The Burning Fire reprenait un second souffle. L’arrivée d’Apolline dans le groupe avait fait du bien et elle faisait l’unanimité chez chaque membre. Talent + jolie fille ne pouvait faire que l’unanimité chez une bande de mecs… Timmy avait visé juste pour rassembler tout le monde.

Ce problème-là régler, je pouvais me centrer sur d’autres choses… Sur ma batterie, bien sûr, et sur les nouvelles compositions du groupe, mais pas que… Je pouvais à nouveau penser tranquillement à Maria… Depuis la fin de la tournée, on ne s’était pas revu… Je ne lui avais pas téléphoné et elle non plus. Et plus les jours avançaient plus j’arrivais à un constat : elle me manquait. Plus que je ne l’aurais imaginé… Quand tu penses à une fille plusieurs fois sur une journée, c’est que t’es cuit… Et c’est ce qui était en train de m’arriver…

Il y a quelques jours, j’avais vu l’article qui parlait de Ricci et The Army. Ça descendait tellement le manager italien que j’avais eu pitié pendant l’espace de trois secondes. Je ne connaissais que trop bien Amon que pour savoir que tout ce qui était mis-là était vrai. Ben ouais, il a fait plus de 5 lignes, c’est sûrement qu’il y avait des trucs vrais dans tout son texte qui taclait l’Italien. Donc Ricci avait tiré sur la corde et c’est ça qui avait mis fin aux oreilles du Sniper. Ok… C’était vraisemblablement un connard et il méritait sûrement cet article.

Mais sa secrétaire ne l’était pas et elle n’avait rien n’avoir avec cette histoire qui datait de plus de 10 ans. Et vu ce qu’il venait de tomber sur son patron, je doutais qu’elle soit dans une bonne passe pour le moment… Il fallait que je l’appelle…

J’avais donc sonné chez elle… Pas de réponse. J’avais laissé un message sur le répondeur :

-Salut Maria, c’est Howard… J’ai lu l’article… Tu peux passer chez moi quand tu veux… Je t’aime.

Le ton de ma voix suffisait à montrer mon envie de la revoir. Je n’eus pas de réponse à de message. Alors je téléphonai à la villa Ricci. Encore une fois, je tombai sur le répondeur et je laissai le même message. J’en laissai un aussi chez BSC à une des secrétaires de là-bas. Je lui avais dit de passer le message à Maria dès qu’elle la verra.

Donc pas de nouvelle… Bordel, mais qu’est-ce qu’elle faisait ?

Pour patienter, je m’étais mis à boire et boire encore entre deux cigarettes. A moitié habillé, je voyageais dans ma grande villa alors que j’avais mis la musique à fond. C’était The Lightening et je tapais le rythme avec mes baguettes sur les murs chantant en même temps que Lighter.


Cette chanson me faisait penser à Maria... Il n'y avait donc vraiment rien qui pouvait me la faire sortir de la tête...

Okay. Bon. Il allait falloir se réveillé maintenant Maria. Il était temps de quitter la villa de Daniele et d'aller travailler. Les groupes comptent sur toi. Pas de travail, Pas d'argent. Mais était-ce la même chose quand on prend un jour de congé alors que son patron est scotché à vous? Encore ce matin, en me réveillant, j'avais la tête de Daniele contre moi. Il était temps que je rappuie sur le bouton 'play' cela faisait déjà un moment que l'article avait parût et même si Daniele n'allait toujours pas bien, il fallait avancer -Comme je lui avait déjà dis plusieurs fois-. Pour cela, je m'étais lever avant lui et m'étais regarder dans le miroir de la salle de bain. J'avais une mine affreuse. Je ne manquais pas de sommeil, ça non, mais le fait de m'occuper depuis quelque jours, que de Daniele, mon physique à moi en prenait un coup. Les cheveux emmêlés, les yeux pas en face des trous et je ne parle pas de mes habits que j'avais depuis que j'étai venu porté secours à Ricci. Je me négligeais et ce n'étais pas dans mes habitudes.

J'avais donc pris une bonne douche et avait remercié Erik, le majordome de Daniele, de m'avoir apporter des vêtments de chez moi. En sortant de la douche, j'étais fraîche et pimpante et prête pour retourner au travail. Dans la cuisine, j'avais pris une poire pour déjeuner alors qu'Erik préparait le petit déjeuner pour Daniele. Avant de partir, je lui indiqua que j'étais toujours là si jamais il y avait un soucis et que j'allais essayé de calmer les choses dans la journée à propos de cet article.  Cependant, après avoir mit un pied dehors, Erik me demanda si Daniele m'avait fait écouter le répondeur, interloqué, je lui demanda la raison, mais l'homme se contenta de sourire en ne disant que ce n'était pas important.

L'air de L.A me faisait du bien, il faut dire que je n'étais pas sortie depuis quelque jours et rester dans la villa de Daniele n'était pas de tout repos. J'avais repris ma voiture et, après avoir allumé le contact, j'eu une soudaine envie de ne pas aller au travail. Pourquoi cette soudaine envie de ne pas partir du bon côté de la route? Parce que je n'étais qu'à quelques rues de la villa d'Howard...

Mais il fallait se raisonné, il ne m'avait pas appellé et moi, je n'avais pas eu le temps de le faire. Et puis, avec la conversation que j'avais eu avec Daniele sur lui, il était peut-être mieux que tout cela s'arrête. C'est avec cette pensée que je fis demi-tour avec ma voiture et partit pour BSC. En entrant dans le batiment, je pris la pile de dossier qui s'était faite pendant mon absence et partit dans mon bureau avec un café. Je m'esaya dans mon fauteuil et ouvrit la pile de dossier avant de boire un peu de café en faisant un grimace. Décidement, ils n'avaient toujours pas changé le café immonde de la machine, puis j'appuyais sur mon répondeur.

Il y avait un nombre incalculable de messages, tous pour des rendz-vous annulés et autre evenements que Daniele avait manqué, certains m'engueulaient, d'autre avait la voix mielleuse, ils étaient tous avec le même sujet: Daniele et l'artcle...Tous. Sauf. Un. Salut Maria, c’est Howard… J’ai lu l’article… Tu peux passer chez moi quand tu veux… Je t’aime.

Est-ce-que j'avais bien entendu? Est ce que je ne rêvais pas? Mais quelle conne j'avais été de ne pas aller directement chez lui en sortant de chez Daniele! Il fallait que je le vois, il fallait que je lui dise que j'avais ce putain de manque en moi quand il n'est pas là, qu'il était la personne qui innondait mes pensées et que, malgré que je n'avais pas appelé, j'espérais encore et encore pouvoir le voir.

Je me levai alors de ma chaise, pris mes clés de voiture, ma veste et sortit précipitament du bureau puis du batiment avant de partir dans ma voiture. A la radio, il y avait The Burning Fire, faut croire que c'est un signe! Je roulais vivement et arriva très vite devant la villa d'Howard. Je me garai et sortit de la voiture. J'avais l'habitude de voir des villas mais celle là m'avait l'air plus imposante que les autre, sans doute etais-je inconsciente de faire cela maintenant, d'aller chez lui sans lui dire, peut-être même que je le trouverais avec une autre femme -dans ce cas là je serais fixé et son message n'aurait été que factise-. Je toquai à la porte.

Personne ne vint m'ouvrir, pourtant j'entendais de la musique, je toqua à nouveau mais pas de réponse non plus, je tenta alors le tout pour le tout et ouvrit la porte, une chance, elle n'était pas verouillée. J'entrai alors et vit pour la première fois l'antre d'Howard. J'entendais sa voix au loin et décidai de la suivre jusqu'à arrivé à lui.

Il était là, à demi-nu, une cigarette au bec à jouer avec ses baguettes. "Howard..."

Je me démenais comme un dingue dans ma baraque à chanter à tue-tête dont certaines notes extrêmement fausse à cause de l’alcool et aussi parce que je le faisais un peu exprès. Le rythme que je tapais contre les murs était, par contre, toujours juste. Rien ne pouvait m’empêcher de taper le rythme juste pas même un excès d’alcool. Sinon, j’aurais perdu mon job depuis longtemps.

Les paroles de la chanson me renvoyaient directement à Maria. C’est pas pour rien, sûrement, que j’avais choisi celle-là. Elle occupait toutes mes pensées et ça me faisait autant de bien que de mal. Du mal parce qu’elle n’était pas ici et du bien parce qu’elle était quand même là, dans ma tête. Bordel, je devais un foutu romantique. C’était mauvais signe…

Alors que je chantais toujours, j’entendis mon nom juste derrière moi. Je me retournai et je découvris Maria. Surpris, ma cigarette tomba de ma bouche pour s’écraser au sol… Maria était là devant moi…

-Maria ?

Je clignai deux fois des yeux. Je me tapais un délire, c’est ça ? Ça y est, l’alcool m’avait fait perdre le sens de la réalité… Je m’avançai sans rien dire vers Maria rassemblant mes baguettes dans une seule main et écrasant, au passage, la cigarette qui était tombée. Un fois bien en face de Maria, je penchai ma tête sur le côté le regard presque attendri. Si c’était un délire, c’était un bon délire…

Je passai doucement ma main sur la joue de Maria comme pour vérifier qu’elle était bien réelle. Et elle l’était… Je souris alors.

-Tu… T’as reçu mon message ?

La question était idiote… Si elle était là, c’était plus que probablement certain qu’elle avait reçu mon message.

Bordel, j’avais oublié à quel point elle avait des yeux magnifiques. Je me perdais dedans avant de me rappeler que ces derniers jours n’avaient pas dû être facile pour elle… A moins que je ne me trompais carrément et que Ricci n’en avait eu rien à foutre de cet article.

-Tu vas bien ? Ça fait longtemps qu’on s’est plus vu… Trop longtemps....

En disant ça, j’avouais ma faiblesse de l’aimer beaucoup trop.

La musique était vraiment forte, je ne savais pas Howard aussi sourd à moins que cela ne soit moi qui le soit devenu suite au silence de la villa de Ricci. Il n'yavait pas eu de musique ni de télé durant ses quelques jours de pause et j'avoue que entendre de nouveau des rifts de guitare cela faisait du bien. Je connaissais cette chanson et je l'adorais mai le Howard nous faisait une depression ou quoi? Remarque...La chanson collait parfaitement avec nous...Etait-ce un signe de sa part?

Quand je l'avais vu, il ressemblait  à un mec qui était rester enfermé dans sa maison, seul, bien trop longtemps. La cigarette tombant de sa bouche, il l'écrasa d'un geste vif en s'approchant de moi. Je partais de chez un alcolique pour revenir chez un autre homme qui adorait la bouteille. J'étais bien servit! Quoi qu'il en soit, quand il posa sa main sur ma joue, j'eu un sourire, j'avais oublier à quel point le contacte de sa peau sur la mienne me faisait du bien. "Tu crois que je suis un rêve ou quoi?" Dis-j en riant un peu.

"Oui, je l'ai reçu mais seulement ce matin. J'étais chez Ricci pendant quelques jours le temps que...tous se calment, c'est quand je suis aller chez au bureau que je l'ai entendu..." Je laissai un temps de pause, comme pour lui laisser le temps de bien comprendre que j'étais enfin là. "Tu m'as manqué..." Adieu les questionements au sujet d'Howard et des femmes, au revoir les faux espoirs. Howard, avec ce message, pouvait faire fermer sa bouche à Daniele et ses à priori. "J'aurais voulu t'appeler plus tôt, je te jure, mais avec cet article...Tu comprends...J'ai dû m'occuper d'affaires plus urgentes..." Comme remettre sur pied un patron alcolique. Mais ça, il n'était pas obliger de le savoir.

Je lui fis un sourire, prenant ses baguettes dans ses mains pour les poser sur une table qui n'était pas loin, puis, je vins me blottir dans ses bras, sa peau était chaude et même si son odeur était un mélange d'alcool et de tabac, j'y étais bien. "On va rattraper le temps perdu, je te le promet."

Je me rapprochai de Maria posant ma main sur sa joue pour vérifier que tout ça était bien vrai. Parce que j’espérais que c’était vrai… Depuis qu’on était rentré de tournée, je n’avais pas vu grand monde hormis mon groupe, Amon et Timmy. Ça faisait bien peu d’action pour un type prédisposé à l’ennui rapide.

Le sourire de Maria amena le mien et elle ouvrit la bouche demandant si je croyais qu’il s’agissait d’un rêve. J’approuvai légèrement de la tête. Un beau rêve alors.

Elle avait reçu mon message ce matin mais ne l’avait pas eu plus tôt car elle était chez Ricci. Plusieurs jours… Je pris un air concerné. Cela signifiait que l’article avait fait son effet sur l’Italien. Ricci, c’était pas le genre à rester cloitré chez lui d’habitude. J’aurais voulu lui demandé si ça allait maintenant… Je ne m’inquiétais par pour Ricci, j’en avais rien à faire de lui… Je ne voulais juste pas que Maria paye pour ce qu’a écrit Amon.

« Tu m’as manqué »

Je lui souris.

-Tu m’as manqué aussi.

Et à un degré que je n’aurais jamais imaginé possible pour moi. Je ne crois pas avoir autant pensé à une fille de ma vie. D’habitude, je passais vite à autre chose mais cette fois-ci, je n’avais pas réussi.

Elle s’excusait de ne pas avoir appelé plus tôt. L’article… Encore l’article. Ça semblait avoir accaparé toutes ses pensées ces derniers jours. Elle avait certainement travaillé non-stop pour essayer de régler les problèmes lié à ça.

-Oui, je comprends. C’est moi qui aurait dû aller voir si tout vas bien plus tôt.

On se blâmait tous les deux pour cette trop longue « pause » dans notre relation.

Elle prit mes baguettes et je la laissai faire. Elle vint se blottir contre moi et je la serrai un peu plus fort. Il fallait qu’on rattrape le temps perdu. Je déposai un baiser sur son front. Elle me semblait fatiguée.

-Ouais, on va faire ça.

Je desserrai mon étreinte pour la regarder dans les yeux.

-Je ne pensais pas qu’un article pourrait toucher ton patron… J’espère que c’est pas trop grave quand même… Je suis désolé… Ça me tue que tout ça t’ai touché indirectement. Je toucherais un mot à Amon si tu veux.

Non, j’allais faire mieux que ça… Mais je gardais ça pour moi pour l’instant.

Je caressai la joue de Maria cherchant à la réconforter.

-Viens… On sera mieux dans le salon…

Je la pris par la main pour l’amener au salon où on serait définitivement mieux que debout au milieu de la pièce. Je m’installai dans le divan entraînant Maria avec moi.

Howard était touchant. Il me montrait une facette de sa personalité que je ne connaissais pas. Il était doux et semblait m'avoir attendu durant cette absence. J'aurais vraiment dû lui téléphoner au lieu d'attendre bêtement son coup de fil. Les mecs sont beaucoup trop fiers pour appelé et révélé leurs sentiments d'une traite. Hors, C'est ce qu'Howard avait indirectement fait sur mon répondeur. Et pas que sur le mien d'ailleurs!

Je lui fis un sourire et ses mots me bercèrent, j'étais heureuse de savoir que je lui avait manqué, remarque, il me l'avait déjà dit dans son adorable message. Je crois que je vais l'archiver et me l'écouter encore et encore quand il ne sera pas près de moi. Il annonça ensuite qu'il aurait dû appelé. Oui. Pourquoi se voiler la face? "J'avoue que j'attendai ton appel...J'espérais que tu appel vite...Mais de toute façon, je n'étais pas chez moi depuis quelques jours."

Ce foutu article avait tout chamboulé et m'avait fait m'occuper plus de Daniele que de moi et de mon travail de secrétaire, il allait falloir que je rattrape tout dans les jours qui viennent mais aujourd'hui, je m'autorisais un petit extra. Howard allait m'en parler de cet article, c'était sûr d'ailleurs il ne tarda pas à poser a sur le tapis. Je poussais un soupire. "D'habitude, les articles qui sortent ne l'atteignent pas, on en rit en mangeant du pop-corn le lendemain de leurs sortis...Mais celui-là...Le lendemain, il n'est pas venu travailler, ni le jour suivant. Je suis donc aller chez lui avec les fameux pop-corn...'' Je marquai une pause. Cette histoire me touchais énormément. Je détestais voir Daniele dans cet état. "Cet article lui a fait bien plus mal qu'on pourrait le croire...J'ai failli le perdre pour de bon..." Inconsciement, je serrais un peu plus la taille d'Howard pour être contre lui. Je n'allais pas pleurer, j'allais être forte.

On s'installa très vite dans le salon, je crois que j'avais besoin de décompresser de ces quelques jours de stress et être avec Howard était une bonne chose. Je m'installai contre lui, ma tête sur son torse."Non, ne dis rien à personne! Il serait capable de continué à le massacrer..." L'inquiétude était là, je n'avais pas envie de le perdre.  "Et toi, de ton côté? Quelles sont les nouvelles?"

J’aurais dû appeler au lieu de bêtement me saouler la gueule à attendre chez moi… J’aurais même dû carrément venir la voir chez elle ou chez Ricci. Elle avait attendu mon appel et je soupirai. Une fois tout le bordel avec The Burning Fire régler, j’aurais directement dû aller voir Maria au lieu d’inonder son répondeur du même message en espérant qu’elle rappelle.

-Désolé…

L’excuse était sincère. Parce que, quelque part, en faisant attendre Maria, je m’étais fait attendre aussi. Je nous avais fait mal à tous les deux…

L’article touchais Maria et ça me faisait chier que quelque chose écrit par un de mes amis fasse autant de mal à ma petite amie. Quelque part, si elle n’avait pas elle-même appelé c’est aussi parce qu’elle s’occupait de Ricci qui semblait avoir été beaucoup touché par l’article. Plus que je ne l’aurais imaginé. Elle avoua ce que je pensais, c’est-à-dire que, d’habitude, ça n’avait pas d’effet sur Ricci, qu’au contraire, ils en riaient en bouffant du popcorn. Je voyais que rien que d’en parler, tout ça touchais Maria. Bordel, Amon, qu’est-ce que tu as foutu ? Elle disait avoir failli perdre son patron en me serrant un peu plus. Je la sentais sur le point de fondre en larme. Mais elle était forte, ma Maria.

-J’imaginais pas que ça l’avais touché à ce point… C’est dingue…

Je me retins de rajouter que j’emmerdais Amon et ses articles. N’empêche que si ça avait autant touché Ricci c’est que c’était peut-être vrai toute cette histoire avec The Army. Pour son « j’ai falli le perdre » pouvait évoquer beaucoup de choses… Ricci était suicidaire ? J’en doutais mais j’osais pas demander à Maria qui était au bord des larmes.

On s’installa dans le salon et elle posa sa tête contre mon torse. Je caressai ses cheveux délicatement après avoir dit que j’allais toucher deux mots à Amon. Elle ne voulait pas, cependant. Elle avait peur que ça n’empire les choses.

-D’accord, je dirais rien. Je te le promets.

Amon allait payer quand même d’une façon ou d’une autre. Je sais très bien que Ricci est un rival de Timmy mais ce n’était pas une raison pour le dégommer à ce point.

Elle me demanda des nouvelles alors que je continuai mes caresses rassurantes.

-The Burning Fire va mieux. On a une nouvelle lead guitariste. Elle s’appelle Apolline McLagan. Elle est sympa et elle a du talent. Je la connais depuis un petit moment… On a commencé à bosser sur le prochain album. Il était temps. Timmy nous avais un peu lâché jusque-là… Je sais pas ce qu’il foutait… Enfin si, il a quand même recruté un autre groupe pendant que The Burning Fire dérivait…

Les dernières paroles sonnaient sur un ton cynique. Heureusement pour Timmy, il avait recruté Apolline et était donc remonté dans mon estime.

-Je pense que notre prochain album sera le meilleur. On va exploser des records, j’en suis sûr.

J’esquissai un petit sourire. J’aurais montré un peu plus d’enthousiasme si Maria ne m’avait pas semblé sur abattue. Je la regardai avec un air un peu inquiet qui voulait dire : « faut vraiment que tu te reposes Maria… »

Il était désolé, et je l'étais aussi. Nous n'allions pas rester sur le fait que nous avions été tous les deux stupides de ne pas avoir appelé, c'était le passé et à présent, j'étais là, dans ses bras. J'allais pouvoir en profiter un peu parce qu'au fond, j'étais encore plus stessée qu'habituellement. J'avais peur que Daniele aille mal pendant mon absence, qu'il y ai une seconde attaque des journalistes contre lui. Il n supporterait pas un nouvel article.

Howard ne pensait pas qu'il avait été touché autant pour un simple morceau de papier. Mais Daniele était un homme avec un coeur -oui c'est surprenant de dire cela-. Et en parlant de ce coeur, il était malade, c'était un fait. On s'installa dans le canapé et je m'y sentait comme chez moi, j'étais dans une bulle où cet article et les problèmes cardiaques de Daniele n'existaient pas. Howard me promis de ne rien dire et j'eu un sourire avant de lui laisser un baiser sur les lèvres. "C'est difficile de ne rien pouvoir te dire sur son état..." Pourtant cela me soulagerait d'un poids monstrueux...

Contrairement à moi, il avait de bonnes nouvelles, son groupe reprennait du poil de la bête avec une nouvelle membre, cela faisait du bien de voir Howard ainsi. Il reprenait confiance en The Buring Fire. Il m'avait même annoncer que le prochain album serait le meilleur. "J'ai hâte de l'écouter alors! Tu sais, j'aime beaucoup les chansons ton groupe!" Puis il me regarda d'un drôle d'air.

Je soupirais "Quoi?" pas de réponse de sa part à part ce petit air protecteur. "Je vais bien ne t'en fait pas, j'ai toujours eu huit heures de sommeil, j'ai même dormit dans un lit pendant la nuit" Je n'étais pas fatiguer physiquement mais moralement ,c'était autre chose et Howard devait le sentir. Malheureusement, il n'y avait aucun moyen d'arranger cela en ce moment. Du moins, il n'y avait aucun remède jusqu'à ce que Ricci aille mieux et aille voir Evan.

Ce foutu article avait mis Maria dans un état de stress avancé. Elle ne le montrait pas mais ça se voyait… Preuve que Ricci avait pris pour son grade et qu’il l’avait senti passé. Voir Maria comme ça me foutait la haine et elle était dirigée contre Amon. Sans cet article on aurait pu se revoir plus vite et Maria aurait été moins lessivée.

Si je comptais bien dire ses quatre vérités au Danois, Maria refusait que je le fasse de peur qu’un autre article ne vienne achever son patron. Je lui avais promis de ne rien dire appréciant le baiser qu’elle laissa sur mes lèvres. Elle disait ne rien pouvoir me dire sur l’état de Ricci.

-C’est pas grave, je comprends… De tout façon, ce qui compte, c’est toi de toute façon…

Je m’en fichais de comment allait le manager italien, tout ce qui comptait pour moi c’était comment allait la secrétaire du manager italien. Même s’il semblait que les conditions de l’un joue sur la condition de l’autre. C’était sûrement ce qui arrivait quand on bossait depuis 10 ans avec quelqu’un.

Je parlai de The Burning Fire. Je ne cachai rien à Maria sur mon groupe car je n’en avais rien à faire des magouilles de manager. Je lui dis que tout allais mieux depuis l’arrivée d’Apolline. Elle était contente pour moi et je lui souris.

-Je te ferais écouter des démos.

Timmy pouvait me tuer, je m’en foutais. Maria était ma petite copine, je ne la considérais pas comme la secrétaire de Ricci. Je vois pas pourquoi je ne ferais pas écouter la musique de mon groupe à ma petite copine…

Je détaillai le visage de Maria. Elle semblait fatiguée, ses traits étaient là pour en témoigner. Je pris un regard inquiet et je me demandais si elle n’encaissait pas un peu trop pour Ricci. Je ne lui dis rien mais mon regard était sans équivoque. Si bien qu’après s’être interrogée, elle savait ce qui me traversait la tête.

-Désolé… C’est que tu as l’air d’avoir trimé pendant des jours... On dirait que tu n’as pas dormi. Je me demande bien ce que tu as pu faire pour consoler Ricci…

Je savais qu’elle n’allait rien me dire… Mais je me posais quand même la question et, au fond, je savais que j’avais envie de tout savoir malgré ce que je disais… Je suppose que le temps allait aider à réparer ce qui avait été fait par Amon. Ricci n’était pas du genre à se laisser faire.

J’embrassai Maria fermant les yeux pour savourer le baiser. J’espérai que le temps qu’elle allait passer ici allait changer ses idées. Je brisai ensuite le baiser pour fixer mon regard dans le sien.

-Tu veux faire de la batterie ? T’as encore jamais vu Aria de près, je peux te la faire essayer si tu veux. Ça te changera les idées.

Une autre question me brûlait les lèvres mais je la gardai pour plus tard. Je caressai Maria passant sous son t-shirt. Ce genre de contact avec la secrétaire me manquait.

Je savais qu'Howard en avait rien à faire de Daniele, mais il était clair que nous étions lié lui et moi...Et cela m'embêtait un peu que mon petit ami et mon patron ne s'entendent pas car je n'étais rien sans l'un ni l'autre. Je souriais un peu à Howard. "J'en doute pas, je sais que tu t'en fiche de Daniele, tout ce que tu souhaite, c'est que j'aille bien et, pour ma part, même si l'article a toucher à la fan de The Army que je suis, il a aussi toucher à la secrétaire de Daniele Ricci et à son ami..."

Le batteur m'avait dit que son groupe reprennait du poil de la bête, j'étais heureuse pour lui, j'avais hâte, aussi, d'écouter ses démos. Il pouvait avoir confiance en moi, je ne vendrais aucune information à Daniele même s'il me supplie à genoux. "J'écouterais ça avec attention!"

Howard détaillai mon visage et pensais que je n'avais pas dormir, à mon avis, il avait peur que quelque chose se passe entre mon patron et moi, pourtant, il n'y avait jamais rien eu. Nous étions, certes très proche, nous étions plus tactile que jamais depuis que la tournée, mais il n'avait pas à avoir peur. Il fallait que je lui détaille mes journées. "J'ai juste consolé Ricci avec des mots et de l'attention. Ricci a besoin de cela, il n'aime pas être seul et n'est pas en bonne santé..." J'hésitais un moment avant de le lui dire. "Il a fait des début de crise cardiaque...Voilà pourquoi je suis rester avec lui, il le fallait. Nous nous sommes relayer avec son majordome" Je lui laissais un doux sourire. "J'ai beaucoup travaillé pourquoi Ricci soit bien ces jours-ci mais crois moi, si j'ai l'air fatiguée, je suis en forme!"

Howard était mignon, il était attentioné et voulais que je sois en forme. Il me proposa de faire de la batterie et de voir son "Aria". "Avec plaisir! Je veux voir cette batterie qui te tiens tellement à coeur mais pour ce qui est d'en faire moi-même...je ne te garantis rien!" dis-je avec engouement.

Tout ce qui comptait, c’était Maria. Je n’avais jamais laissé transparaitre le contraire et c’était clair que je m’en fichais un peu de Ricci. La secrétaire de l’Italien savait tout ça mais fort était de constater, par elle et par moi, que ça l’avait aussi touché elle, l’article. J’approuvai de la tête baissant un peu les yeux.

On laissa de côté l’article un moment pour que je lui explique où en était The Burning Fire. Contrairement aux nouvelles de Maria, les miennes étaient bonnes… Je lui proposai même d’écouter plus tard, les démos du groupe pour qu’elle se fasse une idée de comment sera le prochain album. C’était limite comme décision quand on savait qu’elle travaillait pour BSC, mais j’en avais rien à foutre. Je lui souris quand elle accepta de les écouter avec attention.

Mais j’avais ensuite remis les derniers jours de Maria sur le tapis. Elle me semblait fatiguée et la curiosité de savoir ce qu’elle avait fait ses derniers jours était quand même là quoi que j’en dise à la secrétaire. Je connaissais Ricci, après tout… Et mon je m’en foutisme avait parfois des limites, quoi qu’on en pense… Elle répondit à mon insinuation et sa réponse me fit lever un sourcil. Ricci avait frôlé plusieurs fois la crise cardiaque ? Ben bordel… Ça expliquait l’inquiétude de Maria.

Amon serait plus qu’heureux d’avoir cette information mais il allait se brosser pour que je la lui donne. Il ne le méritait pas !

Les journées de Maria avaient donc consisté uniquement à surveiller et réconforter Ricci.

-Intouchable, il disait, le Ricci….

J’eus un bref sourire en coin avant de reprendre mon visage concerné. Pas tant intouchable que ça en fin de compte autant Amon que la mort semblait pouvoir presque le toucher.

-Je dirais rien c’est promis… Mais maintenant, il est temps que tu penses un peu à toi.

Pour ne pas dire à nous. Ricci avait eu assez droit à Maria…

Je proposai alors à Maria d’aller voir Aria. Elle accepta et je lui souris.

-En avant !

Je me levai la prenant par la main. On se dirigea vers mon studio l’étage en dessous. C’était pas un grand studio et dedans, il n’y avait que des batteries. Dont Aria qui trônait au centre de la pièce.

-C’est elle !

Je pointais du doigt la batterie couleur rouge métallisée. Je lâchai la main de Maria pour prendre des baguettes.

-Je l’ai depuis des années. C’est elle qui donne le son unique de The Burning Fire.

Quand je parlais d’Aria, c’était un des seuls moments où j’avais l’air d’être concerné par quelque chose. Je m’assis derrière l’instrument qui faisait toute ma vie.

-Un instrument, c’est un peu comme une femme. Faut bien la traiter.

C’était un point commun que j’avais avec le guitariste Cash Izbel. On considérait tous les deux nos instruments comme des êtres à part mais bien vivants. Je tapai un petit rythme avant de tendre les baguettes à ma petite amie.

-Allez, essaye. Tu seras la première, en dehors de moi, à pouvoir l’essayer.

Une preuve d’amour supplémentaire…

Avec la relation que nous entretenions Howard et moi, il fallait bien faire la différence entre boulot et perso' et, in croyable que cela puisse parraître, j'y arrivais plutôt bien à faire cette séparation. Moi qui pensait que cela n'aurait jamais été le cas, j'étais forcé de constater que je réussisais.  J'écoutai attentivement Howard qui me parlait de son groupe et j'étais heureuse pour lui, bien sûre, je ne pouvais pas nier que j'avais une irresistible envie qu'il vienne travailler dans la maison de disque où je travaillai mais j'avais constater depuis longtemps que Ricci et lui ne s'entendait pas et il allait alors être difficile de tomber d'accord avec ces deux têtes de mûles là.

J'avais cependant confiance en Howard, du moins, assez pour lui dire l'état de mon patron, puisque de toute façon, il l'aurait sans doute sû à un moment ou à un autre. Ricci en mauvaise passe, je fus reconnaissante envers Howard qu'il n'éclate pas de rire mais son pique était néanmoins sarcastique. "Personne n'est intouchable...Nous avons tous nos faiblesses, c'est ce qui fais de nous des Hommes..."

On avait cloturer le sujet Ricci et celui de l'article pour nous consacrer à nous. Cela faisait longtemps que nous nous étions pas retrouvés et cela faisait du bien. Oui, Howard avait raison, j'avais besoin de penser à moi, mais c'était difficile pour une femme qui, depuis l'enfance, fait passer les autres avant elle. "Je vais essayer, je te le promet mais cela sera difficile, déjà enfant mon père m'engueulait pour que je me préoccupe moins de mes camarades de classe."

Amusée, il m'avait prit la main puis nous étions partis voir cette batterie. Durant le voyage, j'avais pu voir certaines pièces de la villa de mon petit ami, je le regardais avant de descendre dans son studio. "Tu me feras visiter j'espère!"

En entrant dans la pièce, je tombai des nues, c'était vraiment incroyable, je ne pensais pas qu'on puisse avoir autant de batterie dans une seule et même pièce, il y en avait de toute les couleurs, et la plus belle, celle qui était au centre, Aria...  Je m'approchai de la batterie chérie de mon petit ami en souriant. "Elle est vraiment belle..."

J'écoutais et regardais attentivement Howard, l'image qui j'avais de lui à cet instant, assis sur sa batterie, je l'a trouvais belle, je le trouvais beau...Un sourire attendrie passa mes lèvres alors qu'il me demanda de prendre place auprès d'Aria. SUrprise, je pris les baguettes. "Heu...Je n'ai jamais fais de batterie..." J'allais à ses côtés, tapant timidement sur l'une des parties de la batterie.

Maria était plus réaliste que son patron. Pour elle, personne n’était intouchable, nos faiblesses faisant ce que nous étions tous. J’hochai la tête. En 10 ans, le patron de Maria auraient dû un peu mieux écouter sa secrétaire et rester un peu plus les pieds sur terre. Et c’est moi qui pensais ça…

-Ouais… Ricci le sait maintenant…

Il l’avait appris de la pire des manières. Mais, pas simple d’avoir les pieds sur terre quand on était un gosse de riche.

Je ne voulais plus parler de l’article, ni de Ricci. Je ne voulais plus parler que de nous deux, ensemble. Maria avait bien trop passé de temps à consoler son patron mourant, elle devait maintenant penser à elle. Voir à nous, pas extension. Elle accepta d’essayer mais c’était difficile pour une fille qui s’était préoccupé des autres toute sa vie. Je rigolai à sa réflexion.

-Tu y arriveras, tu verras. Enfin, j’espère.

Après quoi, je lui avais proposé d’aller voir mon Aria. Elle accepta et je la pris par la main pour la guider jusqu’au studio. On traversa quelques pièces ce qui donna envie à Maria de visiter. Je comptais bien lui montrer toutes les pièces de cette villa qui était bien trop grande pour un seul homme. Je lui souris.

-Bien sûr. Tu vas aimer la salle de bain.

J’allais même faire plus que tout lui montrer. Mais je gardai ça pour moi, pour l’instant. Je devais d’abord lui présenter Aria.

On entra dans le studio. Je lui montrai Aria, la batterie dont j’étais le plus faire. Elle avait un son unique, un design unique, tout était unique chez elle. Tout comme tout était unique chez Maria. Elle la trouvait belle et je lui souris d’un sourire plus vrai que d’habitude, loin de mes allures désinvoltes.

-Ouais… Aussi belle que toi.

C’était un compliment bien sûr.

Je m’installai devant ma batterie frappant un petit rythme avant de laisser Maria essayer. Elle était prise de court la pauvre Maria et vint s’assoir à côté de moi prenant mes baguettes. Elle tapa un petit peu et je la regardai elle uniquement toute timide qu’elle était. Je pris deux autres baguettes qui trainaient avant de taper un rythme facile sur l’une des caisses.

-Suffit de faire la même chose que moi. Ne t’en fais pas, tu peux taper plus fort, tu ne vas pas lui faire mal.

Je souris pour rassurer Maria. Elle était à mes côtés et je la regardai elle, pas ce que j’étais en train de faire ou ce qu’elle était en train de faire. Juste elle. Ce qui faisait que mon rythme sur la batterie était de plus rapide et de plus en plus complexe. Des automatismes que j’avais… Les trois quart du temps, j’étais bourré et donc quand j’étais ailleurs, mon corps avait quelques réflexes qui venaient tout seul. Jouer les morceaux de The Burning Fire faisait partie de ces réflexes.

Je visitai vite fait la villa d'Howard, il était clair que du peu de ce que je voyais, j'avais envie d'en savoir plus, il m'indiqua que j'allais aimer la salle de bain. En y pensant, j'aurais bien pris un bain chaud pour me détendre. Je lui fis un sourire. "J'ai hâte de la voir alors!"

La batterie - du moins sa préféré- brillait de mille feux, elle était vraiment très belle et je compris assez facilement qu'elle était un peu la botte secrète du groupe dans lequel mon petit ami était. Mes joues rosirent quand celui-ci plaça avec discrètion un compliment à mon égard.

Assise à ses côtés, j'imitais alors le rythme qu'il faisait, c'était plus simple, enfin, je savais que ce simple rythme était une base et que pour se démarquer des autre groupes, il fallait inauver, comme le faisais Howard. Le batteur avait d'ailleurs commencer un autre rythme que j'essayai de suivre mais sans grand succès, me faisant lâcher les baguettes qui avaient glisser de mes mains. Je me mis à rire. "Intellectuelle mais pas materielle" dis-je de moi-même. C'est vrai que j'étais plus à l'aise et forte dans un bureau qu'à jouer avec mes mains.

D'être avec mon petit ami me changeait les idées, je le regardai alors en souriant, avant de venir lui laisser un baiser sur les lèvres. "Je pense que je vais te laisser manier la baguette et moi je vais t'écouter!é Je restais cependant près de lui, observant la pièce dans laquelle nous étions. Ces batteries devaient faire un bon poids, peut-être pas aussi lourdes que les projecteurs de la tournée, mais pas loin. "Comment tu fais en tournée? Tu prends Aria toi-même ou tu demandes à quelqu'un de venir la chercher?"

Je reportai la visite de la maison à plus tard. Je voulais prendre mon temps et partager le plus de moment possible avec Maria. Lui montrer ce qu’était la véritable détente. On commença par la visite du studio car je voulais lui présenter Aria. Ma magnifique batterie que j’avais depuis des années.

Je lui laissai le loisir d’y toucher. Je lui laissai l’opportunité de s’assoir devant celle qui avait été jusqu’ici « la femme de ma vie ». Je plaçai des compliments attribué à Maria qui venait faire rougir ses jolies joues. Je souris en voyant ça.

On avait commencé à faire des rythmes. J’y avais été doucement laissant le loisir à Maria de me suivre. Mais, perdu dans mes pensées à regarder Maria, je vins faire un rythme plus complexe tout droit tiré d’une chanson de mon groupe. Un rythme qui en fit perdre les baguettes à Maria. Je m’arrêtai lorsque Maria conclu qu’elle était plus intellectuelle que manuelle. Je rigolai.

-Chacun ses atouts. On se complète, c’est cool.

Je lui souris continuant à faire un rythme mais moins fort. Je ne m’arrêtai que pour savourer le baiser que Maria posa sur mes lèvres. Je crèverais pour en avoir plus. Elle préférait m’écouter plutôt que de jouer elle-même.

-Ok.

Je lui souris encore tapant le même rythme qu’il y a deux secondes, toujours doucement pour pouvoir entendre clairement Maria qui me posa une autre question.

-Depuis que j’ai rejoint The Burning Fire, j’ai la chance d’avoir des roadies qui viennent la chercher pour la transporter soit au studio, soit au lieu de concert. Avant d’avoir tout ça, j’avais un vieux pick-up pourri pour la transporter.

Je souris.

-Mais c’est fini maintenant. La vie de rockstar me permet d’avoir des gens pour faire tout ce boulot-là.

J’arrêtai de taper sur Aria et je déposai mes baguettes pour déposer un doux baiser sur les lèvres de Maria avant de déclarer :

-On va la voir cette salle de bain ?

Je souris. Tant pis si Aria était jalouse que je la lâche si vite pour Maria.

Howard était doué de ses mains, il était doué à la batterie, il allait aller très loin dans le milieu -même s'il était déjà pas mal connu- Il sera reconnu au même titre qu'un Freddy Mercury pour le chant, j'en suis sûre. Il était beau et talentueu, de quoi faire craquer toutes les filles, mais pas de bol les filles, il est à moi. Je me surprenais à penser cela, je devenais possessive avec lui? Quoi qu'il en soit, il m'avait fait perdre les baguettes tant son rythme avait changer et alors que je lui avait dit que j'étais plus intellectuel, lui indiqua que nous nous complétions car il était plus materiel. Peut-être que oui, nous nous complétions. Mais il était simple de dire cela quand j'étais entouré d'un musicien, moi je ne savais ni jouer d'un instrument, ni chanter. Je lâchais juste un " Peut-être que oui" en souriant.


On peut devenir très vite accro à quelqu'un celon moi, c'était ce qui était entrain d'arriver de mon côté. Un baiser sur les lèvres d'Howard et voilà que j'en voulais d'autre. Cependant, au lieu de jouer ma gourmande, je me concentra sur ses explications pour emmené Aria en tournée. "Elle doit être pas mal lourde quand même". Je me suis mit à m'imaginer la porté comme je l'avais fait en rentrant de tournée, mon dos s'en souvient encore un peu, parfois, la douleur revient, moins forte, que le jour où je m'étais fais mal. "J'ai jouer ma roadie en rentrant de tournée, j'ai voulu aider un membre de MTI à porter un projecteur pour le ranger -Parce que Daniele ne voulait pas le faire- et je me suis fait mal au dos. Heureusement ça va mieux mais j'ai comprit une chose, c'est que ces gens ont un mérite monstre car porté des choses aussi lourde faut le faire!"

Il était évident qu'il allait blâmer encore une fois Daniele mais pour une fois je ne dirais rien, Daniele était le fautif. Puis, j'imaginai Howard dans son Pick up "Hey! C'est trop cool un pick up! Ca à été ma première voiture après eu mon permis, il était rouge et orange -A moins que cela ne soit la rouille qui donnait sa couleur orange.." Je me mis à rire alors qu'Howard déposait ses baguettes, je prenais plaisir à dévorer une nouvelle fois ses lèvres avant que celui-ci ne me demande de changer de lieu. "On y va! " Je me demandais bien ce qu'il me reservait dans cette salle de bain.

Je me levai alors, souriant et lui pris la main pour qu'il me guide car après tout, je ne connaissais pas sa villa.

J’étais certain qu’on se complétait alors que Maria le supposais sans l’affirmer. Quoi qu’il en soit, si elle ne deviendra jamais une grande batteuse, elle a bien d’autres qualités qui vont bien au-delà du simple fait qu’elle était très jolie.

Je lui expliquai comment je transportais habituellement Aria. Les roadies étaient là pour ça et heureusement. C’était un chose en moins à penser même si je n’aimais pas spécialement que quelqu’un d’autre que moi touche ma batterie. Je n’avais pas le choix et c’était bien plus pratique ainsi. Maria m’expliqua alors une péripétie qui lui était arrivé en rentrant de tournée qui me fit à moitié sourire. A moitié parce que je l’imaginais porter des trucs méga lourd et, en même temps, elle s’était quand même fait mal ce qui n’était pas si drôle…

-Ça m’étonne pas du vieux Ricci, ça…

Tout était bon pour envoyer une pique au « grand » Daniele Ricci. Je prenais toutes les perches qui menaient à ça. Surtout qu’en réalité, l’Italien n’était pas beaucoup plus vieux que ça… Enfin, 6 longues années quand même.

-C’est sûr que le boulot de roadies c’est du travail.

J’aimais bien les roadies, ils étaient toujours partant pour faire la fête et boire un coup. C’était grâce à eux que j’avais pu rentrer de la tournée dans le bus juste derrière celui de Maria.

Je lui parlai de mon pick-up qui était maintenant revendu depuis des années pour faire place à des Ferrari (plus qu’une seule maintenant que j’avais crashé la rouge). Maria aussi avait eu un pick-up quand elle était plus jeune ce qui me fis sourire.

-Un point commun ! Les pick-up c’est bien pratique. Le mien avait une laide couleur vert-gris…

On rigola ensemble avant d’échanger un baiser. Je lui proposai d’aller dans la salle de bain. Elle pris ma main et on monta ensemble jusqu’au premier étage. La salle de bain se trouvait juste à côté de ma chambre (même s’il y en avait une, plus petite, dans la chambre même). Mais c’était bien la grande salle de bain principale que je voulais montrer à Maria. On entra dans la pièce où se trouvait une grande douche, trois éviers et un jacuzzi.

Je m’appuyai contre le mur fier de ce que je lui montrai. Je la regardai ensuite.

-Alors ? Douche ou jacuzzi ?

Un sourire plein de malice s’afficha sur mon visage. Maria avait besoin de se détendre. Quoi de mieux que ce qu’il y avait dans cette salle de bain pour ça. Je la dévorai du regard attendant sa réponse.

Si j'avais raconté l'anecdote de mon mal de dos, c'était simplement pour montrer la force des roadies. Non pas pour me plaindre, je n'aimais pas faire cela. Bien sûre, il avait continuer d'envoyé un pic sur Daniele et je ne pu m'empêcher de soupirer un peu.

"Vous n'allez jamais arrêtez vous deux...."

Je connaissais déjà la réponse. Non.  Quand ce n'était pas l'un, c'était l'autre, Daniele avait quand même presque réussit à m'influencer sur ma relation avec Howard. Heureusement qu'il avait laisser un message, sinon j'aurais pu arrêter d'y croire.

On parla ensuite des pick up, j'imaginais mal, à présent, Howard dans cette sorte de 4x4/ camionette mais nous avions tous été jeune. Je l'imaginais assis contre le capot à siroter une bière en attendant sa énième copine. D'ailleurs, combien en avait-il eu? Je n'osais même pas lui demander ni y penser.

On bougeait pour aller dans cette fameuse salle de bain, main dans la main, on prit les escaliers avant de passer à l'étage. Nous entrions dans la pièce et je fus surprise de voir un jaccuzzi.

"Et bien monsieur on ne se refuses rien!"

Dis-je avec amusement.  Howard me demanda si j'avais envie plutôt d'une douche ou d'un plongeons dans le jaccuzzi. J'eu un petit sourire puis, lâchant sa main, je commença à dire

"Le dernier dans le jaccuzzi paie les pizzas et les bières de ce soir!"

Et c'est ainsi que je commençais à enlever mon haut et mes chaussures. J'avais besoin de m'amuser et avec Howard, j'étais certaine de passer du bon temps que cela soit dans ce jaccuzzi ou devant la télé à se caliner. Je ne savais même pas pourquoi j'avais oser douter hier face à Daniele, il avait un pouvoir sur moi celui-là et j'allais devoir faire attention à présent.

J’envoyais tout le temps des piques sur Ricci, de là à désespérer Maria. Je ne pouvais pas m’en empêcher même si je ne détestais pas profondément l’Italien. Il fallait dire que j’aimais le rabaisser un peu, ça ne pouvait que lui faire du bien.

On parla de quelques trucs comme notre ancienne voiture qui s’avérer être la même excepté la couleur. C’était une autre époque, quand elle et moi avions moins de thunes qu’actuellement. Je me demandais ce que faisait Maria et à quoi elle ressemblait il y a 10 ans. Je me surprenais à l’imaginer, jolie et intelligente à écouter les derniers tubes dans son pick-up.

Je lâchai Aria pour prendre la main de Maria et la conduire jusqu’à la salle de bain. On y entra et j’appréciai la surprise sur le visage de ma petite amie. Elle était impressionnée par le jacuzzi, je suppose.

-Et ouais ! C’est l’avantage d’avoir de l’argent.

Je lui demandai ce qu’elle préférait et c’est sur le ton du défi qu’elle choisit le jacuzzi commençant à se déshabiller. D’un seul regard, j’acceptai le défi allumant l’eau pour que le jacuzzi se remplisse. Il fallait que je gagne ! Je commençai à me déshabiller. Avantage pour moi : je suis déjà torse nu. Avantage pour elle : je n’arrêtai pas de ralentir car j’étais trop occupé à la regarder se déshabiller. Comment j’avais pu me passer de ce beau spectacle aussi longtemps ?

Malgré tout, je réussi à être déshabillé le premier et je n’attendis pas une seule seconde avant d’entrer dans le jacuzzi. L’eau était chaude et Maria ne tarda pas à me rejoindre.

-J’ai gagné, tu payeras.

Je rigolai avant de me mettre à côté de Maria et de commencer à l’embrasser. Déjà, mes mains venaient se balader sur son corps aux courbes magnifiques. J’avais toujours une proposition à lui faire mais je ne savais pas quel moment serait le mieux pour lui demander ce que j’avais à lui demander. Cherchant ce moment, mes doigts parcourraient les contours de la poitrine de Maria alors que je prolongeais le baiser.

C'est ça quand on a de l'argent....Oui, sans doute, bon c'est vrai que je ne pouvais pas me plaindre à ce niveau là, j'avais un salaire plus que confortable et je mettais plus de la moitié de côté, résultat, je pouvais m'acheté une petite maison sur les collines d'hollywood et payer cash si je le voulais. Mais non, j'aimais mon petit appartement dans lequel je dormais juste. Je ne me souvenais même plus la dernière où je m'étais assise dans mon canapé et avait regarder la télé.

Quoi qu'il en soit, que cela soit chez moi ou à l'extérieur, je savais m'amuser comme prendre du bon temps. Actuellement, c'était le cas avec Howard. J'avais mit mon petit-ami au défi et il avait accepté. J'avais donc commencé à me déshabillé et bien sûre, comme je suis une femme aguicheuse quand je le veux, j'enlevais sensuellement les dernier tissus qui cachaient mes seins et mes parties intime mais monsieur Stone était déjà dans le jacuzzi à me reluquer. Bon, l'addition était pour moi ce soir tant pis je l'avais chercher.

Riant un peu, je l'avais rejoind dans l'eau chaude avec les bulles qui commençaient à s'activées dans le jacuzzi. Un doux sourire se dessina sur mes lèvres. "Tant pis pour moi, je l'ai chercher"  avais-je dis avant qu'il m'embrase tendrement. Howard se serra contre moi, des caresses sur mon corps faisait frémir ma peau. Ca m'avait manquer... Il m'avait manqué.

Je posai mes mains sur son torse, le lui caressant doucement avant de venir mordiller sa lèvre, l'embrassant tendrement. "Je t'ai déjà dis que tu m'avais manqué?" Mes jambes enlaçant sa taille pour être bien plus près de lui que je ne pouvais l'être.  

Elle m’avait mis au défi et comme j’aimais gagner, je me suis rapidement défait de mes vêtements. Une fois dans le jacuzzi, je continuai à regarder Maria qui enlever ses dernier tissu d’une manière plus aguicheuse qui me fit frémir. Je la regardais avec beaucoup d’envie jusqu’à ce qu’elle me rejoigne et que je puisse, enfin, en profiter.

Elle s’avoua vaincue disant l’avoir chercher. Je lui souris.

-Pas grave, je vais te consoler.

Je l’embrassai me serrant plus contre Maria la couvrant de caresse. L’eau était chaude et les bulles rendaient tout ça encore plus agréable. C’était bien plus confortable que la voiture qu’on avait volé en retour de tournée. Ses mains sur mon torse me rappelaient à quel point je voulais qu’elle soit plus souvent près de moi. Elle continua ses petites attentions finissant par m’embrasser à nouveau.

-Oui, tu me l’as déjà dit… Mais j’aime bien l’entendre.

Je souris alors qu’elle était maintenant on ne peut plus proche de moi, ses jambes venant m’enlacer. Mes caresses viennent frôler son dos alors que mon regard est planté dans le sien. Je la sens frémir et ça me fait sourire un peu plus.

Plus je me laissais aller à des caresses, frôlant tous le haut de son corps, plus j’avais le temps de réfléchir. En fait, je réfléchissais trop, ce qui était un comble pour moi…

-Maria…

Il était temps de le dire. Sinon, je n’allais jamais le faire.

-Tu viendrais bien habiter ici… Enfin, revenir ici après ton travail. Ça nous évitera de nous courir après…

C’était légitime mais peut-être un peu rapide. J’étais le genre à aller très vite et puis à me rétracter en derrière minute parce que je suis lassé. Mais ici, j’étais très loin d’être lassé et je n’avais pas l’intention de l’être… Je vieillissais sans doute.

J'avais l'impression de prendre soin de moi comme cela n'était pas arrivé depuis des mois voir des années. L'eau chaude sur ma peau détendait mes muscles si proies au stress de mon travail. J'étais une femme stressée déjà de base mais depuis que je travaillais pour Daniele, c'était encore pire. Howard m'aidais à me sentir femme, à me détendre un peu -jamais je ne serais détendue complètement- ses caresses me faisait frisonnés presque automatiquement, comme si mon corps était relier au sien.

Ses baisers, ses caresses, son sourire, ses yeux, tout me rendait folle quand il s'agissait de lui. Tout contre Howard, je me sentais presque heureuse, j'avais ce bon sentiment en moi qui n'était pas venu depuis bien longtemps. Un jacuzzi était quand même bien plus spacieux qu'une voiture et j'en profitais pas mal même si nous étions coller l'un à l'autre. Il m'indiqua que je lui avait déjà dit qu'il me manquait, mais ce n'était pas grave, c'était comme ses mots qui arrivaient comme une douce mélodie à mes oreilles.

Mais comme toute composition, il fallait toujours qu'il y est un faux accord, celui d'Howard, c'était qu'il était bien trop silencieux, je le sentais réfléchir mais qu'avait-il? Puis, il se lança et là, ce fut la douche froide. Habiter comme...Habiter? Vendre mon appartement et être sa concubine? Mais...Mais pourquoi pensait-il à cela, c'était trop tôt ou peut-être trop tard je ne sais pas je ne sais plus, quoi penser et surtout que dire?

Sans m'en rendre compte, mes jambes le deserrèrent un peu. Je le regardais dans les yeux, un peu de panique en moi. "Howard..." Instinctivement, je pensai à Daniele...Que dirait-il lui qui me l'avait proposer en riant il y a quelque jours..."En es-tu vraiment certain et, quand tu dis venir après mon travail...c'est genre...garder mon appartement ou..." Ou pas... Il y avait beaucoup de question à se poser à ce moment précis. Tout était parfait...mais il a fallut qu'il ranime mon stress...

Je la sentais se détendre petit à petit, ce qui était un exploit pour une fille travailleuse comme Maria. On profitait l’un de l’autre, s’embrassant alors qu’on était aussi proche qu’on pouvait l’être.

Quand j’étais avec Maria, je ne ressentais pas l’ennui que je ressentais d’habitude. Je n’avais pas envie de faire une connerie à droite ou à gauche ou même de boire tout l’alcool dont je disposais. Je n’avais envie que d’elle et de n’entendre qu’elle. C’était d’autant plus facile à apprécier que The Burning Fire allait beaucoup mieux.

Tout était parfait et, pourtant, je n’arrivais pas à profiter du moment parce que j’avais cette question qui restait présente dans ma tête. Elle était importante cette question et elle me hantait depuis que Maria avait traversé la porte de ma villa pour entrer pour la première fois dans ma demeure.

Alors, sans attendre plus, je lui posai directement la question. Je voulais savoir si elle voulait venir habiter chez moi avant d’adoucir la chose en disant « revenir chez moi après le travail ». Je senti ses jambes se desserrer et j’étais d’un coup beaucoup moins sûr. Mon sourire fâna alors que Maria semblait désemparée par ma proposition. Du coup, je me rendis compte que j’y étais allé un peu trop vite.

-Heu… Pas forcément… Tu peux garder ton appartement… Je voulais tenter pour voir si on arrivait à vivre ensemble.

Je ne savais plus vraiment où me mettre et je fuyais le regard de Maria. En fait, je ne me rendais pas vraiment compte que ça provoquerais un grand changement. Moi je ne voyais que le côté : « je verrai Maria plus souvent » et c’est tout. Je ne voyais pas tout ce que ça impliquait.

-Désolé… J’aurais pas dû te demander ça. C’est un peu trop rapide.

Je me mordis la lèvre en soupirant. Je n’osai plus la regarder comme si j’avais peur qu’elle s’en aille en disant qu’on se reverra plus tard.

J'étais un peu désorientée, je ne savais plus trop quoi penser. Je ne pensais pas Howard si rapide, ou alors, il n'avait pas bien réfléchit à l'ampleur de la chose. Nous ne nous connaissions à peine quand on y pensait. Je n'avais vu de lui que l'homme un peu trop porter sur la bouteille, aimant la musique, casse-cou et surtout, en vacance. Il fallait peut-être faire un essai avant de se lancer vraiment. Je voulais tout de m^me y croire parce qu'au fond, j'étais amoureuse de lui...

Alors certes, mon visage désemparer, ma réaction un peu étrange pouvait lui faire peur, mais je n'étais pas fermé à sa proposition...Avec le temps. J'étais rester silencieuse, le regardant se refermé sur lui même et se rendant compte qu'il avait sans doute fait une betise. J'eu un sourire. "Ne sois pas désolé, tu veux qu'on soit ensemble et voilà tout. Je ne te caches pas que c'est un peu précipité les choses entre nous mais pourquoi cela ne marcherait pas?"

Je le repris dans mes bras comme pour le faire reprendre confiance en lui. "Je ne sais pas encore si j'accepte ta proposition, tu m'as prise au dépouurvu, mais ce que je peux te proposer, c'est de faire un essai , disons pour une semaine, et après on voit ce que ça donne..." Je ne voulais pas qu'il sois mal avec ma réponse, pour le moment, c'était un refus qui l'attendait mais pourquoi pas essayer? J'étais simplement perplex sur la chose. Je pouvais lui repprocher une chose: ëtre trop porter sur l'alcool. Je n'avais pas envie de rentrer "chez moi" et voir un homme m'attendant avec la bouteille presque vide du jour.

Je n’osais plus regarder Maria. Ma proposition lui avait fait peur et je n’étais plus du tout sûr de ce que j’avançais du coup… J’avais été trop vite et je m’en rendais compte bien trop tard. Elle se desserra de moi me laissant avec des remords de lui avait dit ça. Je m’excusai avant que le silence arrive entre nous. Bordel, Howard, c’était pas le bon moment… Je fis une mine déçue avant que Maria ne reprenne la parole pour me rassurer un peu. Ce qui lui faisait peur, c’est que c’était précipité.

-Je peux pas t’assurer que ça marchera… Je veux juste que ça marche…

Je relevai le regard vers elle quand elle me reprit dans ses bras. J’agissais en fonction de mes envies et être avec Maria faisait partie de ces envies. Elle ne voulait pas me donner de réponse tout de suite, elle préférait faire un essai. J’accueillis cette réponse avec un sourire. C’était mieux qu’un non catégorique.

-D’accord, on fait un essai… Aussi long que tu veux l’essai… Tu n’auras cas me donner ta réponse que quand tu seras bien sûre.

Il allait falloir que je gère dans cette période d’essai même si je ne pouvais pas vraiment m’empêcher d’être moi-même. Je souris à Maria la serrant un peu plus fort pour l’embrasser tendrement. Je repris mes caresses là où je les avais laissées. C’était fini de discuter. Maria était ici pour se détendre et parler de choses sérieuses n’allait pas aider la secrétaire. Je faisais le tour de ses courbes du bout de mes doigts plongeant mon regard dans le sien.