Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé]
Samantha Ricci
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Sujet: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Mar 23 Juil - 16:04
Dissapearance, Questions And Pint Of Milk ft. Daniele Ricci & L’inpecteur Henry
La nuit avait été courte et pleines de pensées. En mon sens et avec ce que je savais, Maritza avait prit la bonne décision en quittant Jimmy cette nuit. Jamais je n‘aurais eu la patience de demeurer avec cet homme aussi longtemps qu’elle ceci dit, je la trouvais bien courageuse d’être partie. Cependant, cela me semblait être un acte fait sur le coup de l’émotion, malgré qu’elle m’avait parue bien bien préparée. Peut-être qu’après le départ de Jimmy et Maritza hier soir, un évènement se serait produit et le couple aurait décidé de se séparer ce qui expliquerait le départ précipité mais quelque peu organisé. Si leur chaloupe prenait l’eau depuis un moment, Maritza avait probablement fait quelques plans en prévision.
Quoi qu’il en soit, j’avais répondu présente à l’appel de mon amie et je lui avait souhaité le meilleur pour la suite. J’espérais qu’elle prendrait du temps pour elle, pour se reposer et se reconstruire. Elle aurait sans aucun doute besoin de toute l’aide disponible pour affronter la suite des choses quand elle reviendrait. Essuyer les tourments d’un divorce ne serait pas une mince affaire surtout avec un enfant coincé entre ses parents.
Ma demeure était plongée dans le noir quand je l’avais regagné et je m’étais mise aussitôt au lit. J’étais épuisée par une telle soirée mais malgré cela, j’avais à peine fermé l’œil. Ma tête bourdonnait de pensées, un véritable capharnaüm.
Au matin, j’avais laissé Daniele dormir et j’avais rejoint mes rejetons déjà attablés devant un bol de porridge et de petits fruits. Je m’installais auprès d’eux et j’avais avalé mon déjeuner avant de décréter que la journée était à ce point belle avec son immense soleil, pour la passer dehors à jouer ludiquement. Ces journées sans horaires étaient mes préférées ! Je pouvais m’investir complètement et totalement auprès de mes enfants et ne penser à rien d’autre.
C’était avant qu’on ne vienne solliciter notre demeure en appuyant sur le bouton du carillon. Erik était allé répondre puis nous avait rejoint, deux hommes sur les talons.
- Oui, qu’est-ce ?
Erik m’informa qu’il allait prévenir Daniele de la présence d’inspecteurs alors que je les invitais à s’assoir avant de leur offrir à boire. Il faisait maintenant très chaud sous ce soleil d’avril, une petite limonade maison ne ferait de tord à personne.
- Ah voilà mon époux. Que pouvons-nous faire pour vous, messieurs ?
Puisqu’ils voulaient nous voir tous les deux, j’avais du mal à saisir le pourquoi de leur présence bien que même s’ils avaient voulu ne voir que mon époux ou moi-même, je n’aurais pas compris. Quoi que… J’espérais que rien de grave ne s’était produit hier après que j’ai déposée Maritza à l’aéroport !!
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Mer 24 Juil - 11:00
Disapearance, Questions And Pint Of Milk ft. Samantha Ricci & Logan Henry
Jim et Maritza étaient parti cette nuit vers deux heures du matin. Après quoi, j’étais directement allé au lit cuver mon whisky de très bonne qualité. La soirée avait été plutôt agréable et on avait parlé de plusieurs sujets sans qu’aucune polémique ne vienne sur le tapis. C’était même presque trop politiquement correcte, en réalité.
Mais bon ! Sammy avait voulu que les enfants sociabilisent et ça avait été le cas et elle avait pu revoir Maritza. Quant à moi, j’avais pu voir Jim un peu en dehors de nos rendez-vous ponctuel dans son bureau de la tour BSC. Sans compter que l’osso bucco avait été un vrai délice !
Après ça, j’avais dormi comme un masse jusqu’au début d’après-midi. La journée suivante étant – totalement ! – consacrée au farniente. Je m’étais étiré entendant, en bas, que plusieurs personne étaient levée. Les enfants – certainement. Même après s’être couché très tard, ils arrivaient quand même à se lever tôt. Et Sammy aussi vu qu’elle n’était plus présente dans notre lit.
Je m’étais trainé jusqu’à la douche et m’était – par après - habillé de façon simple. Pas besoin de faire d’effort. Je n’allais rien faire hormis paresser devant la piscine aujourd’hui.
C’est alors que j’achevai ma coiffure que j’entendis la sonnette de la villa. J’avais fait une moue. J’espérais que ça ne serait pas une trop longue visite ! J’avais bien envie de ne strictement rien faire !
Je ne m’étais pas pressé car je savais qu’Erik et Sammy seraient là pour s’occuper du ou des visiteurs imprévus. Seulement, c’était sans compter sur Erik – justement – qui ne tarda pas à venir me voir pour me dire que deux inspecteurs de police souhaitait nous voir. C’est ce qu’ils avaient dit à Sammy quand elle leur avait ouvert la porte. Qu’ils avaient quelques questions à nous poser – à moi et à Sammy. Qu’ils s’agissait de l’Inspecteur Henry et de l’Inspecteur Phillips.
La police ??
Je m’étais arrêté un moment mon cœur battant plus vite. Il faut me comprendre ! Je blanchis de l’argent pour la Famille de Los Angeles ! Bien sûr que d’avoir la police à ma porte n’est pas du tout rassurant ! Sans compter que je savais que la police enquêtait aussi toujours sur le massacre de la Casa Nuova et que Sammy risquait d’avoir des ennuis si la vérité éclatait au grand jour !
En gros, moins je vois la police à la porte – mieux je me porte !
-D’accord, Erik… J’arrive tout de suite, dis-je pas vraiment rassurer.
J’étais descendus au salon où les inspecteurs avaient été amené par Sammy. Visiblement, ils n’avaient encore rien dit sur les raisons de leur visite. Je posai un baiser bref sur les lèvres de Sammy vu que je ne l’avais pas encore vue aujourd’hui.
-Bonjour, Messieurs. Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ?, demandais-je avec un sourire aimable.
Je m’étais installer dans le fauteuil face aux inspecteurs. L’un des deux avaient déjà son carnet et un style en main. Ça sentait les questions ça ! -Bonjour, Monsieur Ricci, répondirent les Inspecteurs l’un après l’autre.
Ce fut l’Inspecteur Henry qui vint – enfin ! – nous dire de quoi il en retournai.
-Cette nuit ou très tôt le matin, Maritza Reed a quitté son domicile emportant avec elle son fils, Julius Rachel sans laisser aucune adresse. Cela fait suite à, d’après nos renseignement actuelle, une demande de divorce de la part de Jimmy Reed… C’est Jimmy Reed qui est venu rapporter la disparition ce matin. Il ignore où ils se trouvent. Vu la condition supposée de Maritza, cela représente une double disparition inquiétante, dit l’Inspecteur avant de s’arrêter pour nous laisser assimiler l’information.
Quoi ?! Je pris un air un rien choqué. Pas plus tard que hier soir, Maritza, J.R. et Jim étaient chez nous ! Pour moi, ce que disait l’Inspecteur Henry était invraisemblable ! -Dio mio !, lançais-je choqué. Ils sont venu manger chez nous hier soir ! Ils sont repartis à deux heures du matin… C’est… J’arrive pas à y croire…
Que Jim demande le divorce ou que Maritza parte, ça ne m’aurait pas choqué. Ça arrive à certain couple. Celui de Jim n’est pas différent des autres et j’ignorais si Maritza était vraiment heureuse. D’après ce que Sammy avait entendu au téléphone, ça n’était pas le cas même si Maritza avait voulu garder les apparences hier. Je ne pensais pas que Jim n’était non plus lui qui – je le savais – avait repris ses bonnes vieilles habitudes avec Frances. Mais se barrer avec le gosse c’était une toute autre histoire ! Du moins sans dire où on va et sans prévenir l’autre ! Dieu sait que Jim adore son gosse, en plus !
-Justement… Hier soir, avez-vous vu quelque chose de différent dans le chef de Maritza ou de Jimmy Reed ? Saviez-vous que Reed allait demander le divorce ?, demanda Henry.Madame Ricci, vous êtes amie avec Maritza, je me trompe ? Vous aurait-elle parlé de son intention de partir ?
Il s’adressait autant à Sammy qu’à moi.
-Non… Enfin… On a surtout parlé de banalités. Je savais que Jim se lassait de sa situation matrimoniale et que, au téléphone, Maritza semblait comme éteinte d’après Sammy, mais ça aurait pu passer pour une simple crise de couple. Je ne savais pas qu’il demanderais le divorce… Pas hier en tout cas. Et encore moins que Maritza prenne la fuite avec le gamin, dis-je sincère.
Pourquoi faire ça si Jim demandait le divorce ?!
J’avais laissé Sammy répondre à ses impressions concernant Maritza. Elle lui avait parlé plus que moi, hier soir.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Mer 24 Juil - 19:30
Dissapearance, Questions And Pint Of Milk ft. Daniele Ricci & L’inpecteur Henry
La police venait troubler notre repos dominical ce qui n’était en rien pour me rassurer et fort probablement qu’il en serait pareil pour Daniele. En général, recevoir la visite de la police ne laisse présager rien de bon. Heureusement que mes enfants étaient encore à l’âge d’avoir besoin de nous pour les conduire ici et là autrement, j’aurais été mortifié et je n’aurais pu faire autrement que d’imaginer le pire.
J’invitais les inspecteurs à s’installer au salon le temps que Daniele nous rejoigne, ce qu’il fit sans trop tarder. Il m’embrassa au passage avant de saluer nos invités et de leur demander ce qui nous valait l’honneur de leur visite. Ils ne tournèrent pas autour du pot pour nous annoncer quelque chose que je savais déjà, à quelques virgules près, en fait. Je les écoutais, sans les interrompre, sentant un peu la panique s’emparer de moi.
Pendant que Daniele répondait à la questions des inspecteurs, moi, je repassais mon court moment avec mon amie en essayant de me souvenir si elle avait dit où se trouvait J.R. Tout ce qu’elle avait dit était qu’il était en sécurité alors moi, j’avais supposé qu’il était chez lui, dormant paisiblement dans son lit, là où il devait être. Après tout, dans son petit message qu’elle avait caché dans la boite de boucles à cheveux de Daniela, il n’était pas question que J.R. était lui aussi en danger.
J’échangeais un regard avec Daniele alors que l’inspecteur continuait son interrogatoire. Apparemment, après leur souper chez nous. Jimmy aurait officiellement demandé le divorce à sa femme et ce serait ensuite que mon amie, comme le soulignait l’inspecteur Henry, aurait prit la clé des champs. J’allais répondre, dévoiler sans prendre de détour ce que je savais mais Daniele répondit en premier pour dire qu’il savait que son ami ne se plaisait plus dans son rôle d’époux, un rôle qu’il n’assumait pas et qui ne lui allait pas du tout, soyons honnête. Daniele souligna aussi que Maritza n’était pas en grande forme dernièrement, c’était de moi qu’il tenait cette information.
J’entendais bien que Daniele était confus vis-à-vis du geste de Maritza, je l’étais quand même un peu mais en sachant combien toxique et machiavélique Jimmy était, peut-être que j’aurais fait la même chose si j’avais été à la place de Maritza.
- Messieurs… Je dois vous dire tout d’abord que c’est moi qui ait conduit Maritza à l’aéroport cette nuit mais son fils n’était pas avec elle. Elle m’a dit qu’il se trouvait en sécurité et j’ai présumé qu’elle disait-là qu’il dormait dans son lit. Rien ne pouvait me laisser croire ce que vous venez de nous apprendre !
J’étais loin de m’imaginer que d’ici quelques heures, la photo du petit serait placardé dans toute la ville et qu’on parlerait de mon amie comme d’une kidnappeuse d’enfant ! Sauf que… J.R. n’était pas avec sa mère hier alors qui sait si Jimmy ne ment pas ? Voyant que sa femme avait fuie et avec un esprit tordu comme le sien, Jimmy serait bien capable d’inventer ce genre de stratagème pour passer comme le bon gars de l’histoire !
- Je suis désolée amore mio de ne pas t’avoir prévenu mais dans les circonstances, je désirais d’abord m’assurer que Maritza allait bien puis quand je suis rentrée, tu dormais paisiblement.
Les inspecteurs avaient devancer la conversation que j’aurais eu, de toute façon, avec mon époux, puisque je ne lui cachais jamais rien ou du moins, jamais bien longtemps.
Je me levais et allais chercher le message que Maritza avait secrètement laissé à mon intention puis je le remis aux inspecteurs.
- Comme vous pouvez le lire, elle se sentait en danger. Assez pour fuir. Quel homme inciterait sa femme au suicide s’il a de toute façon l’intention de demander le divorce ? Je trouve ça étrange comme manière de procéder.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Jeu 25 Juil - 10:03
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La police était chez nous et je m’attendais à autre chose pour une matinée de congé… Mais on en était là face aux inspecteurs Henry et Phillips. Et je voulu assez vite savoir de quoi il en retournait. J’avais pas mal de casserole ! Il faut me comprendre !
Seulement, ce pourquoi la police était ici n’avait rien à voir avec la Famille de Los Angeles ou la Casa Nuova. Ça avait avoir avec le couple que formaient Maritza et Jim ainsi que leur fils. Maritza s’en était allée emportant avec elle J.R. sans laisser d’adresse. Une information qui me laissa sans voix. Car s’il y avait bien de l’eau dans le gaz entre Jim et Maritza, je ne pensais pas que les choses auraient eu un tel dénouement.
J’avais échangé un regard avec Sammy avant que les policiers ne nous interrogent. J’avais raconté un peu la soirée d’hier et ce que je savais de l’état du couple Reed. Ok ! C’était un couple qui traversaient une crise et l’histoire du divorce ne m’étonnait pas ! Mais le rapt c’était une autre foutue histoire ! Maritza avait-elle pensé aux conséquences de son acte ? Tout ce qu’elle donnera à son fils c’est une putain de vie de cavale ! Ou elle se fera prendre et ça ne sera pas mieux pour elle !
Elle avait dû agir sur le coup de l’émotion pour faire une connerie pareille ! Je ne vois que ça !
Mais je ne m’attendis pas à ce que Sammy révèle avoir – cette nuit – conduit Maritza à l’aéroport ! J’entrouvris la bouche car j’ignorais totalement ça ! Je dormais ! Et mon regard était entièrement tourné vers ma femme avec un mélange d’incompréhension et de déception. Elle avoua que Maritza était seule et qu’elle ignorait totalement que J.R. était de la partie. Maritza était seule quand elle l’a amené à l’aéroport. Ça veut dire qu’elle avait un complice alors ! Quelqu’un qui a emporté J.R. sous le nez de Jim !
Putain – c’est le problème des grandes villa, ça !
Les flics pouvaient bien voir rien qu’à ma tête que j’ignorais totalement ça ! Sammy déclara d’ailleurs que sa priorité, la nuit, n’était pas de me prévenir mais d’aider son amie et que, en rentrant, je dormais paisiblement.
-Et tu t’es dis que ce n’était pas un fait assez important que pour me réveiller ?, grommelais-je déçu.
Ou avait-elle peur que je prévienne Jim ? Dans ce cas, ça voulait dire qu’elle n’avait pas confiance en moi. Or, si Sammy m’avait dit qu’elle avait conduit Maritza à l’aéroport – sans J.R. – je n’aurais absolument rien dit à Jim. J’imagine que comme il a demandé le divorce que sa femme s’en aille était une suite logique. D’ailleurs, dans ce cas de figure, tout ça aurait pu attendre le matin. Ah mais non ! Vu qu’elle a pris le gosse avec !
Le policier, eux, regardèrent ma femme après s’être regardé l’un et l’autre. L’Inspecteur Henry repris ses questions :
-Le couple Reed a quitté votre villa à 2h du matin. A quelle heure Maritza vous a-t-elle contactée ? A quel endroit l’avez-vous embarqué ? A quelle heure être-vous arrivé à l’aéroport ? Vous dites qu’elle vous a dit que son fils était en sécurité… Vous a-t-elle dit autre chose le concernant ou concernant une autre personne de confiance ? Ou l’endroit où elle se rendait ? Soyez la plus précise possible, énuméra l'inspecteur Henry.
Après qu’elle ait répondu à toutes ces questions, Sammy se leva pour aller chercher un papier qu’elle tendit aux enquêteurs. Un papier venant de Maritza. La police y jeta un œil écoutant, en même temps, ce que disait Sammy. Maritza se sentait en danger qu’elle disait… En danger de quoi ?! Comme si Jim allait faire du mal à sa femme… C’est n’importe quoi ! Pour qu’elle foutue raison, hein ?! Jim avait des défauts, je ne le niais aucunement ! Il pouvait, parfois, avoir des mots durs ou des idées arrêtées sur les choses… Mais faire mal à sa femme après avoir demandé le divorce ? Non. Si Jim avait bel et bien demandé le divorce alors je le voyais tout simplement foutre la paix à sa femme et vivre sa vie en la laissant vivre la sienne. Pourquoi lui faire du mal ? Ça n’a aucun foutu intérêt. Jim n’est pas un sadique, hein.
Sammy se demanda pourquoi un homme inciterait sa femme au suicide avant de demander le divorce.
-Peut-être parce que, quand il a dit ça, il n’avait pas encore l’intention de divorcer… Qui sait ?, dis-je très sérieusement. Ne vous méprenez pas, Messieurs les agents, c’est possible qu’il ait dit ce genre de chose. Jim peut parfois avoir des mots dure… Mais juger toute leur relation uniquement sur ces mots c’est passer à côté de l’ensemble.
J’ignorais ce qui s’était passé entre eux deux et ce qui avait poussé Jim à dire ça… J’ignorais ce qui poussait Maritza à penser qu’elle était en danger. Jim ne lui aurait jamais fait du mal. Il l’aimait et ça j’en étais certain. Sinon, il ne se serait pas encombré d’une femme ! Jim avait tué pour protéger sa famille. Il tenait à sa famille. Suffisait de le voir quand Livia avait été portée disparue en Afrique !
-Vous as-t-elle dit à l’un de vous deux pourquoi elle se sentait en danger ?, demanda l’inspecteur Henry. Saviez-vous qu’elle souffrait d’une dépression et qu’elle était suivie par un psychiatre ? Vous as-t-elle parlé des causes de ce mal-être?
Non et non !
-Non… Je n’ai aucune idée de pourquoi elle se sentait en danger, lançais-je vivement. Quant à sa dépression, comme je vous l’ai dit, Sammy l’avait trouvé éteinte au téléphone mais j’ignorait qu’elle souffrait de dépression et qu’elle était suivie. Lors du souper ça n’a pas paru et personne n’a parlé de ça.
Maritza était arrivée avec le sourire au souper… Bien que je sais que ça ne veut pas dire qu’elle ne souffrait pas de dépression. Les gens dépressifs cachent parfois très bien leur dépression.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Jeu 25 Juil - 16:33
Dissapearance, Questions And Pint Of Milk ft. Daniele Ricci & L’inpecteur Henry
Daniele avait été prompt à répondre aux premières questions des enquêteurs puisqu’il ne savait pas que je m’étais levée cette nuit pour escorter Maritza à l’aéroport. D’ailleurs, la surprise qu’il afficha lorsqu’il m’entendit révéler cette information peu banale ne mentait pas.
- Amore mio ! Le whisky a coulé à flot hier soir. Une bombe aurait explosé dans notre chambre que tu n’aurais pas sourcillé.
Puis comme j’ignorais à ce moment là que J.R. était impliqué dans la fuite de sa mère, je n’avais pas cru bon réveiller Daniele pour lui faire par de ma petite virée nocturne.
- Nous aurions cependant cette conversation à cet instant si nous n’avions pas la visite ce ces messieurs.
Ça, c’était un fait établi.
Évidemment mon aveux suscita une marée de question de la part de l’inspecteur Henry. Je les écoutais toutes et espérais pouvoir lui répondre le plus précisément possible.
- Il était dans les environs de quatre heures du matin et je m’étais stationné au coin de Crescent et Wilshire. Nous sommes arrivées à l’aéroport peu après, je dirais le temps de faire le trajet. En ce qui concerne J.R., elle ne m’a rien dit de plus qu’il était en sécurité. J’ai présumé qu’il tait à la maison, puisqu’il n’était pas avec elle je n’avais aucune raison de croire qu’elle l’aurait fait sortir de la maison. Pendant le trajet, nous avons parlé de son couple qui ne fonctionnait plus depuis longtemps qu’elle a dit. Elle a ajouté qu’elle craignait les réactions de Jimmy depuis un bon moment, qu’il avait vendu à la presse la séparation de sa fille et que lorsqu’elle est revenue à la maison avec un diagnostique de dépression, plutôt que de l’aider dans cette épreuve, Jimmy l’a poussé au suicide !
J’étais allée chercher le mot que m’avait laissé Maritza afin que je réponde à son appel et j’avais laissé les inspecteurs en prendre connaissance.
Je regardais Daniele alors qu’il défendait son ami pour les mots cruels qu’il avait eu pour sa femme.
- Inciter quelqu’un au suicide est un acte criminel passible d’emprisonnement, si je ne m’abuse ! Franchement, s’il avait l’intention de demander le divorce, il n’avait qu’à le faire plutôt que de l’enfoncer dans un état dépressif.
En gros, mon opinion était que Reed récoltait ce qu’il avait semé, rien de moins ! Quand on crache en l’air, cela fini immanquablement par nous retomber sur le nez.
L’inspecteur demanda si elle nous avait dit à l’un ou l’autre pourquoi Maritza se sentait en danger et si nous savions qu’elle souffrait de dépression. Daniele répondit au mieux de ce qu’il savait, ce que je fis également ensuite.
- Je la trouvais changée depuis un moment. C’est à la fête pour l’inauguration du yacht de mon époux que j’ai sentie que mon amie était moins enjouée. Elle m’a déjà dit se sentir perpétuellement comme coincée entre Jimmy et ses opinions bien arrêtés et leur fille. Elle marchait sur des œufs. Cependant, elle n’a pas beaucoup verbalisé son mal être.
Ce qui était regrettable.
D’un côté, je comprenais mon amie. Si nos positions avaient été inversée, je n’aurais probablement pas été très en confiance de me confier à la femme du meilleur ami de mon époux.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Ven 26 Juil - 10:22
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Sammy disait qu’elle ne m’avait pas réveillé parce que je n’aurais pas été facile à réveillé après tout l’alcool que j’avais bu. Mouais… Elle n’avait pas essayé – donc… Cependant, elle affirma qu’elle me l’aurait dit une fois que j’aurais été réveillé et que c’est ce dont on parlerait si jamais les inspecteurs n’étaient pas là.
-Je l’espère bien, dis-je sérieusement.
Parce que, là, je tombais un peu des nues à apprendre toutes ces choses que – finalement – j’aurais pu savoir pas plus tard que cette nuit. Des choses dont ma femme – qui vivait avec moi – était au courant parce qu’elle avait elle-même conduit Maritza à l’aéroport.
Evidemment, comme Sammy avait avoué être la dernière personne à avoir vu Maritza, les questions ne tardèrent pas à fuser de la part des inspecteurs. Sammy y répondit et elle affirma qu’elle ne savait pas que J.R. serait du voyage. Je l’espérais bien ! J’espérais sincèrement que c’était bel et bien le cas… Je n’aurais pas voulu que Sammy soit complice de ça. Elle ne semblait pas savoir si Maritza avait un complice mais c’était évident qu’elle en avait un… Un des employés de maisons ? Qui sait, hein !
Sammy expliqua alors que Maritza craignait les réactions de Jim depuis un temps. Notamment par rapport au fait que Jim avait vendu à la presse la séparation de sa fille avec Julian Hughes. C’est un acte odieux ça ? Je me rappelle que Livia s’en était plaint… Je me rappelle aussi lui avoir dit que pour que ça n’arrive pas, il faut soi-même gérer l’information ! Une information qui serait sortie même sans l’intervention de Jim que Livia le veuille ou non. Et peut-être de façon pire ! Ne jamais sous-estimer l’imagination de Sørensen ! Livia avait eu tout le temps de vendre elle-même l’information avec son ex-mari pour éviter ça. Je me rappelle qu’elle disait que ça faisait mal que l’information ait été vendu par quelqu’un qui prétend vous aimer. Et si Maritza trouvait ça aussi odieux que sa fille, pourquoi elle est restée avec Jim ?
Et – quoi que Livia en pense – il aimait sa fille. Sinon, il s’en serait foutu comme de sa première couche.
Quant à la dépression j’ignorais que Maritza était dépressive. Je l’apprenais là de la bouche de Sammy. Tout comme j’apprenais les mots de Jim à travers Sammy et le mot que Maritza avait laissé montrant que ce qu’elle avait fait n’était pas un coup de folie mais quelque chose de plus ou moins préparé. L’inspecteur Phillips, lui, notait tout ce que disait Sammy.
Je me permis alors de remettre les choses en perspective. Je ne validais pas ce que Jim avait dit… Je savais très bien qu’il n’était pas du genre à prendre par la main quelqu’un qui sombre. Mais je le voyais aussi en avoir marre que Maritza sombre sans pour autant faire quelque chose pour sortir de là comme, par exemple, divorcer. Si Jim est bel et bien l’unique cause de sa dépression. Nous n’étions pas dans la vie de Maritza !
-Je ne cautionne pas ce qu’il a dit, Sammy. Mais parfois des gens sortent des trucs sur le coup de la colère ! Je pense que ça arrive à tout le monde de dire des choses odieuse quand une situation l’énerve, dis-je pour mettre, encore une perspective. Maintenant, je suis bien conscient que ça ne se fait pas. Jim n’avait pas à dire ça.
L’inspecteur Phillips notait toujours alors que l’inspecteur Henry enchaina avec des questions. J’y répondis. Pour moi, je ne voyais vraiment aucune raison qui aurait pu faire pensé à Maritza qu’elle était en danger. En danger de quoi ? Jim n’allait pas la traquer. Pourquoi le ferait-il ? Quant à sa dépression, je l’ignorais. C’est ce que je disais. Il faut dire qu’en dehors du yacht et du repas d’hier, je n’avais plus vu Maritza depuis un moment.
Sammy, elle, disait qu’elle la trouvait changer. Elle parla du yacht. Ah oui ! Cette fameuse soirée ! Maritza allait très bien au début jusqu’à-ce que Livia et Julian vienne nous dire « bonjour ». C’est là que les choses ont déconnées. Je savais que Sammy avait dû voir Maritza après cette conversation parce que j’étais le premier à être allé vers Maritza et Jim qui venaient d’arriver. Donc, oui, c’était logique que Maritza, après cette conversation, avait dû se sentir coincée entre Jim et sa fille qui sont tout les deux des têtes de mules !
Sammy ajouta que Maritza ne s’était pas plus confiée ce jour-là.
-Moi, je sais ce qui a provoqué le mal-être de Maritza ce soir-là. C’est bien un altercation entre Jim et Livia comme Sammy le rapporte des dires de Maritza. Au début, ça allait. C’est même Livia et Julian qui sont venu nous voir, dis-je montrant par là que si Livia avait un ressentiment avant ça, elle aurait plutôt évité d’aller vers son père. Puis, on a parlé du voyage en Afrique de Livia… Jim n’était pas heureux que Livia se repose en partie sur Howard Stone pour ce voyage et l’a exprimé en disant qu’il croyait sa fille plus intelligente que ça. En réalité, Livia s’était mal exprimée ou quelque chose du genre. Jim n’a pas caché qu’il n’approuvait pas ce voyage mais il n’a pas empêché Livia de le faire non plus. C’est à partir de là que les choses se sont envenimée entre Livia et Jim. Je le sais parce que j’ai eu une conversation avec Livia le lendemain. Vous savez… Votre fille vous annoncerait qu’elle part dans un pays en guerre avec le type qui a coucher avec elle alors qu’elle était mineur et qui l’a drogué, vous ne seriez pas vraiment content non plus. Et Livia n’a pas aimé que Jim la désapprouve vivement et brusquement.
Ce n’est pas donné à tout le monde de savoir dire les choses avec des pincettes. Des discordes entre père et fille ça arrive ! Livia et Jim ont eu aussi des moments où ils s’entendaient bien ! Quand il était fier d’elle, il lui disait aussi ! J’aurais pu avoir ça de mon père, j’aurais été content !
-Donc que Maritza se sente coincé entre sa fille et Jim ? Je veux bien le croire ! Tout les deux ont des idées arrêtées sur comment doit être l’autre, alors…, dis-je n’épargnant ni Jim, ni Livia. Par moment, Jim et Livia étaient comme cul et chemise et puis il suffisait d’un mot de travers ou une action de l'un ou de l'autre pour que ça parte en cacahouète…
Je pouvais comprendre que Maritza soit malheureuse de sa situation mais ça n’expliquait pas pourquoi elle a prit J.R. avec elle… Ou même qu'elle ait pris la fuite ainsi. C'était insensé.
Les flics se regardèrent avant que l’inspecteur Henry reprennent ses questions.
-Donc, aucun de vous ne sait pourquoi elle se sentait en danger ?, insista-t-il parce que à cette question personne ne semblait avoir de réponse.
-Non… Pas moi, du moins, dis-je ne voyant vraiment pas s’où venait le danger que ressentait Maritza.
Il hocha de la tête et attendit que Sammy réponde avant de lancer.
-Madame Ricci, Maritza vous a dit que son fils était en sécurité. C’est elle qui l’a dit comme ça ou elle vous l’a dit car vous l’avez questionné ? Si c’est le cas pourquoi l’avoir questionné sur J.R. ? Vous avez dit que, après sa réponse, vous avez pensé qu’il était à dormir à la villa. Vous pensez, donc, que J.R. était en sécurité à la villa auprès de son père, c’est bien ça ? Rien ne vous a fait douté de ça, c’est bien ça ?, demanda l'inspecteur Henry calmement.
Il laissa Sammy répondre avant de reprendre.
-Savez-vous si Maritza a d’autres amis que vous ? Des connaissances ? Des endroit où elle aimait aller ?, demanda-t-il en nous regardant Sammy et moi.
J’haussai des épaules.
-Elle a sa fille, bien sûr… Elle allait chez United For Youth… Je ne sais pas si elle s’est fait des amis là-bas, dis-je ne sachant pas grand-chose à ce sujet.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Ven 26 Juil - 18:03
Dissapearance, Questions And Pint Of Milk ft. Daniele Ricci & L’inpecteur Henry
Je regardais d’un air dubitatif mon tendre et cher époux lorsqu’il répliqua à mon affirmation qu’il l’espérait bien ! Comme si j’avais l’habitude de lui mentir ou de lui cacher quelque chose, tient !
- Douterais-tu de moi, amore mio ?
Il ne manquerait plus que cela, tient !
- Je ne t’ai pas réveillé parce que je ne voyais pas l’urgence de t’apprendre que Maritza avait quitté Jimmy pendant la lui. Évidemment, si j’avais su tout ce que nous savons maintenant, je l’aurais fait exploser, cette bombe !
Les questions des inspecteurs fusèrent ensuite et je m’appliquais d’y répondre de mon mieux. Je devais donc laisser aller les confidences de mon amie et révéler les sous-entendue, les non-dits, les suspicions, les déceptions, traduire les soupirs. Tout. Maritza était tombée de haut en découvrant le véritable visage du monstre qu’elle avait épousé. Elle souffrait de voir que son époux pouvait s’abaisser à trainer dans la bout le fruit de leur amour. Elle avait eu du mal à composer avec le fait que Jimmy avait vendu lui-même à la presse l’histoire de la séparation de sa fille, une chose que Livia se devait de contrôler elle-même. Bien sûr, quand un être sans scrupule agit avant même qu’on ait le temps de le faire soi-même, je jeu change ! Surtout que de ce qu’on avait pu lire dans les lignes du L.A.People, l’histoire était déformée et erronée ! Voilà ce que Maritza je digérait pas ! Ce n’était pas tant le fait que Jimmy ait parlé mais qu’il ait déformé l’histoire dans le but de blesser intentionnellement leur fille.
Cela avait dû être horrible que de devoir rester avec un être aussi abjecte pour protéger leur fils. J’aurais fait pareil ! Je n’aurais jamais été capable de laisser mon bébé derrière en le sachant entre les mains de pareil ordure.
Daniele se portait volontiers à la défense de mon ami en tentant de minimiser l’apport des mots qu’il avait eu pour sa femme dépressive. Ça me donnait presque envie de vomir. Je n’étais pas dans l’intimité du couple mais j’étais certaine à deux cents pourcents que Jimmy n’avait rien fait pour aider Maritza quand il avait apprit qu’elle était dépressive. Le mot qu’elle m’avait laissé prouvait toute l’horreur qu’elle avait dû endurer. Qui plus est, lui qui prônait les serments d’honneur, avait rompu le sien qu’il avait fait en épousant la mère de ses enfants soit, celui de s’aimer dans la santé et dans la maladie.
On reparla du soir de l’inauguration du yacht et de mon impression d’avoir vu mon amie changer d’attitude ce soir-là. Daniele le confirma et apporta quelque éclaircissements par rapport à ce qui s’était passé.
- Ce n’était rien de plus qu’une attaque gratuite de la part de Jimmy envers Olivia. Il pouvait très bien attendre de lui parler en privé ce qui aurait été plus digne de l’homme de son rang qu’il se prétend d’être. C’est mon opinion. Être Maritza, j’aurais été dans mes petits souliers et je me serais sentie honteusement humiliée. J’étai moi-même mal à l’aise de me trouver auprès d’eux à ce moment.
Si Daniele, dans un futur près ou non, rabrouait publiquement notre fille, il ne trouverait pas en moi une Maritza soumise et craintive telle une petite biche effrayée par des phares ! Oh non ! Il verrait la fureur Italienne s’abattre sur lui !
- Ce n’est pas ce qu’un parent fait. Ce n’est pas normal de la part d’un parent d’humilier publiquement son enfant.
L’inspecteur revînt à nouveau avec sa question à laquelle il ne trouvait visiblement pas de réponse.
- Quand on vous incite au suicide, fuir est probablement la meilleure chose à faire. Et ça, c’est ce que nous savons. Nous ignorons s’il y a eu des insinuation pire que ça encore.
Intérieurement, je ne fus pas surprise que ni l’un, ni l’autre des inspecteurs ne relèvent ma remarque sur le code pénale concernant l’incitation au suicide. Les hommes entre eux se tiennent. Jimmy aurait eu le sang de sa femme sur les mains que ces messieurs auraient chercher à criminaliser Maritza.
- C’est bien ce qu’elle m’a dit quand je le lui ai demandé. Si j’avais su que je devrais rapporter à la virgule près cette conversation, je l’aurais enregistré. Et je vous pris de ne pas me mettre de mots dans la bouches. De penser qu’il dormait paisiblement dans son lit ne signifie en rien que je puisse le croire en sécurité. Pour un enfant, être dans un environnement qu’il connait est sécurisant. Pour moi de le savoir sans sa mère n’est pas sécurisant.
Quant à savoir si Maritza avait d’autres amis où elle pouvait s’être rendue, je n’en savais strictement rien.
- Elle ne m’a jamais parlé d’amie ou de proches vers qui elle se tournerait. Elle savait que ma porte lui serait toujours ouverte, certainement qu’il en va de même pour sa fille mais autre que ça, je ne vois pas, je suis désolée.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Sam 27 Juil - 11:26
Disapearance, Questions And Pint Of Milk ft. Samantha Ricci & Logan Henry
-Non. Je ne veux pas douter de toi, dis-je en regardant sérieusement Sammy.
Je ne le voulais pas. J’aimais Sammy et je ne voulais pas douter d’elle – c’est un fait ! Mais il ne faut pas me donner des raisons pour douter non plus ! Elle déclara alors que – pendant la nuit – il n’y avait pas d’urgence mais que si elle avait appris ce qu’elle savait aujourd’hui, elle m’aurait réveillé…
-C’est juste que ça n’est pas agréable de se voir présenter les choses ainsi par la police et d’apprendre, du même coup, que tu savais une partie de l’histoire, dis-je simplement pour montrer pourquoi j’étais un rien secoué d’apprendre qu’elle le savait et que je ne l’apprenais que des heures après.
C’était simplement ça… Et je voulais – du coup – bel et bien espéré qu’elle m’en parle dès que j’aurais ouvert les yeux.
Bref… Tout ça n’allait pas nous ramener J.R., de toute façon. Car c’était bien ça qu’on cherchait. J’appris alors que Maritza souffrait de dépression – c’est ce que Sammy avait appris hier quand je dormais – et qu’elle avait très peu aimé que Jim vende la mèche à la presse sur le divorce de Livia. Une information qui serait sortie de toute façon – par Jim ou par un autre. Livia était en partie responsable de ça. Elle avait eu des semaines pour contrôler l’information et elle ne l’avait pas fait. C’était une erreur qu’il ne faut pas faire quand on est connu. Je n’approuvais pas le geste de Jim pour autant mais – comme je le dis – si ça n’avait pas plu à Maritza, elle aurait dû le quitter à ce moment-là. Pourquoi rester avec un homme dont on désapprouve les actes ? Car visiblement, en fin de compte, c’est Jim qui avait demandé le divorce.
Je n’approuvais pas non plus le manque de soutien et les mots que Jim avait dit à sa femme lorsqu’elle était dépressive. Bien que, on avait que le son de cloche de Maritza. On ne savait pas, en soi, ce qu’il s’était passé dans le privé entre eux. Et s’il doit répondre de ses actes à cause de ça, ainsi soit-il. Tout ce que je pouvais témoigner c’est ce que je savais de Jim. Or, oui, je le voyais bien lancer ce genre de mot ou l’insinuer sur le coup de la colère ou parce qu’il était à bout… Mais je le voyais mal se lever chaque matin et dire à sa femme d’aller se pendre, hein.
Les policiers demandèrent si nous savions si Maritza était dépressive mais tout les deux, on l’ignorait avec aujourd’hui. Sammy avait vu les premiers signes lors de ma soirée au yacht il y a des mois d’ici. J’expliquai alors avoir été témoin d’un échange entre Jim et Livia qui avait, sans doute, provoqué le mal-être de Maritza ce soir-là qui s’était sentie coincé entre son mari et sa fille…
Mais quand Sammy parla d’attaque gratuite et en public de Jim envers Livia, je ne pus m’empêcher de secouer la tête. Le public c’était qui ? Maritza, Julian et moi ? Elle parlait de ça comme si Maritza et Livia avaient subi une humiliation publique… Maritza n’était même pas visée… Et j’étais présent…
-Humilier publiquement ?, dis-je surpris par les termes dures. J’étais là… Pas toi… Ce n’était pas une humiliation… Il ne faut pas exagéré, hein. Il a simplement désapprouvé son voyage en Afrique en disant qu’il la croyait plus intelligente que ça concernant le choix de partir et se reposer sur Stone pour le voyage. Je ne dis pas que c’est agréable à entendre, hein. Je ne dis pas non plus que ça n’a pas touché Livia. Je comprends qu’elle n’ait pas aimé les terme. Mais il ne l’a pas dit au micro de la scène du yacht, hein. Sans compter que si Maritza et Livia n’étaient pas contente du traitement qu’elles ont subi ce soir-là, elles auraient pu directement aller confronter Jim pour le lui dire si l’affront était si grand. Si tout le monde garde tout pour soi, pour sûr, ça n’aidera pas Jim à voir quand il dépasse les bornes. Livia ne l’a pas fait, ça j’en suis sûr, dis-je pour mettre tout en perspective.
Parce que là, ça faisait de Jim le grand méchant de l’histoire. Les choses sont plus subtile et plus nuancées. Il a des défauts. Dont une partie est public et existaient avant même que Maritza se remette en couple avec lui. Ce n’est pas le mari et le père de l’année mais ce n’est pas non plus un monstre qui prends plaisir à humilier ceux qu'il aime. Comment Jim peut-il voir quand il dépasse les bornes si tout le monde s’en va râler dans son coin sans qu’aucune communication ne soit établie ? Livia râlait le lendemain mais elle n’a pas été voir son père pour lui faire part du fait qu’elle s’est sentie humilié si c’était bien le cas. Sans communication, il ne peut qu’il y avoir dégradation des relations – c’est un fait ! Moi quand Jim dépasse les bornes, je vais lui dire en face! Je l'ai déjà fait mainte fois!
L’inspecteur reposa alors une question dont il n’avait pas de réponse et Sammy remit sur la table les mots sur le suicide. J’avais bien vu que Sammy comptait tout foutre sur le dos de Jim comme si elle essayait tant bien que mal de justifier l’acte de son amie… Elle dira sans doute que, moi, j’essaye de protéger Jim alors je lui renverrais qu’on est à égalité.
-A ce stade, nous ignorons encore s’il y a eu pire ou non. C’est pour ça que nous investiguons, Madame Ricci. Pour avoir la vision la plus claire des évènements et éclaircir les zones d’ombres. C’est ce qui nous permettra de comprendre au mieux le geste de Maritza et, surtout, la retrouver elle et Julius Rachel au plus vite et sain et sauf., lança calmement l’inspecteur Henry.
Il essaya d’éclaircir quelques zone concernant l’échange entre Maritza et Sammy. Elle déclara alors que le fait qu’elle a pensé que J.R. dormait paisiblement dans son lit ne signifie pas qu’il était en sécurité… Hein ? Mais alors pourquoi elle a pensé qu’il était là quand Maritza a dit qu’il était en sécurité si elle pense pas que c’est le cas ? Elle joua sur le fait qu’un enfant était en sécurité dans un environnement qu’il connaissait. Mouais…
-Vous pensez, donc, qu’il n’est pas en sécurité avec son père ? Pourquoi ? Comment se comportait-il avec son enfant ?, demanda l’inspecteur Henry.
Je pouvais répondre à une partie de la réponse parce que, pour moi, il était en sécurité avec Jim…
-J.R. était un enfant gâté par Jim. Il s’en occupait tout comme Maritza d’ailleurs. De ce que j’ai vu ils sont de très bons parents. J’ai vu le gamin hier, c’est un gamin épanoui. Il a du caractère. Jim l’adore. Il a toujours été plus sympathique avec les enfants qui l’entouraient qu’avec les adultes. Il fait leur quatre volontés, dis-je pour montrer que J.R. ne craignait aucun danger avec Jim. Maritza était aussi une bonne mère. Elle veillait au besoin de son fils.
Jim avait des défauts mais il s’occupait bien que J.R.. Tout comme Maritza. Rien ne pourrait me faire douter de ça. Et ça me faisait mal de voir que Sammy pouvait penser le contraire. Ou alors elle pensait que le gamin devait être avec sa mère ET son père pour être en sécurité… Dans ce cas, elle ne devait sans doute pas approuvé le geste de Maritza qui sépare l’enfant de son père.
Les inspecteurs cherchèrent à savoir si Maritza avait d’autres liens mais, hormis sa fille et Sammy, je ne lui en connaissait pas. Idem pour Sammy.
-Au souper, hier soir, avez-vous trouver Jimmy Reed rabaissant vers sa femme. Lui a-t-il fait des remarques ? Ou à d’autres occasion alors que vous étiez l’un ou l’autre présent ? Si oui, soyez le plus précis possible sur comment ça s’est manifesté, demanda le policier.
Je soupirai essayant de me rappeler… Hier soir, c’était frais, donc…
-Non. Hier soir, il n’y a eu aucune remarque de personne. A un moment de la soirée, j’étais seul avec Jim mais on a pas parlé de Maritza, dis-je en soupirant.
J’avais déjà parlé du yacht… Je pense qu’à ce niveau, on avait fait le tour.
-Sinon, a vrai dire, on se voyait rarement. Je veux dire, j’étais rarement avec Maritza et Jim ensemble. Sauf à des fêtes bien sûr comme notre mariage à Sammy et moi, dis-je en ayant un sourire nostalgique à l’évocation de ça. Ce jour-là, ils m’ont semblé très heureux. Jim m’a même dit qu’il trouvait que sa femme avait la classe et qu’elle se débrouillait bien dans le monde pas facile de la jet-set.
J’essayais de me rappeler des moments de crise qui avait eu lieu entre eux devant ma personne mais en dehors du yacht, je n’en voyais pas. Je laissais Sammy répondre mais elle n’avait pas dû les voir ensemble plus que je ne les avais vu étant donné qu’on se trouvait aux mêmes fêtes et que, finalement, il y en avait eu peu…
-Maritza vous a-t-elle fait part du fait qu’elle était surveillée chez elle ? Que ses employés de maisons rapportaient ses faits et gestes ? Saviez-vous qu’elle était sa relation avec sa dame de compagnie, Isabel Perez ?, demanda l’inspecteur Henry.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Dim 28 Juil - 17:37
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Je soutenue le regard de Daniele alors que je lui demandais s’il doutait de moi et qu’il me répondit qu’il ne voulait pas douter de moi. Il y avait comme un drôle de sous-entendu dans la façon dont il m’avait répondu. Il ajouta ensuite qu’il n’était pas agréable de se faire présenter les choses de cette manière surtout en sachant que je savais une partie de l’histoire.
- Je le conçois, Daniele mais je ne pensais pas qu’il y avait urgence avant que ces messieurs ne viennent nous interroger.
Comme s’il ne me cachait rien en temps réel !
Avec leurs questions, les inspecteurs tentaient de mettre de la chair autour de leur os. Il n’était pas facile de comprendre pourquoi Maritza avait agit de la sorte. Je n’étais pas proche de Jimmy, je l’étais de sa femme. Je n’aimais pas du tout le meilleur ami de mon époux, j’adorais Maritza. J’avais peut-être plus de recul que Daniele sur les agissements de son ami. Il n’était pas rare qu’en sa compagnie, Daniele avait une opinion qu’il temporisait en ma présence. Son fusil passait d’une épaule à l’autre.
Pour moi, les propos que Jimmy avait eu pour sa fille lors de l’inauguration du yacht n’étaient rien de plus qu’une – autre – humiliation publique. De m’entendre le dire fit presque bondir d’indignation mon époux qui, sans surprise, se porta à la défense de Jimmy et tenta de calmer les flots déchainés. Je le laissais aller au bout de sa prêche craignant presqu’il ne manque de souffle.
- Je n’étais certes pas près de vous mais ce fut relayé de bouches à oreilles comme la douce brise du soir. Il a manquer une belle occasion de se taire et aurait dû choisir son moment. C’est bien beau de remettre la faute sur Olivia et sa mère en disant qu’elles auraient pu aller confronter Jimmy dans le privé mais si ce dernier ne sait pas faire preuve de plus de discernement en balançant comme bon lui semble ses insultes, pas étonnant que sa famille éclate.
Si je me fiais à ce que Daniele venait de dire, Jimmy avait tous les droits de vomir sa bile infectée quand il jugeait bon de le faire mais ses victimes devaient elles faire preuve de diligence et attendre le moment opportun pour régler leurs comptes en privé.
Donner la hache à son bourreau et attendre qu’il nous tranche la nuque pour le remercier, voilà de quoi ça avait l’air.
L’inspecteur précisa qu’ils tentaient, son collègue et lui, de faire de leur mieux pour éclaircir les zones grises de cette histoire. De toute évidence, ça ne serait pas ici qu’ils trouveraient quelque chose pour les éclaircir. Daniele et moi avions une vision complètement opposée !
Quand il me demanda pourquoi je ne le croyais pas en sécurité avec son père, je fut tenté de me raviser et de dire que le petit serait certainement en sécurité auprès d’un tueur de masse. Que risquerais-je de tout balancer si ce n’était de perdre mon époux, chose que je ne voulais pas ? Si ce n’était pas de mon amour pour Daniele, je dirais absolument tout. J’avais été l’épouse de de Mario Conti, de me retrouver à la maison des Conti n’aurait rien d’étrange ou de surprenant. Je pourrais avouer que Jimmy m’a contraint à mettre la faute sur Edward Fleming et que j’avais fait un faut témoignage. J’assumerais la tête haute les conséquences pour cette entrave à la justice. Rien de cet évènement relierait Daniele à ses propres casseroles.
Mais je ne fis rien.
- Je n’aie pas Jimmy, mon opinion est malheureusement biaisée et j’en suis navrée. Je ne peux pas jurer qu’il est un mauvais père pour son fils comme il l’a été pour sa fille et je ne le laisserais jamais seule avec ma fille mais ça… C’est moi. Ça vient de moi. La seule chose que je croire pouvoir affirmer c’est qu’en tant que mère, si je devais fuir, je ne laisserais jamais mes enfants derrière moi. Pourquoi Maritza a fuit plutôt que de signer les papiers du divorce, il faudra la retrouver pour le comprendre.
Je n’avais eu que des brides de la part de mon amie, il m’était difficile donc de mettre des mots pour expliquer la décision insensée de mon amie.
- Il y avait une tension, mais rien qui nous aurait laissé croire l’issue de la soirée.
Quand l’inspecteur parla de la jeune Isabel Perez comme une possible espionne à la solde de Jimmy, je regardais Daniele. Elle venait des Los Diablos, son allégeance allait à Jimmy bien avant Maritza mais comme le dire aux inspecteurs, sans le leur dire ?
- Maritza adorait la compagnie d’Isabel, c’est tout ce que je sais.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Lun 29 Juil - 11:25
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Je n’avais pas renchéri sur le fait que j’apprenais l’information un peu tard… J’avais dit à Sammy ce qui m’avait dérangé et je pensais bien que le message était passé tout comme j’avais compris qu’elle n’avait pas – hier soir – trouvé ça urgent vu qu’elle ignorait que J.R. serait de la partie.
On s’attela alors à répondre aux questions des enquêteurs. Ils semblait essayer de comprendre ce qui avait poussé Maritza à s’enfuir avec son fils. Je n’en trouvais pas la raison. Qu’elle parte ne m’étonnait pas surtout si l’un d’entre eux avait demandé le divorce. Si elle n’aimait plus Jim ou inversement, voir que les deux ne s’aimaient plus c’était une suite logique. Mais prendre avec elle l’enfant c’est un acte peu compréhensible !
Je savais que Jim avait des défauts ! Je savais qu’il n’était sans doute pas le mari de l’année… Je savais qu’il peut parfois être dur bien qu’il y avait pire dans la vie – mon propre père est bien pire que Jim ! Il mérite peut-être que sa femme ne l’aime plu même si je trouvais que – dans la jet-set – Jim est celui avec le moins de faux semblant. Tout le monde sait que c’est un misogyne conservateur ! Il ne l’a jamais nié. Il l’est depuis toujours ! Ce n’est pas un façade… C’est même écrit dans la presse ! Maritza devait savoir ça quand elle l’a marié…
Mais malgré tout ses défauts, Jim ne mérite pas de ne plus jamais voir son fils. Et quand bien même ça serait le cas – ce qui n’est pas le cas de mon humble avis - ce n’est pas à Maritza d’en décider mais à la justice !
La soirée au yacht fut évoqué et il était clair que Sammy et moi n’étions pas sur la même longueur d’onde. Le fait est qu’elle est l’amie de Maritza et moi l’ami de Jim. Et si je n’avais aucun ressentiment envers Maritza, Sammy déteste Jim… Elle confirma ne pas avoir été là pendant la conversation qu’on avait eu avec Jim, Maritza, Livia et Julian mais qu’elle avait entendu par le bouche à oreille. Elle affirma que Jim aurait dû choisir son moment… Sincèrement, je doutais que ça soit la chose qui ait le plus fait parlé ce soir-là. Je pense que la jet-set se fiche un peu d’une bisbrouille entre père et fille… Le coup d’éclat de Stone, qui a trompé qui et qui est en couple avec qui auront été sans doute des choses plus croustillantes pour ceux invités ce soir-là. Nul doute que dix minutes après l’incident, ils avaient déjà tous oublié que Jim n’est pas content que sa fille parte en Afrique avec Stone. Des choses du genre, il y en a à chaque fête… Je me rappelle il y a des années, que Carrie Hughes n’hésitait pas à montrer son désaccord en public à son père quand elle bossait pour lui chez MTI… A la fin les gens ne les entendaient même plus… Puis, de toute façon, l’alcool aidant, tout le monde avait certainement tout oublié le lendemain…
-Je n’ai pas dit qu’elles devaient le faire dans le privé. J’ai dit qu’elles pouvaient directement le confronter, dis-je calmement alors que mes paroles avaient été mal comprise, apparemment, bien que je ne me rappelle pas avoir dit le mot « privé » car ce n’était pas ce que je pensais. Elles pouvaient le faire sur le fait. Si Jim se le permet pourquoi pas elles ? Rien ne les en empêchaient.
Si Jim avait dit ça là c’était parce que c’était arrivé dans la conversation – tout simplement. Et, de toute façon, ce n’était qu’un évènement…
Quoi qu’il en soit, si ça pouvait expliquer – éventuellement – une séparation ça n’expliquait pas un rapt…
L’enquêteur s’attarda alors sur la relation entre Jim et J.R.. Il tentait de savoir si le gamin était en danger avec son père après les paroles de Sammy. Ce n’était pas le cas… C’est ce que je déclarai mettant en avant le fait qu’autant Jim que Maritza étaient de bons parents. Quant à savoir si Jim avait été un bon père pour Livia… Disons que Livia lui est arrivé alors que la fille avait déjà 16 ans. Ce n’est pas facile de construire une relation avec quelqu’un qu’on a pas vu grandir et qui arrive d’un coup comme ça... Ça demande du calibrage et ça demande des compromis – beaucoup trop d’eau à mettre dans son vin autant pour Jim que pour Livia. Mais il est clair que s’il l’exprimait – sans doute – parfois mal, Jim aimait Livia. Du moins c’était le cas avant qu’elles ne coupent les ponts. Mais Sammy avoua que tout ça c’était sa vision des choses et qu’elle était biaisée car elle n’aimait pas Jim. Et elle ignorait pourquoi Maritza avait fui au lieu de signer le divorce. Ni moi, ni elle ne pouvions répondre à cette question.
Les enquêteur hochèrent de la tête et l’un d’entre eux notaient ce qu’on venait de dire tout les deux. Ils passèrent alors à nos impressions sur la soirée d’hier ou sur d’autres soirée. Si Jim avait déjà rabaissé sa femme devant nous. Ce n’était pas le cas – pas avec moi. Sammy disait qu’il y avait des tensions mais rien qui pouvait expliqué le geste de Maritza.
Nous n’étions sans doute pas d’une grande aide pour expliquer son geste… Tout ce qu’on avait c’est ce qu’on savait de Maritza et Jim en tant qu’individu et en tant que couple mais rien qui pourrait expliqué le rapt.
Les enquêteurs parlèrent alors du personnel de maison. Je levai un sourcil quand on parla de surveillance alors que les flics s’attardèrent sur Isabel Perez, une ex-Los Diablos. Une jeune gamine qui faisait, autrefois, partie des Pequeñas Manos.
-Surveillé par le personnel ? Pourquoi faire ?, dis-je plus par surprise qu’autre chose.
L’inspecteur me regarda.
-C’est un simple question, Monsieur Ricci. Nous ne voulons rien laisser au hasard, répliqua l’Inspecteur Henry.
Je secouai la tête.
-Je n’ai rien entendu de tel, dis-je simplement.
Non… Pourquoi Jim ferait surveiller Maritza par son personnel ? Quel est l’intérêt ? Quoi qu’il en soit, je n’avais rien entendu à ce sujet.
Quant à Isabel, tout ce que Sammy savait c’est que Maritza adorait la jeune femme. Quant à moi.
-Moi, je ne sais pas comment elles s’entendaient… Tout ce que je sais c’est qu’Isabel était sa dame de compagnie depuis un moment maintenant. Environs un an ou deux ? Je ne sais plus exactement…, dis-je n’en sachant pas beaucoup plus.
Le policier hocha de la tête avant de reprendre.
-Maritza parlait-elle de ses autres enfants ? Ceux de son premier mariage., demanda l’inspecteur Henry.Qu’en disait-elle ?
Quand j’étais avec Maritza et Jim, ce n’était pas vraiment ce genre de conversation qu’on avait, donc, je ne serait pas d’une grand aide non plus.
-Non. Enfin, pas avec moi. Ce n’est pas tellement ce genre de conversation qu’on avait les rare fois où on était tous les trois ensemble ou que j’étais avec Maritza… Mais je sais qu’un moment les deux enfants venaient les vacances à la villa Reed pour passer du temps avec leur mère. D’après ce que j’en sais ça se passait bien, dis-je me rappelant ce que m’avait dit Jim.
Je laissais Sammy répondre à son tour. Peut-être avait-elle parlé avec Sammy de ses enfants – ça aurait été plus logique qu’avec moi.
-Maritza vous a-t-elle parlé d’activité qu’elle faisait à la maison ou en dehors ? Que pensait-elle de ses activtés? Était-elle limitée dans ce qu’elle pouvait faire ? Vous as-t-elle parlé de ses aspirations et ce qu’elle attendait de la vie et, éventuellement, de son mariage ? Vous parlait-elle souvent de sa ville natale, Tijuana et de la famille qu’elle a là-bas ? Ces questions visent surtout à mieux comprendre Maritza. Mieux nous arriveront à la comprendre mieux nous pourront, peut-être, anticiper ses gestes et mouvements, dit-il calmement.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Dim 4 Aoû - 23:28
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Il y avait un fosset monumentale entre l’opinion que j’avais de Jimmy et celle qu’avait mon tendre époux pour son meilleur ami. Les questions des enquêteurs surlignait ce fait bien qu’il était déjà fluorescent. Ces messieurs allaient quitter notre demeure avec un joli mal de crâne à force de nous entendre empiler des faits basés sur nos ressentis personnel. Le plus flagrant du lot résolvait de la soirée d’inauguration du yacht. Jimmy avait clairement dépassé les bornes ce soir-là et récoltait aujourd’hui le fruit de sa plantation.
- Certes, elles auraient pu le confronter directement mais certaines personnes savent encore vivre et se comporter en société. Jimmy pouvait garder ses réflexions inutiles pour lui-même et les distribués au moment opportun et ainsi, Olivia et Maritza auraient pu le confronter. Tu sais autant que moi, amor mio que si l’un ou l’autre avait risqué de répliquer Jimmy aurait été le premier à s’en insurger en prétextant que le moment pour ce genre de chose était mal choisi. Bref, ce qui est fait, est fait.
Parce qu’il était inscrit dans le ciel que Jimmy se pensait avoir tous les droits et que le reste du monde, mis à part quelques privilégiés tel que Daniele, n’en possédaient aucun. Mais cela demeurerait un débat interminable que je n’avais pas envie d’entretenir avec Daniele ni maintenant, ni plus tard.
Les questions s’enchainèrent, celle fois, il était question d’Isabel Perez, la dame de compagnie de Maritza. Je n’en savais que très peu de choses alors je haussais des épaules en secouant doucement la tête comme si cela m’aiderait à voir ressurgir une confidence de mon amie.
- Peut-être qu’avec une femme et un enfant à la maison, Jimmy a cru bon de renforcir la sécurité aux alentours et que Maritza s’en ai senti quelque peu étouffée ?
Je n’allait tout de même pas dire qu’en fait, après qu’elle se soit fait tirer dessus à bout portant, Jimmy avait décimé le clan Conti dans le but de faire passer la mort de toute ma belle-famille sur le dos d’Edward Fleming, celui-là même qui avait tiré sur Maritza. Jimmy savait jouer ses cartes et l’affaire ne s’était pas ébruitée…
Pas encore.
- Personnellement, me faire imposer une dame de compagnie me ferait me sentir comme aux prises avec une baby-sitter.
Les inspecteurs s’attardaient maintenant sur la relation qu’avait Maritza avec ses enfants nés de son premier mariage. Daniele avoua ne pas en savoir grand-chose car ce n’était pas avec Maritza qu’il entretenait les plus longues conversations mais que selon lui, ça se passait bien quand ils visitaient leur mère.
- Enrique, l’ex époux de Maritza a signifié son inconfort à ce que les enfants fréquentent Jimmy et il a prit la décision qu’ils n’iraient plus. Je ne sais rien de plus là-dessus que ce que je viens de vous nommer.
En ce qui concernait les activités extérieures de Maritza, elles n’étaient pas nombreuses. Il y avait son bénévolat pour la fondation United For Youth, c’est tout ce que je savais. L’inspecteur avait un tas de question en vrac, ce qui était pas mal brouillon et donnait un peu de mal à suivre un fil.
- Maritza aimait sortir pour United For Youth, elle s’y sentait bien. En ce qui concerne son mariage, elle m’a fait comme réflexion une fois qu’elle se sentait comme un oiseau à qui nous aurions coupés les ailes et avant que vous me demandiez d’extrapoler, nous n’avons pas avancé plus loin sur le sujet, on nous a servit notre thé à ce moment. Elle ne me parlait jamais de sa ville natale sauf une fois quand elle a dit qu’une fondation du genre d’United For Youth serait bienvenue à Tijuana.
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Lun 5 Aoû - 12:52
Disapearance, Questions And Pint Of Milk ft. Samantha Ricci & Logan Henry
Est-ce que Jim se serait insurgé si jamais Livia ou bien Maritza aurait répliqué ce jour-là ? S’insurger sans doute pas. Il aurait défendu son point – certes. Or, qu’il n’approuve pas que sa fille parte en Afrique avec Stone était une chose logique… Mais de ce que j’entendais de la part de Sammy, Jim aurait simplement dû garder pour lui ce qu’il pensait et le dire plus tard à Livia… Vous croyez que la pilule serait mieux passé dans le chef de Livia ? On ne le saura jamais. Ça prouvait, en tout cas, qu’il y avait peu de communication entre Maritza et Jim vu que, visiblement, ils n’avaient pas parlé du voyage de leur fille avec cette soirée au yacht… Ça serait le cas, Maritza n’aurait pas envoyé la conversation en terrain miné en public. Même s’il était clair que ça se voyait que c’était un terrain miné. Quand Stone est dans le coup, c’est toujours un terrain miné !
Quoi qu’il en soit, je pense que ce simple fait dont j’avais été témoin direct avait largement été exagéré.
-Je doute que Jim aurait trouvé le moment mal choisi surtout que le débat était déjà lancé… Il aurait simplement défendu son point, je pense, dis-je simplement. De toute façon, on ne le saura jamais.
Quoi qu’il en soit tout ça n’allait – sans doute – pas aider les enquêteurs à retrouver Maritza et J.R..
D’autres questions arrivèrent notamment sur Isabel mais je n’avais pas d’informations pour y répondre. Sammy en avait un peu plus et ne manqua pas de les donner. Sammy lança alors que Jim avait sans doute renforcé la sécurité de la villa étant donné qu’il avait une femme et une fils et que ça aurait pu faire en sorte que Maritza se sente étouffée. Je savais qu’à un moment donné, la villa Reed était surveillée – comme la nôtre – à cause de la menace que représentait Ward mais depuis la disparition des New Soldados, les choses étaient revenues à la normale. C’est clair que la situation – à ce moment-là – n’avait pas dû être agréable. Ça avait été le cas aussi pour nous.
-Je sais que la villa Reed dispose de caméra qui donne sur les alentour de la propriété… Un peu comme toutes les villas de stars, d’ailleurs, dis-je en sachant très bien que bien des stars disposait de ce système – moi inclus – rien que pour les possibles vols. Mais il n’a aucun garde du corps, par exemple… Ni Maritza.
Je supposais que la police allait analyser ces mêmes caméras pour savoir comment J.R. est sorti de la maison… C’était leur travail – je suppose qu’ils savent ce qu’ils font.
Je doutais que quelques caméras extérieures puisse étouffer quelqu’un, hein… Maintenant, Maritza se sentait peut-être étouffée par les risques que représentait le job illégal de Jim… Mais dans ce cas, je ne comprenais pas pourquoi elle n’a pas demandé le divorce ou dit clairement à Jim que son rôle de chef des Los Diablos l’empêchait de vivre sereinement…
Bon… On était encore dans les suppositions là. Sammy n’était même pas sûr que Maritza se sentait étouffée… Et moi non plus, d’ailleurs.
Sammy continua avec des supposition déclarant que si on lui avait imposé une dame de compagnie, elle n’aurait pas tellement apprécié.
-Était-ce le cas de Maritza ?, demanda l’inspecteur Henry. Vous a-t-elle dit qu’elle n’avait pas eu envie de cette dame de compagnie ? Vous a-t-elle dit en avoir parlé à Jimmy Reed ?
Je savais que Jim avait voulu donné un job à Isabel alors que cette dernière s’était fait attaquée par Ward Fleming. Maintenant, si Maritza n’en avait pas voulu, Jim aurait sans doute trouvé une autre fonction à la jeune femme… Il y a de quoi faire dans une villa, hein !
-On se fait bien imposer les belles-mères, dis-je sur le ton de la blague et en rigolant un peu faisant référence à la mère de Sammy qui vivait ici.
C’était histoire de détendre un peu les choses et de relativiser les choses aussi. Je m’étais habitué à la présence de ma belle-mère – même si ça n’avait pas été simple !
Les inspecteurs s’étaient attardé sur les enfants du premier mariage de Martiza. J’avais dit tout ce que j’en savais, c’est-à-dire pas grand-chose. Sammy avait un peu plus d’informations notamment le fait qu’Enrique Lopez n’avait plus voulu que ses enfants viennent à la villa Reed. C’est tout ce qu’elle savait sur ce sujet. Maritza avait accepté ça ? Alors ça voulait dire qu’elle approuvait ce que pensait Enrique ? Depuis tout ce temps ? J’étais quand même troublé par ça…
-Jim s’entendait pourtant bien avec les enfants d’Enrique… Il les aimait bien, dis-je simplement.
Maintenant, ce n’était pas ses enfants alors – en soi – le choix revenait à Enrique et Maritza… Mais elle qui voulait tant rester avec J.R. elle n’avait pas semblé, du coup, vouloir tant rester avec les autres… Sinon, elle aurait mit son veto sur la décision d’Enrique. Ou alors ça veut dire qu’elle n’aimait plus Jim depuis longtemps…
J’étais un peu perdu là ! Mais je ne dis rien de plus essayant de faire le puzzle complexe dans ma tête.
Les inspecteurs posèrent d’autres questions pour mieux cerner Maritza et ses aspirations. C’était une façon pour eux de mieux pouvoir anticiper les futures actions de l’ex-femme de Jim. Je réfléchis quelques instants pour me remémorer au mieux la femme qu’elle était. Sammy se lança en premier parlant de United For Youth et de quelques paroles que Maritza lui avait dit comme quoi elle avait l’impression d’être un oiseau auquel on avait coupé les ailes. Quant à Tijuana, elle n’en parlait jamais.
-Quand vous a-t-elle fait cette réflexions sur le fait qu’elle se sentait comme un oiseau auquel on a coupé les ailes ?, demanda l’inspecteur Henry.
Ce fut à moi de dire ce que j’en savais.
-En dehors de United For Youth, je ne lui connaissais pas d’activités non plus, dis-je essayant de tout me remémorer. J’ignore à quoi elle aspirait, ni ce qu’elle voulait de son mariage… Je sais qu’elle aurait sans doute voulu que Jim et Livia s’entende bien. Ça a été le cas pendant un temps. Mais en dehors de ça, je ne sais pas ce qu’étaient ses passions ou ce qu’elle attendait de la vie. Et elle ne m’a jamais parlé de Tijuana non plus mais nous parlions peu, dis-je n’étant pas vraiment d’une grande aide encore une fois.
Quant à être limitée dans ce qu’elle pouvait faire, j’en doutais. Jim aurait sans doute financé n’importe quelle activité que Maritza aurait voulu faire. Je sais que Jim aurait voulu voir Maritza devenir une grande dame de la jet-set. Pour ça, il fallait qu’elle se fasse connaitre au sein même de cette jet-set. Pas sûr que ça soit ce que Maritza voulait – mais je peux me tromper. C’est pour ça que je ne préférais pas m’avancer là-dessus. Je ne connais pas assez Maritza pour prétendre ce qu’elle aimait ou non.
-Pensez-vous que certaines activités de Jimmy Reed, légales ou illégales, aurait pu la faire se sentir en danger ?, demanda l’inspecteur Henry.
Légale ou illégale ? Cette question laissait sous-entendre qu’il supposait des activités illégales. Mais loin de moi l’idée de laisser transparaitre quoi que ce soit à ce niveau-là. Si le château de cartes de l’identité du chef des Los Diablos tombe alors c’est tout le monde qui en patira – pas seulement Jim. J’allais en pâtir, Sammy allait en pâtir et bien d’autres personnes verront leur vie radicalement changée voir être détruite. Il faut être naïf pour croire que seul Jim serait éclaboussé par une telle révélation. Si Jim tombe, je savais que j’allais finir en taule aussi. Il suffira que les flics creusent légèrement plus loin ou passer des accord pour savoir que je blanchis de l’argent pour la Famille de Los Angeles. Pensez qu’un Ward Fleming ou d’autres – par exemple – n’en profiteront pas pour balancer tous les petits secrets de tout le monde pour s’alléger une peine est naïf.
Ce n’est, donc, pas que par amitié pour Jim que j’allais taire ça mais aussi pour sauver mon propre cul et celui de ma femme ainsi que celui de bien d’autres personnes que j’estimais.
-Illégale ? Je ne lui connais pas d’activités illégales, dis-je pensif avant de reprendre. Mais… Peut-être se sentait-elle en danger depuis l’enlèvement de sa fille contre une demande de rançon… C’est, indéniablement, le compte en banque de Jim et son statut qui a poussé à cet enlèvement. Donc, qui sait ? Mais ça date déjà…
L’enlèvement était bien à cause du statut de Jim – même si le reste était un mensonge. Mais comme je le disais, tout ça datait. Si Maritza se sentait si peu en sécurité à cause de ça, elle serait sans doute partie bien avant. Du moins c’est ce que je supposais.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Mar 6 Aoû - 19:30
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Les questions des enquêteurs devenaient plus redondantes les unes que les autres et manquaient de profondeurs. Ils s’attardaient à mes suppositions comme si j’avais un super pouvoir de lire dans les pensées de Maritza or, je n’avais pas cette capacité. Peut-être que l’inspecteur Henry pensait qu’à force de rebondir là-dessus, j’allais finir par devenir capable de le faire. Une chose était certaine, à partir de maintenant, j’allais enregistrer chaque papotage entre femme auquel je prendrais part pour être certaine de tout ce qui se dirait !
- Elle m’a simplement dit une fois qu’elle n’avait pas besoin de quelqu’un pour lui dire quel temps il faisait dehors ni ce qu’elle devait faire de son temps libre mais qu’Isabel était tout de même sympathique et que comme Jimmy lui avait imposée sa présence, elle n’allait pas à l’encontre de cette décision.
Maritza ne se serait jamais élevée contre une décision de Jimmy, qui l’oserait ? Quand on voit comment il réagit quand on ose avoir une opinion divergente de la sienne, je comprends très bien sa femme d’avoir acheté la paix en se fermant la gueule!.
Je lançais un regard outrée à Daniele avant de rigoler à mon tour quand il parla qu’on imposait aussi les belles-mères.
- Arrête ! Tu adore la détester, amore mio !
Et elle le lui rendait bien !
Quant à la relation de Maritza avec ses enfants nés de son premier mariage, je savais qu’elle les aimait plus que tout mais qu’elle s’était résignée à accepter la décision d’Enrique comme quoi, les enfants ne seraient plus en contact avec Jimmy.
- Il faudrait demander à Enrique pourquoi il a prit cette décision. Je ne peux pas dire le contraire de Daniele. Jimmy s’occupait bien des enfants même s’ils n’étaient pas de lui. Le problème devait être ailleurs.
Peut-être qu’Enrique ne voulait pas qu’un autre homme que lui joue de quelque façon que ce soit le rôle de père auprès de ses enfants ou alors il savait quelque chose qu’il n’aurait pas dû savoir et préférait éviter que les petits soient impliqués de près ou de loin. Je ne pouvais cependant pas avancer cette hypothèse sans devoir donner davantage d’explication alors je m’en abstenue, et ce, uniquement par amour et respect pour Daniele.
- Elle m’en a parlé peut après avoir eu ce poste. Nous sommes allés prendre un thé sur une terrasse non loin de MTI. Je n’ai pas relevé parce qu’on nous a servis nos consommations et qu’après, elle a changé de sujet d’elle-même.
L’inspecteur Henry posa ensuite une question qui me fit regarder Daniele, peut-être un peu trop intensément. Que savaient ces hommes que nous ignorions ? Je laissais Daniele répondre non sans une pointe d’amertume de l’entendre nier en bloc. Le risque était gros, l’enjeux plus qu’important mais peut-être était-ce le temps de lâcher prise ? Malgré ça, je me rangeais derrière Daniele sur le coup en me disant que s’ils posaient la question, c’est qu’ils avaient tout de même quelques soupçons et qu’ils finiraient par trouver l’os qu’ils cherchaient.
- La seule activité répréhensible que je lui connaisse, il la pratique avec mon époux ! Ils peuvent boire du whisky jusqu’à pas d’heure alors que j’attends sagement à la maison que Daniele rentre. Ils sont coupables tous deux de me faire tourner en bourrique, inspecteur !
Je glissais ma main dans celle de Daniele espérant que l’interrogatoire allait bientôt prendre fin.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Mer 7 Aoû - 10:30
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Bon ! Visiblement, Maritza n’aimait pas avoir du personnel de maison… Bien que je doutais que le personnel de maison disait à Maritza ce qu’elle devait faire de son temps-libre. Erik ne me disait pas quoi faire, c’est moi qui lui disait quoi faire. C’est comme ça que ça fonctionne du personnel de maison… Malgré tout, il semblait que Maritza aimait bien Isabel et qu’elle n’avait pas été à l’encontre de la décision de Jim de l’engager. Jim avait toujours grandi avec du personnel de maison… En engager pour sa femme, ça revenait à lui faire un cadeau – dans ça tête, ça devait être ainsi. Si Maritza n’avait pas contester comment voulez-vous que Jim sache qu’il fait fausse route ? Il ne lit pas encore dans les pensées des gens…
Je ne rajoutai rien. Ce que disait Sammy de ce que lui avait dit Maritza me faisait penser que Maritza n’était pas contente d’un tas de trucs mais n’en avait rien dit au principal concerné… Pas platement en tout cas.
J’avais tenté de détendre l’atmosphère en disant que certains se faisaient bien imposer des belles-mères. Sammy rigola avant d’ajouter que j’aimais détester sa belle-mère.
-C’est vrai, dis-je en affichant un petit sourire en coin.
Les policiers s’étaient attardé sur les enfants du premier mariage de Maritza. J’en savais peu sur la relation que Maritza entretenait avec eux, ni pourquoi Enrique avait voulu les éloigner de Jim. Sammy n’en savait pas plus sur ce dernier point. Seul Enrique et Maritza avaient les réponses. Sammy confirma mes dires sur la manière dont Jim s’occupait des enfants de Maritza. On ne pouvait en dire plus sur ce sujet car on avait pas plus d’informations que ça.
Les policiers revinrent alors sur les propres que Maritza avait dit à Sammy. Ils voulaient savoir quand elle avait dit ça et c’était un peu après avoir eut son poste chez United For Youth. Pourquoi avait-elle dit ça ? Mystère. Sammy n’en savait pas plus. Je ne savais pas pourquoi Maritza donnait l’impression – aujourd’hui car avant je ne l’avais pas spécialement remarqué – de s’être sentie enfermée. Jim, c’était pas le genre à vouloir un femme qui reste cloitrée chez elle à se taire. Que du contraire… Après toute ces années, je savais que Jim voudrait une femme qui prends des initiatives et se mêle au monde. Que ça soit la haute-société que la société plus modeste. Une Jessica Hill fusionnée à la vieille et défunte Wright avec plus de compassion… Un rôle, peut-être, qui ne rendait pas heureuse Maritza ou dont elle avait peur de ne pas être à la hauteur ? Je n’en avais aucune idée… Je ne connaissais pas assez bien Maritza. Peut-être qu’elle se sentait coincée par ce qu’elle croyait que Jim attendait d’elle et par ce rôle, justement ? Qu’elle avait peur d’oser ? Dans tous les cas, ça n’expliquait pas le rapt.
Vint alors une autre question qui laissait sous-entendre que la police avait des soupçons d’activités illégales de la part de Jim. Si c’était le cas, je me demandais bien d’où venait la fuite. Je doutais que ça soit un Los Diablos – peu de Los Diablos savait qui était leur vrai chef. En dehors de ça seuls des très proches de Jim étaient au courant… J’ignorais, donc, ce que savait les flics et par où ils le savaient. Quoi qu’il en soit, je niai tout, bien évidemment me protégeant et protégeant ma famille au passage. Pas de Jim, hein… Mais bien de la police !
J’avais tout de même laissé entendre que, peut-être, l’enlèvement de Livia avait pu être source d’inquiétude dans le chef de Maritza. Quant à Sammy, elle disait que le seul crime que Jim avait commis était de la faire tourner en bourrique quand on se décidait à boire du whisky jusqu’à pas d’heures.
-Je plaide coupable !, lançais-je avec un petit sourire en coin et en jetant un regard à Sammy qui avait glissé sa main dans la mienne. En dehors de tout ça, non… Je ne sais pas pourquoi Maritza se sentait en danger.
Les policiers hochèrent de la tête.
-Merci, Monsieur et Madame Ricci, lança l’inspecteur Henry. Je pense avoir fait le tour. Si jamais quelque chose vous revient ou si Maritza vous contacte, appelez-nous directement, dit-il en nous tendant sa carte que je pris.
-D’accord. Nous n’hésiterons pas, dis-je avant de me lever en même temps que les policiers pour les raccompagner à la porte.
Je les saluai avant de rentrer et l’intérieur et de souffler un coup me tournant vers ma femme.
-J’espère qu’ils les retrouveront vite et en vie… Jim a des défauts mais il ne mérite pas qu’on lui enlève son enfant pour toujours. Je sais que tu ne l’aime pas et que vous avez vos différents mais il ne mérite quand même pas ça. Je me demande vraiment ce qui a traversé la tête de Maritza…, dis-je en soupirant. Je me demande aussi pourquoi la police a soupçonné des activités illégales de la part de Jim…, rajoutais-je en me laissant tomber dans le fauteuil un peu secoué par tout ça.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Sam 10 Aoû - 18:46
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Ah, les belles-mères ! De gentilles chipies que les époux adorent détesté! C’était de bonne guerre surtout entre Daniele et ma mère ! Elle l’avait détesté au premier coup d’œil et m’avait mise en garde contre lui si souvent qu’elle n’avait pour ainsi dire qu’attiser mon intérêt envers celui que j’appelais affectueusement l’homme de ma vie. Quand Daniele y fit référence en s’adressant à l’inspecteur, je ne pus m’empêcher de lui rappeler qu’il adorait la détester en réalité ce à quoi il répondit par l’affirmative.
Ensuite, mon époux et moi tentions de répondre de notre mieux sans parvenir à fournir de véritable piste aux inspecteurs bien que, en sortant de chez nous, ils constateraient que notre opinion envers Jimmy Reed était diamétralement opposée.
Je n’y pouvais rien !
J’avais beau ne pas comprendre et me questionner sur les réelles intentions de mon amie, jamais je ne pourrais éprouver de la sympathie pour Reed. C’était au-dessus de mes forces et si cette enquête pouvait mener les soupçons des enquêteurs plus loin, ce n’est pas moi qui appuierais sur les freins ! Seulement, quand l’inspecteur Henry questionna sur de possible activité illégale de Reed, je glissais ma main dans celle de Daniele et je ne dis rien de plus que le seul crime que je pouvais rapporter était celui de me faire tourner en bourrique en entrainant mon époux dans l’ivresse.
L’inspecteur nota nos paroles bien que cela n’était d’aucune aide. Ils donnèrent leur carte d’affaire à Daniele alors que mon époux les raccompagnait à la porte puis ils quittèrent notre demeure.
Enfin !
Daniele me rejoignit au salon et disait espérer que l’on retrouve en vie Maritza et J.R. Je ne pouvais que souhaiter la même chose bien que je me doutais que si mon amie revenait, Jimmy lui ferait passer un bien mauvais quart d’heure en plus de la justice qui ne serait pas tendre avec elle. Il était inutile et stupide de croire que Jimmy montrerait de la clémence. Un homme qui incite une femme au suicide ne mérite pas de pitié et encore moins de compassion.
- Elle ne pouvait qu’être profondément désespérée. Nous ne savons rien de ce qui se passe chez eux une fois la porte fermée. Tout ce que je souhaite c’est qu’elle trouve la paix et la force de rebondir et de prendre de meilleures décisions. Quant aux soupçons de la police, amore mio, je crains que ça ne soit qu’une question de temps. Tu sais aussi bien que moi qu’aucun secret n’est secret éternellement, malheureusement.
Je soupirais en me massant les tempes puis je me tournais vers la cuisine, là où les enfants étaient sagement demeurés à dessiner alors que nous avions une conversation des plus stressantes et surprenantes que nous pouvions souhaiter avoir en ce jour qui s’annonçait tout autre à mon réveil.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Dim 11 Aoû - 12:13
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Les policiers venaient de quitter notre demeure me laissant avec pas mal de questions en tête. Je ne savais pas ce qui avait poussé Maritza à commettre un tel acte qui – pour moi – n’était en rien justifiable. Quelqu’un qui est malheureux dans son mariage n’a qu’une seule chose à faire : divorcer. Pas s’en aller bien loin en emmenant son fils avec elle et en laissant derrière des gens inquiets à la fois pour l’enfant mais – aussi – pour elle. Car si Maritza était bel et bien dépressive, je doutais que de s’isoler bien loin de ses proches allait l’aider…
Puis, Jim ne méritait pas ça et c’est ce que je disais à Samantha. Jim avait des défauts et je savais que ma femme ne l’aimait pas… Mais il ne méritait pas de se voir retirer par Maritza le droit de voir son fils. Seul un juge peut faire ça pas une mère en prise avec la dépression.
Sammy affirma que Maritza devait être profondément désespérée et qu’on ne savait pas – finalement – ce qui se passait chez eux. C’est un fait ! On ne savait pas ! Mais je connaissais Jim et s’il pouvait parfois être dur, il n’est pas un tyran ou un monstre. Quoi qu’il en soit, Sammy espérait que Maritza trouve la paix et prenne de meilleures décisions à l’avenir. C’est clair que celle qu’elle avait prise dernièrement était loin d’être la meilleure décision de sa vie. Que du contraire.
-C’est clair que sa dernière décision en date n’est pas la meilleure…, dis-je en soupirant. Quant au reste, certes, on ne sait pas mais m’est d’avis que si on est malheureux dans son couple, le meilleur chemin est encore le divorce.
Pas le rapt ou tout autre chose qui en plus de ne profiter à personne met aussi un enfant au milieu de tout ça.
-Tout ce qu’on peut espérer c’est qu’elle n’a rien commis d’irréparable…, dis-je me disant que dans un état dépressif, on pouvait parfois faire des choses qu’on risque de regretter.
Mais ce qui m’inquiétait en plus du reste était ce que soupçonnais peut-être la police. Des inquiétudes que je fis part tout haut à Sammy. Je n’avais pas envie de tomber dans les travers de ce qui était arrivé à Jim et Maritza et de tenir sous silence ce que je pensais.
Mais Sammy me surpris en disant que malheureusement le secret finira – tôt ou tard – par éclaté. Elle n’avait – à première vue – par l’air angoissé par la fatalité qu’elle présentait.
-Et bien c’est à espérer que ça ne soit pas le cas… Parce que si Jim tombe c’est tout un château de carte qui s’écroulera et on en sortira pas indemne. Il y a trop de paramètres pour penser qu’on s’en sortira… Si le danger ne vient pas de la police, il viendra de la Famille de Los Angeles, dis-je sérieusement. Et je n’ai ni envie de finir en prison, ni six pieds sous terre… J’espère, donc, qu’ils ne trouveront rien de plus. Ce qui m’inquiète c’est que je n’ai aucune idée de ce qu’ils savent et d’où ils le savent.
Parce que si je viens à être exposé, je deviendrais un danger pour la Famille de Los Angeles et la mafia ne rigole pas avec ça.
-Le tout sera de rester sur notre position. Comme on l’a fait aujourd’hui, dis-je en m’enfonçant un peu plus dans le fauteuil. Leur priorité est sûrement de trouver Maritza et J.R… Les enquêtes pour association de malfaiteurs c’est sûrement l’affaire du FBI ou quelque chose du genre…
Le tout sera de rester prudent comme on l’a toujours fait jusqu’ici.
-Tu parles d’un jour de congé…, soupirais-je me disant que la journée était gâchée désormais.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Lun 12 Aoû - 19:34
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Derrière les portes closent, se jouaient des drames dont nous ignorions tout. C’était visiblement le cas pour la demeure des Reed. Maritza avait fini par sombrer dans la dépression et avait posé un geste désespéré pour fuir sa triste réalité. Daniele modérait les suspicions autour de Jimmy, son meilleur ami, sans grande surprise. L’affection qu’avait mon mari pour Jimmy était à ce point sans borne que parfois, je me demandais ce qu’il ferait s’il avait la preuve que Jimmy ait pu me manquer outrageusement de respect. S’il me violentait ou me violait, par exemple. Daniele trouverait moyen d’atténuer le geste de Jimmy avec une parade, je le craignais.
Nous étions d’accord sur le fait que la décision de Maritza n’était pas sa meilleure. Ceci dit, pour Daniele, la meilleure chose à faire, si mon amie était à ce point malheureuse dans son mariage, aurait été de divorcer. Il oubliait peut-être que cela allait à l’encontre des vœux prononcés et que Maritza espérait fort probablement un peu de soutient de la part de son mari, comme elle était endroit d’en recevoir.
- Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Bref… Il est facile de dire qu’il valait mieux faire ou dire telle ou telle chose quand nous ne sommes pas intimement impliqués.
Au travers leur interrogatoire, les inspecteurs nous avaient laissé croire qu’ils soupçonnaient que Jimmy puisse s’adonner à des activités illégales. À ce moment-là, j’avais senti Daniele se crisper sur son siège, comme s’il avait reçu une décharge électrique le consumant de l’intérieur. Maintenant que nous étions seuls, il me partagea ses inquiétudes à ce sujet. Je savais que l’enjeu était gros, pour le pas dire titanesque mais, malheureusement, aucun secret n’est gardé éternellement sur cette terre. Mon époux devait bien le savoir, non ?
Je le regardais sérieusement quand il me répliqua qu’il ne restait qu’à espérer que ce n’était pas le cas car si cela devait finir par se savoir, il n’y aurait pas que Jimmy qui tomberait. Les répercussions allaient être énormes. La dénonciation de Jimmy, s’il en avait eu une, ne serait que la pointe de l’iceberg.
- Amore mio, je sais tout ça. Je ne dis pas que ce risque est à prendre à la légère. Ce que je dis c’est que trop de gens ont été mis au courant, à commencer par Maritza. Supposons qu’elle ait vidé son sac avant de fuir ? Jimmy aurait plutôt dû relever ses manches et faire en sorte que son mariage fonctionne plutôt que de faire le coq de la basse-cour et se croire intouchable.
Je soupirais alors que les enfants, qui avaient été plutôt sage sous la supervision de ma mère pendant notre interrogatoire, commençaient à être de plus en plus turbulents. Je pris la main de Daniele dans la mienne alors qu’il me disait que le mieux que nous pouvions faire était de demeurer sur nos positions.
- Il y a des jours de congés plus calmes que d’autres, en effet. Vient, je vais te faire un espresso comme tu l’aimes.
Je l’attirais à moi pour le serrer contre moi, comme si je voulais rassembler toutes les parties de lui qui avaient volés en éclats après le choc de cette visite impromptue puis je l’embrassais.
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Sujet: Re: Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé] Mar 13 Aoû - 11:23
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Le geste de Maritza n’était en rien une bonne idée. Elle ne s’aidait pas en faisant ça et on semblait au moins d’accord là-dessus, moi et Sammy. Pour le reste, Sammy semblait se dire que Jim était unique responsable de ce qui était arrivé ce en quoi je n’était pas totalement sûr. Comme le disait ma femme, on ne savait pas ce qu’il se passait chez les gens une fois la porte clause et ça allait autant dans un sens que dans l’autre – autant pour Jim que pour Maritza. Tout ce que je savais c’était que, entre Sammy et moi, c’est moi qui connaissait le mieux Jim. Ça c’est un fait avéré.
Quoi qu’il en soit, j’étais enclin de dire que si Maritza n’avait pas été heureuse – ce qui était le cas, assurément – le divorce était la solution qui aurait pu la libéré de tout ça si tant Jim était la source de son mal-être. Sammy mit alors en avant le serment du mariage…
-Certes… C’est facile à dire mais c’est quand même la solution qui aurait pu la libérer au mieux, dis-je sérieusement. Puis, concernant le mariage, nous ne sommes plus au Moyen-âge, amore mio. Ce n’est plus tabou, le divorce...
Surtout que Jim l’avait demandé le divorce et c’est bien ça qui rendait le choix de Maritza d’autant plus confus.
Bien que, dans tout ça, ce qui m’avait le plus inquiéter restait les sous-entendus des policiers concernant de possibles activités illégales. Car cette histoire pourrait très vite nous éclabousser nous aussi. Ce que je ne manquais pas de dire à Sammy. Pour moi, c’était un fait grave que la police apprenne que Jim est chef des Los Diablos car ça entrainera une réaction en chaine désagréable pour bien des gens dont Sammy et moi. Ainsi, il était de notre devoir de garder ça bien secret – et j’y tenais ! Je ne savais pas d’où venait la fuite mais j’espérais que la police ne trouve rien pour alimenter cette fuite.
Sammy semblait consciente des répercussions mais affirma que bien des gens avaient été mis au courant. Certes, les proches de Jim étaient au courant mais c’est une preuve qu’il leur faisait confiance. Sammy déclara que, peut-être, Maritza aurait vidé son sac avant de fuir… De ce fait, Sammy disait que Jim aurait dû faire en sorte que son mariage fonctionne…
-Il faut être deux pour que ça fonctionne, dis-je en n’en ayant un peu marre que Jim – sans qu’on sache tout le fond de l’histoire – revienne comme seul responsable de la chute de son couple. Or, il était clair que Maritza n’a pas été franche avec lui concernant son bonheur avant même qu’elle ne tombe en dépression. Quoi qu’il en soit, si Maritza a parlé, elle n’a pas pensé à tout les gens qu’elle estime et qui vont tomber eux aussi. Toi, moi et bien d’autres encore…
Si Maritza avait été franche, je n’aurais pas appris, ici, qu’elle n’était pas satisfaite de sa vie avant l’incident du yacht… Car au début de la soirée au yacht, elle semblait satisfaite et Jim n’avait jamais fait part de soucis avant ça. Or, c’est ce qu’elle avait dit à Sammy… Alors dire que Jim est unique responsable est un peu fort, je trouve. Quand on ne dit pas le fond de sa pensée on ne peut résoudre les problèmes.
Cette histoire m’avait – en tout cas – gâchée la journée. Ça aussi je le dis tout haut et Sammy déclara que certaines journées étaient plus calme que d’autres… C’est un fait que celle-ci ne l’était pas ! Elle me proposa alors un expresso avant de m’embrasse. Quand le baiser pris fin, je soupirai. -Ouais… Il me faudra bien ça. Avec une touche de whisky dedans, dis-je avant de me diriger, avec Sammy, vers la cuisine.
J’en avais bien besoin !
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Dissapearance, Questions And Pint Of Milk [PV Daniele Ricci & Inpecteur Henry][Terminé]