New York… Ce n’était pas la première fois que je venais ici. On était déjà venu plusieurs fois avec mes parents pour passer Noël ici quand j’étais adolescent. L’ambiance de New York, à Noël était magnifique.

Mais ici, on était en été et ce n’était pas pour faire la fête que j’avais débarqué ici avec Riley. C’était pour, peut-être, décrocher mon nouveau job en tant que garde du corps. J’avais fini par me décider et j’avais postulé pour une boite de garde du corps réputée. Le FBI avait fait une lettre de recommandation qui m’a bien aidé à être pris au sérieux par mon nouvel employeur. J’avais déjà l’entrainement ce qui les arrangeait largement.

C’était pour ça qu’on était ici. Parce que mon employeur avait trouvé un client et que je correspondait à la demande du client. Et le client en question était une cliente et il s’agissait de Peyton Stone. Je savais que la boîte avait des clients de haut standing mais je ne m’attendais pas ce qu’on me choisisse pour protéger une star de la musique.

On s’était, donc, pris une chambre d’hôtel. J’avais refusé que Riley reste seule à L.A.. Je la savais encore fragile et puis c’était l’occasion de sortir un peu de Los Angeles, de voir une autre ville et de s’amuser un peu aussi. Ça serait comme des genre de vacances. Je pense qu’on méritait ça après tout ce qu’on avait vu. Particulièrement Riley.

Mais avant de passer du bon temps, je m’étais rendu au Plaza Hôtel où résidait pour l’instant Peyton Stone. Je ne savais pas si elle allait rentré un jour à Los Angeles. Mais, sincèrement, si on devait déménager à New York, ça ne nous dérangerais pas réellement, Riley et moi. Même si on adorait notre petite maison à San Fernando Valley.

Je m’étais, donc, rendu là-bas laissant Riley dans notre chambre. Je savais qu’elle ne connaissait aucun dealer ici et, de toute façon, j’avais décidé qu’il était temps de lui laisser de la latitude. Il fallait que je lui fasse confiance. Ça faisait aussi partie de la désintox’.

Une fois au Plaza, j’avais demandé à voir Peyton avec qui j’avais rendez-vous et on m’avait donné le numéro de sa chambre qui était, en réalité, une immense suite. J’avais toqué à la porte et quand j’avais obtenu l’autorisation de la diva, j’étais entré.

L’endroit était, en effet, immense.

-Bonjour Madame Stone. Je m’appelle Zeke Sullivan. Je viens au nom de mon agence pour le poste de garde du corps.

Quand elle me donna l’autorisation de m’asseoir, je le fis. J’avais mis un costard pour l’occasion. Je détestais ça mais ça faisait partie du jeu.

-C’est un honneur de vous rencontrer.

Elle était seule. Pas de trace de son mari.

@ Billy Lighter

Je n’étais pas rassurée de savoir Howard à Los Angeles, même si Ward Fleming était en prison et même si je l’avais encouragé à y retourner. Il devait absolument enregistrer la chanson que j’avais écrit pour Fireworks pour passer un message sans équivoque à Jimmy Reed. Cette chanson devait tourner en boucle à la radio, sur toutes les chaînes jusqu’à ce qu’elle ressorte de partout au grand chef de BSC. C’était le but et pour cette raison que j’avais voulu qu’Howard rentre chez lui… Mais maintenant, je comptais les heures avant son retour.

Avec tout ce qui se passait dernièrement, Howard et moi avions convenus que nous serions mieux avec une équipe de garde du corps. J’avais donc décidé d’engager des gens qui surveilleraient nos demeures respective en toute discrétion et tant qu’à faire, je voulais qu’un homme soit auprès de moi en tout temps. Je ne voulais plus courir aucun risque surtout avec la naissance prochaine des bébés.

J’avais donc fait le tour des agences de sécurité et j’en avais trouvé quelques-unes assez satisfaisantes. L’une d’entre elle pouvait mettre à notre disposition des équipes de surveillances alors qu’une autre, basé à Los Angeles, me promettait une jeune recrue plus que prometteuse. Il s’agissait d’un ancien agent du FBI avec une feuille de route bien garnie, qu’ils avaient dit. Ce qui me faisait tiquer, c’était bien le fait qu’il était de Los Angeles.

J’allais devoir laisser sa chance au coureur.

Pour le rencontrer, j’avais envoyé June et Holden au Metropolitan Museum de New York en leur ventant les expositions qu’ils devaient absolument voir. Je savais qu’ils n’étaient pas dupes et qu’ils se doutaient que je les chassais poliment et subtilement de notre suite. Je ne voulais pas les savoir-faire les cent pas de l’autre côté de la porte en se demandant qui est-ce que je rencontrais et pour quelles raisons je ne tenais pas plus que ça de leur en parler. Il était inutile de les alarmer avec nos histoires. Ils avaient déjà eu suffisamment de quoi s’occuper le mental avec leur histoire de famille.

Bref, j’avais chassé ma belle-famille, je me faisais du sang d’encre pour mon mari qui n’avait pas donné signe de vie depuis au moins deux jours. Il finirait par me passer un coup de fil ou alors je le verrais passer la porte de la suite, tout sourire.  Peut-être que David l’accompagnerait et Dexter aussi ! Ils me manquaient terriblement eux aussi.

On toqua enfin à la porte de ma suite. Dieu merci, l’envoyé de l’agence était ponctuel. S’il avait été ne serait-ce qu’une minute de retard, il aurait été disqualifié. Dans ce genre de boulot, on ne peut se permettre d’être en retard, sous aucun prétexte ! Je lui ouvris la porte et le laissais entrer alors qu’il se présentait déjà. Il me semblait jeune et un peu maigre pour occuper ce genre de fonction mais je me rappelais alors Collins par qui ne jurait que David. Je me devais donc den e pas le juger par sa couverture.

- Venez vous assoir là, nous y serons plus confortable pour discuter, monsieur Sullivan.

Il se disait honorer de me rencontrer. Fallait-il croire que je faisait encore cet effet-là à certaines personnes. Je pouvais les compter sur les doigts d’une seule main, dorénavant. Je n’avais rien prévus d’autre que des bouteilles d’eau pour la rencontre. Je ne voulais pas créer de familiarité, il était ici pour un job, pas pour parler de la pluie et du beau temps !

- Bien ! Alors, j’ai lu la lettre de votre agence dans laquelle votre parcours et résumé. C’est plutôt maigre. Qu’avez-vous a me dire pour l’étoffer un peu ?

@ Billy Lighter

J’étais entré dans la suite de Peyton Stone. Elle était là enceinte jusqu’aux yeux mais malgré tout extrêmement maigre. Ses traits étaient émacié et j’avais l’impression qu’elle n’était pas spécialement en bonne santé. Peut-être était-ce à cause de sa grossesse qui était très éprouvante. Je savais que chaque femme enceinte avait des grossesses différentes et plus ou moins difficile.

Celle de Peyton avait l’air difficile.

Je savais peu de choses sur Peyton mais en même temps j’en savais beaucoup. Je savais ce que tout le monde savait sur sa vie de star et d’enfant star. Un enfant exploité par ses parents pour l’argent et la gloire. Peyton Stone ne connaissait que le business et le star-system. Elle était, inévitablement, devenue une diva. Mais était-elle comme ça dans le privé ? Difficile à dire… Je ne la connaissais pas personnellement.

Tout du moins, pas encore.

Je savais, par contre, qu’elle était mariée à un homme qui n’était en rien fidèle. Je savais que Stone l’avait trompé au moins une fois avec nulle autre que ma petite amie actuelle, Riley. Je ne savais pas si Peyton était au courant. J’en doutais… Une femme trahie reste rarement avec l’homme qui l’avait trompé. Et de ce que je savais de Peyton, c’est que c’était une personne fière.

Tout du moins, c’est l’image qu’elle dégageait.

Je l’avais respectueusement saluée et elle m’avait invité à m’asseoir. Je m’étais exécuté et m’étais placé face à elle.

Vint alors les questions. Peyton Stone avait cet air respectueux mais sévère. Une vrai petite femme d’affaire. Elle trouvait que le résumé de mon parcours était maigre. Elle voulait que j’étoffe. Je souris confiant. Je me disais que si je ne convenais pas à Peyton Stone, d’autres voudront bien de moi. Donc, je n’avais rien n’à perdre.

-C’est sans doute maigre parce que je n’ai que 24 ans. Mon jeune âge peut faire peur. Mais si ça peut vous rassuré, j’ai d’abord fait mon service militaire à 18 ans. Là, j’ai appris pas mal de base notamment en technique de combat que ça soit avec arme ou sens. Ensuite, j’ai été intégré à l’Académie du FBI à 20 ans. A la fin de ma formation, j’étais dans les meilleurs.

J’avais marqué une pause avant de reprendre.

-Après ça, j’ai été choisi pour une mission d’infiltration à Los Angeles. C’est là que je suis né bien que j’ai passé une bonne partie de ma vie à Quantico. Je ne peux pas vous parler des détails de la mission… Mais sachez que cette expérience m’a permis d’acquérir encore plus de compétence qui seront utile dans mon nouveau métier de garde du corps. Je sais évaluer des menaces et intervenir en conséquence.

@ Billy Lighter

Zeke Sullivan venait d’entrée dans ma suite et, à première vue, je doutais qu’il soit qualifié pour le job. Il me semblait trop jeune, trop peu expérimenté et son gabarit laissait à désirer. Pour ce dernier point, je ne voulais pas juger trop rapidement me rappelant que Collins étaient la garde du corps de David et de ce que j’en savais, elle aurait mit au tapis plusieurs poids lourds sur un ring de boxe.

Je l’invitais donc à s’installer pour que l’on puisse converser plus aisément qu’en se tenant debout dans l’entrée de ma chambre d’hôtel du Plazza. Je n’avais pas envie de faire durer inutilement longtemps cet entretient mais j’avais tout de même quelques questions à poser bien que l’agence m’ait assuré m’envoyer le meilleur homme à leur disposition pour ce que je recherchais. Par expérience, je savais que j’étais la seule à pouvoir juger de ce qui était le mieux pour moi.

Dès qu’il fut assis, j’entrais dans le vif du sujet. Ce que m’avait envoyé l’agence sur leur candidat était bien maigre malgré leur bonnes recommandations. Je voulais donc qu’il m’en dise plus question de mettre un peu de chair autour de l’os.

Zeke se défendit de la maigreur de son dossier de candidature en justifiant son jeune âge. Je levais les yeux du dossier que je scrutais alors qu’il me parlait, pour le regarder. À dix ans, j’avais déjà tournées une vingtaines de publicité, à douze ans, je faisais déjà des prestations sur scène et à quatorze ans, je commençais les tournées.

- L’âge n’est pas une excuse mais un prétexte.

J’étais tout de même ravie de l’entendre me dire qu’il avait fait son service militaire à dix-huit ans et qu’il avait intégré l’académie du FBI à vingt ans. Cela démontrait qu’il avait conservé une certaine rigueur et qu’il était sérieux dans ce qu’il faisait.

Il me parla ensuite d’une mission d’infiltration qu’il avait dû faire et de laquelle il ne pouvait rien me dire. Il allait de soi. La discrétion était un point important qu’il devrait observer s’il travaillait pour moi. Je ne voulais pas risquer de voir mon intimité étalée en pleines pages parce que mon garde du corps était un sac percé.

- La discrétion sera évidement mise en avant-plan. Je ne tolérerai aucun écart et, si je vous engage, vous devrez signer un accord de confidentialité des plus stricte.

Maitre Louis était très doué pour rédiger ce genre de document et s’assurer qu’aucun bris d’engagement ne survienne sans de graves et lourdes conséquences.

- J’ai un peu du mal à faire le lien entre votre mission d’infiltration et votre désir de devenir garde du corps mais si vous pensez que cela est une formation pertinente pour ce que vous visez, je suppose que c’est tout ce qui compte.

Il n’y avait rien de plus dans son dossier qui pouvait m’être utile, cela me rendait inconfortable puisque je ne savais pas grand-chose sur l’individus qui allait devoir me suivre pas à pas, tel mon ombre.

- Quitter Los Angeles pour vous installer ici au Plazza ne vous dérange pas ? Vous n’avez pas de petite amie, de famille, ou d’enfant ? C’est un job à temps plein vous savez. Vous devrez être en poste du moment de mon réveil jusqu’au moment où j’irai dormir. Sachez que je me lève le matin vers 4h et que je me couche vers 22h. Vous sentez-vous capable de suivre mon rythme de vie ? Mon mari y arrive à peine mais s’il y arrive, je suppose qu’un homme ayant fait l’armée et l’académie du FBI devrait y parvenir…

@ Billy Lighter

Peyton Stone était fidèle à sa réputation de femme intransigeante. Parce que quand je mis mon âge en avant, elle déclara que ce n’était pas une excuse mais un prétexte. Sans doute que pour elle, on pouvait faire tout à n’importe quel âge. Ça venait certainement de sa propre expérience, elle qui a rapidement été trainé sur des plateaux de tournage et salle de concert dès son plus jeune âge. Les enfants stars sont souvent exigeants. Peyton Stone est l’exigence incarnée.

J’avais fait un topo sur les phases de ma carrière en mettant en avant ce qui pouvait servir pour le poste. Avoir fait mon service militaire et avoir rejoint le FBI assez jeune devrait jouer en ma faveur. J’avais aussi parlé de ma récente mission sans entrer dans les détails ce qui plu à Peyton. Elle aimait la discrétion. Ce qui n’était pas étonnant venant d’une star mondiale dont les médias épiaient tous les faits et gestes. D’ailleurs, elle comptait me faire signer un accord de confidentialité si jamais elle décidait de m’engager. J’hochai de la tête.

-Accord que je respecterais à la lettre, Madame Stone.

Je ne voyais pas l’intérêt de ne pas le respecter. Si jamais Peyton Stone m’engageait, je comptais suivre ses directives. Suivre les ordres au FBI a toujours été mon point faible mais c’était un tout autre contexte ici et j’avais envie d’évoluer. Bien qu’il parait que le naturel revient au galop… Il faudra que je fasse gaffe quand même.

Peyton disait avoir du mal à trouver le lien entre garde du corps et agent infiltré du FBI. C’était des métiers différents, c’est un fait. Mais il y avait certaines similitudes. Le but du FBI est de protéger la population. La protection est aussi en avant dans le métier de garde du corps.

-Dans les deux cas, ce sont des métiers de protection. Infiltrer sert à pouvoir démanteler divers types de trafic ce qui augmente la sécurité d’un endroit. Un garde du corps sert à protéger aussi et bien qu’il ne s’agisse, en général, d’une ou de deux personne, ça reste un métier de protection.

Peyton me posa d’autres questions notamment sur le lieu de travail. Je savais que le couple Stone vivait en général à Los Angeles mais depuis quelque temps, on dirait qu’ils vivent chacun dans leur fief. Quant à son rythme de travail… Il était hard… Et je comprenais pourquoi Howard Stone ne suivait absolument pas… Se lever à 4h… Chaque jour. Je comprenais pourquoi Peyton avait craqué pendant sa propre tournée alors qu’elle est enceinte de ses enfants.

-J’ai une petite amie… Mais pas d’enfants. Quant au rythme de travail, je saurais être en poste à votre lever et votre coucher mais j’imagine que vous souhaiterez avoir des moment de tranquillité lorsque vous êtes de votre chambre par exemple ? J’imagine que ces temps seront considéré comme mes temps de pause. Ou est-ce qu’il y aura une tournante avec un autre garde du corps. C’est pour que je puisse visualisé mes jours libre et ceux ou je devrais vous suivre comme votre ombre.

Et que j’aurais des jours de congé… Ou qu’il y aura une tournante avec un second garde du corps… Sinon, aucun doute que Peyton ne trouvera jamais son bonheur.

-Quant à venir m’installer ici au Plaza, ce n’est pas un problème. Moi et ma petite amie n’avons pas de préférence sur l’endroit ou nous allons vivre.

Mais serait-ce pour toujours ? Est-ce que Stone aussi aller déménager ici ? J’imagine que les médias rêveraient de le savoir…

@ Billy Lighter

Zekr devait avoir à peu près mon âge pourtant, son expérience e vie était bien maigre à comparer mon propre parcours. Je m’attendais à ce qu’il est un parcours plus étoffé que ce qu’il me présentait. Moi, pendant que lui découvrait sa puberté, je parcourais le monde pour offrir mon art à mes fans. Quand Zeke faisait la fête avec ses amis, je m’entrainais, j’étudiais, je tournais ou je composais.

L’âge n’était en rien un excuse !

Il n’était qu’un prétexte !

Heureusement, il avait fait son service militaire ce qui démontrait qu’il avait acquiert de la rigueur, de la discipline, qu’il savait encaisser. Il enchaîna sur son travail comme agent infiltré au FBI. Pour réussir avec ce poste, il avait dû faire preuve de discrétion, j’étais ravie de l’entendre ! Si je l’engageais, il devrait respecter cette consigne à la lettre et je m’en assurerais en lui faisant signer un accord de confidentialité que rédigeait mon fidèle avocat, Maitre Louis.

- Je n’en doute pas, Monsieur Sullivan. Personne n’a osé briser cet accord.

Le prix à payer en cas de bris de parole était à ce point exorbitant que je voyais mal un simple agent du FBI tenter l’expérience.

J’interrogeais Zeke sur son métier au sein du FBI, cherchant le lien avec le poste qui l’intéressait aujourd’hui. Il y avait une notion de protection certes mais c’était plutôt maigre, selon ce que j’entendais. Cependant, je ne pouvais pas juger de ce que je ne connaissais pas, j’allais donc ne pas le contre dire et continuer à poser mes questions.

J’avais un rythme de vie auquel je ne dérogeais pas et il devrait donc s’y adapter. Je me levais avec le soleil et je me couchais quand j’avais terminé mes engagements professionnels. Je m’attendais à ce qu’il m’accompagne en tout temps, c’était un job à temps pleins xxl que je lui proposais ! Évidement, il aurait droit à des moments de répit mais il serait mon principale garde du corps, celui en qui j’allais placer toute ma confiance. Il fallait donc qu’il soit avec moi le plus souvent possible et ce genre de lien ne se créait pas en faisant du neuf à cinq.

- Vous serez mon principale garde du corps mais évidemment, loin d’être le seul. Vous devrez être mon ombre, mes yeux et mes oreilles. Vous aurez des moments de répit, il va de soi mais si travailler plus de soixante heures semaine vous gêne, alors vous pouvez retourner immédiatement à Los Angeles.

J’étais désormais à New York et je ne comptais pas retourner vivre à Los Angeles, au grand damne de mon époux. Est-ce que Zeke serait capable de changer d’État sans s’en mordre les doigts. Je l’écoutais alors qu’il disait que cela ne lui posait aucun problème, que sa petite amie et lui pouvaient très bien s’installer ici.

- Bien ! Vous serez logé dans la suite adjacente à la mienne, il faut que vous puissiez être ici en une fraction de seconde. Peut-être que votre petite amie n’appréciera pas de vous voir vous éclipsez à l’improviste.

Mais ce qu’elle pouvait penser ne me faisait ni chaud ni froid. J’avais des exigences et c’était pour cela que je l’engageais, pas pour plaire à sa copine.

- Le salaire que j’offre sera nettement supérieure à ce que vous avez pu faire au FBI et à ce montant, sera ajouter les frais de logement, de déplacement et tous autres frais que vous aurez peut-être à débourser pour me suivre. Je ne paie cependant pas pour votre copine, ça vous regarde.

Je n’allais tout de même pas commencer à entretenir toutes les petites amies de mon équipe de protection !

@ Billy Lighter

Peyton appréciait ma discrétion liée à mon ancien métier. Elle déclara que je devrais signer un accord de confidentialité ce que je comptais faire. Loin de moi l’idée de vendre la vie de Peyton à la presse. Ce n’était pas mon genre et je n’en voyais pas l’intérêt. Peyton clama que personne n’avait jamais osé brisé cet accord. Donc, j’imaginais que la sanction était grande…

Je m’étais un peu étendu sur les légères ressemblances entre le métier de garde du corps pour lequel je postulais et celui que j’avais fait pour le FBI. C’est clair qu’il fallait creuser mais j’y voyais quand même quelques similitudes sans savoir si ça allait réellement convaincre la diva qui semblait absolument intransigeante.

Elle parla, ensuite, des horaires. Peyton se levait tôt et si elle n’allait pas dormir spécialement tard ça restait de très grandes journées. Je n’avais pas peur des longues journées car, quand j’étais agent infiltré, je travaillais littéralement 24h/24. Je ne pouvais pas sortir de mon rôle pour me prendre une pause. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionnait. Donc, je n’avais pas peur de coller le cul de Peyton pendant une journée complète. C’était surtout que j’allais moins voir Riley… Mais c’est comme ça… Il fallait bien qu’on paye les factures. J’avais de la réserve mais elle n’était pas éternelle.

Peyton déclara que je ne serais pas son seul garde du corps et que j’aurais des pauses mais que je serais son garde du corps principal. Elle disait que je travaillerais plus de 60 heures semaines. C’était énorme mais ça ne me faisait pas peur.

-Les longues heures de travail ne me font pas peur. En tant qu’agent infiltré, je travaillais 24h/24.

Mais il faudra tout de même que j’en parle à Riley. On était un couple… Ce genre de décision se prenaient à deux. Je n’avais aucune doute que le salaire proposé par Peyton sera largement au-dessus de mes attentes et que, donc, je pourrais payer d’éventuelles études à Riley si jamais elle voulait les reprendre. Ou bien nous permettre de vivre assez bien le temps qu’elle trouve un travail qui lui plait.

Quant au lieu de travail, ça n’avait pas d’importance. C’est ce que je dis à Peyton. Elle précisa que nous seront logé au Plaza dans la suite adjacente à celle-ci. Je n’avais aucun problème à vivre dans une suite d’un hôtel de luxe, très sincèrement. Mais si Peyton comptait vivre ici, elle n’allait tout de même pas vivre constamment à l’hôtel ? Si ? Je gardai mon opinions pour moi.

-Je discuterais avec elle, bien entendu, de la proposition. Mais vivre au Plaza ne sera pas un problème pour nous. Que du contraire. Ça sera plus simple pour moi et pour elle.

Elle parla, ensuite, du salaire qui sera, apparemment, très élevé. Elle prenait aussi en compte pas mal de frais annexe. Tout sauf ce qui concernait ma petite amie. J’hochai de la tête.

-Ne vous en faites pas. J’aurais assez d’argent pour nous faire vivre tous les deux. Puis, je pense qu’elle aussi voudra avoir une vie active, donc, elle aura aussi de quoi vivre.

Je fixai Peyton. J’avais aussi des questions. Si je venais à être son garde du corps, je devais savoir quelles étaient les menaces.

-Concernant ce travail, j’imagine que ce que vous redoutez le plus sont les fans très insistants ainsi que les paparazzi ? Est-ce qu’il y a d’autres menaces récurrentes auxquelles je devrais faire attention ?

Je voulais avoir une vue d’ensemble sur ce qu’elle redoutait.

-Et est-ce que cette protection s’étend à votre mari ou a-t-il son propre garde du corps ?

Je savais qu’ils allaient avoir des enfants aussi…

@ Billy Lighter

Zeke devrait signer, comme toutes les personnes gravitant intimement autour de moi, un accord de confidentialité des plus strict. Ce n’était nullement négociable et cet accord avait fait ses preuves depuis toutes ces années. Mon image était contrôlée et ce qui circulait sur moi dans les journaux, avaient toujours été cousues avec ce que les gens ne gravitant pas intimement près de moi percevaient. Ainsi, on pouvait dire que j’étais une diva intransigeante, caractérielle et tyrannique, personne ne pouvait le jurer une main sur la bible parce que personne dans mon entourage immédiat était près à courir le risque.

Ses comparaisons entre s on travail d’agent infiltré pour le FBI et son nouveau rôle de garde du corps étaient loin de me convaincre mais il était jeu et semblait vraiment vouloir tout donner pour ce job. J’étais donc prête à lui donner sa chance tant qu’il pouvait se montrer à la hauteur. Je lui énumérais donc les grandes lignes de mon rythme de vie qu’il devrait emprunter et je ne lui cachais pas que je le voulais près de moi comme mon ombre. Il allait donc travailler, travailler et encore travailler mais ça ne semblait pas lui faire peur, un bon point pour lui.

- Considérez-vous en fonction vingt-quatre heures sur vingt-quatre puisque ce sera un peu le cas.

Bien sûr, j’allais pouvoir compter sur d’autres garde du corps pour assurer les moments de répits de Zeke. Je n’étais pas inhumaine au po
De s’expatrier à New York ne semblait pas poser de problème au jeune homme qui avait aussi une petite amie. Je supposais qu’avant de me confirmer de prendre le job, il allait discuter avec elle. Je serais folle de rage si Howard prenait une décision changeant le cours de notre vie sans me consulter. Cela dit, des décisions impactant notre vie, Howard en avait pris et pas mal plus qu’une !

- Oui, discutez avec elle, mais ne prenez pas une éternité pour réfléchir. Je m’attends à ce que vous entriez en fonction le plus rapidement possible.

J’abordais sans trop m’y attarder la question monétaire. Je payais tous mon personnel généreusement et je veillais toujours à ce que tout ce qui se rapportait à leur fonction et demandait des frais supplémentaire soit entièrement couvert par moi ce qui était parfaitement normal, non ? Ça semblait satisfaire Zeke qui avait à son tour des questions.

- Je ne crains pas mes fans. Ils sont pour la plus part très respectueux et je leur rends bien l’amour qu’ils me portent. Quant aux autre menaces…

Howard et moi avions été d’accord pour prendre des gardes du corps vu l’agression dont il venait d’être victime et parce que River Moriarty avait élu domicile chez Kenzie et Nathan, tout près de sa villa à Los Angeles. Mais avant de m’étendre sur le sujet et de lui dire exactement de qui et de quoi il devait me protéger, l’accord de confidentialité devrait être signé.

- Elles viennent de partout. Vous devrez avoir l’œil avisé, être alerte.

En ce qui concernait mon mari, la réponse était simple.

- Quand Howard sera avec moi, vous serez en charge de nous protéger tous les deux. Howard aura sa propre équipe de garde du corps mais mon mari est un peu moins disons… soucieux. Je suis donc en charge de former une équipe de protection solide et sans faille et de laquelle vous aurez la charge de coordination. Il se peut que vous deviez retourner à Los Angeles vérifié que tout ce passe bien là-bas mais je demeure votre principale occupation. Est-ce que tout ceci est clair ?

Il y avait énormément à penser et je ne voulais pas que la conversation aille en tous les sens, delà mon soucis de bien me faire comprendre par Zeke.

@ Billy Lighter

Les horaires prévus par Peyton étaient large et laissait très peu de temps au temps-libre… Raison pour laquelle je devrais en parler avec Riley même si, moi, les horaires de ce type ne me faisaient pas peur. J’avais été agent infiltré ce qui ne laissait pas de temps de repos du tout. Peyton déclara alors que je devais me considéré comme étant 24h/24 à son service. J’hochai de la tête.

-C’est noté.

Même si j’aurais, apparemment, du temps-libre parce que c’était tout une équipe de garde du corps que Peyton allait bâtir autour d’elle. En avoir plusieurs était indispensable rien que pour faire une tournante. Même si, apparemment, j’allais être le principal. Comme si elle m’avait déjà choisi. Ce qui était positif pour moi, j’imagine.

J’avais souligné que le fait que le poste soit à New York n’était pas un problème bien que j’avais tout de même laisser entendre qu’il était indispensable que j’en parle à ma petite amie avant d’accepter le poste. On était un couple maintenant et le poste allait me laisser peu de temps-libre. Peyton comprenait mais me disait tout de même de me presser pour arriver à une décision finale. J’hochai de la tête.

-Je lui en parlerais directement après cette entrevue. Je vous donnerais ma décision au plus tard demain matin.

Ce fut, ensuite, à mon tour de poser des questions. Je demandais à Peyton s’il y avait une menace particulière auquel je devrais faire attention. Un fan en particulier, par exemple. Parfois, les stars étaient harceler par des fans insistants et c’était souvent les mêmes. Mais Peyton déclara qu’elle ne craignait pas ses fans. Par contre, les paparazzi semblaient bel et bien faire partie du packages des menaces qui, d’après Peyton, venaient de partout. Donc, elle craignait que quelque chose d’imprévu lui tombe dessus.

-Ok. Donc, pas de fans trop insistant. Mais je note que tout le reste est potentiellement dangereux.

En gros, je devrais faire attention à tout et tout le monde. C’était mon premier job de garde du corps. J’allais apprendre sur le tas bien que j’avais des réflexes appris à l’armée et au FBI. Je savais aussi analyser l’attitude des gens et pouvoir prévoir des menaces.

Je demandai si la sécurité se limitait à elle ou englobait son mari, Howard Stone. Je savais qu’il avait l’art de se foutre dans la merde. J’avais été Los Diablos assez longtemps pour le savoir. Et Peyton confirma que quand elle était avec son mari, je devrais garder un œil sur lui mais que, en dehors de ça, il aura sa propre équipe de garde du corps. Un Howard qui semblait bien moins soucieux que sa femme des dangers qui l’entourait ce qui ne m’étonnait pas vraiment. Je compris que j’allais être le coordinateur de l’équipe de garde du corps formé par Peyton et que je devrais retourner quelques fois à Los Angeles vérifier que « tout se passe bien là-bas ». Tout quoi ?

-Tout me semble clair. Mais vous dites que je vais devoir vérifier que tout se passe bien à Los Angeles… Faire les voyages ne me dérangent pas mais est-ce que ma mission, là-bas consistera à vérifier que l’une de vos maison n’a pas reçu de visite non désirée et que tout es en ordre au niveau de la sécurité ?

Je m’attendais à devoir aller vérifier une maison vide vu que le couple Stone sera à New York si j’avais bien compris. A moins que je n’avais pas tout compris.

-Coordonner une équipe ne me fait pas peur. J’ai une expérience en ce qui concerne la coordination d’hommes…

Chez les Los Diablos… Quand Finan m’avait monté en grade avec Manuel… C’était un expérience, non ?

-En dehors de ça, je n’ai pas d’autres questions. Les horaires, le salaire, la mission… Tout me semble très clair.

Me restera à en parler à Riley.

@ Billy Lighter

Le job que je proposais était exigent j’en avais conscience mais Zeke, ayant été un agent infiltré pour le FBI devait avoir une idée de ce qui l’attendait. Ce n’était pas le genre de job qui avait un début et une fin. Il devait être prêt à intervenir en tout temps, c’est ce que je lui expliquais bien qu’il aurait des journées de repos. Mais quand il serait en fonction, il se pouvait qu’il doivent accourir en pleine nuit ou laisser en plan sa petite amie parce que j’aurai besoin de lui pour une sortie que je n’avais pas prévue.

Je voulais qu’il prenne le temps d’en discuter avec sa petite amie avant e me donner sa réponse, cependant, je désirais qu’il me revienne le plus rapidement possible avec sa réponse. S’il refusait, je devais immédiatement rechercher un autre candidat.

- J’attendrai votre réponse demain matin, à la première heure, en ce cas.

Zeke se permit ensuite quelques questions. Il voulait savoir s’il y avait des fans un peu trop insistant, par exemple mais je lui expliquais qu’en général, ils étaient respectueux et courtois. Je n’avais jamais été victime d’un fanatique trop intense. Évidement, il y avait toujours des exceptions mais ayant toujours été bien entourée, mon équipe avait su faire déguerpir tout indésirable. C’est pourquoi je soulignais que bien que mes fans étaient disciplinés, une quelconque menace n’était pas à exclure. Elle pouvait venir de partout et à n’importe quel moment. Je la redoutais davantage avec la naissance prochaine des bébés.

- Quand les bébés seront nés, il faudra redoubler d’intensité. Je ne veux aucun photographe près d’eux.

Mes enfants ne feraient pas la une des journaux, je ne les exposerais pas comme mes trophées et je ne les balancerais pas aux fauves comme des appâts de viande fraiche. Autrement dit, je ne ferais pas avec eux ce que mes parents avaient fait avec moi.

J’expliquais aussi à Zeke que s’il prenait le job, il serait à la tête de l’équipe de protection et que de temps en temps, il devrait se rendre à Los Angeles pour tout coordonner, s’assurer que là-bas, tout se passait bien. Je cru qu’il hésitait à me demander ce que je voulais dire exactement mais finalement, il posa sa question.

- Howard et moi ne vivrons vraisemblablement plus ensemble. Il faudra donc vous assurer que son équipe de protection fait le boulot demandé et que tout se passe bien. Je veux des compte rendu régulier et que la communication entre Los Angeles et New York soit efficace. Quand j’irai voir mon mari ou qu’il viendra ici, il faudra s’assurer que tout est prêt pour l’occasion.  

Ça ne serait pas facile de coordonner les voyagements avec deux bébés mais nous allions y arriver. Je ne voyais pas d’autre façon de faire puisque je ne doutais pas un seul instant que jamais Howard ne viendrait définitivement s’établir ici avec moi.

- Très bien, alors. Je m’attends à ce que vous entriez rapidement en fonction et que vous organisiez une rencontre avec votre équipe complète qui devrait l’être d’ici la fin de la semaine. Ça vous va ?

Zeke n’avait pas d’autres questions. Je me levais donc pour lui serrer la main et le raccompagner. L’entretiens avait été bref, en plein comme je les aimais ! Il était complètement inutile de s’attarder quand nous allions droit au but et posions les bonnes questions. Pour le reste, il pourrait m’interroger en tout temps puisque nous allions passer beaucoup de temps l’un avec l’autre, sans pour autant être ensemble.

@ Billy Lighter

Je ne comptais pas trainer avant de donner ma réponse à Peyton concernant l’emploi. Il fallait juste que j’en parle à Riley voir si les horaires n’était pas trop contraignant pour notre couple. Je devais savoir, aussi, si vivre à New York lui plaisait vraiment où si elle préférait être à Los Angeles.

J’hochai alors de la tête quand Peyton déclara qu’elle attendait ma réponse demain matin. Je n’avais pas de problèmes avec ça.

Ce fut, ensuite, à moi de poser pas mal de questions. Je voulais savoir si Peyton avait une menace spécifique en tête auquel je devais faire plus spécialement attention mais ça ne semblait pas être le cas ce qui rendait ma mission plus vaste. Ce n’était pas un problème pour moi. Peyton ajouta alors que quand ses bébés seront nés, je devrais être d’autant plus vigilant notamment par rapport aux paparazzis qui voudraient voler des photos des enfants du couple Stone.

-D’accord. Aucun photographe n’approchera vos bébés.

Je pouvais comprendre cette volonté de protéger l’image des enfants. Beaucoup de stars étaient sûrement soucieuse vis-à-vis de ça. C’était compréhensible. Bien que j’allais devoir bien réfléchir à tout ça.

Heureusement, je ne serais pas le seul garde du corps sur le coup. C’était une véritable équipe que Peyton voulait monter. Une équipe dont je serais le coordinateur. Ça ne me faisait pas peur. C’est ce que je dis à la diva avant de la questionner sur ce qu’elle voudra de moi à Los Angeles. Parce que, dans ma tête, elle, Howard et les bébés vivront ici.

Sauf que ce n’était pas forcément le cas… Apparemment, le couple Stone vivait séparé… Sans vraiment l’être… Un vivra à L.A. pendant que l’autre vivra à New York… Tout en restant marié si j’ai bien compris et en se rendant de temps en temps visite. Est-ce qu’ils ne pouvaient pas se piffer ou bien le problème venait uniquement de l’endroit où il vivait ? Difficile à dire.

-D’accord. La mission est plus clair comme ça. Vous aurez chacun votre équipe et vous risquez de faire pas mal d’allées et retour. C’est noté…

Je plaignais d’avance les bébés qui allaient déjà se taper pas mal d’avion alors qu’ils seront à peine nés… Mais ce n’était pas à moi de juger. Tout ce que je pouvais me dire c’est que c’était étonnant que Peyton et Howard soient encore marié étant donné leur caractère très différent et les infidélités manifestes du batteur…

Mais c’était pas à moi de l’ouvrir là-dessus. Je l’avais dit à Peyton : je sais garder les secrets. Ça vaut pour Howard Stone aussi.

Je déclarai alors que tout était clair et mon entrée en fonction devrait se faire sous peu si j’acceptais le poste.

-Tout me va. Merci à vous.

L’entrevue était terminé et je saluai Peyton avant de quitter sa suite pour aller rejoindre Riley.

@ Billy Lighter