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 The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]

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MessageSujet: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeDim 2 Jan - 16:14



The Killer's Confession
ft. Vanya Kournikova


-Tu as un nouveau compagnon de cellule, Tom.

Henry s’était planté devant ma cellule accompagné d’un type à l’air bien trop sûr de lui. Un gamin qui devait avoir environs 25 ans et qui faisait son entrée dans la grande famille de Saint-Quentin. Je relevai le regard du magazine que j’étais en train de lire. J’étais le seul détenu du bloc B qui avait le droit à des magazines. Pourquoi ? Parce que je les avais marchandé avec notre ami Henry ici présent. S’il me filait des magazines, je ne foutais pas la merde dans le bloc lorsqu’il était de garde.

Un bon deal. J’avais aussi le droit a plus de minutes au téléphone, pour la cause. Ce qui passait largement le temps quand on vit à Saint-Quentin.

Je levai un sourcil après avoir lâché le regard de Vanya Kournikova qui décorait une des photos prise au « mariage du siècle ». Celui des Ricci que je ne connaissais qu’à travers les magazines.

-J’ai le droit à un compagnon de cellule, maintenant ?

D’habitude, je n’y avais pas droit. J’étais en semi-isolement privé de compagnon de cellule. Il faut dire que ça ne faisais que quelques mois que j’avais eu la chance de sortir d’isolement où j’avais passé les vingt années précédents. Et depuis ma sortie, je vivais presque ma meilleure vie.

Henry haussa les épaules.

-Ouais. La faute à la surpopulation.

Décidément, c’est mon jour de chance ! Entre le rendez-vous fixé par la belle Vanya aujourd’hui même et ce compagnon de cellule, j’avais l’impression d’être le jour de mon anniversaire. D’ailleurs, c’était peut-être mon anniversaire. Ça faisait des siècles que je ne savais plus quel jour on était.

Henry me laissa avec mon nouveau future souffre-douleur qui commença à s’installer alors que j’avais reposé mon regard sur la photo de Vanya. Elle était en couple avec Ivar Miller, un musicien qui faisait partie du groupe The Warriors. C’est un nouveau groupe en vogue et je ne saurais vous dire si sa musique est bonne ou non étant donné que je n’avais plus entendu la moindre foutue note de musique depuis mon incarcération en 1955.

Tout ce que je savais c’est que cet Ivar Miller avait de la chance et que si j’avais été dehors, je m’aurais fait un plaisir de lui voler sa Vanya d’une façon dont moi seul avait le secret.

Mais vous savez ce qui me fait le plus triper dans cette histoire ? C’est que Vanya est la petite amie de Ivar Miller et qu’Ivar Miller est dans le groupe du Los Diablos, Finan Quinn. Tout ça est la preuve que L.A. est minuscule et que rien n’arrive pas hasard. Pas que je connaisse Finan Quinn… Ce n’était qu’un gosse quand j’étais encore hors de Saint-Quentin. Mais parce que je connais sa mère, à Quinn.

Mais gardons tout ça pour quand Vanya sera là, n’est-ce pas ?

-Tu as fait quoi pour te retrouver ici ?

C’est la voix de mon nouveau compagnon de cellule qui m’avait sorti de mes pensées. Son accent était typique de l’Eastside où j’avais moi-même grandi. Je levai mes yeux de mon magazine avant de pencher légèrement la tête sur le côté fixant le jeune homme.

-J'ai tué cinq femmes. Je les ais poignardés 18 fois chacune.  Enfin, cinq, c'est le chiffre de la police...

Ça fit rire le gamin qui déclara que je disais des conneries ce qui me fit lever un sourcil. En réalité, il m’avait posé la question pour pouvoir parler de lui et il ne tarda pas à le faire.

-Moi, je suis ici parce que j’ai tué un Los Diablos. Ça rigole pas dans les gangs et je l’ai tué. Je fais partie des New Soldados. Tu connais les New Soldados, papy ?

Je le fixai toujours impassible alors qu’il venait déjà de signer son arrêt de mort. C’est dommage, j’aurais voulu avoir un compagnon de cellule plus longtemps mais je ne supportais pas les gamins qui se prenaient pour des durs alors que ce n’était que des loosers qui cherchaient à faire les malins en rejoignant des gangs.

-Oui, je connais. Je lis la presse. Tu es donc Harold Richardson. Celui qui a tué Jorge Mendez. J’ai lu ça dans la rubrique des chiens écrasés. Rien pour faire une Une. Les guerres de gangs, ça ne fait pas toujours la Une sauf quand les flics font un bon coup de filet. Tu l’a tué d’une balle dans la tête et tu t’es fait chopé par les flics parce qu’il y avait tes empruntes partout. On appelle les abrutis dans ton genre des loosers.

La petite bagarre entre les Los Diablos et les New Soldados étaient bien moins intéressant que les courbes de Vanya. Pour cause, je ne prêtai pas plus d’intérêt au future cadavre qui partageait ma cellule. Mais lui, sembla piqué dans son ego ce qui, intérieurement, me fit sourire.

-Tu ferais bien d’avoir peur. Il n’y a pas pire comme tueurs que les New Soldados.

Je n’avais pas encore relevé les yeux de mon magazine alors que cet ignorant venait de me parler.

-Ah oui ? Henry ne t’a pas dit comment je m’appelait ?

Je ne voyais pas les expressions d’Harold. Mais je pris son silence pour de l’ignorance. Donc, il ne savait pas. Alors, quand Henry passa devant ma cellule certainement pour venir me chercher pour Vanya, je me levai avec un grand sourire.

-Henry ! Tu peux dire au gamin comment je m’appelle ?

Henry soupira parce qu’il détestait jouer dans mes petits jeux. Pourtant, il savait que pour garder la paix au bloc B, il se devait de répondre.

-Thomas Fleming… C’est bon, là, tu es prêt ? Ton rendez-vous va arriver et je n’ai pas que ça à faire.

Il se tourna ensuite vers Harold qui avait entrouvert la bouche. Je croyais que c’est parce qu’il avait percuté que je n’étais autre que le meilleur serial killer qui avait sévi dans les années 40 et 50 mais, en réalité, et ça je ne le savais pas, c’était pour tout autre chose.

-Fleming…

Oui ! Fleming ! J’esquissai un sourire en coin avant de fixer Henry.

-Je suis prêt. On peut y aller.

Il ouvrit, donc, la cellule et me menotta avant de m’escorter jusqu’à une autre partie de la prison. C’est un endroit où les détenus dangereux avait le droit d’avoir des visites exceptionnelles. On m’enferma dans la cage toujours menotté et je m’installai sur le seule banc de la petite cellule. A l’extérieur, à une certaine distance, se trouvait des chaises où les gens invités pour la causes pouvait s’asseoir.

Une fois que tout fut sécurisé, ils firent entrer la belle Vanya. Elle était accompagnée et Henry nous laissa presque seul vu que deux autres agents montaient la garde au cas où la cage et le menottes ne suffiraient pas à me retenir.

Je souris content de pouvoir, enfin, la voir en chair et en os. Elle était encore plus belle en vrai.

-Vanya Kournikova. Vous êtes vraiment ravissante mais je suis sûr qu’on vous l’a déjà dit.

J’attendais de voir comment elle allait entamé les choses et quel personnalités se cachait derrière ces belles courbes.


@ Billy Lighter
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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeDim 2 Jan - 20:01



The Killer’s Confession
ft. Thomas Fleming


Si j’avais trouvé comment revenir en arrière dans le temps, je serais revenue au moment ou Axel Moriarty m’avait fait venir à son bureau pour me demander l’extrême et grande faveur de rencontrer Thomas Fleming pour sauver sa famille d’un autre catastrophe. Je n’aurais jamais pu faire fis de sa situation et en toute honnêteté, j’en avais profité pour tirer la couverture de mon côté en marchandant une révision du dossier de son cousin, l’acteur River Moriarty. J’avais scandalisé mon confrère journaliste avec ma demande mais il m’avait fait un drôle d’effet avec la sienne, je considérais donc que le match était nul.

Je m’étais préparé pour ma rencontre avec Fleming comme je l’aurais fait avec n’importe qui, un chanteur, un acteur, un scientifique, sans tenir compte de l’aspect tueur en série de l’homme. Si je m’étais arrêté là-dessus, jamais je ne serais arrivé à quoi que ce soit.

Ivar m’avait soutenu, sans vraiment dire qu’il m’avait encouragé. On ne pouvait pas sincèrement formuler des encouragements pour ce genre de choses mais je le sentais tout de même là pour m’épauler et me soutenir et ça faisait la différence. Puis, je me répétais que je ne serais pas seule pendant cette unique rencontre. Je comptais bien mettre cela au clair dès le début de mon entretient avec le célèbre prisonnier, il n’y aurait pas de récidive.

J’eue la nausée tout le long du trajet, j’en avait les mains moites et glacées et mon cœur battait de plus en plus vite au fur et à mesure qu’on se rapprochait du pénitencier San Quentin. Mes accompagnateurs, Luke et Joey, passaient leur temps à faire des blagues pendant le trajets pour détendre l’atmosphère et si je rigolais de temps en temps, ma nervosité me prenait toujours à revers tel un boomerang.

À la prison, nous fûmes fouillés et interrogés avant qu’on nous remette des badges de visiteurs et qu’on nous dirige, guider par des policiers qui allaient superviser la rencontre pour éviter qu’elle ne déraille, je supposais. Tout pouvait dérailler… Je ne connaissais pas Thomas Fleming mais je me disais qu’un homme enfermé depuis de si longues années allait peut-être avoir la mèche courte et s’emporter en un clin d’œil. Ou alors il allait avoir bénéficié de ses années justement pour peaufiner sa technique et manipuler comme un maître marionnettiste avant même que je ne m’en rende compte. Je pense que je craignais bien plus d’être son nouveau jouet que de le voir s’emporter.

Thomas Fleming était déjà dans la pièce séparé pour éviter tout contact que ce soit entre lui et moi et je devais bien avouer que cela me rassura. Il était menotté aussi, et moi je pris place sur la chaise face à lui alors qu’il me complimenta déjà ce qui me laissa songer qu’il allait utiliser la technique du marionnettiste.

- Merci. , dis-je simplement sans vraiment le regarder.   Vous avez demandé à me rencontrer et je suis venue, ceci dit, ce sera l’unique fois que je viendrai, je voulais vous le dire immédiatement pour ce que ce soit entendu. J’ai accepté de venir, mais je ne reviendrai pas.

Je m’éclaircissais la gorge et je pris mon carnet de note et mon stylo pour me préparer à noter les informations pertinentes qui ressortiraient de ma conversation avec le tueur en série.

@ Billy Lighter
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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeLun 3 Jan - 14:10



The Killer's Confession
ft. Vanya Kournikova


Vanya était là devant moi. Une belle femme aux beaux cheveux blonds et aux yeux d’un beau bleu. J’avais une faible pour les blondes aux yeux bleus. Ce qui était contradictoire avec la femme que j’avais choisi comme couverture lors de mes années de service. Parce que Colleen Scott était une pleurnicharde aux cheveux bruns et aux yeux bruns. Ses gosses lui ressemblaient pour la cause.

Mais Vanya… Vanya était magnifique. Dès son entrée elle avait ébloui la pièce même si elle était minuscule comparé à ses deux comparses et les deux agents de police qui étaient là pour surveiller que je ne m’échappe pas comme si les barreaux et les menottes ne suffisaient pas. Ça suffisait… Je n’avais pas encore le pouvoir de faire fondre le métal mais ma réputation était telle que j’avais toujours le droit à bien trop de personnel pour ma seule et unique personne. Ce qui flattait mon ego.

Je fixai Vanya et la complimentait alors qu’il ne fallait pas être doué pour décoder les gens pour voir qu’elle avait peur. Son regard me fuyait et elle ne semblait pas savoir où se mettre. A mon avis, elle ne devait pas souvent aller dans des prisons pour interviewers des criminels. Elle, son truc, c’est plus les strasses et les paillettes même si j’avais lu qu’elle avait fait un petit tour au Hollywood Mental Health Center afin de mettre en lumière les conditions d’internement des gens là-bas.

Ouais… Je m’étais trèèèèèès bien renseigner sur Vanya. Et on pouvait en apprendre beaucoup au travers des magazines. Bien plus qu’on ne l’imagine.

Donc elle avait peur mais me remercia pour le compliment. Mais elle mit les choses au clair disant qu’elle avait accepté de me voir mais qu’elle ne le ferait qu’une seule fois. Elle ne le faisait, donc, pas de gaîté de cœur. Mais certainement parce que Axel Moriarty l’avait supplié de le faire. Je souris. J’avais envie qu’elle revienne et je savais exactement comment faire pour que ça arrive. Mais on en était pas encore là.

-D’accord. De toute façon, d’ici, je n’ai d’autre choix que de me plier à tes conditions.

J’avais déjà lâché le vouvoiement. Vanya était à moi pour quelques minutes et je comptais bien en profiter. Surtout qu’en plus de pouvoir profiter de son physique, elle allait me servir à rappeler au monde que j’existais car vu ce que j’avais vu de mon nouveau compagnon de cellule, il fallait une petite piqûre de rappel au monde.

-Alors ? On commence par quoi ? Cette interview, tu vas la rapporter à tout le monde sous forme papier ou par une émission. Les deux, je pense que c’est le mieux. A la télé, ça le fait toujours mieux mais je voudrais une version papier aussi parce que je n’ai pas le droit de regarder la télé. Juste d’avoir les journaux et magazines. Tu as prévus quoi ?

C’était la première chose que je voulais savoir. Ensuite, c’était à elle de mener l’interview. Parce que j’avais envie de profiter de sa voix aussi alors, je voulais l’entendre parler mais, aussi, voir ce que je pourrais tirer d’elle.

-Sinon, tu veux qu’on parle de quoi en premier ? De mon enfance difficile qui a mener à ce que je sois celui que je suis devenu ? De mes crimes ? De la façon dont je faisais pour vivre à la fois une vie de famille parfaite et aussi ma vie de criminel ? Je peux te parler de tous. Absolument tout. Mais je préfère que tu choisisse par quoi on commence. Tu as une belle voix. Ça serait bête de ne pas l’entendre.

J’aimais entendre la mienne mais la sienne était jolie aussi.



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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeLun 3 Jan - 17:33



The Killer’s Confession
ft. Thomas Fleming


Au premier contact visuel, Thomas Fleming parvînt à me glacer le sang.  Je tentais de rester de marbre bien que je me doutais qu’il pouvait ressentir ma peur. Ce genre de psychopathe se nourrissait de la peur des femmes, comme une sangsue vous suce le sang. Il devait percevoir mon rythme cardiaque à même les pulsations de mon sang dans les veine de mon cou.

Il me complimenta d’entrée de jeu et moi j’insistais sur le fait que cette visite serait la seule que j’effectuerais ce à quoi il répondit qu’il n’avait d’autre choix que de se plier à mes conditions.

- Bien, nous sommes d’accord.

Je m’installais sur la chaise et voulu croiser les jambes mais je changeais d’idée pour ramener mes chevilles croisées contre la patte de la chaise. Je ne voulais pas qu’il croit que je lui envoyais un signal en croisant mes jambes, je savais que ça pouvait avoir l’air d’une ouverture envers les gens et que Thomas Fleming devait être passé maître dans l’art d’analyser tous nos faits et gestes, mêmes ceux que l’on ne faisait pas.

Thomas Fleming demanda quel serait le format livré de notre entretient mais avant même que je ne réponde, il suggéra qu’il soit offert à la télévision et dans les journaux. Je l’écoutais en secouant de la tête avant de lui répondre, quand enfin il demanda mon avis, ce que j’avais prévus.

- Mon producteur refuse  de diffuser notre entretient alors je le vendrai au premier journal qui en voudra. Probablement que L.A.People sautera dessus…

Je passais bien près d’ajouter ’’comme toi tu as sauté sur ces pauvres femmes!’’

Il voulait me laisser mener l’interview mais il me suggérait des pistes de questions. Je l’écoutais énumérer les possibilités, quand il parlait, le temps qui nous était limité passait et ça m’allait très bien ainsi.

- À vous de choisir. Après tout, c’est vous qui avez demandé cette rencontre, donc j’ai supposé que vous aviez déjà en tête les sujets que vous aviez envie de nous partager.

Je n’avais pas envie plus que ça que de l’écouter me raconter ses crimes, pourquoi il avait ressenti le besoin d’en commettre, ce qu’il avait ressentit à ce moment là et encore m oins l’entendre plaider les lésions psychologiques provenant de son enfance difficile pour justifier ses crimes.

- Cependant, il y a bien une chose que j’aimerais savoir.

Depuis sa cellule, il était parvenu à faire brûler la demeure d’Axel Moriarty et à instaurer un régime de terreur. Je voulais qu’il m’explique comment ça se passait en prison pour lui et qui sait s’il n’allait pas se venter de pouvoir encore avoir le bras long et se compromettre.

- Comment parvenez vous à trouver des gens pour exécuter vos demandes, depuis votre cellule ?

Ce fut la première fois où je le regardais directement dans les yeux.

Je venais peut-être de commettre ma première erreur.

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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeMar 4 Jan - 17:51



The Killer's Confession
ft. Vanya Kournikova


Vanya mourrait de trouille. Ça se voyait très fort. Elle mourrait de trouille comme toutes les femmes que j’avais tuées étaient morte de trouille quand elles se sont rendue compte que leur dernière heure était arrivée

Mais la jeune Russe tenta quand même de me montrer que, non seulement elle savait parler mais que, en plus, elle comptait faire tout ça avec ses propres conditions. Des conditions que j'acceptais car je savais que j'allais la pousser à les modifier elle-même. Je savais déjà comment faire. J'avais plus d'un tour dans l'on sac et, en prison, on a largement le temps de cogiter pour trouver les meilleures combines.

J'étais doué pour ça.

Elle sembla satisfaite du fait que je n'avais pas rechigné à accepter ce qu'elle voulait.

Elle finit par s'installer, ses chevilles croisées contre ses pattes de chaises. Elle semblait crispée comme si chaque mouvement était aussi réfléchis qu’ils n'étaient non-naturels. A moins que ça ne soit simplement la peur qui la crispait autant.

Moi, je souriais toujours alors que je demandai sous quelle forme mon récit allait sortir. Et je pris un air déçu quand j'appris que ça ne passerait pas à la télé mais qu'elle s'empressera de vendre mon histoire aux plus offrant. Donc, certainement L.A. People. Ce qui ramena mon sourire.

-Donc à peu près tout L.A. lira ça. Parfait ! C'est qui ton producteur? Il a refusé pourquoi?


Au cas où, hein ! Je ne suis pas à une maison incendiée près surtout avec un peine qui s'étend jusqu'à la fin de ma vie.

Après ça, je demandai à savoir par où Vanya voulait commencer mais elle avoua n'avoir aucune préférence. Elle n'avait vraiment pas de questions? Des chapitres qui la fascinait plus que d’autre ? Il semblerait que non. A première vue, elle me donnait l'impression de ne pas avoir envie d'être ici alors que j'étais persuadé que bien nombreux étaient ses confrères qui auraient voulu avoir un tel scoop. Sørensen, par exemple, il semblait aimer les histoires sordides.

Mais pas Vanya... Je pris un air un rien contrarié.

-Waw... Quel enthousiasme... N'oublie pas que j'ai demandé un interview. Pas un monologue.


J'allais me lancer mais Vanya reprit la parole ce qui m’arracha un sourire en coin. Elle m’avait regardé dans les yeux pour la première fois. Un regardait dont je me délectais et que je soutenais. Elle voulait savoir quelque chose et sa question me montra qu'elle était loin d'être stupide. Elle voulait que je me compromette ? Que je lance des informations qui pourrait me renvoyer directement à la case isolement ? Peut-être. Parce que j'imagine qu'elle savait que j'étais responsable de l'incendie chez les Moriarty. Axel devait avoir utilisé ça pour la convaincre de venir vu son manque flagrant d’enthousiasme.

-Je ne sais pas. A cause de ma réputation ? Mon charisme ? J'aime penser que c'est mon charisme. Ou alors, j’ai simplement des pouvoirs ultra-sensoriel qui pousse les gens à faire ce que je veux à l'extérieur qui sait.

Je ricanai un peu.

-Non, plus sérieusement. De quels demandes tu parles ? Je suis enfermé ici, que veux-tu que je fasse?

Parce qu'elle n'avait pas précisé. Et si elle voulait que je me compromette, elle allait devoir se mouiller et dire clairement les choses.

Après ça, et comme elle n'avait pas de sujet favori, je me lançai dans mon propre récit.

-Bon, comme je dois faire le travail pour toi, commençons par l'enfance difficile.. Mes parents étaient des gens respectables avec un bon métier. J'ai une sœur plus jeune et tout aussi respectable. C'était le cliché parfait de la famille aimante. Enfin... Presque... Visiblement, mes pratiques n'étaient pas forcément à leur goût et je me suis fait virer de chez moi quand j'avais 16 ans. Apparemment, tenter de tuer sa propre sœur n'est pas vraiment accepté. Mais cette petite garce était vraiment une emmerdeuse finie.

J’esquissai un sourire en coin.

-Voilà pour mes ennuyeuses origines… A savoir que mes parents savaient que quelque chose n’allait pas avec moi depuis que j’étais tout petit. Mais ils ont préféré enterrer ça et faire comme si tout allait bien même si ma mère était constamment angoissée. Surtout quand la voisine se plaignait que son chat avait disparu… Ma mère, elle pensait que j’étais l’antéchrist mais elle ne faisait ce genre de commentaire que devant mon père en croyant que je n’étais pas assez doué que pour tout entendre dans la maison où on vivait.

Je plantai mon regard dans celui de Vanya.

-Donc voilà, pas d’enfance traumatisante. Je suis né comme ça. Ça arrive. Peut-être que ton enfant avec Ivar sera comme moi. Qui sait ? C’est un peu la loterie ce genre de chose.

Moi je me sentais bien supérieur à ma mère, mon père et ma sœur. Pour moi ils n’avaient jamais su voir le génie en moi.



@ Billy Lighter
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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeMer 5 Jan - 0:19



The Killer’s Confession
ft. Thomas Fleming


Mon but n’était pas de rendre Thomas Fleming célèbre avec notre rencontre. Je n’avais même pas envie d’être ici ! Axel Moriarty m’avait dit que c’était le tueur en série qui avait demandé à me voir, qu’il voulait me parler alors, qu’il me parle ! Qu’il dise ce qu’il avait à dire, je noterais ce que je pensais pertinent mais venant d’un malade comme lui, je doutais qu’il en ressorte beaucoup.

Thomas Fleming afficha une mine déçue quand je lui avouais que je ne saurais pas vendre son histoire en format pour la télé. Cependant, un diffuseur papier tel que L.A.People se montrerait certainement très intéressé à l’histoire. Ils aimaient toujours les gros titres qui faisaient sensation et se délecteraient certainement de placer sur la première page quelque chose du genre ’’Thomas Fleming, récit d’un tueur en série’’.

- CBS a jugé que ce n’était pas adéquat pour son public cible et donc, mon producteur n’a pas contesté de cette décision.

Il ne voulait surtout pas se voir couper ses subventions pour la diffusions de ses programmes sur la chaînes locale de Los Angeles. L.A.TV, la chaîne 4 du petit écran, la même qui diffusait par exemple How I Met You Mother.

Je m’étais installé, chevilles croisées contre la patte de ma chaise, mon carnet de note sur mes cuisses, prête à entendre ce que Thomas Fleming avait tant à me dire mais à nouveau, il se contraria en disant qu’il avait demandé une interview et non un monologue.

- On m’a dit que vous vouliez me voir et je suis ici. Si vous souhaité une interview, nous discuterons alors tel qu’on le ferait pour une interview.

Toutefois, je voulu lui montrer que je pouvais mener les choses en lui posant une question qui le fit sourire. Je savais qu’il lisait entre les lignes, il était loin d’être stupide. La preuve étant qu’il me répondit en évitant le piège, en suggérant que son ascendance sur les gens, même depuis sa cellule devait tenir de son charisme, avant d’ensuite me demande franchement de quelle demande je parlais.

- Vous parlez parce que vous aimé le son de votre voix, j’en ai peur et si cette interview n’est qu’un prétexte pour tourner en rond, je crains que je doive y mettre un terme, Monsieur Fleming ! Vous avez fait savoir par l’entremise d’Axel Moriarty que vous désiriez que je vienne ici. Je suppose que votre charisme a opéré sur mon collègue ?

Je détestais qu’on me prenne pour une conne, cependant, je n’avais pas non plus envie de dire haut et fort devant les gardes et mes deux témoins que Thomas Fleming avait fait cramer la villa Moriarty pour s’assurer que ce dernier ne le prenne au sérieux. Peut-être que je le ferais si j’en sentais la nécessité, mais pas tout de suite.

J’allais me plier à son petit caprice et lui poser une premier question mais il se lança et commença un long monologue que j’enregistrais tout de même avec mon petit enregistreur. Il expliqua comment pour lui les choses avaient commencé, comment il rendait sa mère nerveuse et qu’il avait tué sa sœur. Il prenait un ton qu’il voulait neutre mais on sentait très bien sa fierté peser sur chacun de ses mots.

Ça donnait froid dans le dos.

Il planta son regard dans le mien quand il supposa qu’il était comme ça, comme un mauvais coup à la loterie de la vie et que peut-être que l’enfant que j’aurai avec Ivar tirerait lui aussi le mauvais numéro.

Tout de suite, Luke posa sa main sur mon épaule mais je ne le regardais pas. Je voyais où voulait en venir Fleming en parlant d’Ivar et de notre bébé, un bébé que je ne portais pas d’ailleurs, pas que je sache du moins quoi que les chances étaient quasiment nulles.

- Eh bien, nous verrons au moment venu mais pour le moment, la question ne se pose pas puisqu’Ivar et moi n’avons pas l’intention de former une famille. Ceci dit, la moindre allusion à ma vie privé à nouveau, Monsieur Fleming et je mets un terme à notre rencontre et soyez assuré que rien de ceci ne sera publié. Je suis ici pour que l’on parle de vous et uniquement de vous.

Ils attendaient quoi les flics postés là pour intervenir ? Que Fleming menace directement pour obtenir ce qu’il voulait de moi et que je me refuserais à lui donner ?

- Je ne suis pas Axel Moriarty pour me laisser effrayer. Si, par un malheureux hasard, ma demeure devait passer au feu ou que mon petit ami soit victime d’un accident, je ne demanderai pas à un collègue de venir vous interviewer !

Mon sang battait jusque dans mon visage. Je m’étais emportée et j’en perdais mon self-control. J’inspirais donc avant de demander à Joey de me donner une bouteille d’eau pour que j’en boive une petite gorgée.

- Votre sœur ? Vous l’avez tué parce que vous ne supportiez pas que vos parents la préfèrent à vous ? Vous ne l’auriez probablement tué si cela avait été votre frère mais là… une sœur… une femme, plus importante, aimé… c’était difficile de se voir plaé après elle ?

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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeJeu 6 Jan - 17:48



The Killer's Confession
ft. Vanya Kournikova


J'appris de la bouche de Vanya que le problème ne venait pas tant de son producteur mais de CBS qui, apparemment, était une bande de faibles puritains. Je roulai des yeux mais n'ajoutai rien. Je devrais me contenter de L.A. People mais j'allais faire avec.

Vanya avait pris place mais paraissait toujours tendue alors que je compris assez vite qu'elle n’avait aucune envie d'être ici et qu'elle se fichait bien des sujets que je voudrais aborder. Je n'aimais pas fort ce manque de professionnalisme et je lui rappelai que j'avais voulu une interview pas un monologue. Elle se reprit disant que j'avais simplement demandé à la voir sans avoir parlé des modalités.

-Je veux une interview.

Ainsi, elle était fixée. Et elle ne tarda pas à poser une question qui avait, je pouvais le déduire, un lien avec ce que j'avais fait à Axel Moriarty. Elle cherchait d'entrée de jeu à me piéger mais je ne me laissai pas avoir renvoyant une question qu'elle esquiva en disant qu'elle ne souhaitait pas tourner en rond avant de laisser passer, encore, des sous-entendus en parlant de Moriarty.

-Il a opéré assez bien, oui. Et le sien semble avoir opéré sur toi parce que tu es là.

Même si je savais plus que bien que la maison brûlée était ce qui avait pesé le plus dans tout ça. Mais inutile de le dire tout haut. Je ne suis pas stupide pour avouer ça devant des agents de polices.

Je me lançai, ensuite, dans le récit de mes origines en ne quittant par le regard de Vanya. Elle enregistrait ce que je disais et pourra me réentendre plus tard et rien que cette idée était grisante. Je conclu, donc, que si j'étais comme j'étais, c’était simplement la faute à pas de chance et que, peut-être, l'enfant de Vanya avec son petit-ami sera le prochain Thomas Fleming.

Ça fit réagir silencieusement son collègue qui mis sa main sur son épaule mais Vanya ne se décontenança pas. Elle répondit que faire des enfants n'était pas au programme pour elle et me menaça de mettre fin à l'interview en cas d'autres allusions à sa vie personnelle.

Elle tentait de se protéger. Ça me fit sourire.

-Je te mettais en garde, c'est tout.

C’était surtout pour lui montrer que, moi aussi, j'avais fait mes devoir. Peut-être même plus qu’elle.

Les flics eux n'avaient pas bronchés. Je savais qu'ils pensaient que, si un journaliste se risquait à venir ici pour un scoop, ils n'avaient qu'à encaisser un peu comme ça, ça leur évitera de revenir.

Et c'est là que Vanya attaqua disant presque de façon claire que j'étais responsable du malheur des Moritary. Les flics avaient paru un peu plus intéressés et je levai un sourcil.

-Tu me crois responsable de ça? Je ne savais pas que je pouvais allumer des feu à distance... Tu sais que je pourrais porter plainte pour diffamation ?

Quant au fait que si je brûlais sa maison elle n’enverra personne ici faire une interview à sa place, c'était encore à voir.. Mais on en était pas encore là.

Vanya perdait déjà son calme et dû se reprendre à coup d'eau. Elle était jeune donc plus facile à déstabilisée.

Ensuite, elle s'avança dans des hypothèses pseudo-psychologique concernant ma relation avec ma sœur et mes parents. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Ma sœur n'est pas morte. J'ai tenté de la tuer, sans succès. Sinon, mes parents en auraient profité pour me faire juger à 16 ans. Or, j'ai encore vécu pas mal d'années hors de prison après ça. Mais pour répondre à ta question, oui, elle était définitivement favorite mais c'est uniquement parce que j'étais un cas à part et que mes parents s'en rendaient bien compte. Tout le monde a un enfant préféré. J'en avais un moi aussi, d’enfant préféré, mais c'était pas le même que le préféré de ma femme alors j'imagine qu'elle et moi on a fait des enfants équilibré si je suis ta logique, non?

J’avais dit ça sur un ton ironique, bien sûr.

-Non. Je suis comme ça de naissance. Il ne faut pas chercher une autre cause. Je n’ai jamais été jaloux de ma sœur. Elle me tapait juste sur les nerfs parce qu’elle respirait. C’est tout.

Je la laissai, ensuite, poser une question. J’aimais pouvoir voir sur quel accent elle voulait mettre l’interview.


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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeJeu 6 Jan - 23:14



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ft. Thomas Fleming


Thomas Fleming était imbu de lui-même. Il croyait de toute évidence que l’univers tournait autour de lui pour ne pas dire pour lui. Il voulait une interview et aurait souhaité qu’elle soit diffusée à la télévision chose que je ne lui offrirais pas, même si j’avais pu. J’aurai tout au plus l’attention d’un magazine comme L.A.People ce qui était selon moi, déjà trop d’attention.

Il se vexa devant mon manque d’enthousiasme mais je n’allais pas me prendre un faux air de bonheur pour ne pas blesser son égo. Il était hors de question que je lui offre ce plaisir. Devant son insistance, je consentis quand même à ce que notre rencontre prenne l’allure d’une interview.

- Vous l’avez alors commençons.

Mais il tournait en rond et ça commençait à me tomber sur les nerfs. Je ne me gênais pas pour remettre les pendules à l’heure et pour lui faire comprendre que ne n’étais pas une pâte molle comme Axel, sa manipulation ne fonctionnerait pas sur moi cependant, il tourna mes paroles a son avantage en disant que s’il avait user de son charisme sur Axel, ce dernier avait user du sien sur moi.

- Si vous le dites et si ça vous plait de le croire.

Et il se lança ensuit dans un long monologue, pour un homme qui avait dit vouloir une interview et non pas parler seul pendant un long moment, il se débrouillait bien sans mes questions. Et quand il arriva au bout, il supposa que cette démence qui l’habite pourrait bien être le lot du fils que j’aurai ave Ivar. Alors là, je sentais que la colère grimpait de plus en plus et même, menaçait de faire péter mon thermostat interne.

- Je n’ai pas besoin d’une mise en garde, merci.

S’il continuait sur cette lancée, j’allais mettre un terme à cette rencontre et il se passerait de la visibilité qu’il espérait avoir. Je le mis donc en garde, à mon tour, comme quoi si un malheur devait me tomber dessus, je n’aurai pas de mal à chercher la cause.

- Je ne me souviens pas vous avoir accusé de quoi que ce soit ? Auriez-vous quelque chose à vous reprochez pour porter si rapidement le chapeau ? Pour reprendre vos propres mots, je n’ai rien fait de plus qu’une mise en garde en tout bien tout honneur.

Je voulu donc analyser sa longue tirade sur ce qui pouvait servir d’introduction sur qui il était et comment il en était devenu qui il est. Je lui parlais de sa sœur, de la jalousie maladive entre eux deux et comment il avait du mal le vivre et en venir à la tuer, cependant, il ne l’avait pas tué, comme il le rectifia.

- En venir a vouloir tuer sa propre sœur, c’est tout de même un acte abominable.

Il disait qu’il ne fallait pas chercher une autre cause que la jalousie alors que c’était exactement là que son histoire coinçait.

- Je n’y crois pas ! Je pense justement que ça vient de là, votre haine pour les femmes. Il y avait plus que de la jalousie. Petit Thomas a souffert et a cherché à se faire entendre tout au long de sa vie.

Je le regardais droit dans les yeux.

- Parlez-moi de votre mère.

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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeSam 8 Jan - 11:51



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ft. Vanya Kournikova


Vanya ne se laissait pas démonter par mes remarques alors que je la pris à son propre petit jeu en parlant du charisme de Moriarty qui avait visiblement opéré sur elle. Elle ne le nia pas disant que c’était mon avis et que je pouvais, en gros, croire ce que j’avais envie.

C’est ensuite que j’avais commencé à expliquer mon enfance alors que je déclarai que le futur fils de Vanya pouvait bien aussi naitre avec une case en plus. Ouais… Je voyais les choses autrement que tout le monde. Donc, mon « mal » était, pour moi, un don. J’étais bien plus malin que tous les autres membres de ma famille et je ne me laissai pas dirigé par des émotions futiles. Moi quand je voulais quelque chose, je faisais tout pour l’avoir. Les autres, ils jugeaient d’abord de s’ils pouvaient l’avoir et si c’était moral de l’avoir ou de faire quelque chose avant de se lancer.

Donc, j’étais meilleur.

Mais Vanya n’avait pas aimé ma mise en garde. Elle déclara qu’elle n’en avait pas besoin. J’esquissai un sourire en coin.

-Je crois que si ma mère avait eu la chance d’avoir cette mise en garde, elle m’aurait certainement noyé dès mes 3 ans.


Non. Elle n’aurait jamais eu le cran de faire ça. Mais je crois que, dans la vie, il fallait toujours écouter les mises en garde. J’avais appris ça à la dur et c’est parce que j’en avais ignorer une que je suis, maintenant, ici, à croupir en prison où mon talent était sous-exploité.

Mais, une chose était sûr, mes réflexions avait conduit Vanya à me montrer sa part de colère. Si bien qu’elle fit la faute de sous-entendre que j’avais brûlé la maison des Moriarty. Quand je le fis remarquer elle se défendit d’avoir sous-entendu quoi que ce soit disant que ce n’était qu’une mise en garde.

Elle se croyait maligne ? En tout cas, elle ne manquait pas de courage. Un courage un rien déplacé. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Tes sous-entendus étaient aussi subtiles qu’un coup de poing dans la gueule alors excuse moi d’avoir vu ça comme une accusation. La prochaine fois, soit plus subtile. Parce que j’ai un très bon avocat. Retiens ça quand tu sortiras l’article sur moi.

C’était vrai. J’avais une bon avocat. Je le payais grâce au thunes d’une femme avait qui j’entretenais une correspondance depuis que j’avais été arrêté en 55. Elle était complètement folle de moi et tant qu’elle sera vivante, j’aurais de quoi payer l’avocat en question. Parce que cette femme était aussi seul qu’elle était riche.

Pratique.

Ensuite, Vanya commença à faire en sorte que tout ça prenne le chemin d’une interview. Mais j’avais plutôt l’impression d’avoir une psy, en face de moi, qu’une journaliste. Elle sous-entendait que j’étais jaloux de ma sœur ce que je réfutai.

Elle déclara que vouloir tuer sa sœur était un acte abominable. J’haussai des épaules.

-Tout est relatif. Moi, je trouve que la vie aurait été plus drôle sans elle.

Mais Vanya ne croyait pas que je sois simplement né mauvais. Elle cherchait d’autre cause notamment pour expliquer le fait que mes cibles préférées étaient les femmes.  Bref, elle me tapait sur les nerfs autant que le faisait le psy de la prison. Car depuis que j’étais sorti d’isolement, je devais aller le voir une fois par semaine. Et, lui aussi, avait cherché à creuser. Il disait que c’était bien trop facile que de remettre mes « troubles » sur la nature et uniquement ça.

Et Vanya faisait pareil avant de me poser des questions sur ma mère. Elle avait trop lu Freud, la Vanya. Je roulai des yeux.

-Tu es psy ou journaliste ? Ma mère me trouvait turbulant et violent. Quand je l’étais et qu’elle n’en pouvait plus elle m’envoyait en pension chez ma grand-mère. La mère de mon père. Une femme charmante.

J’esquissai un sourire en coin.

-Enfin… Si on oublie ça…

Je retournai mes bras pour qu’elle voit les marque qui datait de mon enfance. Des trace de coupure. J’en avais des dizaines qui allaient de mon poignet à mon coude. Et ça, sur les deux bras.

-Une marque par péché. Sans compter que quand j’étais chez elle, je devais prier 18 fois par jours… Elle disait que ça allait sortir le Diable de mon corps. Heureusement, elle est tombée dans les escaliers quand j’avais 9 ans. Après ça, ma mère a dû encaisser mon comportement. Pour information, je n’ai pas poussé ma grand-mère dans les escaliers. Elle est tombée toute seule comme une grande. Ça te convient ? Ça convenait au psy, en tout cas. Il disait que les sévices que j’avais subis avait accentué mon comportement problématique et le fait que ma mère m’abandonne à ma grand-mère avait déclenché ma haine pour les femmes.

Je penchai la tête sur le côté.

-Alors Vanya ? Est-ce que ça te donne une autre vision de moi ? Est-ce que sa réponds à tes questions sur mon enfance?

Est-ce que ça amenait une certaine empathie de sa part ? J’en doutais. Ça n’avait pas amené celle du psy. Sans compter que je ne voulais pas attisé la pitié de Vanya mais de la fascination.




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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeDim 9 Jan - 0:28



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ft. Thomas Fleming


Si, un jour, je ressentais le besoin d’avoir des conseils sur comment j’élèverai mes enfants, j’irais chercher conseils auprès de Tiffany ou de la femme d’Axel Moriarty mais certainement pas à Thomas Fleming à San Quentin ! Sa petite remarque m’avait fait lever le ton et lui rappeler qu’il n’était pas en position de me mettre en garde sur quoi que ce soit. Il n’avait vraiment pas apprécié mes sous-entendus et si les flics présents dans la pièce avaient un peu de jugeotte, ils feraient en sorte de resserrer la surveillance autour du prisonnier.

- mes sous-entendu étaient pourtant inoffensifs et en toute honnêteté, Monsieur Fleming, vous réagissez promptement pour quelqu’un qui n’a rien à se reprocher, je levais mes mains en signes de prudence, mais tout ceci n’est que mon humble impression et rien de plus.

S’il voulait jouer au jeu du plus fin, je pouvais lui montrer que je savais jouer moi aussi. Quant à sa remarque sur son avocat, je ne la relevais pas parce que je n’avais pas grand-chose à craindre avec les avocats de la chaîne et parce que la très grande majorité du temps, les gens qui menacent en parlant de leur avocat ne font rien en général car ils ont tout à se reprocher et non l’inverse.

On parla ensuite de son enfance, enfin, il parla beaucoup et je l’écoutais à moitié. Il expliquait qu’il la détestait, qu’il avait voulu la tuer, il se justifiait de l’injustifiable comme si tous ses gestes étaient normaux mais ça ne l’était pas. Je notais tout de même ses paroles en me demandant ce que je pourrais bien tirer de tout ça.

Surprise !

- Mais, sans elle, vous auriez probablement mis plus longtemps a développer votre côté violent, non ? Donc, d’un côté, il faux de dire que votre vie aurait été plus drôle sans elle?

Selon moi, il n’aurait que reporter sa déviance envers une autre femme et c’est ce vers quoi je voulais l’amené à me parler en lui demandant de me parler de sa maman. Il était jaloux des femmes, de la place qu’elles avaient occupés dans sa vie et je voulais savoir pourquoi. Ou si ce n’était de la jalousie, c’était autre chose, un dédains mais pourquoi les femmes et pas les hommes ?

Ça sembla l’énerver assez pour qu’il me demande si je ne me prenais pas pour une psy.

- Peut-être.

Donc voilà ! Il se lança sur un nouveau récit, celui expliquant que lorsque sa mère n’en pouvait plus de lui, ce qui semblait arriver très souvent et je ne pouvais que la comprendre, il était envoyé en pension chez sa grand-mère qui lui faisait subir de terrible chose. Il montra même des marques qu’il avait sur ses bras mais venant de sa bouche, rien ne prouvait qu’il disait vrai. Cela dit, le psy qui le voyait aurait affirmé que cela serait à la source de sa haine pour les femmes.

Ceci explique cela.

- Une autre vision ? Non. Si j’ai mes réponses ? Je suppose que oui. Il n’y a pas si longtemps de ça, vous avez été reconnu coupable du meurtre de Sabrina Miller. Une femme parmi toutes les autres. Comment choisissiez-vous vos victimes ?

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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeDim 9 Jan - 17:00



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ft. Vanya Kournikova


Elle faisait la maligne sur le sujet des sous-entendus en disant que j’avais réagi vite pour quelqu’un d’innocent avant de dire que ce n’était que son impression. Elle jouait. Comme tous les journalistes, elle pensait certainement être douée pour avoir le dernier mot.

Et je le lui concédai… Pour cette fois uniquement et pour qu’elle ne me voit pas venir le prochaine fois.

C’est ensuite de ma sœur qu’on avait parlé. Vanya cherchait des causes à ma façon d’être et mettait en avant une possible jalousie entre moi et ma sœur. C’était une façon insultante et réductrices de tout remettre sur ce lien. Je n’aimais pas ma sœur et j’avais tenté de la tuer mais j’étais comme j’étais avant qu’elle ne naisse.

Je suis né comme ça et j’insistais là-dessus.

J’ajoutai que la vie aurait quand même été meilleure sans ma chère petite sœur mais Vanya souligna que, sans elle, j’aurais pris plus de temps à développer mon côté violent. Je penchai la tête sur le côté.

-Ça n’aurait pas été elle, ça aurait été une autre. Mon côté violent était là depuis longtemps. J’aurais peut-être tenté de tué ma mère si je n’avais pas eu de sœur, qui sait ?

Et c’est de ma mère que Vanya voulait parler ensuite. Au point même où j’avais l’impression d’entendre mon psy chose que je lui fis remarquer et qu’elle confirma disant qu’elle était peut-être plus psy que journaliste. Je roulai des yeux. Si c’était le cas, on allait sérieusement s’ennuyer.

Mais je répondis tout de même parlant de ma mère et de ma grand-mère abusive. Une histoire qui avait convaincu mon VRAI psy. Oui parce que Vanya n’était pas une vraie psy mais une petite journaliste qui se prenait pour ce qu’elle n’était pas. Les femmes ont souvent cette tendance à faire penser qu’elle savent tout. Vanya faisait ça aussi.

Après mon récit, je lui demandai si elle me voyait autrement. En gros, je voulais savoir si ça avait éveillé en elle une certaine pitié mais ce n’était pas le cas. Par contre, ça avait répondu à ses questions.

Et, enfin, elle parla de sujet intéressant. Bien que l’évocation de Sabrina Miller me fit un rien tiqué. J’avais été jugé il n’y a pas si longtemps pour ça. Un témoin était sorti de son mutisme ce qui avait conduit à une enquête. J’avais avoué le meurtre au flics en essayant d’obtenir la peine de mort mais un autre témoin avait fait en sorte que je ne sois pas jugé pour meurtre avant préméditation mais pour meurtre sans préméditation… Ce témoin en question n’était autre que le gosse que j’avais emmené le jour du meurtre : Edward Fleming. Mon enfant préféré. Ce sale petit bâtard.

Je voulais la peine de mort… J’ai eu 70 ans de prison en plus de ma peine à vie que je purgeai déjà… Depuis j’avais abandonné mes envies de peine de mort en préférant appâter les journalistes jusqu’ici comme je l’avais fait avec Vanya. Même si, avec la peine de mort, j’aurais eu mon quart d’heure de gloire autant à la télé que dans les journaux. Pendant quelques jours, on aurait parlé à nouveau du boucher de Los Angeles. C’est Axel Moriarty qui m’avait montré que je pouvais obtenir ça autrement qu’en crevant.

Mais la question de Vanya ne portait pas sur Sabrina Miller spécifiquement mais sur comment je choisissais mes victimes. Et j’adorais cette question au point qu’elle m’arrache un large sourire.

-J’étais barman à l’époque de mes meurtres. Je travaillais dans un bar de l’Eastside. C’est là que je repérais mes victimes. En général, je prenais des femmes accompagnés d’autres femmes qui faisaient des sorties entre amies. Je n’ai pas de profil physique spécifique hormis que la femme en question doit être jolie et avoir du répondant. En gros, elle doit en avoir là-dedans.

Je montrai ma tête du doigt avant de continuer.

-C’est facile de voir si une femme est stupide ou non. Il suffit de les entendre parler. Donc mes cibles sont des filles qui venaient spécifiquement dans mon bar. Mais je ne les draguais pas là… Non… Je faisais en sorte de les revoir plus tard. Parfois je les tuais tout de suite… Mais quand elles étaient mariés ou extrêmement seules je prenais mon temps et je sortais avec jusqu’à-ce que je m’en lasse et que je les tues. Si je prenais plus mon temps avec celles là c’était uniquement parce que je savais que leur entourage ne sauraient pas quelles entretenaient une relation avec moi.

Je regardais Vanya de haut en bas. Elle serait rentré dans les critères si elle était née à l’époque et qu’elle été venue dans mon bar.

-J’en ai tué 38… J’ai été condamné pour…

Je fis la moue avant de lever la tête vers le flics.

-Agent Mendez… J’ai été condamné pour combien de meurtre encore ?

Je vis Mendez roulez des yeux et dire :

-Je ne sais plus Fleming…

Je fis la moue avant de rouler des yeux à mon tour.

-Pour cinq, je crois… Six, si on compte Sabrina…  Mais tu vois, maintenant, pourquoi j’aimerais un article. Les gens oublient… Il faut leur rappeler que le monde n’est pas rose de temps en temps.



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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeLun 10 Jan - 15:43



The Killer’s Confession
ft. Thomas Fleming


Il était hors de question que je me laisse intimider par Thomas Fleming et, lorsqu’il se permit une petite mise en garde sur ma future famille, j’empruntais la même voix en le mettant en garde lui aussi. Il n’apprécia visiblement pas en se défendant promptement et je lui fis remarquer qu’il se défendait vivement pour quelqu’un qui clamait n’avoir rien à se reprocher.

Si ces messieurs les agents présents dans la pièce en ce moment n’étaient pas que de simple mangeurs de donuts, ils mettraient en place un système de surveillance accru autour des appel et des visites de Fleming. Simple question de précaution.

Fleming voulait une interview, alors je lui en donnais une. Je le questionnais sur son enfance et sa relation avec sa mère mais encore là, ça ne lui plaisait pas plus que ça. Il insinuait que je faisais plus psy que journaliste et moi, je trouvais qu’il voulait plutôt se faire passer pour la victime que pour ce qu’il était : un meurtrier.

Ainsi donc il me raconta son enfance, sa jalousie maladive envers sa sœur qui l’avait poussé à tenter de la tuer, sa relation trouble avec sa mère et encore plus trouble avec sa grand-mère qui l’avait battue à quelques reprises tout en le torturant a grand coup de religion.  Il ne me fallait pas un brevet en médecine psychologique pour comprendre qu’il avait toujours eu une relation malsaine avec les femmes importantes de sa vie et que par conséquent, cela l’avait conduit à développer un sentiment de haine envers les femmes mais pas n’importe lesquelles ! Elles devaient être belles et avoir du répondant.

Il avait pu jouir de son statut de barman pour sélectionner ses victimes. Je devais admettre que ça devait être pratique. Personne ne soupçonne le barman, derrière son bar, à essuyer ses verres et à ramasser les écailles de cacahuètes.

- Donc vous entreteniez une certaine conversation avec vos victimes. Vous avez dit que vous vouliez des femmes avec du caractère, il vous fallait donc leur faire la conversation pendant un certain temps pour déterminer si elles correspondaient à vos critères ?

Peut-être qu’il attendait plus d’une rencontre pour se faire une idée sur une potentiel victime ce qui voudrait dire qu’il n’agissait pas spontanément en prenant la première venu mais qu’il prenait le temps de la choisir pour s’assurer qu’elle était ’’la bonne’’ ce qui rendait son crime plus complexe et moi impulsif.

C’est ce qu’il expliqua ensuite en disant qu’il les écoutait parler mais ne les draguait pas. Je supposais qu’il évitait ce genre de pattern pour ne pas faire de son crime un espèce de geste passionnel. Il voulait simplement mener la relation platonique à ses fins, pour assouvir son besoin de tuer car à ce niveau, il s’agit bien d’un besoin et non une pulsion.

- 38 victimes, de quoi faire pâlir d’envie Theodore Bundy. Quelques-unes de plus et vous surpassiez Jake Bird quoi que tout comme lui, votre nombre est incertains. Je veux dire, vous clamé en avoir tué 38 mais vous n’avez pas été condamné pour 38… Avez-vous l’impression d’avoir raté votre objectif ?  

Il disait en avoir tué 38 mais il purgeait des peines additionnés pour 5, maintenant 6 victime en ajoutant le meurtre de Sabrina Miller. Pour lui, c’était la raison qui justifiait sa demande d’interview. Il voulait que les gens se souviennent que la vie n’était pas rose.

- Je crois que les gens savent très bien que la vie n’est pas une partie de plaisir, même sans un article sur vous. Ne serait-ce pas plutôt que vous désirez raviver la peine des familles de vos 6 victimes reconnues et offrir aux 32 autres, une nouvelle raison de pleurer leur disparue en leur confirmant qu’elles leur ont été arraché par vous pour votre simple plaisir ? Si c’est ce que vous voulez, donnez-moi le nom de ces femmes et j’irai rencontrer chacune de ces familles personnellement mais assurez vous de ne rien oublier car, comme je vous ai dit, je ne compte pas revenir pour une seconde visite et celle-ci touche à sa fin.

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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeMar 11 Jan - 17:41



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ft. Vanya Kournikova


Après avoir parlé du sujet ennuyeux de mon enfance troublée par une grand-mère abusive, un père absent, une sœur pimbêche et une mère angoissée, Vanya avait  enfin, parlé de quelque chose qui comptait : les actes qui m’avaient mené à Saint-Quentin.

J'avais expliqué comment je sélectionnais les femmes et sur quelle base. Ma position de barman marié et père de famille avait aidé à ce que toutes ces femmes ne se doutent de rien. Bien que je décidais en fonction de la victime si, oui ou non, je leur révélais mon véritable statut quand je décidais de mettre le grappin dessus. Souvent, je me faisais passer pour un père célibataire parce que les femmes ont toujours tendance à trouver les enfant mignons. Ça m'arrivait, donc, d'emmener Edward chez mes victimes pour encore plus les attendrir. La seule fois où ça a merdé avec Edward c'est quand il a ouvert sa gueule devant Sabrina Miller.

Vanya se mit alors à poser les bonnes questions comme celles sur le fait que je devais certainement prendre mon temps avant de déterminer si une proie rentrait dans mes critères.

-Ça m’arrivait de leur parler au bar mais, la plupart du temps, j'écoutais leurs conversations. Écouter permet de mieux cerner les gens.

J’expliquai, alors, ça plus en détails avant de clamer que j’avais tué pas moins de 38 personnes. Un chiffre qui, comme le déclara Vanya, pouvait faire pâlir les plus grand serial killers de ce pays. J’esquissai un sourire même quand elle déclara que mes 38 victimes n'étaient que des victimes supposées vu que je n'avais pas été condamné pour tous ces meurtres. Elle demanda alors, du coup, si j'avais raté mon objectif ce qui le fit rigoler.

Je me repris en esquissant un sourire.

-Oui, j’ai clairement raté mon objectif mais pas pour les raisons que tu crois. J'ai raté mon objectif quand j'ai été arrêté. Le but, au départ, n'est pas que le monde sache que j'ai fait 38 meurtres. Au départ, c'est de tuer sans se faire prendre. Tout simplement. Ted Bundy et Jack Bird ont, comme moi, raté leur objectif. Mais, ouais, après ces clair que c'est toujours fun de voir qui en a tué le plus. Et je crois que je les surpasses largement sur plein de points.

J’expliquai alors que dire ça dans la presse allait permettre aux gens de se rappeler que la vie n'est pas rose et Vanya disait qu'ils en avaient déjà conscience même sans mon récit. Je serais elle, je n'en serais pas si certain. Plein de gens vivent avec des serial killers sous leur toit sans savoir que s'en est un.

Elle suppose alors que je voulais simplement raviver la douleur dans le chef des familles des victimes... Sauf que c'était bien mal me connaître. Je voulais cet article pour qu'on parle de moi. C'est tout. Parce que j’aimais qu'on parle de moi et de la fascination que j’inspire à certain. C'est ça que je recherche. Faire mal, je sais le faire en prison à un tas de gens. Je me fiche des familles des victimes.

Vanya tenta alors une manœuvre. Elle voulait que je cite les 38 victimes. Et sa demande me fit éclater de rire. Un rire que je calmai d'un seul coup en regardant, soudain, Vanya d'un air sérieux et en penchant légèrement la tête sur le côté.

-Est-ce que j'ai l'air d'un abruti? Tu crois que je vais dévoiler à ces deux agents le meurtre de 38 personnes et ainsi m'offrir à moi-même la peine de mort?

Je fixai Vanya toujours aussi sérieusement. Je n’avais plus envie de la peine de mort. Et je n’avais pas envie que Vanya puisse se vanter d’avoir pousser Thomas Fleming à l’aveu.

-Je n'aime pas qu'on le prenne pour un abruti.

Ceci était dit, je répondis.

-Et je me fiche de l'état d'âme de mes victimes ou de leur famille. Ce que je veux c'est que le monde sache que j'ai existé et que j'existe toujours. Je veux qu'ils sachent que, pendant environs 10 ans, j'étais le pire serial killer de Los Angeles. C'est ça que je veux.

Tout simplement. Quant au fait qu'elle n'allait pas revenir, je repris mon sourire en coin.

-Quant au fait que tu ne viendras qu'une fois, j'en doute. Parce que je sais des choses sur un certain Finan Quinn. Des choses que, j'imagine, tu voudrais savoir rien que pour ton petit ami, Ivar Miller et ton amie, Tiffany Quinn. Des choses que je ne te dirais que quand tu reviendras.

Je la laissais avec ça alors que l'agent déclara qu’il n'y avait plus le temps que pour une seule question. Déjà ? Je montrai légèrement ma frustration avant de reprendre mon sourire.

-Plus qu’une. Choisis-là bien.




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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeMar 11 Jan - 23:28



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ft. Thomas Fleming


Thomas Fleming procédait Presque toujours de la même façon pour appâter ses victimes. Son emploi à titre de barman était parfait puisqu’il lui permettait d’écouter et d’observer. C’était presque comme si le hasard lui servait ses victimes sur un plateau d’argent. J’hésitais un instant à lui faire remarquer qu’il n’avait jamais vraiment travaillé très dur pour dénicher une nouvelle proie, elles venaient à lui, en toute innocence. Je préférais garder ma remarque pour moi, je savais que je jouais bien assez avec ses nerfs comme ça.

Il se ventait donc d’avoir tué 38 femmes mais d’avoir été condamnés que pour quelques-uns des meurtres. Comme il semblait être fier de ce nombre, je lui demandais si de ne pas avoir la reconnaissance pour le lot complet était pour lui comme un objectif raté. Ça le fit sourire avant qu’il n’explique que s’il avait raté son objectif, ce n’était pas pour ne pas avoir la condamnation pour les 38 meurtres mais pour s’être fait prendre, tout comme cela avait été le cas de Ted Bundy et Jack Bird.

- Et sur quels points pensez-vous les surclasser ?

Je serais bien curieuse de les entendre, car selon moi, Ted Bundy était de loin bien plus effrayant que Thomas Fleming.

Donc, en clair, ce que voulais Fleming, c’était un article pour se rappeler à la mémoire des gens et je lui demandais s’il ne préférait pas me donner le noms des 38 victimes pour ainsi atteindre les familles mais il me regarda comme si je sortais d’une boîte à surprise avant de me demander s’il avait l’air d’un abruti.

- Vous préférez sans doute que je ne réponde pas à ça...

Il demanda aussi si je m’attendais à ce qu’il dévoile toutes les informations de ses meurtres devant les deux flics présents dans la pièce et ainsi, s’offrir à lui-même la peine de mort.

- Comme vous clamez haut et fort depuis cinq bonne minutes le nombre de vos victimes comme un véritable triomphe, j’ai cru, oui, que c’était ce que vous vouliez.

Il devait peut-être s’écouter parler un peu plus et il comprendrait qu’il ne fait que parler à travers son chapeau, il nous ferait sauver du temps. Je biffais donc de ma feuille la possibilité de retracer toutes ses familles pendant qu’il continuait de dire qu’il n’en avait rien à faire des familles de ses victimes, que ce qu’il voulait, c’était que les gens se souviennent de lui comme du plus effrayant serial killer des années antérieures.

- Mais pourquoi ? Quel est la pertinence pour moi de faire un tel article alors que je n’ai strictement aucun nouvel élément à offrir aux lecteur ? Mon article tiendra sur deux lignes ! Tout ce que vous m’offres est un cri du cœur du plus profond de San Quentin Hello Los Angeles, j’existe toujours !. Vous me faites perdre mon temps !

J’étais furieuse et je ne lui mentais pas en disant que je ne reviendrais pas. J’étais même prête à partir mais il clama douter de mes paroles. Je le regardais alors, avec toute la haine que je pouvais avoir pour lui, attendant de savoir ce qui lui permettait d’être si sûr de lui et il lâcha le morceau. Un morceau mâchouillé, presque digéré qui ne me fit ni chaud ni froid.

- La vie privé de Finan ne me regarde en rien. Et honnêtement, je ne vois pas ce qui pourrait être pire encore que ce qu’il a été dit dans les journaux alors...

Alors je me levais et je ramassais mon sac et y fourrais mon calepin de notes et je fermais mon enregistreur. Luke et Joey étaient près de la porte quand je me retournais en me souvenant que j’avais toujours droit à une dernière question.

- Je passe vos salutations à Ted Bundy ?

@ Billy Lighter
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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeMer 12 Jan - 17:36



The Killer's Confession
ft. Vanya Kournikova


Vanya faisait la comparaison du nombre de mes meurtres avec deux autres serial killers connus. Des serial killers qui, comme moi, avaient eu la malchance de se faire avoir mais je me trouvais tout de même meilleur qu'eux. Et à Vanya de demander en quoi j'étais meilleur. J’esquissai un sourire en coin.

-Je suis plus malin et j'ai plus d'influence. Jake Bird n'est pas spécialement dégourdi et Bundy est bien moins fin que moi. Ils sont moins calculateurs que moi. Moins patients. Bref, je suis meilleur.

C'est après que Vanya chercha a me faire avouer un par un mes 38 meurtres comme si j'étais assez stupide que pour tout déballer, ici, devant deux agents de police. Qu'est-ce qu'elle croyait, sincèrement? Être l'héroïne du jour? Quoi qu’il en soit, je pris ça comme une insulte et lui demandai clairement si j'avais l'air stupide.

Et ce qu’elle répliqua me prouva une chose : Vanya Kournikova n’avait retenu aucune leçon de l'incendie qui avait ravagé la maison des Moriarty. Elle jouait la provocation comme si elle pensait que les barreaux qui nous séparaient la protégeaient de moi.

Ce n'était pas le cas.

Et comme toute réponse, je la toisai d'un air profondément mauvais.

Elle croyait je voulais dévoiler mes meurtre étant donné je m'étais vanté d'en avoir fait 38. Je penchai légèrement la tête sur le côté et ne répondit, maintenant, plus que sur un ton monocorde et plus de mon ton enjoué.

-Tu as mal compris. Si on donne tout au public d'un coup, il ne reviendra pas pour l'épisode suivant.


J’expliquai alors pourquoi je désirais cet article et ça ne semblait pas satisfaire Vanya. Elle disait qu’elle n'avait pas assez de nouveaux éléments pour que l'article ait un intérêt. A nouveau je la regardait d'un air mauvais.

-Personne ne connaît l'enfance du Boucher de Los Angles... C'est un élément nouveau pour le public. Mais tu peux toujours inventé que je suis maltraité en prison. C'est ce que tu as fait au Hollywood Mental Health center, non? Apparemment se genre de truc t’intéresse plus donc dis que Saint-Quentin traite mal ses prisonniers les plus fidèles. Vous savez faire ça, vous les journalistes, rajouter des scoop que vous inventer pour que les gens lisent.

Oui, j'avais lu son récit sur le Hollywood Mental Health Center et apprendre que des cingles étaient maltraité dans le fin fond de leur cellule à l'hôpital ne me semblait pas être quelque chose d'exceptionnel. Ça doit être la norme, en réalité.

Mais j’avais envie que Vanya revienne et j'envoyais l'information qui me permettrait d'éveiller sa curiosité. Mais elle fit comme si ça ne l'intéressait pas clamant qu’elle avait eu assez avec ce qu'avait dit L.A.People au sujet de Quinn.

-Ah oui? Et si je te dis que c'est Finan lui-même qui serait intéressé parce que je sais? Tu ne vas pas privé ton ami d'une information aussi importante, j'espère ? Parce qu’elle est importante, mon information.

Je la laissai avec cette réflexion alors que Vanya s’était déjà levée en vue de partir malgré qu'il lui restait une question. Et sa question m’agaça bien que je ne montrai rien. Vanya m'avait bien fait comprendre qu'elle se fichait complètement de cette entrevue. Qu'elle n'était là que pour satisfaire Moriarty.

Je lui montrerais que tout à un prix et que, parfois, il vaut mieux mordre sur sa chic plutôt que de monter qu'en a pas envie d'être là.

-Non. Pas à Ted Bundy. Mais tu peux dire à Edward Fleming que je ne l'ai pas oublié. Et que je me vengerais pour ce qu'il a fait en 55.


Car, sans Edward, je ne serais pas enfermé ici.



@ Billy Lighter
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MessageSujet: Re: The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé]   The Killer's Confession [PV Vanya][Terminé] I_icon_minitimeVen 14 Jan - 0:27



The Killer’s Confession
ft. Thomas Fleming


Thomas Fleming ne se prenait pas pour une merde, c’est le moins que je pouvais affirmer. Il se pensait de loin supérieur à mes deux exemples cités, Jake Bird n’était pas spécialement dégourdi et Ted Bundy était bien moins fin. Qu’il est tort ou raison, les trois étaient en prison et condamnés donc au final, ils se valaient tous.

- Vous êtes tout de même tous les trois en prisons, le résultat demeure le même.

À mon humble avis, pour être supérieur à Bird et Bundy, Fleming n’aurait pas dû se faire prendre et là, les choses auraient été différentes mais il ne serait pas devant moi à me raconter son histoire.

J’en venais à la raison de ma présence ici, à ce qu’il attendait réellement de moi. J’avais compris qu’il désirait se rappeler à la mémoire des familles de ses victimes mais il me recentra en disant que ce serait stupide qu’il confesse les meurtres pour lesquels il n’avait pas été condamnés alors qu’il clamait haut et fort devant les policiers présent dans la pièce, en avoir assassiné trente-huit! Alors laissez-moi vous dire que Thomas Fleming est un bien piètre orateur.

Je ne voyais toujours pas en quoi cette rencontre pouvait lui être bénéfique puisque qu’il n’avait strictement rien de nouveau à apporter à mes lecteurs ! Tout ce que j’avais à mettre sur ma feuille n’avait aucun intérêt. Fleming pencha la tête sur le côté et me répondit sur un ton froid que je l’avais mal compris, qu’il fallait tenir l’intérêt du public en donnant à petite dose de nouvelles informations et cela me fit soupire et me frotter les tempes.

- Oui et vous m’avez aussi mal comprit quand je vous ai dit que je ne reviendrais pas et que par conséquent, il fallait tout dire maintenant.

Il tabla sur son enfance que les gens ignoraient, c’était ça l’élément nouveau alors j’inscrivis sur ma feuille et je soulignais ’’l’enfance du boucher de Los Angeles’’, c’était ce sur quoi j’allais écrire en me doutant que ça passerait limite dans les journaux mais que L.A.People allait probablement sauter là-dessus comme la peste sur le pauvre monde.

Sûr de lui, Thomas Fleming croyait que j’allais revenir en m’appâtant avec des informations qu’il détenait sur Finan Quinn mais cela me glissa sur le dos comme sur le dos d’un canard. La réputation de mon ami avait été malmenée dans les journaux et le groupe qu’il formait avec mon petit ami entre autres en avait pris pour son rhume alors, non, je ne voulais pas tomber dans un piège.

- Et bien si vous pensez que cela puisse intéressé à ce point Fina, invitez-le à venir vous voir, dans ce cas !

Je me levais et je rangeais mes affaires et, comme il m’avait fait remarquer que j’avais toujours droit à une dernière question et que je n’avais strictement pas envie d’ouvrir la porte à un dégueulit de mots, je lui demandais si je devais offrir ses salutations à Ted Bundy. Le regard de Fleming voulait tout dire quand il ouvrit la bouche pour finalement me dire que je pouvais passer le message à son fils comme quoi il n’avait pas oublié les évènements de 55.

- J’ajouterai ce message à la fin de mon article !

Sur ces paroles, je fis signe aux gardiens que j’étais prête à m’en aller et je passais entre Luke et Joey pour me diriger avec eux vers la porte.

@ Billy Lighter
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