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Peyton Stone
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MessageSujet: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeMar 28 Mar - 21:44



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ft. Howard Stone


Notre conversation sur comment nous allions gérer notre futur avait été interrompu par un appel que j’attendais mais pas tout de suite. En fait, j’espérais qu’il s’écoule encore au moins une semaine ou deux avant que Faith Bennett ou moi n’amorcions notre travail. Il semblerait que le destin aimait bien me remettre sous le nez que je ne contrôlais absolument rien et qu’il était le seul à décider pour moi.

J’avais donc rassembler les choses que j’avais préparer pour l’arrivée des bébés ainsi que ma propre valise pendant qu’Howard laissait un mot pour ses parents et David qui aillaient tous se demander où nous étions passés. David n’allait que promener Dexter, il n’en avait pas pour longtemps. Peut-être qu’il déciderait de nous rejoindre à l’hôpital, en espérant que les bébés soient nés à ce moment-là ! Ça faciliterait tout nos mensonges !

Une fois prêtes, on embarqua dans une limousine qui nous conduisit à l’hôpital. J’étais nerveuse et j’angoissais. Comment les choses allaient se dérouler ? Est-ce que la naissance de ma fille allait bien ? J’avais tellement hâte de les tenir dans mes bras tous les deux mais aussi beaucoup d’interrogation sur tout ce qui nous attendaient, Howard et moi.

Je le regardais, pendant qu’on m’installais un moniteur pour écouter le cœur du bébé puis quand on m’injecta un produit qui allait provoquer mes contractions. Je crois que c’est à partir de ce moment là que je décidais le lâcher prise. À quoi bon résister ? La vie venait de me faire la preuve, encore une fois, que même si je m’acharnais a tout planifier dans les moindres détails, je ne pouvais rien contre elle. Elle était une joueuse redoutable !

- Howard ?

Nous étions maintenant seul dans notre chambre et j’avais prit une grande décision. Il fallait mettre tout ça au clair une bonne fois pour toute et moi, cette histoire de pacte d’infidélité contrôlée ne me plaisait pas, mais alors là, pas du tout ! Je me connaissais ! J’allais angoisser et me faire violence quand Howard ne serait pas avec moi. Je soupçonnerais toutes les filles d’être la donnée de trop dans notre équation déjà bien complexe.

Seulement, je ne pu aller au bout de ma pensée puisque ce fut à ce moment-là, soit un peu plus d’une heure après mon admission qu’on nous amena Penelope. L’accouchement de Faith avait été très rapide mais il s’était déroulé sans aucun pépin. Elle était absolument magnifique, parfaite, tout comme son père et moi l’étions. Elle avait du Stone sans le nez mais pas que ! Elle me ressemblait aussi, je trouvais. Je la berçais tout en me sentant submergée par mon nouveau rôle, le plus important de ma carrière et que je lui promettais secrètement de lui donner que le meilleur de moi, de toujours tout faire pour la protéger.

Je mentais, on ne pouvait jamais promettre ce genre de chose sachant que nous ne serions jamais toujours derrière elle pour la guider. N’en demeurait pas moins que j’allais me battre bec et ongles pour elle et son frère.

Et c’est là que ma décision changea radicalement, pour la seconde fois de la soirée.

- J’irai vivre où tu voudras qu’on vive. Ma maison, c’est là où tu es, autrement, ça ne fait aucun sens.

Ce n’étaient pas des paroles prononcées sans que j’y ai réfléchie, même si ce fut la rencontre avec notre fille qui me fit dire ces mots. Je ne voulais plus être séparée d’Howard ne serait-ce que pour quelques semaines. Nous avions souffert chacun de notre côté, si ce n’était pas assez pour comprendre que  nous n’étions pas fait pour être l’un sans l’autre.

@ Billy Lighter
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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeMer 29 Mar - 10:42



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ft. Peyton Stone


J’avais laissé un mot à David et mes parents avant qu’on ne file à l’hôpital. Si j’avais voulu que ce moment arrive vite, j’pensais pas qu’il arriverait comme ça… En fait, j’avais même pas imaginé, en fait… Tout ça était méga surréaliste.

C’est en limousine qu’on alla à l’hosto… Sans vraiment de pression étant donné que Phénix semblait pas encore sur le point de se manifesté contrairement à Pen qui avait décidé que c’était le jour de pointer le bout de son nez. Comme si elle avait entendu mes pensées.

On arrive assez vite. J’me demandais si David allait nous rejoindre ou non… Il connaissait quasi pas New York… L’allait sûrement être perdu… L’allait p’t-être tomber sur mes parents… Han… Le pauvre… J’le plaignais sérieusement.

A l’hôpital, on vérifia le p’tit cœur de Phénix avant d’injecter un truc à Peyton censé provoquer la naissance. Le pauvre gamin qui était méga paisible dans le ventre de Peyton allait devoir sortir parce qu’on avait envie qu’il sorte. J’serais lui, j’serais pas méga heureux de ça. J’espère qu’il ne nous le fera pas payer d’une façon ou d’une autre…

Après… Bah, on devait attendre… J’étais dans la chambre avec Peyton quasi couché à côté d’elle sur son lit. J’avais mon bras autour de ses épaules. Elle me questionna alors et je la regardais.

-Qu’est-ce qu’il y a ?


Mais avant qu’elle puisse répondre, une infirmière entra dans la pièce avant un bébé dans les bras. C’était Pen. Notre premier bébé. J’me redressai un peu et l’infirmière donna le bébé à Peyton pour qu’elle puisse le prendre dans ses bras.

J’fixai Pen alors que mon cœur battait plus vite. L’avait de grand yeux à la couleur pas encore bien définie. Ils étaient foncés comme ses cheveux. Mais ses expressions étaient les mêmes que Peyton. Tout comme sa p’tite bouche.

-Waw !


C’est ce que j’lançai vraiment émerveillé pas ce p’tit être qui nous découvrait avec des p’tits sourires.

-Elle te ressemble à fond.

Elle avait les même p’tits sourcils qui se redressait. C’était méga drôle.

Peyton avait d’yeux que pour la p’tite et la berçait. J’souris en voyant ça avant de passer mon doigt sur la joue de Pen.

Peyton se mit alors à parler. Elle déclara qu’on ira vivre où je voudrais. Que sa maison, c’était là où j’vivais.

C’est là que j’sentis un gros poids définitivement quitter mes épaules. Mon cœur battit encore plus vite. J’m’attendais pas à ça très sincèrement. C’était comme si Pen venait, en un coup de baguette magique, changer absolument tout.

Je fixai Peyton.

-Tu es sûre ?

J’voulais pas qu’elle fasse ça uniquement pour me faire plaisir. Mais quand j’me rendis compte qu’elle l’était, j’l’embrassai longuement. Quand je brisai le baiser, mon front contre celui de Peyton, j’lui soufflai.

-J’t’aime. J’vous aime tous les trois.

Dont Phénix qui avait décidé de trainer sûrement parce qu’il tenait un p’tit peu de moi…

J’fixai Pen en souriant.

-Mais ça empêchera pas, qu’on vienne ici souvent. On aura qu’à s’acheter une baraque ici. Ou un appartement. On pourra avoir des vacances ici, comme ça.


Comme ça Peyton aura son p’tit bout de New York aussi.

-Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ?



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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeVen 31 Mar - 20:20



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ft. Howard Stone


Le divorce, le pacte, tant de solution pour fixer notre relation qui ne me plaisaient pas. Il fallait tout de même en choisir une et bien que je savais mon amour pour Howard fort et sincère, je savais que je survivrais plus facilement à un divorce qu’à un pacte d’infidélité. Chaque fois qu’il retournerais à Los Angeles ou que je rentrerais à New York, je deviendrais complètement cinglée en me demandant cent fois à l’heure s’il n’était pas dans les bras d’une autre. Puis toutes les questions concernant cette autre femme, ces autres femmes ? En divorçant, je ne serais pas plus heureuse mais il retrouverait sa liberté complète et  moi, je resterais à jamais jalouse de ces autres femmes.

J’allais le lui dire, j’étais certaine de ma décision. Ça ferait mal mais ce serait décidé et nous pourrions passer à autre chose après la naissance des bébés. Nous ne serions pas les premiers parents à offrir deux maisons à ses enfants. Penelope et Phénix ne manqueraient pas d’amour, ils grandiraient comme tous les autres gamins à l’exception qu’ils prendraient un avion toutes les semaines ou deux semaines. Ce serait à Howard et moi d’agir en adulte et de rendre ça aussi facile que possible autant pour eux que pour nous.

Puis Penelope entra officiellement dans nos vies. Bien emmaillotée dans une couverture rose, on nous l’apporta pour que nous faisions sa connaissance. Elle était parfaite, plus que je n’aurais pu l’imaginer. Un parfait mélange de son père et moi. Un teint de porcelaine, une belle masse de cheveux bruns, une bouche en cœur et un petit nez à la Stone. Mon cœur vacilla en ressentant autant d’amour.

Je voulais la protéger de tout ce que la vie avait de mauvais et lui promettre qu’elle ne vivrait que le bonheur et la paix. C’était impossible à faire mais je m’y efforcerais, je ferais tout mon possible pour que sa vie soit douce et belle.

- Elle te ressemble tout autant, c’est toi tout craché ! Elle est magnifique !

Nous avions fait cette petite fille plus que parfaite. Il me tardait de faire la rencontre de son frère, maintenant. Il arriverait bientôt, dans les prochaines heures, espérons pas trop longues.

Dans ma tête, la décision que je pensais être la seule de bonne s’envola en fumée. Il n’y avait rien qui pourrait séparer notre famille. Ma maison, celle de mes enfants, devait être là où mon mari, leur père était. Ce serait à Los Angeles et pas ailleurs.

- Je ne suis certaine que d’une chose : Je serai incapable de vivre loin de toi.

J’élèverais nos enfants paisiblement à la maison, l’endroit où elle se trouvait n’avait aucune importance. Tout ce qui comptait était que nous soyons tous les quatre ensembles. Je me sentais mieux avec ce poids de moins sur mes épaules.

- Je t’aime aussi, mon amour ! Toi et nos enfants, plus fort que tout !

Howard regardait notre petite merveille avec des étoiles dans les yeux. La paternité venait de le frapper de plein fouet et ça lui allait très bien. Il proposa qu’on revienne souvent à New York. Évidement que je voulais que mes enfants connaissent la plus belle ville au monde et qu’ils s’y sentent chez eux. Déjà, nous allions passer le premier mois de leur vie ici, le temps de s’habituer à notre nouvelle vie de famille, de se découvrir et prendre le rythme des enfants.

- Penelope. En la voyant, en l’ayant dans mes bras, j’ai compris que notre famille devait être la seule chose qui devait compter et qu’elle n’était pas complète si  nous n’étions pas ensemble. Tu veux la prendre ?

Je commençais à ressentir l’inconfort des contractions et j’avais chaud ! Cette belle petite boule d’amour dégageais beaucoup de chaleur !

De voir Howard tenir notre fille dans ses bras me fis pleurer tant c’était beau. Je voyais un père fière de sa fille qui voulait déjà, lui aussi, tel le lion à la tête de la bande, lui promettre tout en secret, comme je l’avais fait moi-même il y avait quelques minutes de cela.

- Je commence à bien les ressentir, les contractions. J’espère que ça ira vite comme pour Penelope !

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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeSam 1 Avr - 8:40



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ft. Peyton Stone


Pen nous avait été amenée. L’était emmaillotée dans une couverture rose. J’étais pressé d’pouvoir faire en sorte qu’elle s’habille autrement. En mode rock n’roll. En la voyant, j’me voyais déjà lui apprendre la batterie. J’étais sûr qu’elle sera une super chanteuse. Avec les gênes qu’elle avait, c’était certain qu’elle aura une super voix.

Puis, elle ressemblait à Peyton. Notamment dans ses expressions. C’était le même regard et les mêmes yeux. L’était la plus jolie des p’tites filles pour moi. J’savais pas comment j’allais m’y prendre avec elle mais j’savais que j’l’aimerais quoi qu’il arrive.

J’déclarai qu’elle ressemblait à Peyton mais Peyton trouvait qu’elle me ressemblait aussi. Un parfait mélange des deux. Car, c’est vrai, les cheveux de Pen avaient ma couleur et elle en avait méga beaucoup. J’souris un peu.

-Ouais, c’est la plus parfaite.

Et j’voulais m’accrocher à ça… Parce que j’savais que la suite allait pas être simple avec le plan qu’on avait dessiné pour l’avenir.

Sauf que… Ce plan vola en fumée quand Peyton affirma qu’elle voulait vivre là où j’étais. Comme ça. Sans prévenir. Elle venait de changer d’avis me retirant un méga gros poids de mes épaules. J’aurais pas su comment faire seul avec deux bébés à Los Angeles… Puis… J’avais vu à quel point même seul j’étais rien d’autre qu’un épave qui s’enfonçait encore plus au fin fond de l’océan.

Amon l’avait vu.

Sonny l’avait vu.

Même ce connard de Reed l’avait vu.

Mais Peyton était certaine qu’elle était, elle aussi, incapable de vivre loin de moi.

-On est deux. Sans toi, la vie, elle a aucun sens… Sans toi, j’suis plus rien.

Hormis Howard Stone le looser.

Je déclarai l’aimer et elle déclara m’aimer aussi. J’l’embrassai avant de caresser le haut de la tête de Pen. J’la regardai, not’ p’tite fille, avec un p’tit sourire. J’promis alors qu’on reviendra souvent à New York. J’savais que Peyton tenait à cette ville et j’comprenais ce sentiment. Alors on fera en sorte d’y venir à chaque fois qu’elle en ressentira le besoin. A quatre. Pas chacun de not’ côté.

J’demandai à Peyton ce qui l’avait fait changé d’avis et elle confirma que c’était Pen qui avait tout changé. Au fond, j’espérais que voir nos bébés allaient l’aider… Mais au fond de ma dépression, j’avais pensé que j’étais débile de croire à ça.

Pourtant, c’était bien le cas. Pen avait tout changé. C’était magique.

-Oui, j’veux la prendre.

Et j’la pris. C’était pas la première fois que j’tenais un bébé. J’avais tenu ma filleul, Hope, quand elle était méga p’tite. Et même si j’étais un p’tit peu maladroit, j’avais moins peur de la casser que quand j’avais dû prendre Hope.

J’vis des larmes couler le long des joues de Peyton mais j’savais que c’était des larmes de joie. J’lui souris avant de regarder Pen qui me regardait.

-P’taaaain, elle me regarde comme toi.

J’rigolai un p’tit peu.

-J’l’adore.

Et j’comprenais maintenant pourquoi Hank avait tant l’air d’un chien de garde quand quelqu’un approchait ses filles. J’me disais que, plus tard, Pen aura à rencontrer des gens comme Reed, comme Ricci, comme Moriarty, comme Fleming, comme Masters et j’en passe… Des gens qui voudront profiter d’elle… Mais j’savais qu’avec moi, Peyton et le caractère qu’elle aura hérité de nous, elle réussira à les envoyer tous se faire foutre. Et si c’est pas l’cas, j’viendrais moi-même leur régler leur compte.

Alors que j’réfléchissais à tout ça, Peyton déclara qu’elle sentait de plus en plus les contraction. J’me mordis la lèvre me rappelant de l’accouchement de Bailey.

-J’espère que tu auras pas trop mal… J’ai vu Bailey accoucher dans la Ferrari, un jour… L’avait l’air de méga avoir mal. Mais l’était pas à l’hosto alors j’suppose que ça change pas mal de chose…

J’mis ma main sur la sienne tenant toujours Pen dans mon autre bras.

-Tu y arrivera, chérie.



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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeDim 2 Avr - 19:38



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Penelope avait complètement changé toute ma vision de ma vie. Avec ses petits yeux grands ouverts et sa magnifique bouche en cœur, elle m’avait fait comprendre en emplissant mon cœur d’un amour que je ne connaissais pas encore, que ma seule raison de vivre était ma famille, celle que je formais avec son père et son frère, dès qu’il se pointerait le bout du nez. Je ne voulais pas que nous soyons dispersés au travers le pays, ça ne faisait aucun sens.

J’annonçais donc à Howard que nous allions vivre là où il le voulait, que tout ce qui comptait pour moi était que nous soyons ensemble. Évidement, cette décision réjouit mon époux qui sembla extirpé de sa torpeur, comme par magie, moi aussi d’ailleurs, je me sentais mieux maintenant que cette décision était prise. Je l’aimais plus que tout, enfin presque plus que tout puisque de rencontrer ma fille m’avait fait comprendre qu’on pouvait aimer encore plus fort. Jamais je n’aurais cru cela possible.

- Je n’aurais été que plus malheureuse de vivre sans toi.

Je ne prétendais pas que de retourner vivre à Los Angeles me plaisais, mais pour mon mari, pour ma famille, j’allais faire en sorte de l’être, j’allais me battre et faire en sorte que notre vie soit paisible et bonne. J’allais m’y consacrer corps et âme !

Ensuite, les contractions devenant plus fortes, je proposais à Howard de prendre sa fille. J’avais des bouffée de chaleur et un mal de tête qui commençait à devenir un peu agaçant.  

Doucement, je rigolais alors qu’Howard s’extasia, surprit du regard que lui servait notre fille.

- Elle te regard avec amour et admiration ?

Ça devait être certainement ce genre de regard. Howard ne s’en doutait peut-être pas mais je l’admirais pour tellement de choses ! Sa facilité à vivre a fond tout ce qu’il avait envie de vivre, ne pas se contraindre de milles et une restrictions, savoir profiter de chaque instant sans penser à lendemain. Son talent inné pour la musique, le chant, son côté lunatique et insouciant.

Je lui avouais ressentir l’inconfort des contractions, de plus en plus fortes. J’espérais moi aussi ne pas trop souffrir alors qu’il me racontait avoir été témoin de l’accouchement de Bailey dans une Ferrari.  

- Je l’espère en tous les cas !

J’étais hospitalisée, moi ! Je pouvais avoir des soins rapides en un rien de temps alors que la femme d’Hank North avait été assisté par Howard pour mettre son bébé au monde. Ça devait être d’Hope qu’il parlait. Peut-être qu’Hank était en tournage ou quelque chose du genre.

- C’est pour ça que tu es devenu le parrain d’Hope ? Parce que tu étais là à sa naissance ?

Je serrais des dents en me replaçant dans mon lit puis je vins me masser les temps et entre les yeux, juste au-dessus du nez. Les contractions n’étaient pas agréables mais elles s’enduraient. En fait, c’était le mal de tête qui m’envahissait le crâne qui pourrissait tout, au point que je fermais de temps en temps les yeux pour m’aider à supporter la douleur.

- Pourrais-tu demander à l’infirmière si je peux avoir un cachet pour le mal de tête ? J’ai envie de me la cogner dans les murs tellement ça devient insupportable !

Je voulais des cachets contre la douleur, de la glace, qu’on tamise les lumières, qu’on réduise le bruit au maximum. Je voulais surtout rester seule et tranquille avec Howard tout près de moi, berçant Penelope. L’accouchement de mes rêves se serait passé à la maison. Je me serais installée dans la baignoire avec une musique douce, des chandelles parfumées à la lavande et Howard m’aurait soutenu. Nous aurions bavardé tranquillement pendant que mon travail progressait.

Au lieu de ça, notre magnifique et merveilleuse Penelope était née plus tôt que son frère et je me retrouvais vêtue d’une horrible chemise d’hôpital bleue, dans un lit étroit et inconfortable, sans musique douce. On m’avait injecté une substance visant à provoquer mon travail qui me provoquait une migraine foudroyante.

Sauf en alternant les serviettes froides sur mon front, il n’y avait rien à faire pour soulager ma tête. Je commençais à trembler sous la force des contractions qui s’enchainaient de plus en plus rapidement. C’est ce que disait mon infirmière qui revenait de plus en plus souvent vérifier l’évolution de mon travail. Entre chacune de ses visites, je fermais les yeux pour me reposer et me concentrer sur une seule chose : ne pas vomir !

- Ça fait combien de temps, maintenant, mon amour ?

Il me semblait que cela faisait des heures que le travail avait été provoqué et que sauf pour souffrir de plus en plus, rien ne bougeait tant que ça.

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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeLun 3 Avr - 9:40



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J’sentis un véritable soulagement quand Peyton déclara qu’elle voulait vivre là où j’allais vivre. C’est Pen qui l’avait fait changer d’avis. Pen qui lui avais fait comprendre qu’une vie séparée ne mènerait à rien. Et, quelque part, ça voulait dire que Peyton avait bien plus de courage que moi.

Elle déclara qu’elle aurait été malheureuse sans moi et j’avais dit quelque chose d’approchant. Alors notre avenir sera, donc, à quatre à Los Angeles. Quatre plus David, Dexter et, j’imagine, mes parents qui se feront un plaisir de squatter ma villa de temps en temps… C’était le seul point noir, finalement… Même si j’arrivais, désormais, à vivre avec eux sans que des silences pensant ne viennent détruire l’ambiance.

-J’ferais tout pour que L.A. soit un endroit paisible pour toi.

J’ferais de not’ villa un p’tit havre de paix que des gars comme River Moriarty ne pourront en rien troubler. J’allais tout faire pour ça. Même si ça venait à secouer Nathan et Kenzie pour qu’ils comprennent que leur pensionnaire n’était autre qu’un enfoiré de psychopathe.

Peyton me passa Pen et j’pus la regarder d’encore plus près. L’avait vraiment le regard de sa mère. Elle me regardait de la même façon. Une façon que Peyton décrit me faisant sourire.

-De l’admiration ? Tu m’admires ?


J’avais pris l’habitude d’être admiré par des fans… Mais être admiré par sa femme c’était tout autre chose. Et ça effaçait un peu le sentiment que j’avais depuis que Ward Fleming m’avait cassé la gueule : celui qu’Howard Stone n’est autre qu’un gros looser.

J’étais pas un looser. Parce que j’avais grandi dans l’Eastside sans devenir comme Ward, justement. L’avait choisi le chemin facile. Pas moi.

J’devais m’accrocher à ça. Et à Pen qui prouvait que j’pouvais faire des trucs vraiment beaux.

Peyton souffrait de plus en plus à cause qu’on avait provoqué son accouchement. Moi, j’espérais qu’elle allait pas trop souffrir. Comme Bailey avait souffert à son accouchement dans ma Ferrari. J’avais l’impression que tout ça était dans une autre vie… On avait fait du chemin, Bailey et moi, depuis ce jour-là.

Peyton se demanda si c’était pour ça que j’étais le parrain d’Hope. J’hochai négativement de la tête.

-Non. C’était pas Hope. C’était Tony Ricci. Bailey est la mère de Tony Ricci…

J’lui avais jamais dit ? On dirait bien que non…

-C’était un accident de travail, Tony… Bizarrement, Hank était là aussi à l’accouchement… Et Delfino, aussi… C’était un hasard tout ça. C’est bizarre, hein ?


En y repensant ça l’était. J’crois pas qu’Hank se doutait, à l’époque, qu’il allait finir par se marier avec Bailey. Un p’tit peu comme moi et Peyton. Y’a quelques années j’aurais pas cru que j’finirais avec elle non plus.

La vie est méga surprenante.

-J’suis le parrain d’Hope parce qu’Hank et Bailey sont mes meilleurs amis.

David, Savannah et Sonny faisait partie de mes meilleurs amis aussi. Amon en faisait partie avant qu’il décide que faire des articles débiles c’est mieux que d’être mon ami. Penser à ça me faisait pas tant de bien alors j’focalisai mon regard tantôt sur Pen, tantôt sur Peyton.

J’voyais le visage de Peyton se contracter à cause de la douleur. L’avait mal à la tête.

-Ok, j’vais aller lui dire.

Avec Pen dans mes bras, j’sortis de la chambre pour interpeller une infirmière. Elle vint au chevet de Peyton tenter de régler cette histoire de maux de tête mais j’pense pas que ça avait servi à grand-chose parce que, bien après, Peyton avait toujours mal.

J’restai à son chevet. Une infirmière revint chercher Pen pour qu’elle puisse se reposer et que Peyton puisse se concentrer sur son accouchement.

Et le temps passa… J’savais pas exactement combien de temps mais ça semblait être une éternité… Peyton avait de plus en plus mal et rien semblait soulager sa douleur.

Une infirmière passait de temps en temps… De plus en plus souvent… J’sortais de temps en temps de la chambre pour aller boire un coup ou grignoter un truc… J’étais crevé… Méga crever… Mais j’pouvais pas dormir maintenant.

Et, bordel, qu’est-ce que j’avais besoin de vodka !

Mais y’en avait pas ici et j’savais que j’aurais pas pu me pointer dans la chambre de Peyton avec une bouteille récoltée dehors…

Fallait que Phénix se dépêche.

Mais il se faisait attendre…

Peyton se demandait depuis combien de temps on attendait. J’soupirais.

-J’sais pas exactement… Plusieurs heures, j’crois…

La nuit était longue… J’me demandais si David et mes parents étaient dans l’hosto, tiens… Ça faisait un moment que j’étais pas sorti de la chambre…

Après ça, les contractions semblaient être encore plus proche si bien qu’à un moment, l’infirmière alla appeler le médecin.

-C’est le moment ?


Il semblerait. Peyton pouvait pousser, apparemment… L’avait l’air de souffrir et, moi, j’pouvais pas m’empêcher d’être inquiet…

-Ça va aller, chérie.

J’l’espérais.


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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeMar 4 Avr - 18:45



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Quand j’eu annoncé à Howard que nous vivrions tous les quatre à Los Angeles car je ne voyais pas ma demeure autrement que dans ses bras, il m’assura qu’il ferait tout pour que cette ville me soit le plus paisible. Je doutais qu’un jour, je puisse vraiment me sentir chez moi là-bas mais je savais que pour une fois, Howard ne me faisait pas une promesse qu’il ne tiendrait pas. Je le savais parce qu’il avait ce genre de regard, fier et déterminé.

- Tant que nous sommes ensemble, n’importe quel endroit sur terre me sera paisible.

Penelope, du haut de ses quelques instants de vie, regardait Howard comme je le regardais moi, c’est ce qu’il s’exclama alors je lui avouais candidement que je le regardais avec amour et admiration ce qui le fit me regarder avec surprise et peut-être une touche d’incompréhension.

- Évidement que je t’admire ! Tu es fort, persévérant, attachant.

Il était tout ce que je n’étais pas et beaucoup plus encore !

Mon travail avait été déclenché à l’aide d’un médicament et si jusqu’à maintenant je ne ressentais pas ou très peu les effets, les contractions commençaient à se faire ressentir et le mal de tête qui venait avec était le plus désagréable des deux maux. Howard se rappela alors l’accouchement de son amie, Bailey et de la souffrance qu’elle avait vécue. Il faut dire qu’elle avait donné naissance dans une voiture. Je croyais qu’il parlait de la naissance d’Hope et que sa présence expliquait qu’il en soit le parrain mais Howard m’apprit alors que Bailey avait eu un enfant avec Daniele Ricci.

- Un accident de travail ?

Je ne fis pas tout de suite le lien avec le passé de la femme de North. Peut-être était-ce les nerfs et la douleur mais quand je fini par décoder le sous-titre, je rigolais.

- Dis comme ça… Delfino était là ? Quel est son lien avec Bailey ?

Il y avait un tas de choses que j’ignorais des gens que je chérissais, de toute évidence. Delfino, mon ange gardien, ne m’avait pas parler de son amitié avec Bailey ou alors, il l’avait fait mais centré sur moi comme je l’étais avant, je n’avais pas retenu son histoire.

J’avais du mal ensuite à me concentrer sur la conversation parce la douleur, autant dans mon ventre que dans ma tête, devenait plutôt intense. Je demandais même à Howard d’aller s’informer si je ne pouvais pas avoir un petit comprimé quelconque pour me soulager, quelle déception alors que j’avais souhaité un accouchement le plus naturel possible ! Je passais largement à côté de ma cible !

Les heures passèrent en lenteur et en souffrance. On avait laisser une infirmière reprendre Penelope pour qu’Howard puisse me soutenir de son mieux et que de mon côté, je tente de me concentrer le plus possible de ma douleur. Ce n’était pas facile d’autant plus que je tolérais de moins en moins les sons autour de moi et que la lumière me forçait à fermer les yeux. Heureusement, Howard ne me lâchait pas. Il me soutenait de son mieux, me parlait doucement quand il ne me caressait pas la tête ou le dos. Sa présence était le seul baume auquel je pouvais m’accrocher.

Le moment de pousser arriva. Il me fallu beaucoup de contrôle pour ne pas me mettre à hurler d’impatience et d’inconfort alors que la chambre se remplissait avec la présence de mon médecin et de deux infirmières. Il avait fallu me repositionner dans le lit, mettre mes pieds dans des étriers froids et prendre une position grotesque !

Howard, tout aussi impuissant que moi, disait simplement que tout allait aller.

- J’espère que tu ne garderas pas cette image-là de moi !

Je ne devais pas être belle à voir ! Ça n’avait rien de sexy que j’avoir les cheveux en bataille, les jambes grandes ouvertes, les talons appuyés dans les étriers et un médecin installer entre mes cuisses, les yeux braqués sur ma vulves à me dire de pousser quand j’avais une contraction.

- J’ai mal !

Je dû le répéter plusieurs fois alors qu’on me répétait que c’était normal, que mon corps subissait tout un changement pour laisser passer mon fils et lui permettre de venir au monde. Au fond de moi, je sentais que la douleur était anormale, elle n’était pas entre mes cuisses, je ne la ressentais pas à chacune de mes contractions. Elle était dans ma tête, elle augmentait à chacune de mes respirations, jusqu’à ce que, trop intense, je ressente comme une décharge électrique et que tout devienne ensuite noir et silencieux.

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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeMer 5 Avr - 10:51



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ft. Peyton Stone


J’étais soulagé que Peyton veuille venir vivre à Los Angeles. C’était grâce à not’ p’tite Pen qu’elle avait changé d’avis. J’lui disais que j’allais faire en sorte que l’endroit soit le plus paisible possible. Sans Moriarty pour nous terroriser.

J’ferais tout pour ça et ça même si Peyton disait que tant qu’elle était avec nous l’endroit sera paisible.

Pen me regardait comme Peyton me regardait même si j’venais d’apprendre que, dans ce regard, il y avait de l’admiration. Peyton m’admirait pour tout un tas de choses. J’lui souris sincèrement. C’était pas tout les jours qu’on recevait ce genre de compliments.

-Moi aussi j’t’admire.

Peyton avait de plus en plus mal parce que, j’supposais, le p’tit allait pas tarder a pointer son nez. J’espérais, du coup, que ça allait pas être aussi douloureux que l’accouchement de Bailey quand elle a pondu le p’tit Ricci. J’parlai brièvement de cette histoire qui s’était passé dans ma Ferrari. Peyton se questionna alors sur cet « accident de travail ».

-Ouais… Bailey était une prostituée avant.

J’crois que ça avait été dit dans les médias… J’me rappelle même que j’avais reclapé Jessica Hill par L.A.People après qu’elle ait parlé de Peyton comme d’une pute profiteuse de fortune. Tout ça parce que Hill devenait une vieille chouette toute moche et qu’elle était jalouse d’une génération plus jeune.

Peyton rigola alors avant de se demander quel était le lien entre Delfino et Bailey.

-Ils ont été en couple un moment… Mais j’crois que c’était après qu’elle ait accouché du p’tit Ricci. Avant ça, j’crois qu’ils étaient simplement ami… Ou alors Delfino était simplement le dealer de Bailey vu que c’était un Los Diablos avant…

Tout ça était un p’tit peu flou dans ma tête. J’buvais beaucoup a l’époque. Et j’me droguais aussi… Package complet…

Peyton avait de plus en plus mal et j’savais pas bien comment l’aider. J’appelai une infirmière qui s’occupa d’elle avant qu’on ne passe des heures à attendre… Des heures pénibles pour ma pauvre Peyton. J’osais que rarement quitter la chambre… J’essayais de la rassurer et tout mais j’me sentais méga impuissant.

Mais a un moment, un médecin jugea que Peyton pouvait pousser. P’taiiiiiiin ! L’était méga temps ! Plus de monde s’invita dans la chambre alors qu’on mit Peyton dans une drôle de position qu’elle semblait pas apprécier.

-T’en fais pas. J’effacerais cette image, promis.


Non… J’pourrais pas. J’allais garder ça en tête à jamais !

Peyton disait qu’elle avait mal. Elle le répéta plusieurs fois. J’me mordis la lèvre alors que ça semblait pas inquiéter plus que ça les médecins…

Ok…

J’devais pas m’inquiéter alors.

Sauf que j’finis par m’inquiéter quand Peyton perdit d’une seul coup connaissant.

-Il se passe quoi ?!

Le médecin sembla surpris et ma respiration ainsi que mon cœur s’accéléra.

-Il se passe quoi, bordel ?!


J’le sus jamais. Une infirmière m’accompagna dehors après que le médecin le lui ait demandé.

J’allais pas bien.

Il s’était passé quoi ?

-Elle à quoi ? Elle va bien ? Ça va aller ?


J’reçu que de vagues réponses qui voulaient rien dire. On m’accompagne dans la salle d’attente. On me fila de l’eau. On me laissa là.

Y’avait pas de traces de David et de mes parents mais vu que le travail avait duré des heures, ils devaient être rentré à l’hôtel pour attendre notre coup de fil qui annonçait la naissance.

Moi j’avais pas dormis et j’pouvais pas m’empêcher de penser à Peyton qui perd d’un coup connaissance.

J’mis ma tête entre mes mains respirant de plus en plus mal au point que j’dûs utiliser mon inhalateur.

J’avais besoin de vodka.

Mais j’pouvais pas sortir d’ici… Me fallait des nouvelles…

J’me levai et tentai d’en trouver auprès d’infirmières. Mais tout ce qu’on me fila ce fut un calment…

J’le pris… Puis, j’dûs encore attendre avec cette peur qui me vrillait l’estomac. Et si Peyton survivait pas ? Qu’est-ce que j’allais faire ? Rien que d’y penser mes larmes coulaient le long de mes joues… Y’a quelques heures, j’avais tout gagné.

J’avais l’impression de progressivement tout perdre.


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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeJeu 6 Avr - 2:15



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ft. Howard Stone


Je venais de mettre au monde le premier bébé de Peyton et Howard Stone. Une belle fille de deux kilos cinq avec des yeux déjà bien grands ouverts sur l’univers qu’elle devra apprivoiser un jour à la fois. Je n’étais pas à mon premier accouchement mais chaque bébés m’émerveillaient. En fait, c’était le miracle de la vie qui me rendait fier à tous les coups. Si ce n’était pas le cas, si cela me blasait et me laissait indifférent, je ne serais pas à la bonne place !

Cette naissance était toutefois différente de toutes les autres que j’avais suivies.  Penelope Stone était née d’une mère porteuse. On m’avait mis au parfum du secret du couple Stone et comme toute mon équipe, j’avais signé un accord de confidentialité qui ne laissait pas beaucoup de place à l’interprétation. J’avais l’habitude que des vedettes nous demandent de garder le secret sur une grossesse ou une naissance pour préserver l’intimité de la famille mais jamais encore j’avais vécu un cas comme celui du couple Stone.

Le travail de Peyton Stone était lent et on m’informait régulièrement que la diva la plus célèbre dans le monde se plaignait d’avoir mal.

- Accoucher, ce n’est pas comme un weekend dans un centre de massothérapie !

Les riches ! Ils pensaient toujours qu’ils pouvaient se rouler dans la soie et être dorloter. Si Peyton se plaignit déjà de souffrir alors qu’elle n’avait pas encore atteint le stade nécessaire pour pousser, elle n’allait jamais survivre à son accouchement.

Moi, pendant que les infirmières allaient et venaient à la chambre de notre célèbre future mère, je lisais un magazine sur le golf. J’adorais le golf ! J’envisageais de me payer de nouveaux bâtons à la fine pointe de la technologie et un super voyage au travers des États-Unis pour pratiquer mon sport favoris sur les plus beaux et prestigieux terrains ! Je voyais déjà les belles parties que je ferais avec les sublimes paysages.

- Regarde Becky ces bâtons ! Ils coûtent plus cher que ma voiture !

J’en salivais tellement j’en rêvais ! Et je ferais graver mon nom sur les manches et broder mes initiales sur le sac ! Je voyais déjà ça d’ici, ce serait de chouettes vacances !

- Ok ! J’arrive !

Je refermais mon magazine, je me levais puis je m’étirais en allongeant mes bras vers l’arrière et en faisant craquer mes doigts. On venait de me prévenir que Madame Stone était prête à entreprendre les poussés, c’était donc mon moment d’entrer en scène. Je suivis donc Becky et les autres infirmières attitrées à cette chambre jusque dans la chambre de Peyton Stone qui était pâle, tremblante, très maigre pour une femme enceinte. Je fronçais les sourcils pendant que Becky me désinfectait les mains avant de m’aider à enfiler ma chemise de travail.

- Bonsoir Monsieur et Madame Stone ! Alors, ce bébé s’est enfin décidé à se pointer le bout du nez ? Voyons voir ça !

Peyton se plaignait à répétition d’avoir mal à la tête, ce qui arrivait parfois quand on subissait un déclenchement mécanique de l’accouchement. Moi, ce qui m’intéressais dans l’immédiat, c’était de voir où en était ce nouveau bébé, s’il s’était bel et bien engagé. En palpant le ventre de la mère puis en faisant un examen rapide plus en profondeur, je tiquais en constatant que ce petit sacripant n’était pas assez descendu et qu’il lui faudrait certainement plusieurs heures avant de naître. Il fallait tout de même que sa mère pousse à chacune des contractions pour aider la descente du petit mais à chaque effort, elle répétait qu’elle avait de plus en plus mal à la tête jusqu’à ce que, après une longue poussée, elle perde connaissance.

- Madame Stone ?

L’accouchement venait de drastiquement et dramatiquement prendre une tout autre allure. Je demandais qu’on fasse sortir le père pendant que je faisais descendre le lit de la mère pour l’intuber et la maintenir en vie aussi longtemps que possible pour faire naitre le petit par césarienne d’urgence. À partir du moment où elle entrerait au bloc opératoire, il ne me faudrait pas plus que trois petites minutes pour sauver au moins le bébé.

Tout s’enchaina rapidement.

J’avais fait ça des centaine de fois, pourtant, je tremblais. Je ne réalisais pas encore ce qui se passait réellement. Je ne faisais que me concentrer sur la césarienne, sur le petit qui, entre mes mains, prit sa première respiration alors que sa mère rendait sa dernière. Je regardais vers l’horloge de la salle opératoire et déterminait l’heure de la naissance de ce petit bonhomme et du décès de sa mère à 2h47 du matin.

- Emporte le à la nurserie pour lui faire passer des tests. Moi je vais aller parler au père.

D’une main, je saisi le poignet de mon gant opposé pour le retirer avant de faire pareil avec mon autre main puis je lançais la boulette dans la poubelle près de la porte. Je marchais lentement jusqu’à la salle d’attente située tout près de la chambre dans laquelle, il n’y avait pas une heure de ça, une mère et un père se réjouissaient d’un bonheur qui venait de leur glisser entre les doigts.

- Monsieur Stone ?

J’attendis qu’il me regarde avant de me prononcer. Il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise manière d’annoncer une mauvaise nouvelle. Ça ne s’apprenait pas dans les livres, bien que nous étions formés pour ça. Ça n’avait jamais rien à voir !

- Tout porte à croire que votre femme a été victime d’une rupture d’anévrisme. Cela se produit quand une artère intracrânienne se rompt. Parfois, cela résulte d’un coup porté à la tête, un stress très intense ou comme je le pense dans le cas de votre femme, un effort que son corps ne pouvait supporter.

Peyton Stone avait toujours été reconnue pour être très mince, à la limite de la maigreur. Je savais aussi que sa récente tournée avait été difficile et qu’elle y avait mit un terme abruptement ce qui pourrait expliquer une grande source de stress.

- Une infirmière viendra sous peu vous chercher pour vous conduire à la nurserie pour que vous puissiez voir vos bébés. Je tiens à vous offrir mes plus sincère condoléances. Si vous le souhaitez, je peux faire appel à un psychologue de l’hôpital.

Je lui tendis la main pour la lui serrer en témoignage de mes sympathies. Maintenant, je devais passer un coup de fil à l’avocat de la chanteuse, celui par qui tout transigeait et je redoutais déjà de le faire.

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MessageSujet: Re: Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé]   Collapse [PV Howard Stone][NEW YORK][Terminé] I_icon_minitimeJeu 6 Avr - 15:05



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J’crevais de trouille. J’avais vu les yeux de Peyton se révulser et se fermer d’un coup. C’est l’image qui me restait en tête alors qu’on m’avait renvoyé dans une sorte de salle d’attente. Ma respiration était saccadée tant le stress était intense. Même mon inhalateur pouvait rien contre ça. Même le calment pouvait rien contre ça.

Seule une bonne nouvelle pouvait me rassurer. Celle que le bébé est né et que Peyton se repose. Que tout ça avait été qu’une p’tite alerte. Que c’était normal. Mais j’pouvais pas m’empêcher de me rappeler la tête de Peyton et la réaction du médecin.

Quelque chose n’allait pas.

J’le sentais au plus profond de mon âme.

J’sais pas combien de temps dura l’attente. Le stress faisait que le temps semblait pas passer.

Puis j’vis un médecin arrivé… J’relevai la tête et, j’sais pas pourquoi, j’sentis, en moi, quelque chose se briser. Avant même que le médecin ouvre la bouche, j’savais… C’était inexplicable mais j’savais.

J’me levai tout tremblant de manque, de peur et de stress. J’avais déjà vécu des trucs stressant. J’avais déjà eu peur… Surtout ces derniers temps. Mais là, c’était pas comparable. Même le traumatisme subit par ce que m’avait fait Fleming semblait bien plus doux que la charge de stress que j’ressentais là.

J’arrivais pas à ouvrir la bouche. J’regardais le médecin. Il me parla de Peyton. D’une rupture d’anévrisme… Du coup porté à la tête… Mon cerveau s’arrêta là… Enfin… Il garda plutôt cette information là alors que le monde autour de moi semblait comme s’écrouler.

J’savais ce qu’était une rupture d’anévrisme… Enfin… J’savais pas ce que c’était en terme médicale mais j’avais déjà entendu parlé de ça dans un seul et unique contexte…

Quand quelqu’un mourrait.

Mon cerveau pouvait pas le croire. D’ailleurs, il le croyait pas parce que le médecin n’avait pas dit que Peyton était morte… Il gardait un maigre espoir qui partit en fumée quand il m’offrit ses condoléances.

J’le fixai. Il me tendait la main. J’compris que le bébé, lui, il avait suvécu. Mais pas ma Peyton. L’était morte. C’était fini. J’voulais pas y croire. J’arrivais pas à y croire.

Plus rien fonctionnait dans mon cerveau.

Rien du tout.

J’tendis machinalement la main vers le médecin pour serrer la sienne. J’étais les yeux dans le vide. M’avait parlé d’un psychologue mais j’crois que l’information monta pas à mon cerveau.

-J’vais… Ouais… Voir les bébés… Je… Merci…

J’arrivais plus à enchainer des phrases. J’étais toujours en train de digérer cette information que j’étais pas sûr de pouvoir encaisser. Comme si mon cerveau essayait de m’en protéger.

Le médecin s’éloigna.

Peyton est morte et c’est ma faute.

C’est ce que j’pensais. L’avait dit un coup de poing. J’étais tellement loin que j’pensais que le coup de poing que j’lui avais mis était ce qui l’avait tué aujourd’hui. Ça avait pas de sens… En même temps, ça en avait. C’est ça qui avait fait qu’on était ensemble aujourd’hui. Ça qui nous avait changé. Ça qui nous avait fait nous marié et avoir des enfants. Ça qui nous avait conduit ici.

C’était ma faute.

J’m’étais pas rassis… Une infirmière arriva et m’entraina à la nurserie où, désormais, un p’tit gars était à côté de la p’tite Pen.

Il me ressemblait. Autant Pen ressemblait à sa mère autant Phénix me ressemblait.

Et j’pus pas m’empêcher de ressentir un profond mépris pour lui. Un sentiment que j’aurais jamais pu ressentir pour un enfant si p’tit.

Mais ce sentiments fit directement place à une culpabilité encore plus profonde. Parce ce que j’venais de ressentir, c’était ce que ma mère m’avait expliqué ressentir quand j’étais né.

Et ça m’tuait d’avoir peu pensé ça pendant ne serait-ce qu’un centième de seconde.

J’crois que c’est à ce moment-là que mon cerveau lâcha tout. Qu’il percuta que j’reverrais plus jamais Peyton. Qu’elle était morte. Que la dernière image que j’avais d’elle c’était celle qu’elle voulait pas que j’garde d’elle. Que jamais on vivra comme on avait prévu de vivre quand Pen est arrivée. Que tout ça était ma faute.

J’m’éloignai de la vitre pour filer directement aux toilettes. Le choc me fit vomir tout ce que j’avais dans l’estomac.

Ensuite j’me laissais aller à m’asseoir à côté de la cuvette des toilettes. Et j’me mis à pleurer ma tête entre mes genoux. J’pleurais comme j’avais jamais encore pleurer avant.

La femme que j’aimait est morte. Jamais plus j’la reverrais. C’était un destin auquel je n’étais pas préparé et qui m’tombait dessus prévenir. Un destin duquel j’étais pas sur de pouvoir me relever.



@ Billy Lighter

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