Sujet: Pro Bono [PV Ward Fleming][Terminé] Sam 30 Avr - 16:53
Pro Bono ft. Ward Fleming
Injustice !
Voilà, j’étais victime d’une injustice ! Et je fulminais tout en agitant mon brandy dans mon verre, faisant tinter la glace comme une mélodie qui ne suffisait pas à me détendre. L’ordre des avocats de Los Angeles allait m’entendre et pas plus tard que demain matin. Là, je commençais à être trop bourré et le message que je voulais passer risquait de rater la cible. N’en demeurait pas moins que je fulminais alors que je voyais à nouveau le prix de l’avocat le plus pro actif de l’année me passer sous le nez !
- GLEEEEEEENDA !
Ma pauvre secrétaire se trouvait dans la pièce d’à côté et malgré la porte de mon bureau fermée, je pu l’entendre sursauter puis elle se leva de son fauteuil sur roulettes avant d’ouvrir la porte et de passé la tête, presque morte de trouille. Je lorgnais dans son immense décolleté avant d’enligne mon regard dans le sien.
- Du pro bono ! Je vais leur en chier moi, des causes pro bono ! Est-ce qu’ils croient que j’ai que ça à faire, défendre des indigents ? La classe ouvrière, je m’en torche !
Glenda hocha de la tête puis retourna à sa machine à écrire se faire aller sa manucure fraîchement faite.
Le prix que je convoitais tant et dont j’étais certains de pouvoir réclamer cette année m’était passé sous le nez pour une pure connerie d’altruisme. C’était un petit nouveau dont je ne me souvenais plus le nom, de toute façon je ne voulais pas plus m’en souvenir, qui avait eu le prix.
MON prix !
Les petits nouveaux, je les emmerde ! Ils croient tous qu’ils vont changer le monde, une cause de femmes battues à la fois mais ils se foutent le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! Je l’ai appris, moi aussi, passage obligé ! Ce n’est pas l’innocence ou la culpabilité du client qui compte, c’est le résulta du procès ! Il faut gagner ! Ce n’est pas en prenant bénévolement le cas d’Yvette, nouvelle abonnée au club des cocue et qui désir laver monsieur en divorçant qu’on se fait une renommée comme la mienne ! C’est en claquant le cul de toutes les Yvette de ce monde et en leur expliquant que d’être plus salope que la salope avec qui leur mari a trompe qu’elles auront l’avantage !
- Excusez-moi Maitre Louis mais…
- Quoi ? QUOI ? Tu t’es cassé un ongle ?
- Un Homme est ici et demande à vous rencontrer. Il se nomme Ward Fleming.
- Fleming. Fleming ? J’connais pas de Fleming.
- C’est ce que je pensais. Je vais lui dire de partir.
- Je ne te paie pas pour penser ! Fais-le entrer et trémousse-toi le popotin que je vois que mon argent fluctue !
Fleming. Ma curiosité était piquée parce que si je ne connaissais pas de dénommer Fleming en particulier, je connaissais l’histoire du boucher de Los Angeles.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Pro Bono [PV Ward Fleming][Terminé] Dim 1 Mai - 10:09
Pro Bono ft. Aaron Louis
J’avais une mission : récupérer Grant Custer. Et si j’avais réussi à largement m’attirer la sympathie de Nell, il me fallait, désormais, trouver un avocat.
C’était un passage obligé… Je ne pouvais pas me défendre seul en cours. Je savais que j’étais intelligent mais je n’avais pas étudier le droit et certaines choses pouvaient m’échapper et m’être fatale. Puis, ça le faisait toujours mieux de se pointer au tribunal avec un avocat.
J’en connaissais un. Celui qui avait plaidé la cause de mon père lorsqu’il a été arrêté en 55. Mais je ne savais pas s’il vivait toujours et, de toute façon, mon père avait pris prison à vie, donc, je ne savais pas si c’était un si bon avocat que ça même s’il s’était venté, à l’époque, d’avoir réussi à lui éviter la peine de mort.
Ça a dû être le seul, avec mon père, à se réjouir de cette nouvelle.
Donc, j’avais oublié cette idée et j’avais réfléchis à d’autres options… Je ne pouvais pas prendre un avocat trop cher étant donné que je ne pouvais pas montrer que j’avais trop d’argent. J’en avais beaucoup surtout depuis que j’avais élargit le business des New Soldados mais c’était de l’argent sale et les parties adverses vont se demander d’où je tire autant de thunes.
Alors, j’avais deux options : soit je prenais un avocat peu coûteux mais, du coup, moins bon, soit je tenter de prendre un avocat très cher en tentant de négocier le prix… Josh m’avait dit que certains avocat prenaient de temps en temps des clients de façon bénévole pour se faire bien voir et faire penser qu’ils ont une certaines morale. De plus, c’est particulièrement bien vu par le barreau. Il déclara, d’ailleurs, qu’il avait réussi à avoir ce genre d’avocat pour son future procès contre Quinn.
Ça ne me coutait rien d’essayer.
Je m’étais, donc, renseigné sur les meilleurs avocats de la ville et j’avais eu un nom qui était revenu plusieurs fois : Aaron Louis. Il avait son cabinet au beau milieu de Beverly Hills preuve que c’était un avocat pour riche. Je m’étais, donc, rendu là, bien habillé et rasé de près pour la cause. La seule chose qui pouvait dénoter étaient le reste de bleus et d’égratignures qui maculaient toujours mon visage. Mais je ne pouvais rien y faire.
J’étais entré dans le cabinet où se trouvait ce que je soupçonnais être une secrétaire aux seins siliconés (et pas que ça à mon avis). Une blondasse qui devait passer plus de temps à se maquiller qu’à entrainer son cerveau. Je lui souris poliment.
-Bonjour, Mademoiselle. Je m’appelle Ward Fleming. Est-ce qu’il serait possible de discuter avec Maitre Louis ?
Je n’avais même pas remarqué que j’avais utilisé mon surnom et non mon vrai prénom. C’était un réflexe auquel je ne portait même plus attention même dans des situations où il était mieux de se présenter de façon plus formelle.
Elle sembla surprise mais déclara qu’elle allait aller demander à Maitre Louis s’il était disponible. Elle se leva et quitta la pièce pour aller à une pièce attenante avant de revenir en se déhanchant d’une façon exagérée pour me dire que je pouvais entrer.
Je lui souris.
-Merci.
Et elle me fit entrer dans un grand bureau où se trouvait un homme bien habillé, lui aussi, et à l’air sur de lui.
-Bonjour Maitre Louis. Je m’appelle Ward Fleming…
J’attendis qu’il me donne l’autorisation de m’asseoir et quand ce fut le cas, je m’installai face à lui.
-Si je viens vers vous c’est pour plaider ma cause… Je ne sais pas si vous plaider pour des affaires de gardes ? En fait, j’aimerais obtenir la garde de mon fils, Grant Custer… Pour être honnête, je n’ai appris que récemment que j’avais un fils. J’ai été en couple avec sa mère il y a 11 ans et elle m’a quitté mettant au monde, quelques mois plus tard, un enfant dont elle a attribué à la paternité à un homme décédé. Après quoi, elle a quitté la ville pour le Maine ou elle est récemment morte d’une maladie. Elle a donné la garde de l’enfant à un de ses amis. Un policier nommé Jordan Keller… Je viens, donc, pour faire valoir mes droits vis-à-vis de l’enfant…
Je fixai toujours Maitre Louis.
-Sachez, d’avance, que j’ai très peu de revenu. Et je sais que votre grande réputation fait de vous un des avocats les plus cher de Los Angeles… Mais je tente quand même le coup… Ce n’est pas un affaire que je peux perdre…
Par ego, certainement.
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Sujet: Re: Pro Bono [PV Ward Fleming][Terminé] Dim 1 Mai - 15:47
Pro Bono ft. Ward Fleming
Glenda venait de m’informer qu’un individus sollicitait une rencontre. Un dénommé Ward Fleming, que je ne connaissais pas mais comme tout le monde vivant à Los Angeles, le fit un lien avec le tristement célèbre Boucher. Si c’était de la même branche, la rencontre pouvait s’avérer être intéressante. De mémoire Thomas Fleming avait au moins deux fils, un mort et l’autre… mystère et boule de gomme. C’était peut-être l’homme qui voulait me voir.
J’autorisais donc Glenda à faire entrer le visiteur pendant que je me versais un nouveau verre de cognac en m’assurant d’en avoir un second, vide et propre a porté de main au cas où la conversation qui allait s’en suivre s’annonça intéressante.
C’est Thomas Fleming qui entra dans mon bureau. En plus jeune, plus musclé je dirais même mais avec la même étincelle dans le regard. Et ça me fit sourire. Il se présenta poliment, il cherchait à faire bonne impression. Venait-il ici pour réclamer de l’aide pour son père ? Le vieux Boucher avait vu de nouvelles charges tomber dans sa cours, dernièrement.
- Le fils de Thomas Fleming en personne.
Je lui fis signe de s’assoir, il avait toute mon attention pour autant qu’il ne me demande pas de sauver ce qui restait d’espoir à son pauvre père. Aucun avocat digne de ce nom se rabaisserait à pelleter la merde tombé hors du seau. Fleming père était une cause perdue d’avance.
Sa demande ne nous dirigeait pas vers San Quentin. Il était question de droit de garde, celle de son fils de 11 ans. Un cas classique d’histoire de cul qui finissait avec un polichinelle dans le tiroir, de la mère qui prend peur et qui décide de ne rien dire au père sauf que dans ce cas-ci, cette Marie-Madeleine des temps modernes était allée rendre son dernier souffle a plus de sept cents kilomètres.
Je hochais de la tête en écoutant attentivement l’histoire de Fleming alors que la réponse a ses problèmes me semblait évidente. Mais c’est la suite qui me fit sourire.
- Le simple fait de vous avoir posé le cul sur la chaise en face de moi vient de vous coûter trois cents dollars, Ward. Mais…
Je me levais en posant mon verre sur ma table de travail et allais vers la porte séparant le bureau de Glenda du mien et j’ouvris la porte pour prévenir Glenda que je ne voulais pas être dérangé pour au moins la prochaine heure. Ensuite, je regardais Ward en ouvrant les bras, paume vers le plafond.
- C’est votre jour de chance, Ward ! C’est le jour Po Bono !
Je frottais mes mains ensembles et retournais m’installer dans mon fauteuil et versais un verre de cognac à mon indigent du jour. Ensuite, je sortis une feuille d’un classeur et j’appuyais sur le bouton de l’interphone.
- Glenda, je veux un formulaire de requête en paternité !
- Maintenant ?
- Non, hier ! TOUT DE SUITE !
Tout en remplissant un premier document attestant que Ward Fleming m’autorisait à agir en son nom, j’expliquais les grandes lignes de ce qui allait suivre, à mon nouveau client.
- C’est très simple. Vous allez me signer la requête en recherche de paternité que je vais envoyer immédiatement à la cours de Los Angeles. Elle sera entérinée par un juge rapidement et vous devrez vous et votre fils, passer par cette première étape avant d’établir la suite.
Glenda entra dans mon bureau avec le formulaire et me le tendis mais je lui fis signe avec un soupir d’exaspération de le donner à Ward.
- Ne faites que le signer dans le bas, je me charge de remplir le reste. J’ai besoin maintenant que vous me racontiez absolument tout de votre relation avec cette fille. Comment ça commencé, la fréquence de vos rapports sexuels, toujours consentant ? Des amis en commun pouvant confirmer votre relation ? Combien de temps cela a duré exactement. En quel terme avez-vous rompu. Ce flic ? Pourquoi avoir confié la garde à ce mangeux de donuts et pas à vous? Ou un membre de sa famille ?
Ce n’était que la pointe de l’iceberg. Il y avait tant à creuser.
Je n’étais pas dupe cependant. Je n’avais pas assis devant moi un ange, mais le fils du boucher de Los Angeles et les chiens ne font pas de chats. L’homme assit devant moi avait certainement beaucoup de squelettes dans son placard.
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Sujet: Re: Pro Bono [PV Ward Fleming][Terminé] Lun 2 Mai - 10:00
Pro Bono ft. Aaron Louis
Il n’avait pas fallut longtemps à Aaron Louis avant de me replacer. Dernièrement, mon père revenait souvent sur le tapis… Il faut dire que quand je sors de mes territoires privilégier, c’est plutôt mon père dont on se souvenait quand on entendait le nom « Fleming ». Le vieux serait sacrément flatté d’entendre qu’il n’avait pas été oublié. Il faut dire que sa petite sortie dans L.A.People avait dû raviver les mémoires… Dont celle de l’avocat.
Je restai calme.
-C’est bien ça…
Je m’étais installé face à l’avocat avant d’expliquer, sans détour, pourquoi je m’étais amené ici. Il m’écoutait… C’était déjà ça. J’avais, donc, parlé de Grant, de Daisy et de Keller. Mais j’avais directement mis en avant que je ne pourrais jamais me payer les honoraires de Maitre Louis. Puis, même si j’avais l’argent, c’était cher payé pour un gosse de 10 ans. Il déclara directement que rien que le fait que je me sois assis ici devrait me couter 300 dollars ce qui me fit tiquer. J’allais peut-être me faire renvoyer ma tentative de coup de poker dans la gueule… C’était le risque à prendre. Mais il y avait un « mais ». Et j’écoutais Louis me dire que c’était le jour « pro bono ». C’était ce dont Josh m’avait parlé. Et je pris un air reconnaissant.
-C’est vraiment une chance alors ! Merci, vous me retirer un poids, là.
Il me servit un verre et, maintenant que j’étais sûr de ne rien devoir payé de trop conséquent, je pris le verre et remerciai l’avocat d’un signe de tête avant de boire une gorgée. Il sortit une feuille et appela sa secrétaire siliconée afin d’avoir un formulaire. J’esquissai un sourire devant la manière dont il traitait la blondasse avant de reprendre mon sérieux quand il m’expliqua que je devrait signer cette requête. Que c’était la première étape. J’hochai de la tête.
-D’accord.
La fille revint avec le formulaire. Je lus brièvement les premières phrases tout en écoutant Maitre Louis m’expliquer que je n’aurais qu’à signer. Je pris un stylo et signai avant de relever la tête quand Louis me posa un tas de question. Ouais… Je m’attendais à passer par là. Je devais donner toutes les armes à mon avocat pour qu’il puisse gagner l’affaire et ça passait par le fait de lui dire que j’avais pas mal de squelettes dans le placard. Si je ne lui disais pas, on allait se faire avoir.
Je déposai le stylo et bus un coup de cognac avant de me lancer.
-Je connaissais Daisy depuis quelques années… Je ne sais plus exactement combien. On se connaissait parce qu’elle était Los Diablos et moi aussi…
J’esquissai un petit sourire.
-Ouais… Je sais d’avance que tout ça ne va pas être facile rien que parce que j’ai été Los Diablos… Mais bon…
Je continuai :
-Je la protégeais souvent lorsqu’elle dealait et on a finit par sortir ensemble. Tous nos rapports ont été consentant quant à la fréquente…
Je plissai des yeux pour réfléchir.
-Je ne sais plus. Tous les jours ? Un peu moins ? Souvent, en gros. Ça a duré environs deux mois. Elle me trouvait trop violent. C’est vrai que, à l’époque, je m’emportais vite et que je frappais souvent dans les murs. Une fois j’ai été trop loin… Je l’ai frappé elle. Elle m’a quitté.
J’haussai des épaules.
-C’est la seule de mes relations qui a finit aussi mal… J’étais dans une mauvaise passe à l’époque. J’étais mal payé et les Los Diablos ne m’appréciaient pas plus que ça. Quant à savoir si quelqu’un peut confirmer notre relation…
Je fis la moue.
-N’importe quel Los Diablos. Mais ils me détestent tous alors, ça va être dur d’en trouver un qui plaide en ma faveur…
Mais j’avais quelqu’un qui pouvait plaider que toutes mes relations n’étaient pas violente : Nell. Mais elle ne viendra jamais plaidé… C’est un fait. Elle ne voulait pas s’aliéner Jordan.
-Quant à ce flic, apparemment, il a aidé Daisy Custer à sortir de la rue. Il lui a trouvé un job dans le Maine et elle est partie. Du coup, elle a confié la garde de Grant à Jordan. Je sais que Daisy était orpheline… Elle n’a pas voulu me céder la garde parce qu’elle avait peur de moi. C’est pour ça qu’elle a caché à tout le monde que j’étais le père de Grant, à moi compris.
Je penchai légèrement la tête sur le côté. -J’avoue ne pas avoir été un enfant de chœur à l’époque… Mais j’ai finis par quitter les Los Diablos. Ça m’a valu une balle mais j’en suis sortis. Le hic c’est que c’est difficile de sortir de la criminalité quand on y est depuis ses 14 ans. J’ai rejoins les Los Diablos parce que mon beau-père en était le chef… Et quand j’ai quitté les Los Diablos il y a 4 ans, je me suis fait recruté par la Casa Nuova… Après le massacre, je me suis retrouvé au chômage… J’ai rencontré ma femme actuelle, Sky. On a eut une fille… C’est elle qui m’a montré que je pouvais faire autre chose de ma vie que de passer de gang en gang.
Je fixai toujours Aaron Louis.
-Le problème c’est que, si je n’ai plus fait de délits depuis longtemps, j’ai tout de même un casier bien remplis. Notamment pour vente de drogue, conduite dangereuse, trouble de l’ordre public, coups et blessures réciproques…
Je plissai des yeux essayant de me souvenir. -Et violence conjugale vu que Daisy à porté plainte… Je crois que c’est tout… Mais vous êtes le meilleur avocat de la ville, non ?
Je dis ça en esquissant un petit sourire. -Ajoutons à ça que la réputation de mon père ne joue pas en ma faveur et que la plupart des gens pensent que je suis un psychopathe. Le flics, Jordan Keller, pense que je suis un sérial killer… Ce qui est assez difficile à vivre…
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Sujet: Re: Pro Bono [PV Ward Fleming][Terminé] Mar 3 Mai - 3:14
Pro Bono ft. Aaron Louis
J’avais devant moi, le fils de Thomas Fleming en personne ! Si ça c’était pas particulier, je me demandais bien ce que c’était ! Ça avait été tout un cas que ce dossier, quelque chose qui se parlait encore aujourd’hui. Je ne savais pas si le fils était près du père, j’allais fort probablement le découvrir au cours de notre conversation quoi qu’il en soit, il n’avait pas nié le lien de parenté.
Fleming, le fils, prit place sur le fauteuil devant ma table de travail et me déballa toute son histoire qui n’avait rien de bien transcendante. C’était quelque chose que nous entendions trop souvent et qui était d’un ennui mortel ! Je détestais ces femmes qui écartaient les cuisses pour se faire engrosser et qui ensuite laissait un type comme Fleming se démerder avec la suite des choses.
Là où ça devenait intéressant, c’était que ce potentiel client réclamait ma bonne générosité pour plaider sa cause. Un cas de pro bono comme j’avais justement besoin et qui allait me permettre de redorer mon blason. Il ne me fallu d’ailleurs que d’entendre ce détail monétaire pour mettre la machine en branle en réclamant de Glenda, le formulaire de requête en paternité et pour faire signer une autorisation de procuration à Ward Fleming.
- Vous me remercierez plus tard, le sentimental ce n’est pas mon truc, laissons ça aux gonzesses.
Les signatures récoltés, il était temps de poser mes questions, les première qui en soulèveraient d’autres. Je n’avais pas devant moi un enfant de chœur, y’avait qu’à voir son visage violacé par endroit et les quelques écorchures encore fraîches sur la pommette entre autres pour comprendre qu’il n’avait pas eu la porte du placard en pleine tronche ce matin.
Je l’arrêtais déjà quand il répondit qu’il connaissait Daisy depuis quelques années mais qu’il ne se souvenait pas combien, exactement.
- Deux ans ? Cinq ans ? 10 ans ? Moi je veux savoir si Daisy a eu assez de temps pour bien vous connaitre. Réfléchissez un peu. Si elle vous connaissait bien, si elle savait que vous aviez un caractère prompt, elle savait dans quoi elle s’aventurait. Tout est une question de perspective.
Je notais tout de même qu’ils avaient tous les deux appartenus au Los Diablos et ça me fit sourire. En mon sens, ça désavantageait Daisy, certes Ward aussi mais nous pouvions maintenant tabler sur le fait que la fille n’était pas un ange de vertu, elle non plus ! Et la suite me fit encore plus sourire.
- Vous la protégiez. Parce qu’on vous confiait cette mission ou parce que vous en aviez envie ? C’est un truc de gang qu’un homme protège une femme ou ça s’est fait naturellement entre vous ?
Je ne suis pas membre d’un gang moi alors j’ai besoin de savoir comment ça fonctionne, leur code d’éthique et tout.
- Vous était-elle fidèle ? Est-ce que Daisy était une grosse chaudasse qui couchait avec plein de Los Diablos ?
Si je pouvais la faire passer pour une pute de l’Eastside, je ne me gênerai certainement pas, surtout si c’était pour donner un peu de crédibilité à mon client. Il m’avoua qu’elle l’avait quitté parce qu’elle le trouvait trop violent et qu’une fois il avait été trop loin en la frappant elle.
- Quel avait été la raison de cette ultime dispute ? Quand vous vous mettiez en colère, étiez vous sous l’influence de drogue ou d’alcool ? Êtes-vous ou étiez vous un grand consommateur ?
Je notais absolument tout et je soulignais tous les points que je voulais éclaircir quand nous referions le tour de tout ce que nous avion dit. Ouais, le processus était long et déplaisant mais j’allais prouver que pro bono ne rimait pas avec bâcler.
- Il faudra bien que vous trouviez quelqu’un qui pourra corroborer votre version, ce n’est pas négociable sinon tout ce que j’amènerai devant le juge partira aussi vite que la culotte d’une stripteaseuse. On se comprend ?
Je me grattais sous le menton puis je vidais mon verre avant de m’en resservir un. Je l’écoutais me raconter que Jordan Keller avait aidé son ex à se sortir de la rue et qu’elle lui avait ensuite confié la garde. Ils baisaient ensemble ces deux-là que je ne serais pas surpris !
- Vous êtes autant un enfant de chœur que je suis gay. Fleming, toute votre vie va être fouiller par la partie adverse et ça me fait déjà chier de penser qu’ils pourraient brandir en pleine cours, une preuve d’autre chose que tout ce que vous venez de me dire. Croyez bien que s’il y a quelque chose à cacher, ils vont le trouver. Je suis prêt à me rendre au marbre pour vous mais ne vous attendez pas à ce que je frappe un circuit sur une fausse balle, on se comprend ?
Ça allait sérieusement troubler la fête quand son passage à la Casa Nuova allait se retrouver sous le nez du juge.
- Je vais demander la copie complète de votre dossier criminel. Je vais avoir besoin des coordonnées de votre actuel employeur et d’au moins un autre avant lui, de lettre de référence, de nom d’amis ou d’ex petite copine pouvant parler en votre faveur. Oncle, tante, voisin, une pute s’il le faut mais ramenez moi de gens bon dieu !
Parce que comme il le disait, j’étais le meilleur avocat en ville mais je ne faisais malheureusement pas encore de magie. Mon plan était de discrédité Daisy, de faire valoir qu’il ne s’agissait que d’une querelle de couple et que mon client n’a jamais eu la chance se faire amende honorable. Pour ce qui était du reste, son casier allait peser contre lui mais sa récente reprise en main en homme marié et bon père de famille ferai en sorte de rééquilibrer la balance.
- Je m’opposerai à tout parallèle tracer en ce sens puisqu’il ne s’agit pas du procès de votre père mais d’une demande de garde sur votre fils. Ça n’a rien à voir ce sont deux choses complètement différentes. Je démonterai toute tentative en ce sens. Et pour ce qui est de ce que pense Jordan Keller, les impressions ne sont pas une preuve.
Je regardais les feuilles placées devant moi sur lesquelles j’avais gribouillé pleins de notes et, en me grattant la tempe de mon index droit, je tapotais sur mon bureau avec mon stylo dans mon autre main.
- Revenons à votre période chez les Los Diablos. Vous y étiez depuis vos quatorze ans. Grosso merdo je vous donnerais la mi trentaine, vous êtes libérez d’eux depuis quatre ans ce qui fait que vous avez été dans les rangs pendant au moins quinze ans. Pourquoi les avoir quittés si vous y étiez depuis tout ce temps et que votre beau-père en était le chef ?
C’était la moitié de sa vie à quelques années près, ce qui n’est pas rien. Ça voulait dire aussi que malgré sa relation tumultueuse avec Daisy, il était demeuré au sein du gang ce qui pouvait sous-entendre que l’élément problème était partie dans le Maine.
Avant qu’il ne me réponde, j’appuyais sur le bouton de mon interphone et je demandais a Glenda de nous rendre un petit service, parce que nous allions en avoir pour un long moment encore.
- Glenda ! Demande qu’on nous livre du poulet frit et qu’ils oublie pas la salade de choux cette fois, compris ?! Et puis en lâchant le bouton, je regardais Ward en me levant juste assez pour lui resservir à boire, Vous aimez le poulet, Ward ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Pro Bono [PV Ward Fleming][Terminé] Mer 4 Mai - 9:43
Pro Bono ft. Aaron Louis
Le sentimental n’était pas le truc de Maitre Louis. En voilà un avec qui je risquais de bien m’entendre… Enfin, jusqu’à un certain point. Parce qu’il ne faut jamais faire confiance aux avocats. Ce sont de sales petits manipulateurs.
J’avais signé la papier afin de lancer la procédure. Après, on parla de Daisy et de ma relation avec elle qui était l’un des principaux nœuds du problème. Louis voulait des précision sur depuis combien de temps je connaissais Daisy.
-Environs 5 ans. Elle savait que j’avais un tempérament violent. On était dans le même gang. Elle savait qui j’étais.
Et ça, c’était vrai. Elle connaissait ma réputation. Les Los Diablos l’avaient prévenus que j’étais infréquentable. Mais elle m’aimait. Je l’avais facilement attrapé dans mes filets. Et je m’en étais tout aussi rapidement lassé.
Quand à la protection que j’avais envers Daisy, elle était vraie aussi et Louis voulait plus d’indications à ce sujet.
-Parce que j’en avais envie… Même si, on dealais toujours par deux, en général. Mais quand j’étais avec Daisy, je la choisissais systématiquement elle pour la protéger.
Pour ce qui était de la fidélité de Daisy, je ricanai.
-Je n’en sais rien… Mais comme elle a réussit à facilement faire gober aux autres que le gamin était celui d’un autre Los Diablos, j’imagine qu’il est fort probablement qu’elle me trompait, ouais.
Je n’en savais réellement rien. Les femmes étaient doués pour cacher leurs escapades extra-conjugales.
J’avais parlé de ma ruptures mais, de ça, encore, Maitre Louis voulait plus de détails.
-Non, je n’étais pas sous influence. Je ne me drogue pas et je bois, certes, mais pas plus qu’un autre. Un verre de whisky par jour. Deux parfois. Plus lorsqu’il y a des trucs à célébrer. Mais je n’étais pas bourré le jour où je l’ai frappé. En fait, elle m’en a voulu que j’ai frappé un gamin qui allait s’en prendre à elle. Elle a trouvé ça excessif, elle m’a fait une crise et le coup est parti. J’essayais de lui faire comprendre que j’avais eu peur pour elle. Je sais que les gamins, même s’ils ont 14 ans, peuvent faire des dégâts. Surtout que ces gamins en questions font partie d’un gang.
Mon manque de témoins ne plaisait guère à Maitre Louis… Il lui en fallait. Problème, il n’y avait que des Los Diablos pour corroborer la chose. Le hic, c’est que je ne suis pas en très bons termes avec les Los Diablos…
-J’essayerais de trouver quelqu’un…
J’avais plusieurs moyens d’y arriver… Mais aucun ne me plaisait réellement…
Je buvais moins vite que Maitre Louis étant donné que j’étais concentré sur ses questions. Il déclara que je n’étais pas un enfant de chœur. Que tout allait être fouillé pendant le procès. C’était ça la partie délicate mais je doutais qu’on trouve des choses qui n’ont pas déjà été trouvée. J’hochai de la tête. -Je comprends. Et je sais que tout ça ne va pas être facile. Mais hormis les rumeurs à mon sujet, tout ce qu’ils ont de concret se trouve dans mon casier. Le reste… Que j’ai été violent, je ne le cache pas… Mais ma réputation est surévaluée et vient uniquement du mythe que les chiens ne font pas des chats…
En réalité ma réputation était sous-évaluée mais rien n’était prouvé. Ce n’était que des oui-dire de gens à la crédibilité déjà bien entamée. Des gens qui ont des griefs contre moi et qui, donc, ne vaudraient rien devant une cours de justice.
J’hochai de la tête à tout ce que disait Maitre Louis.
-Je suis comptable pour le gérant du Wild Wild Beaches. Je sais. C’est pas le meilleure boîte de L.A. mais c’est difficile de trouver un employeur avec un casier judiciaire et un nom de famille comme le mien…
Et j’avais un contrat ! Parce que j’avais demandé au patron de Wild de m’en faire un. En contre-partie, j’avais effacé sa dette qu’il avait auprès des New Soldados. Il m’avait fait un contrat qui courait depuis un peu après le massacre de la Casa Nuova.
-J’y travaille depuis que j’ai quitté la Casa Nuova… Donc, je n’ai pas eu de précédent employeur. Et je trouverais des gens pour appuyer ma cause.
Il y avait déjà Sky. Nell, j’avais des doutes. J’avais mon faux-employeur. Je n’avais pas réellement de lien avec le reste de ma famille. Des putes, j’en ai… J’en ai plein ! Bref, je pouvais trouver.
Louis disait qu’il démontra toute tentative visant à faire de moi le psychopathe de l’histoire et j’hochai de la tête, très satisfait.
-J’espère… Jordan va demander un bilan psychiatrique. Ça ne me dérange pas de passer par là mais j’ai peur que l’aura de mon père n’influence le bilan alors si on peut éviter…
Il me posa alors une autre questions sur les Los Diablos. Je le fixai avant d’hausser les épaules. -Mon beau-père en a été le chef jusqu’à mes 17 ans. Après, il s’est fait assassiné par d’autres Los Diablos qui ont pris le contrôle du gang. Des Los Diablos qui me détestaient parce que j’étais le beau-fils de Ricardo. Du coup, j’ai passé des années dans leur rangs mais sans avoir aucune affinité avec la plupart d’entre eux. Seuls ceux qui soutenaient Ricardo étaient de mon côté mais ils étaient vieux et peu nombreux. C’est après des années que je me suis dit que j’en avais marre de me faire traité comme la dernière des merde alors je les ais quitté. Quitter un gang ça vous vaut toujours une balle dans la tête mais ils ne savent pas viser… Si j’ai, ensuite, rejoint la Casa Nuova c’est parce que Luca Conti, qui était l’un de mes amis, m’a sauvé la vie en me remettant sur pieds.
Et, visiblement, la conversation allait encore durer parce que Maitre Louis commande un poulet frit m’en proposant même un au passage.
-Ouais. J’aime bien…
Et on continua avec Louis qui me posait des questions et moi qui y répondait conformément, la plupart du temps, à ce qu’il s’était réellement passé. En fait, tout ce que je ne disais pas c’est que j’étais El Lider, que Jimmy Reed était chef des Los Diablos et que j’étais un tueur de masse. Pour le reste, je ne fus pas avare en détails espérant que Louis ait assez pour écraser cet abruti de Jordan Keller.