Jamais je n’aurais imaginé renouer avec mon amour de jeunesse lors de la soirée des American Music Awards et pourtant ! Ivar était bel et bien là, aussi beau que dans mes souvenirs et mon cœur battait à tout rompre à la simple idée de sa présence ici. J’étais accouru vers lui, à la fin de la cérémonie, pour pouvoir le serrer dans mes bras et, bien sûr, l’envie de l’embrasser avait surpassé tout le reste.

C’était si bon de le retrouver et de pouvoir remettre les choses en perspectives. Toutes ces années à se méprendre alors qu’en réalité, nous étions tous les deux là à penser l’un à l’autre et espérer un signe qui ne vînt jamais. Ivar avait avoué m’avoir écrit plusieurs lettres tout au long de ces années. Des lettres qu’il me tardait de lire mais je devrais faire preuve de patience, encore un peu.

Après notre discussion, j’avais laissé Ivar retrouver Finan alors que de mon côté, j’avais aussi beaucoup de gens à voir mais je passais mon temps à chercher Ivar du regard et je me sentais rassuré quand nos regards se croisaient.

Plus la soirée avançait, moins j’avais envie d’y rester. De toute façon, les gens étaient de plus en plus éméchés pour la plupart, il ne restait que principalement les plus endurant, les pros de la piste de danse. Je rejoignis alors Ivar et lui proposais de poursuivre notre conversation chez moi. Il serait plus agréable de pouvoir parler en tête à tête sans avoir le bruit assourdissant de la musique et des bavardages de tous et chacun.

Nous avions pris un taxi, je n’avais pas vraiment demandé à Ivar s’il avait sa voiture, mais comme le taxi était mon principal moyen de transport, ça c’était fait automatiquement et, avant de grimper à bord de la voiture, j’avais retiré mes chaussures et mes pauvres pieds m’avaient grandement remercié.

Je ne vivais pas dans un manoir ou un château comme l’avait supposé Ivar. J’avais élu domicile dans un joli loft à Hollywood. Je l’adorais pour sa vue et ses immenses fenêtres. Il était bien situé, près du petit café chez qui j’allais tous les matins me chercher à déjeuner. Pas trop loin du par cet du walk of fame. Je n’avais pas à me plaindre, c’était parfait comme premier repaire.

- Voici mon petit coin de paradis., dis-je en laissant entrer Ivar.

J’allumais ensuite les lumières et je laissais tomber mes souliers sur le sol alors que la porte se refermait d’elle-même derrière nous. Ça me faisait un peu étrange de rentrer avec Ivar, puis-je confesser que j’avais souvent imaginer un moment comme celui-là sans croire qu’il puisse y avoir une toute petite chance qu’il se concrétise ? Et pourtant…

- Fait comme chez toi ! Tu veux une bière ?

Je devais certainement avoir une bière qui trainait dans mon réfrigérateur bien que je n’en buvais que très rarement. Je me souvenais en avoir acheté une fois et finalement l’y avoir laissé là sans y repenser ensuite. Je tassais la bouteille de lait et celle de jus d’orange puis une boite des mets chinois que je n’avais pas terminé hier et je viens bien un pack de bière de caché là.

- Oui !! Je le savais !

Mais peut-être qu’Ivar voulait autre chose ? Je ne me souvenais pas avoir entendu sa réponse, trop excitée de l’avoir ici, j’en perdais des bouts, bien malgré moi.

- Ou aimerais-tu de la vodka ?

Ça, je savais que j’en avais ! Je n’en manquais jamais, ce serait une injure à ma patrie ! Je rejoignis Ivar au salon avec le pack de bière, la bouteille de vodka et deux petits verres coincés dans mon décolleté.

- J’ai un peu amélioré ton concept avec les années !

@ Billy Lighter

On se quitta Vanya et moi durant la soirée, après nos retrouvailles… Nous avions des gens à voir chacun de notre côté et il fallait que je trouve une femme à Finan… mission qui s’était révélée impossible… A croire que Finan ne voulait pas y mettre du sien.

De temps à autre, je cherchais Vanya dans la foule la trouvais, croisais son regard et lui souriais. Qu’est-ce qu’elle était belle ! Sa robe la mettait vraiment en valeur, y avait pas à dire.

Enfin de soirée, j’étais presque aussi éméché que Finan… Je lui tapai dans le dos en lui disant que pour moi, la fête était finie… Je devais retrouver Vanya avant qu’elle ne parte toute seule. Je m’en allai et la trouvai, passant mon bras autour du sien…  

-Pour toi aussi la fête est finie ?

On grimpa dans un taxi, ce qui n’était pas une mauvaise idée puisque j’étais venu avec Finan et que je ne pensais pas qu’il était en état de conduire, pas plus que je ne l’étais moi-même… Bien que je tienne encore sur mes jambes, ma vision était floue.

On alla jusqu’à Hollywood.

-Hey ! Toi aussi tu vis à Hollywood ? J’ai un tout petit trois pièces ici…

Mais c’était chez Vanya qu’on allait et je découvris un loft plutôt grand par rapport à mon propre appartement. Mais c’était quand même loin du château à la Roadtramp que je m’étais imaginé.

-Waw ! C’est super beau !

Elle me dit de faire comme chez moi alors je m’installai dans le divan du salon, enlevai ma veste et détachai ma cravate.

-Ouais, je veux bien une bière…

Elle disparut à la cuisine et je ne demandais qu’une chose, qu’elle réapparaisse, comme si j’avais peur de la perdre à nouveau. Mais sa voix me parvint de la cuisine, ce qui me rassura un peu, calmant cette peur irrationnelle qui m’avait pris.

-Ouais, de la vodka, je veux bien aussi.

Elle ramena le tout, et je rigolai en voyant les deux petits verres coincés dans son décolleté…

-Toi, tu n’as pas oublié l’histoire du petit pois.

Quand elle fut assise près de moi, je me rapprochai d’elle et pris délicatement les petits verres pour nous servir de la vodka.

-A nous.

J’entrechoquai mon verre avec celui de Vanya puis enroulai mon bras autour du sien pour qu’on boive en même temps…

Je secouai la tête.

-Waaah !! ça c’est de la vraie…

Je rigolai et pris Vanya par les hanches pour la guider sur mes cuisses, mes mains cherchant la fermeture éclair de sa robe dans son dos.

-Je croyais que tu avais cessé de penser à moi. J’ai eu tort.

@ Billy Lighter

Ivar était lui aussi installé à Hollywood ce qui me fit, l’espace d’une seconde, douter que nous puissions vraiment être fait l’un pour l’autre du sens que, jamais avant nous nous étions croisé quelque part en allant chercher du lait a l’épicerie du quartier ou simplement en marchant près du parc. Je balayais rapidement cette pensée en me rappelant qu’avant le petit pois, je n’avais jamais vraiment remarqué Ivar, bien que je susse qui il était.

Il avait donc un petit trois pièces et demie sur Hollywood et il me tardait de le visiter mais, pour ce soir, c’est chez nous que nous allâmes. Ivar trouvait mon loft super beau ce qui me fit sourire puisque je l’avoue, j’avais mis du temps à le décorer à mon goût.

- Merci !

Ce n’était pas encore le palace de la vie des gens riches et célèbres mais c’était mon petit coin de paradis et pour le moment, je m’y plaisais bien.

Je m’en allais dans la cuisine en quête de quelque chose à boire et je lui proposais une bière sans vraiment savoir s’il m’en restait et je proposais aussi de la vodka, je ne savais plus vraiment ce que je faisais. L’alcool bus pendant la soirée, la fatigue et le stress qui retombait pour faire place au bonheur de retrouver Ivar, MON Ivar, tout ça me faisait me perdre dans mes pensées.

Je coinçais deux petits verres dans mon décolleté et pris d’une main le pack de bière et de l’autre la bouteille de vodka et je rejoignis Ivar au salon.

- Comment pourrais-je oublié ce qui fut notre point de départ ?

Je m’installais sur le divan près d’Ivar et déposais mon butin alcoolisé sur la table avant qu’il ne dégage mon décolleté des petits vers que j’y avais coincé. Je m’en mordis la lèvre inférieure, mine de rien alors que ses doigts effleurèrent la peau sensible du galbe de mon sein droit, puis Ivar fit le service de la vodka, entrelaça nos bras pour que nous puissions voire notre verre tout en se regardant dans les yeux avant de déclarer que c’était la belle vie.

- C’est en effet une très belle vie.

Il m’agrippa par les hanches ensuite et je me laissais aller jusqu’à lui, prenant place à califourchon, autant que je le pouvais avec ma robe qui, serrée comme elle l’était, n’avait d’autre choix que de remonter sur mes cuisses. C’était ça ou elle fendait et ça, ça aurait été très gênant.

Ivar fit glisser la fermeture éclaire de ma robe dans mon dos, je déboutonnais les boutons de sa chemise un a un.

- Je pensais la même chose…

Et j’avais eu tort, moi aussi.

Je me penchais ver lui et l’embrassais doucement et tendrement, sans cesser de m’occuper de sa chemise, jusqu’à ce qu’elle soit complètement ouverte et que je puisse glisser mes mains sur son torse jusqu’à ses épaules pour faire glisser sa chemise davantage et le caresser. Nous n’avions jamais été aussi loin dans notre jeune temps mais c’était tout de même comme si nous étions en terrain connu, du moins, je me sentais comme ça.

Je me levais pour que ma robe glisse au sol et qu’il puisse retirer sa chemise et je revins aussitôt sur ses cuisses, vêtue que de mes bas de soie et de ma culotte. Ce n’était pas le genre de robe avec laquelle nous portions un soutien-gorge.

- Tu n’as jamais quitté mes pensées, Ivar. Jamais.

@ Billy Lighter

On but un petit verre de vodka pour fêter nos retrouvailles… Et ce n’était pas pour rien que mes doigts avaient effleuré le galbe de son sein, pas plus que ce pour quoi elle avait coincé les verres là. Elle voulait que je la touche et je voulais la toucher.

Je lui avouai que je croyais qu’elle avait cessé de penser à moi. Et j’avais eu tort… Elle me répondit que ça avait été pareil pour elle… Puis, elle se leva et devant mes grands yeux émerveillés, elle laissa glisser sa robe qui se retrouva par terre. Je lui tendis les bras pour qu’elle revienne, elle était trop loin et je n’étais pas prêt à la perdre encore…

Elle se remit à califourchon sur moi, m’avouant que je n’avais jamais quitté ses pensées. Tout comme elle n’avait jamais quitté les miennes. D’une main derrière sa nuque, je l’attirai à moi pour un baiser à couper le souffle. Puis cette main glissa dans son dos jusqu’à ses fesses que je caressai sans aucune pudeur, passant par-dessous sa culotte.

Je finis par me débarrasser de ma chemise et ses caresses sur mon torse étaient une bénédiction… Jamais je n’avais ressentis quelque chose d’aussi bon… Et nous n’en étions encore qu’au début.

Je récupérai mes deux mains pour défaire les attaches de mon pantalon de costume et tirer dessus pour me retrouver en slip…. Un slip qui ne cachait rien de mon désir pour Vanya… Puis, mes mains retournèrent la caresser, baisser sa culotte délicatement…

Et je laissai mes doigts aller explorer cette partie encore inconnue de son anatomie…

Elle était chaude, elle était humide… Et elle m’excitait. Entre deux baisers, j’étais déjà essoufflé. Mon torse se couvrait lentement d’une fine pellicule de sueur…

Et je trouvai le point qui la fit crier et le caressai plus fort… Encore plus fort…

@ Billy Lighter

Après toutes ces années, nos sentiments étaient demeurés intacts. C’était un peu comme si c’était hier que l’on dansait sur la plage, que nous échangions un premier baiser. J’aurais aimé avoir plus de courage, après mon départ, pour affronter les sentiments que j’avais pour Ivar plutôt que de croire qu’aussitôt mon avion envolé, il m’avait oublié.

Nos retrouvailles avaient vite ramené des sentiments plus grands que nature et quel bonheur que de constater qu’il ne m’avait pas oublié, qu’il m’aimait toujours et qu’il n’avait jamais cessé de penser à moi.

Mon appartement situé à Hollywood allait être notre refuge pour le reste de la soirée. Notre petit coin, à l’abri des regards curieux. Nous avions besoin de nous retrouver seuls, tous les deux, pour se parler, pour se retrouver.

Après avoir trinqué avec un verre de vodka, la passion ne pouvait plus attendre. Ivar m’avait amené à lui et nous avions échangé des baisers passionnés et torrides jusqu’à ce que nos corps demandent encore plus. Je m’étais levée pour me débarrasser de ma robe devenue encombrante et il avait fait de même avec sa chemise et son pantalon de costard.

Nous n’étions plus les deux adolescents en quête d’identité de jadis. Il n’y avait plus autant de question et d’hésitation. Seul les pulsions du cœur comptaient. Je caressais son torse que je découvrais réellement pour la toute première fois tout comme ses mains valsaient dans mon dos allant jusque sur mes fesses. J’en voulais plus et Ivar m’en donnait plus. Il découvrait lui aussi mon corps, au-delà de ce qu’il avait pu espérer quand il en était encore qu’à lancer des petits pois dans les décolletés des filles.

- Ivar, oh… oui !

Il me caressait, entre les cuisses. Ses doigts glissant en moi jusqu’à me faire gémir, puis crier. Je découvrais sa dextérité manuelle avec ravissement. Il me fit jouir une première fois, ce fut trop rapide pour que je puisse en profiter réellement. Je me frottais à lui, je caressais cette bosse dans son pantalon qui ne demandait qu’à être libérée.

- Viens, suis-moi.

Je me levais et l’entrainais jusqu’à mon lit dans lequel je le poussais avant d’y grimper à mon tour, féline. Je tirais sur son slip avec mes dents puis l’embrassais là… sur son sexe tendu bien haut et fier. Je ne savais pas ce qu’il aimait, j’allais le découvrir à l’instant. Peut-être qu’il me guiderait, je serais attentive à ses gémissements.

J’embrassais son sexe avant de le prendre complètement en bouche. D’une main, je replaçais mes cheveux qui s’en allaient partout et surtout où il ne le fallait pas. Et de mon autre main, je m’accrochais à la cuisse d’Ivar. Mes lèvres allaient et venaient, ma langue s’enroulait, se déroulait, ma salive aidait à rendre le mouvement plus fluide. J’avais si souvent rêver de toutes ces choses que j’avais envie de lui faire… que je ne me sentais pas vraiment à la hauteur, maladroite, peut-être… comme si j’en étais à ma trouve première expérience sexuelle avec un homme.

Mais voilà que ce n’était pas qu’un homme, pas n’importe quel homme. C’était Ivar, MON Ivar, celui de qui je me suis langui pendant toutes ces années. Celui pour qui mon cœur battait à tout rompre et plus encore, en ce moment.

@ Billy Lighter

Avec Vanya, je découvrais de nouvelles sensations… Ce fourmillement dans mon bas-ventre, mon sexe se gorger de plaisir… Je n’avais pas osé lui dire plus tôt, mais elle était ma première fois… Alors j’espérais faire les choses bien… Je l’aimais, je voulais lui faire du bien… Et apparemment, elle aima beaucoup que je la caresse entre ses cuisses alors que mon érection était toujours prisonnière de mon pantalon de costume.

Elle cria mon prénom une première fois, à califourchon sur moi… Puis, elle se déplaça, pour me prendre par la main et m’emmener dans sa chambre où elle me poussa sur le lit. Je rigolai et me laissai faire, la laissant me débarrasser de mon pantalon et de mon boxer…

Et là… Là elle se mit à m’embrasser à des points tellement sensibles que j’avais l’impression que j’allais jouir à chaque baiser. Mais j’arrivai à tenir… Je ne sais par quel miracle… Je grognais de désir, de passion, mais aussi, dans un effort pour ne pas tout lâcher maintenant. Ça irait trop vite et je n’avais pas envie qu’elle me prenne pour un éjaculateur précoce.

Alors… autant dire la vérité.

J’étais trempé de sueur quand elle me prit en bouche et me caressa en même temps de sa main…

Je redressai la tête et essoufflé, lui dit.

-Doucement !... Doucement… C’est ma première fois…

J’avais bien eu des petites amies pendant l’absence de Vanya. Mais jamais je n’étais allé jusque-là… Je ne savais pas si c’était par timidité ou simplement parce que je savais que Vanya serait celle qui emporterait ma virginité… Je ne savais pas mais…

-Nom de Dieu ! Que c’est bon !

Mes mains se perdirent dans ses cheveux, suivant les mouvements lascifs de sa tête.

-Han ouais… ouais, continue… Comme ça…

Je sentais sa langue s’enrouler autour de mon sexe, ses lèvres vibrer quand elle gémissait contre mon gland… Puis, quand je sentis que je ne pouvais plus tenir…

-Arrête ! Stop !

Je la fis remonter vers moi et l’empalai sur moi avec une telle rapidité qu’il ne me fallut que deux ou trois coups de bassin avant de jouir en elle…

-Oh ouais ! Ouais !

Je calmai un peu mes coups de bassin frénétiques pour ralentir avant de les immobiliser totalement… j’étais à bout de souffle, assis sur le lit, Vanya à califourchon sur moi… Je l’embrassai, tendrement…

-C’est la première fois dont j’ai tant rêvé.

@ Billy Lighter

La passion avait rapidement pris le dessus et nos vêtements devinrent obsolètes. Si souvent j’avais rêvé de ce moment, en dormant ou en me retrouvant dans les bras d’un homme, pas le bon de toute évidence puisque mes pensées s’en allaient toujours et toutes vers Ivar, le seul digne de mon amour. Je le savais au fond de moi bien que je refusasse d’y croire, peut-être pour ne pas avoir encore mal, mais Ivar était le bon. Et je l’avais laissé filer parce que… je n’en sais trop rien. Peut-être que j’ai cru que c’était mieux ainsi, que nous étions trop jeunes pour nous engager réellement.

Qu’importe les raisons, elles n’avaient plus leur raison d’être maintenant que nous nous étions retrouvés.

J’avais entraîné Ivar vers mon lit et sans attendre, l’avais embrassé jusqu’à ce que je glisse entre ses cuisses et que je puisse le prendre en bouche et lui offrir un talent que je n’avais pas partagé avec beaucoup d’homme avant lui. J’étais si à fond dans l’acte que je ne décodais pas tout de suite le sens des paroles d’Ivar. Je ne pensais qu’à lui offrir le meilleur orgasme qu’il n’avait connu dans sa vie !

Son premier ?

Je n’arrivais même pas à saisir ou me ressaisir mais Ivar lui me ramena jusqu’à lui pour nous unir et vînt en moi en trois coups de bassins. Et c’est là que je compris, que tout devînt plus clair et que je réalisais la bêtise énorme que je venais de faire.

- Ta première fois ?

Son sexe vibrait encore en moi alors qu’il s’exclama que c’était la première fois dont il avait si souvent rêvé. Je le regardais avec tendresse et certainement avec beaucoup d’amour tout en passant le bout de mon doigt le long de sa mâchoire, avant de l’embrasser et de pousser contre lui pour nous faire tomber sur mon lit et m’allonger, nos jambes entremêlées.

- Si j’avais su que c’était ta première fois, je n’aurais pas été si cavalière.

J’aurais pris le temps… j’aurais fait les choses différemment, mais voilà que j’avais tint pour acquis qu’Ivar l’avait déjà fait. Pourquoi ? Parce qu’il parle fort, parce qu’il est extraverti, parce que c’est un garçon ? Peut-être bien.

Mon regard était porté sur Ivar. Il était beau, un sourire immense, des étoiles dans les yeux. Ce même regard qu’il avait eu quand je lui avais proposé de venir avec moi récolter des signatures, et pareil que lorsque nous avions échanger notre premier baiser, sur la plage. Ivar, beau comme un Dieu, avait conservé son innocence d’adolescent, caché dans son corps d’homme.

Je roulais pour me retrouver sur mon flanc, ma jambe passer par-dessus celles d’Ivar et je caressais son torse.

- Je suis heureuse d’avoir partager ce moment avec toi…

Il était peut-être trop tôt pour le dire, ou pas. Si je me fiais à nos retrouvailles et à l’effet qu’elles avaient eu sur nous, j’étais presque certaine que je ne me trompais pas.

- Je veux en revivre pleins encore. Nous avons plusieurs nuits à rattraper.

@ Billy Lighter

Vanya ne sembla pas capter du premier coup ce que je lui disais. C’est pour ça que j’usai de toute ma force pour la ramener vers moi avant de jouir bêtement pendant les préliminaires.

Ce fut court, mais bon, et j’étais en sueur autant que Vanya… Vanya qui me regardai avec un sourire un peu perturbé me disant que si elle avait su que c’était ma première fois, elle n’aurait pas été si cavalière. Je souris et baissai les yeux.

-C’est que j’osais pas vraiment le dire.

Ouais, être toujours puceau à 22 ans, c’était bizarre… Pourtant, ce n’était pas les occasions qui avaient manqué, que du contraire… Mais je m’étais toujours défilé… Parce que ces filles-là n’étaient pas Vanya… Je suppose qu’à un moment, j’aurais craqué car je n’allais pas attendre Vanya ad vitam aeternam. Mais fort heureusement, le destin nous avait rejoints.

J’étais toujours en elle et j’y étais bien, jusqu’à ce qu’elle décide de rouler sur son flanc et moi aussi. Elle passa une jambe par-dessus les miennes et je lui souris. Elle était heureuse d’avoir passé ce moment avec moi.

-Moi aussi, je suis heureux. Depuis le temps que j’attendais ça… Sans savoir jamais si tu me reviendrais… Ma patience a été récompensée on dirait.

Et mon sourire s’élargit quand Vanya affirma qu’on avait beaucoup de nuit à rattraper… Ainsi, notre histoire allait continuer… Je tendis ma tête vers elle pour l’embrasser tendrement, avec tout l’amour que j’avais pour elle.

-J’espérais que tu dirais ça… Il faut que je m’entraîne pour être encore meilleur au lit.

Je rigolai, mais j’étais sérieux.

Je caressai sa joue d’une main.

-Il n’y a jamais eu que toi… J’ai bien eu des petites amies par-ci par-là mais jamais aucune ne t’arrivais à la cheville. Et chaque fois qu’on en venait à devoir faire l’amour, je me défilais et les plaquais… Voilà comment je suis… j’étais encore puceau.

Je posai mon front contre le sien.

-Et pour toi, comment c’était ? Tu as pensé à moi en Russie ? Ou même, quand tu es revenue ici ? Est-ce que tu pensais à moi pendant que je te regardais à la télévision.

@ Billy Lighter

J’avoue avoir été un peu choquée quand je réalisais qu’Ivar était encore puceau. Ce n’est pas la confidence qui me fit cet effet mais la façon dont j’avais tenu pour acquis qu’Ivar avait déjà couché avec une fille avant moi. Il n’avait pas osé me le dire, je pouvais comprendre que ce n’était pas forcément facile pour un jeune homme de freiner les ardeurs de sa partenaire pour lui avouer ne l’avoir jamais fait.

- Je comprends…J’espère que cela a été à la hauteur de tes espérances.

La première fois, de manière générale, n’est jamais la plus merveilleuse. J’aurais aimé savoir pour Ivar ainsi, je me serais assurée de faire de mon mieux pour que cette première fois soit exceptionnelle. Plutôt que de m’apitoyer sur ce fait, je préférais le cajoler, l’embrasser et lui promettre qu’il y aurait bien d’autres nuit pour nous. Et puis j’étais quand même flattée d’être sa première.

- Nous avons été tous deux patients. Je t’ai espéré toutes ces années.

Nous avions donc le futur à porté de nos doigts. Nos retrouvailles n’allaient pas être qu’éphémères, c’était ce que nous venions de conclure et pour Ivar, c’était synonyme de pratique au lit et cela me fit éclater de rire.

- Oh ! Ne t’en fait pas… Je ne compte pas te laisser sur le banc et puis tu peux déjà savoir que tu es très doué !

Je fermais les yeux le temps de sa caresse sur ma joue puis je les rouvris pour le regarder et lui sourire. Je l’écoutais me parler de ses anciennes relations, de ses petites amies qui ne rivalisaient pas avec moi puisqu’il m’avait placé sur un piédestal. J’eu un petit pincement au cœur parce que…

- Je ne t’ai pas attendu… J’aurais dû… Parce que je t’aimais, je n’ai jamais cessé de t’aimer… et toi tu m’espérais encore et moi… et moi je ne t’ai pas attendu.

Cette constatation m’était horrible. C’était un peu comme une douche froide après l’extase. La vie serait si facile si nous pouvions tout savoir à l’avance. Si j’avais su ce qu’il en était vraiment de nous deux, que je l’aimerais toujours autant après quelques années plongées dans le brouillard, s’il avait su m’envoyer ses lettres…

Il me demanda pour moi, comment c’était et je cru qu’il parlait de ce que nous venions de faire mais il parlait plutôt de mes relations passées, de ce qui s’était passé pour moi une fois que je l’eu quitté pour m’en aller en Russie.

Je me tournais pour me retrouver allongée sur le dos, brisant un peu l’étreinte de nos jambes qui étaient entremêlées, la pointe de mes seins se dressant par le froid et l’excitation subsistant encore en moi.

- En Russie, je n’ai pas beaucoup pensée à tout ce que j’avais laissée derrière. J’étais submergée par le choc culturel, c’était comme si mon pays d’origine n’avait plus rien pour moi, comme si je ne reconnaissais plus mes racines.

J’enroulais une mèche de mes cheveux autour de mon index avant de la désenrouler et de la lisser, puis de recommencer à jouer avec tout en regardant le plafond. Penser à tout cela me rendait un rien nostalgique.

- J’ai apprécié retrouver mes parents et passer tout ce temps avec eux. Ils m’avaient vraiment manqué mais pas assez pour que je ne revienne pas. Dans l’avion je me suis mise à penser à toi. Je me suis demandé, si je t’avais prévenu de mon retour, si tu étais venu me chercher à l’aéroport mais je serais convaincue au moment même de m on départ que tu ne pensais déjà plus à moi que je n’ai pas cru que cela puisse être possible

Cela aurait été comme dans les films ! Je l’avais imaginé m’attendant en plein centre de l’aéroport et moi, courir vers lui en abandonnant mes valises, pour lui sauter au cou, l’embrasser passionnément alors qu’il me soulèverait et me ferait tournoyer sous le regard amusé des autres voyageurs.

- Ensuite et bien…

Je haussais des épaules. Je ne savais pas comment l’expliquer.

- Chaque fois que je croisais un mec qui te ressemblait un tant soit peu, j’arrêtais tout pour l’observer avec espoir qu’il puisse être toi. J’ai rencontré des types, j’ai eu quelques relations, toujours avec des hommes qui n’avait rien de comparable à toi, comme si je ne pouvais pas me laisser avec un qui aurait eu une ressemblance. De toute façon, tu es unique, personne ne peut être à ta hauteur.

En me retournant pour revenir à nouveau sur mon flanc, puis pour me hisser sur lui, retrouvant avec bonheur la chaleur de son torse contre ma poitrine, je l’embrassais amoureusement.
Passionnément.

- Jamais je n’ai ressentis avec l’un d’eux ce que je ressens en ce moment avec toi. Il aura fallu que l’on s’éloigne, par ma faute j’en prend tout le blâme, pour comprendre que tu es le seul que je saurai aimer.

Doucement, je l’embrassais à nouveau, frottant sensuellement mon bassin au sien… peut-être serait-il près pour une seconde leçon.

@ Billy Lighter

J’eus un grand sourire, mes mains dans le creux des reins de Vanya quand celle-ci me demanda si ça avait été à la hauteur de mes espérances… Je fis un grand oui de la tête, mes yeux bleus fixés dans les siens.

-Je n’avais jamais ressentis quelque chose d’aussi intense !

Puis, mon amour se fit ressentir dans mon regard quand elle dit m’avoir espérer toutes ces années.

-Je te dis, moi, que c’est le destin ! Il nous a fait attendre… Mais maintenant, tu es là, dans mes bras.

Je caressai ses cheveux, le haut de son dos et l’embrassai tendrement.

On aurait encore d’autres nuits, c’est ce que Vanya me promit… Et moi, j’y vis une occasion de me perfectionner au lit. Ce qui la fit éclater de rire. Un rire cristallin, tout ce qu’il y avait de plus pur ! Et elle me fit savoir que j’étais déjà très doué, ce qui me fit avoir un sourire fier !

-Content que tu aies aimé… J’ai même pas hésité, j’en avais tellement envie !

Je lui parlai alors des petites amies que j’avais eues jusqu’ici et qui ne lui arrivaient pas à la cheville. Et l’expression de Vanya changea… elle regrettait de ne pas m’avoir attendu qu’elle m’aimait et n’avait jamais cessé de m’aimer, mais qu’elle ne m’avait pas attendu. Je barrai ses lèvres de mon index pour lui dire gentiment de se taire.

-Tu ne pouvais pas savoir qu’on se retrouverait un jour.

Elle s’écarta un peu et mon regard fut directement attiré par sa poitrine aux tétons durs et dressés, probablement à cause de la fraîcheur après l’amour. Et alors qu’elle me parlait de sa Russie d’origine qui l’avait complètement déstabilisée, j’en profitai pour me pencher vers elle et aller sucer doucement l’un de ses tétons.

Puis elle m’expliqua que dans l’avion du retour, elle avait perdu tout espoir en nous… Alors que, chacun de notre côté, nous brûlions d’amour l’un pour l’autre.

-Peut-être que c’est mieux comme ça… peut-être que tu n’aurais pas su attendre que je sois en âge d’oser te faire l’amour… Peut-être, peut-être, peut-être, mais on ne le saura jamais.

Je fis glisser mon nez en une douce caresse autour de son téton puis souris en la regardant dans les yeux.

-Le principal, c’est qu’on soit réunis aujourd’hui. Et qu’on s’aime toujours aussi fort !

Puis, elle m’expliqua avoir eu quelques relations, toujours avec des hommes qui n’avaient rien à voir avec moi, comme si elle ne voulait pas me remplacer. Elle assura alors que personne n’arrivait à ma hauteur et je ris à son compliment, un rire un peu timide…

-Oh t’exagère… mais je suis ravi que tu n’aies pas trouvé quelqu’un qui fasse l’affaire avant qu’on se retrouve.

Vanya se retourna et se retrouva sur moi pour mon plus grand plaisir. Je retrouvais la sensation de son sexe contre le mien… son sexe encore humide de notre première fois. Je répondis à son baiser avant de la regarder dans les yeux.

-Tu n’es pas à blâmer… C’est la vie ça… Au moins, on peut être sûrs que notre amour est véritable.

Elle se mit à onduler doucement des hanches, prête pour un deuxième tour. Et moi aussi, qui sentais une nouvelle érection se gorger de désir pour elle. Je pris son visage à deux mains.

-Cette fois, je veux te regarder dans les yeux du début à la fin…

@ Billy Lighter

Heureusement que le destin avait eu foi en nous parce qu’Ivar et moi n’avions jamais eu le courage de faire le pas de plus vers l’autre, pour tenter de reprendre l’aventure là où nous l’avions abandonné. C’est triste quand on y pense, toutes ces années à s’espérer mais je préfère voir le bon côté, celui qui a fait en sorte que nous sommes maintenant réunis, enlacés dans les bras l’un de l’autre.

- Je ne veux plus quitter tes bras, jamais.

J’y étais trop bien.

Je le regardais amoureusement alors qu’il caressait doucement et tendrement mes cheveux puis mon dos, juste avant qu’il ne m’embrasse. Je ne voyais pas nos retrouvailles comme un évènement isolé mais comme une reprise de notre couple. C’est ce que je voulais, c’est ce que je laissais entendre en lui disant que nous aurions encore pleins de nuit pour reprendre le temps perdu.  

D’ailleurs, si ça venait d’être la première fois d’Ivar, je n’y vu que du feu. Il savait s’y faire, en tous les cas, avec moi. Il n’avait pas eu besoin d’une carte pour trouver ses repères.

- J’en avais vraiment envie moi aussi.

Oh oui ! J’en avais rêvé des nuits entières, je l’avais imaginer entrer dans ma chambre et se glisser d’abord sous les draps puis entre mes cuisses et même avec un autre homme, Ivar demeurait dans mes pensées. Cela était bien mon plus gros regret… il m’avait attendu, pas moi.

- Mais toi, tu as gardé espoir.

Pour Ivar, il n’y avait pas de raison de nourrir des regrets et il avait bien raison. Comme il le disait, peut-être que notre couple n’aurait pas résisté à l’écart d’âge qui ne se fait plus sentir aujourd’hui mais qui, à l’époque, était peut-être un rien problématique. Et puis l’important n’était pas de qui aurait pu se produire mais ce qui allait maintenant arriver.

Je lui racontais un peu comment ça avait été pour moi, comment j’avais vécu mon voyage en Russie, puis mon retour et je lui confiais sans hésiter qu’aucun des hommes que j’avais connu ne lui arrivaient à la cheville.

- Non ! Arrête, non ! m’exclamais-je en rigolant. je te le dis c’est que c’est vrai. Aucun ne m’a autant fait tourner la tête comme toi, Ivar.

C’était la plus stricte vérité.

Aucun avait su démontrer de l’intérêt pour les causes qui ne tiennent tant à cœur. Aucun n’avait su me regarder de la même manière qu’Ivar me regardait parce que ce que je vivais avec eux n’avait rien d’aussi passionné, d’aussi fort et pure que ce que j’avais vécu avec Ivar.

Puis je me hissais à nouveau sur lui, je voulais recommencer, lui donner tout l’amour que j’avais voulu lui donner, là tout de suite… Et lui disait qu’il voulait me regarder dans les yeux du début à la fin et cela fit rougir mes joues de bonheur. Alors doucement, je posais mon front contre le siens et alors que je commençais à frotter mon bassin au sien, je lui volais un baiser.

Je nous fis nous redresser, et je passais mes bras autour de ses épaules, je l’embrassais délicatement sur son magnifique visage, ses joues, le bout de son nez ses tempes, et bien sûr sur ses lèvres sucrées.  Je bougeais sensuellement sur lui jusqu’à ce que nos corps s’unissent dans une transition lente et suave.  Son sexe reprenait vie en moi, je le sentais gonflé et gorgé de plaisir ce qui faisait exploser mon excitation a chacun de mes mouvements. Je dansais pour lui, sur ses cuisses, je gémissais son nom à chaque ondulation de mes hanches, je m’accrochais de plus en plus à lui jusqu’à ce que le plaisir prenne le dessus sur tout le reste et que je nous menais à un second orgasme, peut-être moins puissant que le premier mais autant passionné, autant magique.

Je pris tout mon temps pour ralentir, comme si je ne voulais pas briser trop rapidement la féérie et que le moment se fige dans le temps. Je soufflais doucement entre mes lèvres ces mots que nous n’avions jamais eu le courage de se dire mais qui, après autant de confidences et d’aveux, prenaient tout leur sens.

- Je t’aime, Ivar.

@ Billy Lighter

J’étais encore essoufflé et en sueur quand Vanya m’annonça ne jamais vouloir quitter mes bras… Je souris, frottai mon nez contre le sien en fermant les yeux.

-Moi non plus… j’ai envie que le temps s’arrête.

Je ne me lassais pas de ses regards amoureux, de ses caresses, des caresses que je lui rendais. Je voulais découvrir son corps, découvrir ce qu’elle aimait… Nous avions tous les deux cédé à la passion sans appréhension, même pas pour moi pour qui c’était la première fois. Parce qu’avec Vanya, je me sentais en sécurité.

Elle semblait s’en vouloir de ne pas m’avoir attendu… Je lui répliquai qu’elle ne pouvait pas savoir si on allait se retrouver un jour. Et je souris quand elle dit que moi, j’avais gardé espoir…

-Parce que je n’ai jamais trouvé quelqu’un comme toi. Je te voulais toi et personne d’autre… Je serais mort puceau pour toi.

Et en parlant de ses conquête, je lui dis qu’elle exagérait en disant qu’aucun ne m’arrivait à la cheville… elle de mit à rire, de ce rire cristallin que j’aimais tant et qui m’avait tant manqué. Elle me certifia que vraiment aucun de ses amants passé ne lui avait fait tourner la tête autant que moi… Et l’ado de 15 ans en moi était fier !

J’embrassai Vanya, à pleine bouche.

Et tout ça tenait sur quatre jours il y avait des années de ça.

Vanya se hissa sur moi Et ondula des hanches. Elle m’invita à me redresser et je fus donc assis. J’embrassai alors ses seins et mon sexe retrouva sa place en elle… Je respirais fort et recommençai à transpirer… C’était encore meilleur que la première fois. Parce qu’on prenait notre temps. Elle montait et descendait sur moi et je murmurais son nom alors qu’elle picorait mon visage de petits baisers.

Puis elle accélérait crescendo et je suivis le mouvement, dévorant ses seins, les embrassant, les suçant… Jusqu’à ce qu’on arrive à un nouvel orgasme qui fut pour moi meilleur que le premier parce que venu sans surprise… Un orgasme long et contrôler…

Aucun doute, j’apprenais vite…

Je l’invitai alors à poser son front contre le mien et c’est là qu’elle souffla entre ses lèvres une déclaration toute simple mais qui fit comme un feu d’artifices à l’intérieur de moi… Je l’aloignai un peu de moi pour la regarder dans les yeux.

-Je t’aime, Vanya.

@ Billy Lighter