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| Comment ça y a pas d'Autruche dans les Hôpitaux ?! [ PV Ivy ] | |
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| Sujet: Comment ça y a pas d'Autruche dans les Hôpitaux ?! [ PV Ivy ] Mer 9 Avr - 19:49 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J'ai jamais compris pourquoi je devait allez dans ce foutu hôpital de mes couilles , OUI j'suis vulgaire , mais j'emmerde ceux qui ne le sont pas … et vue que personne n'a jamais dit «merde» ben j'emmerde personne . Admirer ma logique , ou plutôt le fait que je n'en est pas .. enfin passons , meme quand je pense je m’embrouille , enfin s'est surtout quand je pense que sa devient un joyeux bordel dans mon crane , mon ange gardien aime bien venir me gueuler dans les oreilles des conneries quand s'est le silence complet . Mais la s'est cool , parce que je suis loin d’être dans l'endroit le plus silencieux du monde , parce que je suis coincer dans ce foutu embouteillage .. Je leurs avait dit que je pouvais marcher mais NON , il a fallu qu'on réveille mon chauffeur , que monsieur vienne jusqu'à chez moi tout ça pour faire un trajet que j'aurai fait a pied en a peine trente minutes . Mais ce qui m’énerve , parce que sa m'arrive de m’énerver parfois , ben s'est que j'ai l'impression de plus être libre . _ On est bientôt arriver ?!Je soupir , encore et encore , et encore et encore et ENCOREEEE , mais sa avance pas … et puis le chauffeur je l’énerve je croit , il a les veines du front toutes péter , toute rouge comme dans les dessins animé , alors je prend la poignet et plus de Moriarty . Je l'entend qui me crie de revenir , qu'il va être virer , et je lui dit qu'il a qu'a mentir . Il me regarde bizarrement , et comme je suis fatiguer et que je veut pas parler je claque la porte et je me retrouve dans la rue . Sa pue , les pot d'échappement des voitures crache une fumée dégueulasse , alors je me met a courir dans la rue , et je ne fait meme pas attention aux gens autours , je m'imagine que je suis dans un film d'action et que des vil méchant me poursuivent … Je regarde derrière moi de temps en temps , sa fait monter le suspens s'est pour ça , puis je m’arrête d'un coup , en mode dérapage de voiture de course , et pile devant la porte de l'hosto en plus . Je suis trop fort j'sais , puis met mes mains devant les portes , en faisant style que s'est moi qui les ouvrent , un gosse me regarde fasciner , je le regarde et je suis encore plus fier , oui oui je sais petit MOI j'ouvre les portes comme je veut … mais en fait je me rend compte que s'est parce que je suis connu qu'il me regarde comme ça … et merde . Bon je lui signe un autographe vite fait sur la joue , ben quoi , s'est marrant de signer sur une joue , s'est comme .. comme du fromage fondu je trouve , tout flasque et coulant , enfin coulant sa dépend de l'age . MAIS .. pourquoi je dit tout ça .Je cligne dix fois des yeux pour me remettre le cerveau en place .. enfin douze fois mais s'est pour arrondir le nombre sa fait plus classe je trouve , enfin bon , je suis donc dans l’hôpital . Je me diriger vers l'accueil , s'est fou comme sa sent mauvais dans les hôpitaux , mais genre si la mort avait une odeur sa serait celle la , quand je pense a ça je me dit que s'est logique vue que .. ben pas mal de gens meurt ici , mais y a des naissances aussi donc s'est pas logique , a moins que la mort soit plus puissante que la vie , ou juste qu'elle se lave moins .. enfin j'sais pas trop , s'est juste une hypothèse . Je pose mon cul fatiguer sur l'un des chaises ou on est sensé se mettre quand on attend , attendre .. moi si je voulais je serait meme pas obliger , mais sa ne me dérange pas vraiment . Je sifflote un petit air a la con qu j'ai imaginer , et le pire s'est que si je le sort je vais peu être gagner une fortune avec , pour moi écrire de la musique s'est tellement naturel que j'arrive meme pas a me dire comment je peut gagner ma vie avec ça , s'est un peu comme si ma voisines gagner de l'argent a chaque fois qu'un nouveaux de ses cheveux lui pousser sur le crane . Oui moi et mes métaphore s'est toutes une histoire , une histoire d'amour meme je dirait . Une fille vient d'entrée , elle a l'air énerver et stresser surtout , moi je ne capte pas tous les regards qui sont poser sur moi , mais je remarque se genre de chose , y a parfois des gens avec qui j'ai envie de parler , mais je sais pas trop pourquoi , en fait je ne sais JAMAIS pourquoi … la vie est tellement compliquer , mais mon cerveau aussi alors on est fait pour s'entendre . _ Sa pue ici tu trouve pas ?Oui , aborder les gens comme ça ne me pose aucun problème , et puis commencer avec une question s'est sympas non … ? OK je voit personne me comprend , mais s'est pas très grave de toutes façon , je regarde la jeune fille qui est désormais en face de moi , oui je lui parle donc je me suis lever s'est logique . Je lui tend alors la main , n’arrêtant pas de faire craquer mon dos . _ Sinon moi s'est Mori et toi ? … tu vient souvent ici ?Et de trois questions , la si elle se casse en courant je sais pas se que j'ai fait de mal niveaux conversation , après s'est juste que parfois je suis un peu étranges pour les gens , mais vue que je suis connu pas mal reste et me dise que je suis génial en pouffant comme des oies … oui les oies sa pouffe . Je me sent perdue parfois dans mon propre cerveau , genre s'est comme si j'étaie enfermer dans un endroit hyper bizarre , et que je n'en connaissez rien . Je tourne en rond , et je re re tourne en rond tout ça , mais je comprend jamais grand chose de plus . S'est comme si j’étaie perdue dans un putain de cercle infini , sans aucun sens .. s'est peu être pour ça que le gens on du mal a me comprendre , parce que moi meme je ne me comprend pas toujours . Enfin s'est pas que je suis déranger , je suis pas vraiment fou , mais s'est comme si quelques chose allez pas … enfin je ne sais pas comment expliquer ça , et encore moins pourquoi depuis tout a l'heure je veut autant l'expliquer . |
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| Sujet: Re: Comment ça y a pas d'Autruche dans les Hôpitaux ?! [ PV Ivy ] Dim 20 Avr - 14:54 | |
| Non j'avais pas envie d'être là. on j'étais pas venue au dernier rendez-vous. Non j'avais pas noté tout ce que je faisais dans une petit carnet pour comparer avec mes souvenirs du mois et voir si j'affabulais pas, non je ne supportais plus cet endroit, cette thérapie qui n'en était pas une. Mais j'étais clairement pas en position de me plaindre. J'avais tellement fait tout un pataquès que je pouvais pas m'en sortir seule, que je voulais qu'on m'aide. Mes parents ont jamais trop compris pourquoi je voulais me débarrasser d'une mémoire aussi intéressante, d'un atout aussi important, ils ont fini par conclure à un manque de confiance en moi et m'envoyer chez une psy illuminée qui avait sans conteste effectivement de plus gros soucis que moi. Alors pourquoi me plaindre si je l'ai tant voulu ? Parce que je suis une chieuse paradoxale ? Certainement oui. Mais il n'y a pas que ça.
Le truc c'est que je me disais que si un médecin reconnaissait ça comme une vraie maladie il me soignerait. Au lieu de ça j'étais devenu un genre de rat de labo Deluxe dont le point de vue avait au fond autant d'importance que le diamètre des croquettes du chat de mamie Jeanine. Je voyais pas l'intérêt de tout ça, après quelques verres de whisky et des chamallows je me sentais mille fois mieux, et si à chaque verre je ne me remémorais des souvenirs désagréables, j'aurais sombré depuis bien longtemps je pense. Je crois qu'en fait, j'en avais trop voulu, que j'vais attendu trop de choses des médecins, mais à présent que je savais qu'ils n'y pouvaient rien, j'aurais voulu qu'on me foute la paix.
C'est donc avec la délicatesse et l'élégance d'une tornade que je quittais la salle d'exam et m'avançais avec rage vers le comptoir pour "qu'on vous fixe un autre rendez vous". Un bien beau comptoir, mon pied fut d'ailleurs irrémédiablement attiré par celui-ci et je shootais dedans avec la force du désespoir en lâchant un magnifique Spèce de pin épineux parasol ! et ce, avant de pousser un petit gémissement suraigu overtrocute, c'était plutôt du chêne massif de toute évidence. Je regardais alors les gens autour de moi qui semblaient plutôt perturbés par la situation, et me regardaient comme si sous ses yeux y'avaient des capibaras nains du Yémen qui dansaient la salsa. Je grommelais alors un truc incompréhensible, et lançais su le même ton que tout à l'heure J'ai pas mal. mais en faisant une grimace juste pas possible, je cherchais pas spécialement à convaincre l'assistance, dont l'avis ne m'avait jamais paru utile, mais plutôt moi même, parce que si, ça faisait très mal. A partir du prochain rendez vous jmets des new rock, faut pas déconner.
Mais, comme pour me tire de ces considérations podologiques, un type est venu me parler, quand je suis d'aussi mauvaise humeur j'ai une certaine tendance à envoyer bouler les gens plutôt violemment, j'en suis pas franchement fière mais bon. Toujours est il que lui c'était différent. Il était plutôt âgé mais classe, comme victime d'une folie pleine de prestance, comme une blague élégante, c'était plutôt fascinant. A tel point que je ne pensais d'abord pas qu'il venait faire connaissance ainsi, en me parlant d'un truc aussi passionnant que l'odeur des hôpitaux, les gens intéressants se faisaient rare, et à mon sens, ça aurait pu être un genre de vieux pédo style "méhui je vais soigner votre pied". Je lui souriais donc, franchement amusée par la question
Ouais carrément, on dirait genre qu'on a foutu dans un mixer des médocs et des malades et mis du débouche chiottes par dessus,pour les reconstituer tous guéris comme une version réactualisée de Saint Nicolas mais qui fail en fait... D'ailleurs y'a un des mecs de la maintenance qui s'appelle Nicolas, l'est cool comme gars, quand je veux embêter les gens ils me laisse me planquer dans le local ou il range les balais.
Oui j'aimais faire des liens que personne n'arrivait à suivre, et causer avec les gens que personne ne voyaient, vers qui personne n'allait. Je faisais ça depuis un jour ou j'étais gosse et qu'un des techniciens de la ville m'a expliqué que travailler dans le froid c'était dur, mais que ça lui permettait de réaliser son rêve de faire le tour du monde, et que pendant tout le temps ou il travaillait, dans sa tête, il était ailleurs. J'avais trouvé ça tellement touchant, ces gens ont tellement à nous apprendre. Je remarquais alors que le gars faisait craquer son dos, ça m'a fait un peu sourire car déjà je m'imaginais mon interlocuteur avec une crête de dinosaure qui pousse dans le dos, je finis par balayer ces idées pour serrer la main à futurgodzilla qui venait de se présenter sous le nom de Mori.
Ivy. Mais sinon Mori c'est ton vrai nom ou juste quelques obscurs boulets qui t'ont rebaptisé comme un charmant teckel parce qu'au delà de trois syllabes ils gèrent pas ?
J'arquais un sourcil en lui souriant un peu, j'aimais pas les diminutifs, du moins, pas quand tout le monde utilisait le même, et si s'en était un qu'il s'était choisi seul...ben euh... merde, ça serait dommage pour moi, je me serais mis une personne de plus à dos, mais passons, je répondais donc à sa seconde question
Un peu trop à mon gout SURTOUT VU L UTILITE DISCUTABLE de toute cette mascarade, menfin, et toi ?
Je lui offris alors un joli sourire, quasi angélique, comme si ça allait rattraper mes précédentes répliques bien loin de cette innocence. J'aimais pas la logique de cet endroit, j'avais l'impression qu'ils ne se préoccupaient que des troubles représentant une menace pour l'entourage des patients, pas ceux qui nuisent à leur propre existence. |
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