Cher lecteur, je suis allée la semaine dernière, rencontrer à San Quentin, Thomas Fleming mieux connu sous le nom du boucher de Los Angeles. Ce fut une rencontre brève mais néanmoins, assez intéressante, pendant laquelle, j’ai plongée dans les dédales obscures du cerveau fêlés d’un des meurtrier les plus terrifiant que nous ayons connu.
C’est un homme au regard arrogant et sûr de lui, menotté aux poignets et aux chevilles qui s’est présenté devant moi. Je peux affirmer que malgré toutes ces années de réclusions, il n’a aucunement perdu de son assurance ce qui est plutôt inquiétant.
Thomas Fleming avait des choses à dire pour se rappeler à votre mémoire.
Né dans une famille modeste, c’est envers sa sœur qu’il a prit en aversion dès son plus jeune âge qu’il a éprouvé ses premières pulsions déviantes en tentant de l’assassiner. Ses parents, désœuvrés devant autant de violence, confiait le jeune Thomas à sa grand-mère, une vieille femme acariâtre et abusive qui le maltraitait ce qui n’a fait qu’amplifier le ressentiment de Fleming envers les femmes.
Jeune adulte, il trouva un job de barman et c’est là qu’il choisissait ses victimes, en observant les femmes venant s’installer à son comptoir pour mieux les cerner. Thomas ne frappait pas au hasard, mais plutôt de façons instinctive et minutieuse en prenant tout son temps, allant jusqu’à séduire sa proie pour rendre le jeu encore plus amusant, pour lui bien sûr.
Depuis la salle des visites où je l’ai rencontré, Thomas Fleming à insister sur le nombre de ses victimes, de portant à 38, dont la dernière reconnue parmi le triste palmarès, Sabrina Miller. Bien sûr, le Boucher de Los Angeles se refuse de divulguer les noms de toutes ses victimes mais il avait un message à passer à son fils, Edward Fleming, qui, si toutefois lira ses lignes, devrait se méfier de son paternel.
‘’ Tu peux dire à Edward Fleming que je ne l'ai pas oublié. Et que je me vengerais pour ce qu'il a fait en 55’’
1985
Vanya Kounikova
Invité
Sujet: Re: Les Articles de Vanya Ven 6 Sep - 13:42
L.A.People
Genesis Of A Nightmare
Le 31 octobre 1957, Elise Sawyer, ancienne mannequin international et Chad Davis important promoteur de New York quittèrent rapidement une fête costumée pour se rendre au Bellevue Hospital où ils accueillirent leur première et unique enfant, une petite fille qu’ils choisissent de prénommer Peyton Elizabeth David. Un miracle pour le couple qui avait dû surmonter plusieurs fausses couches. Dès la naissance de sa fille, Elise dira qu’elle a un pleure très musical, presque trop beau pour être considéré comme triste et qu’elle avait tout de suite su que sa fille était vouée à un grand avenir. L’univers des nouveaux parents ne tourna qu’autour de leur précieuse fille sur laquelle ils veillaient jalousement, presque maladivement. Partout où ils allaient, la petite y allait.
Très tôt, Peyton Elizabeth est exposée aux lentilles des nombreux photographes. On remarquera aussi que la petite se prête au jeu avec une aisance déconcertante. À peine âgée d’un an, Peyton fait sa toute première couverture de magazine, celle du prestigieux VOGUE. On pressent la fillette à un avenir de star, ni plus ni moins, alors qu’elle ne fait que babiller aux côtés de ses parents.
À 5 ans, Peyton est déjà la Reine des publicités. On peut voir son joli minois absolument partout ! Elle représente plusieurs marques et devient rapidement la coqueluche des réalisateurs, tout le monde s’arrache une collaboration avec elle, toutes les petites filles rêves de l’avoir comme amie et les mamans, comme fille. Dan Lafherty, réalisateur de plusieurs publicités pour la marque de sirop Golden Maple dora de Peyton qu’elle était une gamine très intelligente qui savait capter l’attention d’un simple regard.
Très disciplinée déjà à 6 ans, Peyton est scolarisée à ma maison afin de bien concilier ses nombreux engagements professionnels. En plus de devancer le niveau scolaire des enfants de son âge, Peyton apprend différentes langues, a des cours de danse, de théâtre, de maintient et de gymnastique. Un horaire si bien chargé qu’il ferait rougir le Président des États-Unis.
Lors d’une interview avec la grande animatrice Oprah Winter, Peyton fera une confidence en toute innocence qui choquera les milliers de téléspectateur. Elle dira que son plus beau souvenir d’enfance était son cours de diction car le professeur était sympathique et lui donnait une sucette à la fraise en cachette, à chaque fin de leçon. On s’interrogera alors sur le fait qu’une enfant de douze ans ai dû manger des friandises en cachette et surtout, que cela puisse faire partie des meilleurs moments d’une enfance qui pourtant, donnait l’impression d’être un conte de fée.
Il n’en était rien.
Mensonges, trahisons, vol, abus de confiance, violence psychologique, la véritable histoire de Peyton n'avait rien d'un conte de fée.
Pendant son adolescence, Peyton, devenue Lola tourna pas moins de 23 films, une douzaine de publicités et effectua 4 tournées mondiales en plus de lancer sa propre marque de vêtements, de parfums, de chaussures, de cosmétiques, de produits pour les cheveux ainsi que son fan club. Nous parlons ici d’un empire financier impressionnant mais duquel, la jeune fille ne touchera pratiquement pas un seul sous. Tout ceci était géré par ses parents, Elise et Chad Davis, Matt Leonard, premier manager de Peyton alors qu’elle était avec Black Horse, et un dénommé Lee Johansson.
Si ce dernier ne vous dit strictement rien, c’est normal. Lee Johansson n’existe pas. Pourtant, Lee Johansson figure partout. Il était conseillé financier pour le fan club de Peyton, responsable des achats pour les différentes marques représentés par Lola, directeur au marketing, directeur au développement de la marque, directeur de la gestion du personnel, bref ! Cet homme portait plusieurs chapeaux et encaissait plusieurs gros chèques de paie. Lee Johansson est en fait une entité créée de toute pièce par le trio formé des parents de Peyton et de son manager et ce, dans le but de détourner habillement d’importantes sommes d’argents des avoir de la chanteuse et actrice. Un stratagème découvert quelques années plus tard par Aaron Louis, nouvel avocat engagé par Peyton.
C’est aussi à l’adolescence que Peyton vivra ses plus gros drames personnels. Alors jeune femme qui pouvait sembler tout avoir pour la rendre heureuse, Peyton souffrait profondément. Une personne ayant gravité près d’elle pendant plusieurs années confiera sous le couvert de l’anonymat que Peyton souffrait d’anorexie et de boulimie.
‘’Peyton calculait absolument tout et notait tout ce qu’elle avalait. Si elle doutait de ses calculs, elle pouvait passer des heures à courir sur un tapis roulant puis elle allait se faire vomir. Sa mère lui avait enseigné comment faire lors d’une soirée anniversaire. C’était devenue normal pour Peyton de se faire vomir presque tout de suite après ses repas.’’
Elle avait une vision erronée de son reflet dans le miroir, cherchant toujours à atteindre une perfection inatteignable. La jeune femme, ayant passé toute sa vie dans une bulle aseptisée de réel contact humain, n’avait aucune amitié à entretenir et était prête à donner son affection au premier venu, le temps d’une nuit, puisque de toute façon son train de vie de lui permettait pas d’établit de relation longue durée. Peyton avait une relation malsaine tant avec l’amour, l’amitié que la nourriture et c’est à force d’entretenir ces mauvaises relations qu’elle s’est de plus en plus repliée sur elle-même, devenant petit à petit la Diva hautaine et détestable qu’on a connue par la suite.
‘’Elle était tellement heureuse le jour où elle a eu son petit chien ! C’était comme son bébé, elle n’allait nulle part sans Cinnamon. Un jour, la chienne a mystérieusement disparue, en même temps que la joie de vivre de Peyton.’’
‘’Peyton pleurait toutes les nuits. Elle souffrait grandement et chaque fois qu’elle tentait un rapprochement envers l’un ou l’autre de ses parents, elle essuyait déception par-dessus déception. Je crois qu’elle a comprit qu’elle ne serait jamais aimé par ses parents autant qu’ils aimaient son argent. ’’
Un garde du corps ayant été près de six ans à son service, confira lui aussi de manière anonyme, qu’il savait que tout ceci n’était qu’une carapace que s’était forgée Peyton pour se protéger des nombreuses déceptions trop souvent expérimentées. Il dira aussi qu’il avait accompagné Peyton alors qu’elle se rendait dans une clinique pour subir un avortement.
‘’Elle a pleuré dans mes bras, tout au long du chemin de retour. Elle était dévastée, ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle voulait se bébé mais ses parents le lui ont interdit, disant que cela détruirait sa carrière. […] Vous savez, moi je n’étais là que pour veiller sur elle. Mon opinion ne comptait pas. Ce n’était pas mon job d’en donner. ’’
‘’Ses parents étaient tel des vautours ! Ils planaient au dessus d’elle, empêchant tout rayon de soleil de percer son ciel’’
Quelques années plus tard, aidé de son avocat, Peyton s’émancipa de ses parents et coupa aussi toute association avec Matt Leonard. Ce fut grâce à lui que la jeune femme goûta véritablement et pour la toute première fois à la liberté. Ses parents devaient s’en mordre les doigts mais ce fut eux qui avaient élevés une femme intelligente, capable de calculer et de jouer sur le même plateau d’échec qu’eux.
Le véritable conte de fée de Peyton commença quelque part en octobre 1983, quand elle retrouva Howard Stone. Ils décidèrent de convoler, apparemment sur un coup de tête et à la surprise général, possiblement même pour la leur. C’est à Las Vegas, là où Peyton avait eu une résidence quelques années avant, que le couple décida de s’unir, entouré de quelques proches. Une noce intime qui n’avait rien à voir avec ce qu’on aurait imaginé pour la Diva.
‘’Quand elle m’a dit qu’elle épousait Stone, je n’y croyais pas ! Je me souvenais qu’elle m’avait dit un jour, quand Stone n’était pas encore très connu, qu’elle l’épouserait et qu’ensemble ils auraient des enfants mais… Avec la vie qu’elle avait et la relation toxique avec ses parents, je ne croyais pas qu’un jour, elle pourrait avoir une vie bien à elle. ’’
Une union qui connaître des hauts et des bas mais qui tenu tout de même bon, malgré de nombreuses rumeurs de séparations. Dans les derniers instants de vie de la chanteuse, Ils vivaient séparés, lui à Los Angeles et elle, à New York.
Peyton avait reprit contact avec une connaissance ayant travaillé pour elle à une certaine époque de sa vie. Elle fut la dernière confidente de la Diva.
‘’Je crois qu’ils s’aimaient sincèrement mais que tous les deux avaient leur propres casseroles les empêchant de simplement vivre leur petit bonheur tranquille. La dernière fois que j’ai parlé à Peyton, elle était sur le point d’accoucher et elle m’a dit que jamais de toute sa vie elle n’avait été aussi certaine d’une chose comme elle était certaine de l’amour qu’elle avait pour Howard. ’’