiles ces derniers temps, soyons honnêtes. Ça n’allait pas faire de tord de s’en mettre plein la panse et même pourquoi pas de boire un coup ! Après, nous en serions que plus réchauffé pour s’envoyer en l’air si je décrochais le job, il n’y aurait pas de meilleure façon pour célébrer l’évènement !

En route, Monty balançait des hypothèses sur ce que pouvait être ce job. On ne se foutait pas la tête dans le sable non plus. Pour faire une annonce de type anonyme et proposer une rencontre dans un restaurant, il fallait que ce soit un truc plus ou moins légal. Call girl de luxe comme le supposait Monty ou peut-être que c’était un vieux riche sur le point de casser sa pipe et qui avait envie de passer quelques derniers mois à s’envoyer en l’air.

- Et puis il me coucherait sur son testament, j’hériterais de ses millions ! Putain tu imagines la vie de rêve qu’on aurait ?

Mais pourquoi je l’impliquais dans la vie de rêve que je pourrais avoir ? J’en savais trop rien. Peut-être qu’il me plaisait plus que je voulais l’avouer. N’empêche que je ne voulais pas qu’il commence à dépenser mon fric que je n’avais pas encore, d’ailleurs ! Je rêvais d’un meilleur matelas, d’une télévision qui ne diffusait pas qu’en noir et blanc, d’avoir toujours de quoi manger dans le réfrigérateur et des fringues ! Pleins de fringues à la mode et sexy et qui ferais les autres se retourner quand je marche dans la rue. Parce que là, sauf pour mon uniforme de femme de ménage de chez MTI, le dernier vêtement neuf que j’avais c’était une culotte en dentelle noir que j’avais volé au centre commercial il y a deux mois de ça !

- Non aucune idée. Il a juste dit qu’il porterait une cravate rayée bleue mais… j’en vois déjà quatre qui en ont une rayée et bleue !

Puis je regardais dans la direction que pointait Monty et remarquais un homme qui nous dévisageait également.

- Mouais, c’est peut-être bien lui.

Je voulu retenir Monty par le bras mais il partit comme une flèche en direction du type et une fois devant sa table, il lui demanda si c’était lui, Maitre Louis ce que l’homme confirma avant de nous inviter à s’assoir à sa table. Il ignora singulièrement Monty qui lui demanda d’emblée ce qu’était le job, pour me suggérer les gnocchis au beurre de sauge.

- Mouais… Non merci ! Je pris la carte qu’il me tendait pour la donner à Monty. En fait, mon petit ami et moi avions plus envie de côte de bœuf, de poulet rôti, de lasagnes triple fromage, de frites avec chili et sauce au fromage et de cheese burger, pour emporter

Il avait dit que je pourrai prendre tout ce que je voulais, et bien je voulais tout ça et en double ! L’avocat me complimenta sur mon accent non sans relever que mon prénom n’était pas du tout italien. Il ne fallait pas une licence en droit pour s’en rendre compte.

- Mes parents avaient de drôles de goûts, disons. Alors, si nous parlions un peu de ce pourquoi je suis ici. Votre annonce avait tout pour attirer mais en même temps, elle en disait très peu. C’est un truc légal ou pas ? J’avoue que j’ai un petit penchant pour l’aspect illégal

@ Billy Lighter

Dans la voiture, on parla de la possibilité que le job soit celui de call girl et, bien sûr, Faith voyait plus loin en voyant carrément le vieux riche qui cherchaient une jeune fille pour s'envoyer en l'air et, ensuite, la foutre sur son testament. Je sifflai. Ça serait, en effet, pas si mal ça. Faith et moi, on avait pas fait serment de fidélité donc elle pouvait bien baiser avec un vieux riche le temps qu'il crève.

-Ça serait cool ! Et on trouvera un moyen Pour qu'il crève plus vite !

C'est dingue comme on se voyait toujours nous deux quand on parlait de notre vie future... A se demander si, inconsciemment, on n’était pas déjà en couple...

On finit par arriver au Canter’s Deli mais, là, je remarquai qu'on avait que très peu d'indications sur Maître Louis hormis la couleur de sa cravate mais plein de gens avaient ce genre de cravate ici. A croire que c'était la putain de tendance mode actuelle chez les fonctionnaires de service.

Du coup, je finis par désigner un type qui me paraissait ressembler à un avocat et je m’avançai vers lui sans vraiment me concerter avec Faith. Et il s'avère que le type était le bon. J’esquissai un sourire quand il nous permis de nous assoir et, sans plus attendre, je demandai ce qu'était le job qu'il proposai. Mais, lui, me répondit par une proposition de plat.

Putain, je m'en foutais de ses gnocchis ! Mais Faith pris les choses en main en prenant la carte que je consultai avec elle pour me remettre de ce gros snob qui m'a snobé. Et Faith énuméra tout ce qu'on voulait.

-Ouais et il faut pas oublier les boissons ! Je veux du whisky et du coca ! Des bouteilles entières bien sûre.

Maître Louis avait d’yeux que pour Faith mais aussi ses oreilles vu qu'il parla de son accent. Il disait que son nom n’était pas Italien, pourtant. Et alors ? Je m'appelle bien Montgomery et je suis latino... Bon, ok, Guerra, c'est latino et Bennett n'était pas Italien mais elle y était peut-être qu'à moitié, hein.

Elle dit que ses parents avaient des goût spéciaux et reviens sur la nature du job en disant que c'était mieux si c'était illégal.

-Ouais, c'est plus fun si c'est illégal.

Je rigolai un peu.

-Vous êtes avocat donc, c'est sûrement illégal.

Ouais, les avocats ça traîne souvent dans des trucs pas clairs.

@ Billy Lighter

La jeune femme qui m’avait contacté arriva avec ce qui devait être son petit ami. Les femmes changeaient de plus en plus, avec les générations. Maintenant, elles ne recherchaient plus un homme bien établi pour les faire vivre mais carrément des gamins à materner. C’était un bon point dans son cas puisque c’était justement ce qu’il fallait trouver. Une femme qui avait l’instinct maternel, mais pas trop non plus, puisqu’il lui faudrait que servir de couveuse humaine et rien de plus.

Je n’avais que faire de ce que le jeune pouvait dire ou demander, c’était à elle et elle seule que je m’adressais, lui conseillant les gnocchis mais elle déclina ma suggestion pour me faire la liste de tout ce qu’elle voulait.

- Mon offre ne sous entendait pas de nourrir tous les peu nantis du coin, mais je suis bon prince, je vais honorer votre demande, mademoiselle Bennett. Et j’ajouterai les bouteilles.

Je fis donc signe au serveur et lui donnais la liste complète en précisant que le tout était pour emporter. Je n’avais pas spécialement envie de les regarder se goinfrer comme des porcs et de toute façon, après cet entretien, j’allais rencontrer le couple Stone pour les informer des résultats de mes recherches et nous avions rendez-vous dans un restaurant beaucoup plus haut de gamme.

Je la questionnais sur ses origines car avec l’accent qu’elle avait, Bennett sonnait faux. Tout ce que j’obtenu comme réponse était que ses parents avaient de bien drôles de goûts ce qui me fit toiser du regard le petit ami avant de revenir sur la demoiselle.

- Il parait que les goûts ne se discutent pas.

Ils voulaient en venir au fait, très bien, plus vite je l’exposais, plus vite je pourrais rencontrer le couple Stone pour ensuite, plus vite rentrer chez moi boire mon brandy quinze ans d’âge et pourquoi pas, je me commanderais une petite femme pour me tenir compagnie pour la nuit.

- Légal, mais secret. Si vous acceptez l’offre de mes patrons, vous signerez un contrat vous obligeant à la confidentialité pendant les plus ou moins quarante semaines où vous serez à leur embauche et pour les années suivantes.

Je me penchais pour sortir de mon porte document, un dossier dans lequel un contrat en béton avait été rédigé. Il comprenait toutes les clauses auxquelles, elle devrait se soumettre. Tout y était mentionné, rien n’avait été oublié.

- Mes clients recherchent la perle rare qui portera leur bébé, de sa conception en éprouvette jusqu’à sa naissance. Si vous acceptez, vous serez payé 5000$ à la signature du contrat, puis, 500$ par semaine jusqu’à l’accouchement. Toutes les dépenses qui seront en liens avec la grossesse seront aux frais de mes clients.

C’était selon moi, une offre très alléchante et difficilement déclinable. Quelque chose me disait que j’avais devant moi la parfaite candidate, du moins je l’espérais, j’en avais marre de jouer au dépisteur d’utérus.

- Je vous laisse parcourir le dossier quelques instants, le temps que j’aille passer un coup de fil. Je dois aviser la prochaine candidate que je serai un peu en retard.

Il n’y avait pas d’autres candidates, tout ce que je cherchais à faire était de mettre un peu de pression sur la jeune femme pour qu’elle se décide rapidement.

@ Billy Lighter

Ça serait facile comme job que de devoir m’occuper d’un vieux, pleins aux as et sur le point de casser sa pipe. Comme le disait Monty, nous trouverions un moyen de le faire claquer plus rapidement, comme de lui faire une vraie grosse frayeur ou de mettre des petits extras dans ses pilules. Cependant, de la façon dont c’était dit, c’était comme si nous officialisions notre couple, à Monty et moi et, j’crois pas que j’étais prête à ça ou si j’avais envie de ça.

Les questions existentielles sur ma vie amoureuse allaient attendre, parce que Monty avait foncé droit dans le restaurant et avait trouvé l’avocat à la cravate bleue. Il n’en avait que pour moi, il ignora singulièrement Monty. Ah ouais, c’était ce genre de mec ? Alors je repris es choses en main en refusant ses gnocchis pour réclamer un tout autre menu.

- Vous aviez qu’à pas dire que je pourrais commander tout ce que je voulais. Et merci pour les bouteilles.

L’avocat me questionna sur mes origines et ça égratigna là où je n’aimais pas qu’on vienne gratter. Je détournais donc la question en répondant simplement que mes parents avaient de drôles de goûts ce qui lui fit passer une remarque que je cru comme une pointe de sarcasme envers Monty.

- Exact, ça ne se discute pas, comme pour les cravates.

Nous allions jouer longtemps au con, comme ça ? Je voulais savoir ce que j’allais devoir faire. J’étais prête à tout pour me faire un max de pognon alors inutile de faire durer le suspens éternellement.

Donc, le job était légal mais allait devoir être gardé le plus secret possible. Ça venait de piquer ma curiosité, il avait toute mon attention. Je l’écoutais m’expliquer que j’allais devoir m’engager à la plus grande discrétion pour le temps de mon embauche, soit plus ou moins quarante semaines.

- C’est presqu’un an, ça, dis-je en regardant Monty et avant que l’avocat ajoute que l’engagement devrait perdurer au-delà, pendant les années qui suivraient.

J’allais devoir faire quoi pour observer autant de discrétion ?

- Hein ?

Être enceinte ! Voilà ce que j’allais devoir faire !

J’éclatais de rire, nerveux le rire, avant de me reprendre et de calculer rapidement la jolie somme que tout cela représentait, en plus de tous les à côté. Maitre Louis posa sur la table un dossier puis le tourna pour que Monty et moi puissions le consulter, avant de se lever en disant qu’il devait passer un coup de fil à la prochaine postulante.

- J’aurais le temps de réfléchir, au moins ? !

Hey ! Ça ne se décidait pas le temps de faire cuire des lasagnes, quand même !

Je pris la première feuille et commençais à lire tout ce à quoi j’allais devoir me soumettre.

- Test antidrogue et alcool aléatoire, bilan sanguin mensuel, examen de routine pour la grossesse hebdomadaire, prise de poids et de température ?

Je continuais à lire pas vraiment surprise de trouver sur la liste des exclusions, l’alcool et la drogue mais je ne m’attendais pas à ce que je doive faire abstinence pendant les quatre premiers mois de grossesse.

- Ils débloquent ! 4 mois sans baiser ? Depuis que je fais l’amour, je n’ai jamais été ne serait-ce qu’une semaine sans baiser !

Il était mentionné que toutes activités sexuelles et physiques intenses étaient proscrites les 4 premier mois de grossesse pour favoriser le développement du fœtus et éliminer au maximum les risque de fausse couche.

- Là, ça devient intéressant !

Je pointais à Monty un paragraphe sur la feuille qui disait que pour toute la durée de l’entente, j’allais être installée dans un appartement à Beverly Hills et que j’aurais droit au service d’une diététicienne, un chef, une femme de ménage et un entraineur et la cerise sur le gâteau, une garde-robe ajustée selon l’avancement de ma grossesse !

- Ils sont pétés de thunes ! Monty ! Imagine le pognon que je vais me faire, en plus de tout ce que j’aurai pendant le temps que j’aurai leur gamin dans le ventre ! Ça vaut bien 4 mois d’abstinence, de toute façon ils interdissent pas la masturbation !

Il l’avait fini, son coup de fil, l’avocat, que je signe ce putain de contrat le plus incroyable de toute ma vie ?

@ Billy Lighter

Le type avait dit qu’on pouvait commandé ce qu’on voulait à Faith, au téléphone, alors on s’était pas privé même si l’avocat disait qu’il avait pas sous-entendu que c’était pour nourrir, je cite, « tous les peu nantis du coin ». Putain, c’est qu’il parlait bien, le vieux ! Mais il accepta tout de même de tout payer.

Heureusement ! On crevait de faim ! Hughes me bouffait tout mon argent !

Il parla, ensuite, de l’accent de Faith et de son nom. Mais Faith ne s’éternisa pas là-dessus en disant que ses parents avaient des drôles de goûts. Ce qui me valu un regard de Maître Louis et une remarque que je pris vraiment personnellement tellement c’était pas subtile. Putain, il est qui pour me juger, le vieux ? Mais Faith répliqua en parlant de la cravate du type ce qui me fit ricaner.

Quel connard, ce type !

Mais ce qui nous intéressait, finalement, c’était de savoir c’était quoi, le fameux job, que voulais proposer Maître Louis à Faith. On se demandait si c’était légal ou non et il répondit que c’était légal provoquant mon plus grand air déçu. Mais c’était secret, aussi, ce qui attira ma curiosité. Donc, c’était un contrat de presque un an… Enfin, un an et les années suivante. Je levai un sourcil avant de comprendre quand il dit platement que Faith devra porter le bébé des clients de ce type.

Faith fut aussi surprise que moi… Enfin, non, elle était encore plus surprise que moi !

Mais on dit rien, on écoutait Maître Louis dire que tout ça rapporterait 500$ par semaine à Faith et 5000$ à la signature. Je sifflai devant tant d’argent ! Tout ça pour faire un bébé ? Sincèrement, j’espérais que Faith accepte parce que s’il fallait que pondre un gosse pour se faire un max de thunes, c’était pas trop demander.

Maître Louis nous donna le dossier et s’éclipsa en disant qu’il devait prévenir la candidate suivante qu’il aurait du retard et Faith demanda, prise de court, si elle aurait le temps de réfléchir à une telle proposition.

Je ne dis rien ayant encore les chiffres en tête alors que Faith s’empara de la première feuille. Donc, elle pouvait pas se droguer et serait testée, pareil pour l’alcool. Putain, déjà qu’à lire ça, je suis content d’être un homme.

-Et ben…

Mais mes lèvres se pincèrent devant les 4 mois dans baiser. Faith et moi on était pas exclusif, c’est ça ? Ouais… Je crois qu’on va attendre un peu avant de l’être. Mais bon, Faith était un peu dépitée… Même si…

-Comment ils vont savoir si tu as baisé ou non ?

Ouais, comment ?

Mais après tous ces trucs désagréables il y eut des closes un peu plus agréables comme l’appartement à Beverly Hills pendant la durée de la grossesse. Ah ! Ça c’était plutôt cool ! Fini la musique de Carlos à 4h du matin ! Fini la bagnole de Keenan à ma place de parking ! Bonjour Beverly Hills, ses villas et ses piscines ! Avec une foutue femme de ménage en plus !

Putain, je sais pas qui sont les clients mais, comme le dit Faith, ils sont pété de thunes !

-Putain à fond ! Tu devrais accepter ! T’imagine, vivre à Beverly Hills ? Puis, t’aurais plus à bosser pour MTI et leurs artistes dégueulasses ! Tu devrais accepter direct avant qu’une autre prenne ta place. J’imagine que je pourrais squatter l’appartement, hein ? C’est pas marqué quelque part qu’on peut pas être deux, hein ?

Moi aussi, je voulais profiter !

-Bon, il revient le Maître Louis, que tu signes ?

Ouais et qu’on profite des thunes, après.

@ Billy Lighter

J’appris avec stupéfaction que le job en question était d’être mère porteuse. Parmi tous les scénarios que je m’étais fait, celui là ne m’avait jamais effleuré l’esprit parce que jamais de ma vie je ne m’étais imaginé avec des gamins. Il faut dire que celui-là, je ne ferai que le couver ensuite, ce sera asta la vista moucheron ! C’était absolument dingue, comme histoire et comme salaire ! Je calculais rapidement que 500$ toutes les semaines pendant 40 semaines me ferait une jolie somme, en plus des 5milles à la signature du contrat. Il fallait en plus ajouter à cela plein de truc qui me serait payé, comme la bouffe et un appartement alors je ne ferais qu’économiser l’argent pendant tout ce temps !

L’avocat se leva pour aller passer un coup de fil à une autre candidate, l’enfoiré ! Il n’allait quand même pas proposer le job à une autre avant même que je ne me décide ? Putain je devais prendre une décision rapidement, je détestais qu’on me force la main !

Je regardais la liste de tout ce que je n’aurais pas le droit de faire pendant toute la durée de ma grossesse et je trouvais ça contraignant à mort. Je pouvais bien comprendre pour la drogue et l’alcool mais le sexe ?

- Je sais pas ! Ils vont peut-être me faire des tests gynécologiques aléatoire comme pour la drogue et l’alcool. C’est abusé quand même ! Après quand j’aurai un gros ventre dégeulasse et difforme, j’aurai pas envie de m’envoyer en l’air !


J’aurais un régime alimentaire strict à suivre, de l’entraînement physique avec un entraineur professionnel, une femme ménage, et des fringues adaptées tout au long de ma grossesse, je pouvais oublier les quelques petits désagréments du contrat, quand même, ça en valait la peine !

Je ne voyais pas autre chose que ce couple était pété de thunes ! Si c’était le cas, pourquoi alors ils n’adoptaient pas un gamin, tout simplement ? C’était étrange quand même, mais c’était pas de mes onions ! Moi, c’était le fric qui m’intéressait et Monty voyait lui aussi l’appât du gain. Je le trouvais un peu trop entreprenant soudainement pour un mec qui n’était même pas officiellement mon petit ami !

- Je vais accepter, clairement ! Mais si tu penses venir squatter l’appartement avec moi, faudra que tu t’enlignes sur le droit chemin, parce que je ne vais certainement pas te regarder te défoncer la gueule alors que moi je devrai être sage comme une image ! Et pas question d’aller te soulager la queue avec une autre que moi ! Compris ?

J’avais mes limites, je venais de les fixer ! Si je m’embarquais là-dedans et qu’il voulait en bénéficier lui aussi, il allait devoir lui aussi se plier aux exigences sinon…

- Sinon je ne te retiens pas.

Monty était presser que l’avocat se pointe pour que je puisse signer mais il ne m’avait toujours pas dit s’il avait l’intention de suivre les règles.

- Ouais, le voilà il se ramène !

Il avait cet air condescendant que je détestais tellement ! Cette façon de nous regarder de haut comme si nous ne valions pas grand-chose, pour lui, c’était vrai. Nous ne devions pas valoir grand-chose.

- J’accepte l’offre ! Je veux signer le contrat !

Aussi simple que ça ! Et il me regarda avec un sourire me faisant penser au Grinch avant de me dire que, avant d’officialiser la chose, je devais encore passer par une autre étape !

@ Billy Lighter

Devant moi, j’avais la représentation parfaite de la jeunesse d’aujourd’hui, celle qui veut de l’argent faite facilement sans trop d’effort ce qui tombait plutôt bien puisque c’était un peu le job que j’avais à proposer. La jeune femme écarquilla grand les yeux quand elle comprit de quoi il en retournait exactement. J’avais annoncé les termes de l’ententes qui perdurerais au-delà du travail en lui-même.

- Vous avez quelque chose contre les enfants ?

Une Italienne ! Elle devait avoir le sens de la famille ou alors elle n’avait d’italien que l’accent ce qui serait scandaleux avec un visage comme le sien. J’avais un faible pour les Italiennes, je devais bien l’avouer. Et les Allemandes.

Je plaçais sur la table le dossier contenant toutes les informations à soumettre aux candidates avant de me lever en disant que je devais passer un coup de fil à la suivante, ce qui fit immédiatement réagir Faith. J’adorais ça ! Ça me donnait le pouvoir nécessaire pour la manipuler juste assez dans le sens que je voulais qu’elle réfléchisse !

Je m’éclipsais donc assez longtemps pour la laisser découvrir les détails de l’entente. De là où je me trouvais, je pouvais très bien la voir, voir sur son visage toutes les expressions qu’elle possédait alors qu’elle lisait, ça en était délectable. Elle se tournait de temps en temps ver son crétin de pantin. Celui-là, il avait rapidement flairé l’argent !

Je commandais un whisky que je bu d’une traite avant de retourner à la table.

- Alors, cette réflexion ?

Elle voulait signer et tout de suite !

Parfait, c’était un grand soulagement pour moi ! J’en avais marre de me coltiner toutes les cruches de cette ville qui voulaient de l’argent vite fait bien fait mais qui prenaient peut dès que je parlais de bébé ! Hey ! Ce n’est pas moi qui allais leur foutre un polichinelle dans le tiroir ! Il ne fallait pas avoir peur de moi à ce point là !

Seulement, il restait encore un point non négligeable à voir avec la possible future mère porteuse du bébé Stone !

- Demain matin, vous aller vous présenter à cette clinique. Vous passerez tous les tests nécessaires. Avant de signer et de vous remettre le chèque, il faut s’assurer que vous n’êtes pas porteuse d’une maladie quelconque. Ensuite vous devrez rencontrer une psychologue qui évaluera votre santé mentale et établira vos aptitudes pour faire ce job. Il serait dommage que vous nous pétiez une dépression en mi-parcours !

Je fouillais dans le dossier pour lui donner la feuille avec les adresses des spécialistes chez qui elle devait se rendre pour se faire évaluer.

- Gardez vos factures, nous vous rembourserons vos déplacements et les divers frais que ces rendez-vous occasionneront tout comme votre journée de travail sera dédommagée, si toutefois vous avez un emploi.

Ensuite, je me levais en déposant sur la table assez de billets pour couvrir la commande que le couple avait faite. J’avais fait ma part du boulot, il n’en restait qu’à Faith de se rendre aux rencontres médicales avant que de nouveau je la contacte pour signer officiellement le contrat et de l’installer ensuite dans sa cage dorée.

@ Billy Lighter

Le job, c’était, donc, mère porteuse. Et il y avait bien 45 milles pages de trucs que devait suivre Faith pendant tout le temps de la grossesse avant de pondre le future gosse de riche. Parce que, ouais, les gens qui voulaient ça étaient assurément riches ! Pour se payer un avocat aussi guidé que ce Maître Louis, il fallait être sérieusement riches !

J’étais curieux de savoir qui c’était mais, avant, on lisait avec Faith tout ce qu’elle devait s’abstenir de faire et il y avait le sexe dedans. Enfin, pour les quatre premiers mois de grossesse, en tout cas. Mais, moi, je me demandait sérieusement comment ils allaient faire pour vérifier ça, hein. Genre, ils allaient mettre des caméras partout pour vérifier que Faith baise avec personne ? Je suis sûr que c’est ultra illégal, ça !

Mais, Faith, elle se disait que c’était peut-être des examen gynécologiques et tout. Je levai un sourcil. Elle allait passer 9 mois à l’hosto à devoir faire des tests toutes les trois minutes. Mais elle, elle se disait que, toute façon, elle se sentira trop moche pour baiser.

Ouais… Elle sera grosse, c’est vrai.

-Ouais mais les quatre premiers mois, ça sera justement ceux où tu es pas grosses. C’est triste pour toi.

Pas pour moi parce que je pouvais aller voir ailleurs et revenir auprès de Faith pour la soutenir et tout et, surtout, profiter du bel appartement de Beverly Hills qu’on propose dans le contrat qu’on était en train de lire. Parce que, ouais, il y avait plein de restrictions mais, aussi, un petit pactole !

Faith allait, donc, accepter mais si je voulais en profiter aussi, faudra que je rejoigne le droit chemin et plus me droguer (enfin, pas devant elle, quoi) et que j’aille pas voir ailleurs !

Putain, c’est un peu de la vengeance ça ! C’est pas parce qu’elle a des restrictions qu’elle droit m’en foutre aussi ! Je fis la moue pensant, dans ma tête, le pour et le contre… Après tout, ça sera que 4 mois d’abstinence et, pour la drogue, je trouverais un truc…

Je soupirai un bon coup avant de, finalement, sourire.

-C’est d’accord. Plus de drogue et j’irais pas voir ailleurs… Je continuerais même à bosser pour BSC comme ça, ça fera encore plus de thunes…

J’aimais pas trop ça mais si jamais Faith me foutait dehors pour une raison x ou y et ben, si je quittais mon job, j’aurais plus rien. Je suis pas débile à se point. Je connais comment ça fonctionne, une fille.

-Et je m’occuperais de toi, le reste du temps. Parce que, sérieusement, vu les restrictions, tu vas sérieusement te faire chier.

Je ricanai en disant ça avant que Maître Louis ne ramène son cul. Il se demanda si Faith avait réfléchis et elle déclara qu’elle acceptait l’offre.

Mais elle devra encore passer un tas de test demain… Je fis la moue. J’espérais que Faith passera ses tests. Elle avait pas l’air cinglée et elle semblait pas malade alors ça devrait le faire.

Il fila, ensuite, une feuille avec des adresses et déclara que Faith devrait garder les factures pour être remboursée. Il se leva ensuite, paya et se barra. Je fixai Faith avec un grand sourire.

-On va être riche !

Et on va vivre comme des riches !

@ Billy Lighter

Je voulais bien me lancer dans l’aventure, je serais folle de refuser une offre pareille ! Monty aussi voyait le même nuage que moi, en forme de $ qu’il était le nuage mais s’il voulait en profiter, hors de question que je sois la seule à me soumettre aux quarante douze milles restrictions ! Il allait m’être fidèle, comme dans un vrai couple et il allait pas revenir bourrer ou complètement défoncer dans mon luxueux appartement sur Beverly Hills, c’était à prendre ou à laisser. [/b]

- Je ne te donne pas le choix, Monty. Si tu veux en profiter, tu vas jouer avec les mêmes règles que moi. Et puis on peut s’amuser autrement, c’est pas dit que je ne pouvais pas te sucer et que tu pouvais pas non plus m’bouffer l’minou! Faut jouer intelligemment !

Après, pour l’alcool et la drogue, quand je mettrai au monde le p’tit, j’aurais de quoi me payer une méga fête et toutes les friandises que je voudrais ! Je pourrais me défoncer la gueule pendant un mois sans même me poser trop de questions.

Monty accepta le deal en disant qu’il continuerait à bosser chez BSC le jour et que comme ça, ça ferait plus de thunes. Ouais c’était vraiment plus sage parce que je n’avais pas l’intention de tout payer pour lui, c’était quand même moi qui allais porter ce gosse, donc c’était mon pognon et ce que je lui donnerais, ce serait parce que je le veux bien et pas parce que ça lui revient d’une façon ou d’une autre.

- Ça te fera de quoi faire pendant que je regarderai mon ventre pousser !

Je lui fis un doigt d’honneur en rigolant ensuite parce qu’il ajouta qu’il s’occuperait de moi le reste du temps et que c’était une bonne chose vue que j’allais vraiment me faire chier pendant ces quarante semaines.

- Je vais apprendre à tricoter et je te cuisinerai des muffins ou des conneries dans le genre ! Putain ! Les 9 mois les plus long de toute ma putain de vie !

Maitre louis revenu et je lui confirmais tout de suite que je prenais le job, pas question qu’il le refile à une autre ! Ça sembla le satisfaire, en tous les cas moi je l’étais et j’étais prête à signer mais il y avait un os !

- Fait chier ! Ok ! Ok je vais faire tout ça… Vous avez pensé à tout dans les moindres détails !

Je devais aller passer une série de test pour leur certifié que je n’étais pas folle ni atteinte de maladies dégénératives ou transmissibles sexuellement et ce ne sera que lorsqu’ils auront les résultats que la signature du contrat aura lieu et que je toucherai mon premier chèque. Et pire encore, sauf pour le repas que l’avocat régla en laissant une laisse de billet sur la table, je devrais payer moi-même pour ce que les prochains jours exigeront et ils me rembourseront quand je présenterai les factures.

- Pas question de lâcher mon job tout de suite, hein !

Quand l’avocat quitta le restaurant, Monty exultât de plaisir en clama que nous allions être riche !

- Correction ! JE vais être riche et toi, si tu veux en profiter, tu sais quoi faire !

J’attrapais son visage entre mes deux mains et je l’embrassais sans me gêner des regards tournés vers nous.

- Bon ! Ça vient la bouffe qu’on puisse rentrer ? On va quand même pas se priver de baiser, pas tant que je ne serai pas encore enceinte !

@ Billy Lighter