Sujet: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Ven 17 Mar - 2:37
I Drink to That, L.A. ft. Libre
Il n’y a rien de plus déprimant que de tourner en rond dans une maison vide car ses colocs ont tous trouvés mieux à faire par ce beau vendredi soir d’été. J’ai fait le même trajet une bonne douzaine de fois : ma chambre – couloir – cuisine – réfrigérateur- salon – re chambre.
J’ai essayé de lire le contrat de Jack; j’ai fini par le balancé quelque part sur mon lit – de toute façon je l’ai d’jà signé. La radio passe les mêmes tubes, encore et encore et j’en ai marre.
Alors je m’installe devant le miroir de la salle de bain et je sors le peu de maquillage que je possède. J’en ai quand même assez pour m’amuser et au final, je me rends compte que le résultat n’est pas si mal. Même que…
Je me précipite dans la chambre et je sors de ma penderie une robe au col noir, brodées de perles et la seule paire de talons que je possède. Je l’enfile puis je prends ma brosse à cheveux. Deux ou trois coups et je me contemple dans le miroir.
Je suis certaine qu’on me donne facilement vingt et un an…
Je prends mon sac et les dollars récoltés aujourd’hui et je me mets en route. Il n’y a rien de facile à marcher avec pareilles godasses mais je m’en tire pas si mal au final. J’opte pour l’assurance, gardant la tête bien haute. De toute façon, l’arrête de bus n’est pas si loin.
Hollywood, here I come !
M’y voilà et pour le coup, je doute un peu. Je sens qu’on me regarde et je ne sais pas trop par quel côté m’en aller. Finalement, je décide de suivre mon instinct et à peine cinq minutes de marches plus tard et me voici devant le Stryge Bar.
Ça ne semble pas si mal.
Mon attitude bien assumée, j’avance vers l’entrée, j’ose même un regard au portier qui ne fait aucun cas de moi et me laisse passer. Ni vu, ni connu ! J’y crois pas ! J’y suis !
Dans le bar, ça grouille de gens. La musique me détruit les tympans, je me fais bousculer par un mec trois fois ma taille qui me renverse son verre de bière sur les pieds mais, l’hilarité de la chose, il m’en paie un pour se faire pardonner.
J’accepte volontiers et je le suis au bar. Sur la scène, un groupe que je ne connais pas se prend pour The Lightening , le talent en moins. Je peux facilement dénombrer quatre mauvais accords et le pseudo chanteur vient d’inverser le second couplet avec le troisième.
Mon verre arrive et le saoulons repart, me saluant. Je lève mon verre vers la salle.
- À la tienne, L.A. !
Billy Lighter
Dernière édition par Olivia Cortez le Mer 3 Mai - 20:36, édité 1 fois
Eddy Cort
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Jeu 23 Mar - 16:59
I Drink To That ! ft. Olivia Cortez & Frank « Clepto » Harrison
Mon cerveau faisait des allés et retours dans mon crâne alors que je balançais ma longue chevelure blonde d'avant en arrière au rythme irrégulier de la musique jouée par un groupe totalement inconnu qui reprenait The Lightening version métal. Trash métal... Ou trash tout court... Ma bière levée bien haut en l'air finit par se renverser par à coups sur ma tête et probablement en partie aussi sur Clepto à côté de moi alors qu'on jouait aux fans complètement déchirés.
Heu... Non... On jouait pas, en fait... C'était exactement ce qu'on était.
J'avais presque oublié ce que c'était, déjà, que d'être dans le public à ne pas réfléchir et à simplement prendre son pied avec ce qui vient. On connaissait la plupart des gens présents ici et je crois que depuis une heure qu'on était là, j'avais déjà signé au moins 20 t-shirts, disques et serviettes.... Y avait même une fille qui avait voulu qu'on signe sa poitrine... Une poitrine comme j'en avais jamais vu !
Et c'était en éclatant de rire que je l'avais fait, pour le plus grand plaisir de la fille en question, avec tout un pot de maquillage noir rien qu'autour de ses yeux. Spéciale, mais très sympa, la demoiselle. Et puis, j'étais pas du genre à juger au look... Sinon, le Stryge qui était probablement l'endroit le plus bizarre de L.A. ne serait pas mon QG depuis que j'avais l'âge d'y entrer...
C'était d'ailleurs le club de L.A. qui me ressemblait le plus et celui où il y avait le moins de bagarre. Pas qu'il n'y en avait pas du tout, mais la population ressemblait à Roadtramp en soi... Colérique, mais ça durait pas longtemps.
Mon cerveau, donc, était en train de se réduire à une marmelade informe à l'intérieur de mon crâne. Et quand la chanson prit fin, je m'appuyai d'un bras sur l'épaule de Clepto avant de lever mon autre bras, qui tenait ma bière maintenant vide d'avoir été renversée partout, en hurlant à l'intention du chanteur qui prenait la chose avec beaucoup de plaisir. Hey... Nous aussi, on avait un jour été sur cette minuscule scène, avec du matos de merde et avec ma voix qui était encore en train de muer, et ça datait d'y avait pas si longtemps que ça !
Alors c'était pas maintenant qu'on était chez BSC et qu'on bénéficiait de plus de moyens de par notre manager et notre maison de disque, c'était pas parce qu'on avait eu une chance monstre d'être repérés si vite, qu'on devait pas faire honneur au groupe qui donnait tout ce qu'il avait sur scène et qu'on devait faire la fine bouche !
Une fois la chanson terminée, je bousculai Clepto un peu fort avant de lui désigner mon verre vide.
-Hey ! Faut que je fasse le plein!
Je commençai alors à me frayer un chemin vers le bar où, en fait, on buvait à l’œil parce que le patron du Styge avait décidé que Roadtramp, natif du Stryge Bar, ne payerait plus jamais ses consommations ! Je comprenais mieux pourquoi les rockstars devenaient riches : c'était pas avec le petit pourcentage sur les disques et les concerts, c'était parce qu'en fait, ils payaient plus rien !
Bon, j'exagérais peut-être un peu, tout seul dans ma tête, mais j'étais un peu bourré...
Et juste au moment où je m'en allais avec un verre plein (mais pas pour longtemps), une jeune fille levait son verre à L.A. Et, comme je passais à côté d'elle, j'entrechoquai mon verre avec le sien pour fêter, quoi que ce soit qu'elle était en train de fêter, avec elle.
-A L.A.!
J'entrepris alors, face à la petite blonde, de boire mon verre très très vite, l'invitant à faire la course avec moi. Je ne m'arrêtai qu'une fois mon verre vide, avec un hurlement de viking victorieux, avant de jeter mon verre juste devant moi, qui se brisa !
-Une autre!
Et la barmaid, mon amie, Cali, de me remplir un autre verre qu'elle fit ensuite très professionnellement glisser sur le comptoir jusqu'à moi. Pendant ce temps, le groupe avait repris une autre chanson de The Lightening, je crois et on devait hurler et se pencher les uns vers les autres pour s'entendre.
Je m'appuyai d'un bras sur les épaules de Clepto, histoire de pas tanguer...
-Hey ! On t'a jamais vue au Stryge toi ! Bienvenue ! Lui, c'est Clepto ! Moi, c'est Eddy ! Toi, tu t'appelles ?
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Lun 27 Mar - 17:47
I DRINK TO THAT ! ft. Eddy Cort & Olivia Cortez
Les hurlements du chanteur faisaient des ravages dans mon crane, alors que je balançais ma tête dans tout les sens, mes cheveux à sa suite. Pire qu'un moulin à vent, je transformais mon cerveau en une farine compacte qui viendrait alimenter la bouillie de cervelas de Eddy qui, tout aussi disjoncté que moi, nous aspergeait de sa bière. Comme si nous ne sommes pas assez trempés de sueur.
Je sautillais sur place, encourageant les musiciens en hurlant, buvant maladroitement ma bière qui elle aussi se déversait sur mon t-shirt. Ouai, je suis pas plus doué que mon pote, dans cet état là. On offrait un sacré spectacle à ceux qui nous connaissent, pourtant c'est sur scène que les "stars" d'un soir se produisaient. Cette fois, nous ne sommes que des fans qui font n'importe quoi. Même si mon poignet souffrait encore de tout les autographes que j'ai du écrire pour nos fans.
Le plus marquant fut celui écrit sur la poitrine d'une fille qui s'était présentée à nous, les seins gonflés bien en évidence devant nous, comme un plateau repas. On avait rigolé, on avait maté, et on avait signé. On en reparlera sûrement dans quelques jours, tellement c'était marquant. Si c'est comme ça plus souvent, mon poignet me ferait moins souffrir.
Mais pour l'instant, je profitais simplement d'être en bas de la scène, de boire et de faire le con sans me préoccuper des conséquences de demain. Un mal de crâne, très certainement. Et une gelée de Eddy à ramasser à la petite cuillère.
En attendant, petite pause, la chanson s'arrête. Mon t-shirt me colle à la peau, mes cheveux aussi, et mes oreilles bourdonnent. Ed' se pose sur moi, hurlant un bras en l'air vers le chanteur, me faisant perdre l'équilibre. En temps normal, il est lourd, mais avec la panse pleine de bière, c'est encore pire. Ou alors il le fait exprès. En tout cas, il ne s'empêchait pas de crier et me bousculer pour me dire qu'il veut encore s'enfiler une bière.
" T'es déjà plein, mec. Prochaine étape, c'est le débordement, et je passe pas la serpillère derrière toi."
Même s'il tient bien l'alcool avec ses années d'entrainement, il lui arrive d'en faire de trop et de tout rendre par terre, plus la plus grande joie des gérants. Mais je le suivais quand même vers le bar, car mon verre est vide aussi. Et j'ai encore de la place, moi. En plus, c'est gratuit pour nous. Privilège d'être une star née ici.
Cali, nous voyant arriver, nous servit déjà deux nouvelles bières qu'Eddy s'empressa de récupérer. Je la remerciais alors qu'il était déjà reparti pour lever son verre avec une fille. Je ne la connaissais pas, elle doit être une nouvelle arrivante. Elle me parait fort jeune, mais son visage maquillé rendait son visage moins facile à décrypter. Ou alors mes yeux sont en train de me dire merde, même si je vois très clairement le blondinet et la blondinette faire la course. A celui qui finira son verre en premier, je ne sais pas trop ce qui lui arrivera.
Eddy finit premier. Il avait une avance, alors ça ne compte pas vraiment. Un râle bestial lui échappa alors qu'il hurlait après un autre verre, que Cali lui glissa gracieusement. Je me rapprochais de l'homme des cavernes, et de la fille. Il tanguait, s'accrochant à moi avant de faire les présentations. Il parlait comme un bourrin. J'arriverais à peine à faire mieux mais la pauvre demoiselle doit être bien embêtée de se retrouver avec deux barils de bière devant elle.
" Ne fait pas attention à lui, si j'étais pas là il serait déjà en train de rouler par terre."
Bah ouai, depuis la tantôt il se tient à moi comme un naufragé à sa bouée. Je vais finir par me faire payer, vu les services que je lui rends.
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Mar 28 Mar - 2:11
I Drink to That, L.A. ft. Eddy Cort, Clepto
J’suis bien installé au bar, jambes croisées, comme les Dames. J’sais bien que je n’en suis pas une mais ce soir, je peux être qui je veux et ça me plais d’y croire. Je sais qu’on tourne la tête vers moi et je n’ai pas envie que ça cesse.
Je lève mon verre – celui que l’inconnu m’a payé – et je trinque à L.A. Cette ville qui m’a offert un nouveau départ, qui m’a fait rencontrer les Winter Wolves. Cette même ville qui a mis Jack Perry sur mon chemin et qui m’offre mon premier vrai contrat.
- À la tienne L.A. !
- A L.A. !
En écho, y’a c’te grand gaillard dont la longue chevelure blonde lui colle au visage qui vient trinquer avec moi. Amusée, je lui souris et du regard, il me challenge à vider mon verre plus vite que lui. Ma première bière à vie et je n’ai pas le loisir de la déguster ?
Je tente ma chance, ce n’est qu’un jeu après tout. Mais je n’en bois pas le dixième que le type à vidé son verre et que déjà il en réclame un autre à la barmaid qui ne se le fait pas dire une seconde fois.
Derrière, son comparse observe la scène, servant d’appuie au Viking blond. Ils sont loufoques, ils sont brut et transpire la testostérone comme d’autres ici pue la transpiration. Je les adores au premier coup d’œil.
- Hey ! On t'a jamais vue au Stryge toi ! Bienvenue ! Lui, c'est Clepto ! Moi, c'est Eddy ! Toi, tu t'appelles ?
- Non, c’est ma première fois dis-je en tentant d’enterrer la musique qui devient assourdissante , heureuse de faire votre connaissance Clepto et Eddy, moi c’est Livia !
- Ne fait pas attention à lui, si j'étais pas là il serait déjà en train de rouler par terre ! ajouta Clepto, le pote d’Eddy.
Et c’est là que ça arriva. Ou plutôt que ça m’est arrivé Ce fut comme un coup de canon en plein ventre ou un plongeon dans le vide depuis le somme de l’Empire States Building. Autour de moi, il n’y avait plus un seul son, plus un seul être vivant. Il n’y avait que Clepto et ses yeux aussi profonds que l’immensité de la nuit.
Ça n’avait strictement rien à voir avec le jour où j’avais conduit la voiture d’Howard Stone, assise sur ses genoux. Je m’étais bien sentie émoustillée ce jour-là mais, aujourd’hui, c’est une toute autre chose. Aujourd’hui, c’est magnétique, c’est viscérale c’est… animal !
J’en échappe mon verre sur le sol qui se fracasse, tout comme celui d’Eddy quelques instants avant, venant éclaboussé les pieds de mes interlocuteurs. Je bredouille quelque chose avant de laisser échapper un rire complètement niait, digne des pires clichés de blondasses insipides.
- C’est chaud ici. Je veux dire qu’il fait chaud. Parce que vous êtes collant, j’veux dire… trempés, non pas trempé en fait c’est que de la sueur. Mais vous ne sentez pas mauvais.
Frappez moi quelqu’un ! Ai-je vraiment dis ça moi? Il me faut un truc à boire et vite. Je me tourne vers la barmaid et je lui fais signe. Je sais qu’elle doute de mon âge vu le froncement des sourcils mais elle ne me demande pas de pièce d’identité. Peut-être simplement à cause de mes compagnons. Elle place le verre sur le comptoir près de moi et va servir quelqu’un d’autre.
- Vous venez souvent ici ?
Oui ! Une question légère pour essayer de rattraper ma bourde. Je respire profondément avant de boire ce qui me semble est une gorgée raisonnablement longue de ma bière. Le goût ocre m’oxyde la gorge et j’essais tant bien que mal de ne pas trop grimacer.
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Mer 29 Mar - 18:21
I Drink To That ! ft. Olivia Cortez & Frank « Clepto » Harrison
-Mais non je vais pas déborder ! T'inquiète ! Je gère!
Il croyait que j'allais gerber et tout mais non ! La fête venait tout juste de commencer ! Le groupe avait pas fini de jouer et tout et il croyait déjà que j'étais au bord de la mort ! Mais non ! Y avait pas de lézard, ça allait aller et de toute façon, je m'étais échauffé avant de venir en descendant quelques bières à la maison.
Donc, rien à foutre, je me dirigeai vers le bar et Cali fut gentille de me servir. Puis il y eut cette fille qui trinquait à L.A. et je pouvais faire qu'enquiller parce que y avait qu'à L.A. que Clepto et moi, on aurait pu devenir ce qu'on était aujourd'hui !
Je terminai ma bière et la fille, elle, elle y arrivera pas. Trop petite, peut-être trop jeune aussi quoi que, y a plein de filles qui font jeunes et qui le sont pas. De toute façon, elle fait ce qu'elle veut, je suis pas son père...
Enfin soit. Après avoir brisé mon verre et réclamé un autre qui apparut dans ma main comme par magie, à moins que je n'aie raté un épisode, je m'étais présenté ainsi que Celpto qui était venu me rejoindre, à la blondinette. Je m'étais appuyé sur mon pote comme si c'était un réflexe parce que le monde arrêtait pas de tanguer. Je savais pas comment Clepto il faisait pour rester plus ou moins droit. Bien que par moment, il perdait l'équilibre mais ça, c'était parce qu'il était déjà bourré, le pauvre.
La jeune fille se présenta à son tour et j'enchaînai en hurlant par dessus la musique et en me penchant vers elle, non sans postillonner et dégouliner de sueur.
-Ravi de te rencontrer Livia. Moi c'est Eddy et lui c'est Clepto.
Clepto avait alors pris la parole pour dire que s'il était pas là j'allais me rouler par terre et pour toute réponse, j'avais secoué frénétiquement la tête négativement. Ce qui n'arrangea rien à l'instabilité ambiante du monde...
-Oh là... Merde...
La fille avait les yeux fixé sur Clepto, la bouche à moitié entrouverte et je me mis à rire avant de passer ma main devant son regard.
-Hey ! Oh ! Y a quelqu'un ? Y a personne... Livia!
Elle revint parmi nous et je souris.
-Ouais, fait chaud à mort!
Puis, elle demanda si on venait souvent ici et j'éclatai de rire avant de m'adresser à Clepto en lui criant dans l'oreille.
-Ouais ! C'est définitivement sa première fois ici...
Puis, à Livia :
-On est nés ici, ma p'tite dame ! T'aimes le métal?
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Jeu 30 Mar - 20:30
I DRINK TO THAT ! ft. Eddy Cort & Olivia Cortez
Eddy disait gérer son affaire, et que rien n'allait déborder. Je le regardais avec une moue sceptique, vraiment pas convaincu par son histoire. Et c'est pas la première fois qu'il me dit ça pour en arriver au résultat contraire, comme je l'avais prédis. Mais soit, je n'allais pas l'empêcher de boire, ce n'est pas ce que je veux, par contre il ferait bien d'attendre qu'une petite vidange se fasse pour libérer de la place. Je n'eus pas le temps d'en dire plus, il était déjà partit.
Il avait reçu sa bière, c'est tout content qu'il trinqua avec une fille, explosant son verre comme un rustre après avoir gagné la petite course. Je souriais à la belle demoiselle, m'approchant pour tenter de dissimuler le comportement d'ours de mon pote. Je demandais à Cali de servir la même chose à la jeune fille, ce qu'elle fit non sans lui la regarder de travers. Un verre demandé par Clepto ou Eddy, c'est un verre gratuit. Je n'allais pas faire payer la fille alors qu'Eddy lui avait fait avaler le verre sans même pouvoir le déguster.
Il fit les présentations, je suivais, posés l'un contre l'autre comme si la terre penchait. Elle n'y fit pas attention, nous répondant gentiment qu'elle était ici pour la première fois, elle qu'elle s'appelle Livia. C'est un jolie prénom, je ne l'avais encore jamais entendu. Je la regardais, tentant de savoir qu'elle âge elle pouvait bien avoir. Physiquement, elle avait un visage mature, mais son corps trahissait une certaine envie de grandir encore un peu, et sa voix semblait fraîche et jeune, presque innocente. Elle aussi me fixait, à en lâcher son verre dont les morceaux rejoignirent ceux du précédent tué par Ed.
" Désolé ma belle, on doit avoir de ces têtes que tu en perds ton verre."
Je ramassais le gros morceau, ne servant plus d'appui pour Eddy qui perdit l'équilibre et failli tomber sur moi alors que j'étais abaissé vers le sol. Déjà que mes yeux sont pas tout à fait droit, si en plus il vient me briser le dos, je vais renter dans une boite en carton. Lui, en revanche s'amusait à ramener la fille à la réalité, bougeant rapidement sa main devant son visage parfait. Je lui donnais un coup de coude.
"Doucement, tu vois bien que tu lui fais peur."
En revanche, cela semblait marcher car elle bredouilla un truc bizarre, que je n'entendis qu'à moitié à cause du bruit, de la musique et de l'alcool qui brûle mes neurones. Mais ce que j'avais compris c'était qu'on puait et qu'il faisait chaud. Eddy confirma pour la chaleur, moi je confirmais pour l'odeur.
" Ouai, je sais, on peut s'éloigner si tu veux. Surtout lui, il s'amuse à verser sa bière sur tout le monde, dans sa folie. Du coup on marine dans le houblon et la sueur."
Je donnais une tape sur l'épaule du principal concerné, l'attirant vers moi ce qui nous déséquilibra davantage. Livia demanda si nous venions souvent ici, prenant le verre que Cali lui apporta. J'hochais énergiquement la tête, un peu trop d'ailleurs car je la pris entre mes mains alors que mon jus cérébral faisant le jojo dans mon crâne. Cette fois, c'est moi qui m'appuyais sur mon pote, cherchant un point de repère dans ce monde tournoyant. Avec la chaleur et l’effervescence sur scène, de plus en plus de gens venaient demander une boisson fraîche au bar, créant plus de vacarme et de bousculades autour du bar bien trop petit.
Eddy se tourna vers moi, amusé par la question de Livia qui venait de lui confirmer que c'était bien ça première fois ici.
"Ben ouai, elle l'a dit. Je suis bourré mais j'enregistre ce qu'elle dit."
Ce qui n'arrive pas souvent. Soit c'est une sirène qui m’envoûte avec sa voix mélodieuse, soit je suis pas encore assez bourré pour perdre mon sens auditif.
-On est nés ici, ma p'tite dame ! T'aimes le métal?
"Et t'aime Roadtramp?"
Tant qu'on y est à poser des questions, autant savoir si elle aime bien ce qu'on fait. Elle ne semblait pas nous connaitre, du moins à quoi on ressemble, alors j'espère qu'elle écoute souvent la radio. Au pire, on lui fera une petite démo. Mais un autre jour, je ne suis pas convaincu par nos capacités à Eddy et moi, ce soir.
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Lun 3 Avr - 3:54
I Drink to That, L.A. ft. Eddy Cort, Clepto
Je reviens sur terre après une courte absence sur la planète Clepto par les bons soins d’Eddy qui agite de la main devant mon visage. Je me sens idiote première classe mais j’essais de me la jouer cool. Pas question de perdre le contrôle et qu’ils me collent l’étiquette de gamine.
Je bredouille, et ça les amusent. Ils ont cru que je les trouvais nauséabonds alors qu’en fait j’ai seulement dit qu’ils étaient couverts de sueur – et de bière - mais ils ne m’en tiennent pas rigueur. Thank God !
Ça grouille de partout dans le bar alors que sur la scène ils y vont de plus belle en s’attaquant à d’autres succès. Mais je n’ai d’oreilles – et d’yeux – que pour mes nouveaux compagnons.
Je demande s’ils viennent souvent squatter ici parce que, franchement, si c’est le cas, je risque de faire de ce bar mon QG. À condition que le portier me laisse passer aussi docilement qu’il ne l’a fait ce soir.
- Ouais ! C'est définitivement sa première fois ici... On est nés ici, ma p'tite dame ! T'aimes le métal?
- J’adore tout ce qui est musique, en fait mais ouais, particulièrement le métal même si ce n’est pas ce que je chante.
- Et t’aime Roadtramp ? que me demande Clepto.
J’me dis que, c’est forcément une question piège. Je viens de leur dire que j’aime le métal donc tout de suite il me demande pour Roadtramp qui doit être son groupe favori. Je connais ce groupe mais de là à nommer des titres de leur chansons, j’saurais pas dire. En fait je n’en connais vraiment qu’une seule.
- Je connais, pas le groupe en tant que tel mais j’aime bien Seek’n Destroy. Comme bien des gens en fait. Je crois qu’ils ont un album qui est sortit cette année mais je ne l’ai pas encore entendu.
Je goûte à ma bière, ce second verre qu’on m’a mit en main et dont il me tarde de me débarrasser mais comme j’ai déjà brûlé l’option de le laisser tomber par terre, je n’ai pas tellement le choix de le boire.
Le goût est immonde. Tout comme celui du champagne lors de la réception anniversaire de mariage. Mais j’veux tellement me rendre au fond du verre que j’en bois finalement de longues gorgées. Plus ça va, plus ça descend facilement.
- T’as dit Eddy que vous êtes nés ici, ça veut dire quoi en fait ? Vous êtes du quartier, quoi ?
Je cherchais à comprendre, ou en apprendre un peu plus sur eux mais surtout, engager la conversation suffisamment pour qu’ils ne soient pas tentés d’aller hocher frénétiquement de la tête un peu plus loin. Ou alors qu’ils me proposent de me joindre à eux.
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Mer 5 Avr - 11:51
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Et voilà ! Clepto, il sortait déjà à la fille des « ma belle » en grand dragueur fini qu'il était sans s'en rendre compte. Mais c'était pas grave. C'était plus fort que lui fallait le pardonner. Par contre, je croyais qu'elle l'avait fait tomber exprès pour faire comme moi, son verre, pas que c'était un accident. Mais ouais, peut-être qu'elle avait trop bu et que ça lui avait glissé des main. Je m'étais tourné vers Clepto :
-Non mais comme si on faisait peur...
Puis, vers la fille :
-Hein qu'on fait pas peur ? On est juste un peu grands et lourds peut-être. Enfin, surtout Clepto.
Mais Clepto, lui, il maintenait que c'était moi qui devait lui faire peur. Alors, avec son aide, je reculai de deux ou trois petits pas.
-Ah... ouais... ok... désolé...
Il demanda à la fille si elle voulait qu'on s'en aille. Moi, j'étais pas pour emmerder les filles, ni les gars d'ailleurs, donc si elle voulait qu'on parte, on partirait et pour le prouver, je hochais très fort la tête si bien qu'on aurait pu croire que j'avais repris le headbang. Mais apparemment, on l'emmerdait pas tant que ça, de même qu'on devait pas lui faire si peur que ça.
-Hey... C'est bon, Clepto... Elle est majeure et vaccinée, c'est pas un peu de bière qui va lui faire peur.
Même si elle buvait très lentement...
Et puisqu'elle avait pas l'air de vouloir qu'on s'en aille plus que ça, j'en profitai pour faire connaissance avec cette petite nouvelle au Stryge. Autant lui réserver un bon accueil, c'était un peu la marque de fabrique de ce lieu où tout le monde était accepté, contrairement au Crazy Ginger où fallait être « branché » ou au Dizzy Warhol où on pouvait pas faire deux pas sans tomber sur des dealers qui ne te foutaient la paix qu'une fois que t'était trop shooté pour être encore capable de sortir ton portefeuille de la poche arrière de ton jeans.
Alors je lui avais naturellement demandé si elle aimait le métal, puisqu'au Stryge, hormis dans des cas exceptionnels, c'était le métal qui avait la part belle. Et alors que je buvais une longue gorgée de ma bière, elle répondit à ma question et je captai qu'elle chantait. Je la regardai alors, les yeux écarquillés :
-Oh ! Tu chantes ! C'est super cool!
Elle était un peu comme nous, elle aimait la musique et elle en faisait. Clepto enchaîna en demandant plus précisément si elle était Roadtramp et la réponse de la fille peignit un énorme sourire sur mon visage.
Elle connaissait pas spécialement mais Seek'n'Destroy avait fait grande impression et avait touché un public plus large que ce qu'on avait pu imaginer. Même Daniele en avait été impressionné dont nous étions le premier groupe de métal dont il s'occupait.
Quand elle parla de l'album sorti cette année, j'enchaînai, comme un réflexe :
-Ouais... C'est Live Around U.S.A. Viens ici plus souvent et tu l'entendras !
L'album de notre tournée était également notre tout premier album. Et pour l'instant, Daniele était un peu fort occupé, mais bientôt, on pourra aller en studio pour commencer à enregistrer notre premier album studio ! Je me réjouissais déjà et la plupart des textes et mélodies étaient pratiquement prêts. Enfin, pour ce qui était de la version brute.
Les questions suivantes ne vinrent pas de nous, mais de la blondinette assise sur son tabouret haut au bar, les jambes nonchalamment croisées comme si elle était une grande dame. Mon sourire était loin de disparaître. Je m'appuyai à nouveau sur Clepto pour répondre.
-On est réellement nés ici, à Hollywood et on vit ici aussi, hein, Clepto ! Mais Roadtramp est né ici, au Stryge. Et comme on est Roadtramp, ben... Voilà...
Je voyais bien que chaque fois qu'elle buvait, elle faisait la grimace. Je vins alors prendre son verre doucement, me retrouvant avec une bière dans chaque main.
-Attends. Si t'aimes pas la bière faut pas en boire...
Puis, interpellant Cali.
-Hey ! Cali ! Tu peux mettre un Tango pour notre nouvelle amie, s'il te plaît.
Je vidai un de mes verres pour le poser sur le comptoir, libérant une de mes mains.
-Un Tango, c'est de la bière et de la grenadine, mais j'imagine que tu sais ça. Ici, t'as pas besoin de faire genre juste pour le style. Tu bois ce que tu veux, tu t'habilles comme tu veux, personne te jugera ou se foutra de toi. Pour ça qu'on vient ici, parce que c'est cool.
Je chopai doucement la chaîne qui pendait entre le nez et l'oreille de Clepto.
-Regarde, Clepto y se prend bien pour un bœuf, personne lui dit rien.
Et j'éclatai de rire.
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Ven 7 Avr - 20:35
I DRINK TO THAT ! ft. Eddy Cort & Olivia Cortez
Je ne sais pas vraiment si c'est nous qui faisions peur à la demoiselle, ou si c'était le cadre en lui même. Le Stryge, avec sa musique métal et ses clients tout aussi loufoques que nous, est un grand choc quand on y débarque la première fois. Comme c'était justement sa première fois à Livia, elle en perdit son verre, ainsi que le fil de ses pensées car son esprit partit loin, tellement loin que Eddy du aller le chercher à grands gestes de la main devant son visage.
S'il avait été plus bourré que ça, ou avec de la malchance, il aura mal visé et elle se serait prit une claque sur sa figure. Mais elle devait avoir une bonne étoile, elle est intacte. Presque.
Elle finit par répondre à nos questions, confirmant qu'elle n'était aucunement effrayée par deux perches imbibées de bière qui hochent la tête à tout bout de champ, gagnant des points en annonçant aimer le métal, aimer chanter et connaitre également, au minimum, Roadtramp. Et ça, ça me fit sourire. Cool, une jolie petite fan qui ne se rend pas (encore) compte qu'elle est juste devant Roadtramp en personne. A Eddy de lui proposer, ou conseiller, de venir ici plus souvent pour avoir la chance d'entendre notre nouvel album.
" Peut-être même que tu auras la chance de voir le groupe jouer en live, ici." dis-je avec un clin d’œil vers la fille, et un sourire complice avec Ed. Tant qu'elle ne sait pas, autant faire semblant.
Mais du coup, elle se demandait ce qu'avait voulu dire Eddy en affirmant qu'on était nés ici. Alors qu'il lui expliquait qu'on avait été pondu dans le quartier, qu'on avait poussé à même cette terre et qu'on y était encore bien ancré, j'hochais sérieusement de la tête pour appuyer ses dires. Je ne récoltais qu'une nouvelle vague de nausée dans mon crâne.
- Et comme on est Roadtramp, ben... Voilà...
J'ouvrais les bras en faisant un "Tadaaaaa" de surprise, prenant la pose comme les clowns ou les artistes sur scène, après avoir terminé leur tour. Enfin, les magiciens ou les comiques, pas les musiciens comme nous. Même si parfois on fait des trucs bêtes aussi.
Je déchantais vite quand je l'a vis faire une grimace en buvant rapidement son verre, comme si elle voulait faire passer la pilule plus vite. Merde, elle imaginait d'autres têtes pour Roadtramp, elle est déçue, on vient de perdre une fan, s'en est fini de nous!
Sans même y accorder de l'importance, Eddy lui prit simplement son verre et son restant, commandant un cocktail pour Livia. J'espère vraiment que c'est la bière qui passe mal plutôt que la découverte que les membres du groupe sont... bourrés, puant et effrayant? Ou grands, lourds et moches? Je sais pas qu'elle option je préfère.
Cali apporta un tango pour notre charmante compagnie, avec en fond sonore un Monsieur-Eddy-je-me-la-joue-monsieur-dictionnaire qui explique ce qu'est donc un tango, passant en revue ses composants.
" Nan mais ho! Laisse-la découvrir un peu."
Faut pas gâcher à chaque fois la surprise, déjà que pour impressionner une fille faut tout donner, si en plus on lui donne un aperçu de se qui l'attend, on va perdre des cartes en jeu.
-Regarde, Clepto y se prend bien pour un bœuf, personne lui dit rien.
Hein!?!?!
Il était mort de rire par sa blague, tirant par a-coups sur ma chaîne qui me tiraillait le nez.
" Je préfère être un bœuf qu'on mouton. Regarde toi, avec ta touffe d'agneau."
Je lui ébouriffais encore plus ses boucles d'une main, frottant bien tout ça pour rendre ça plus crépu encore. Bœuf, bœuf...! Au moins un bœuf c'est grand et fort. Un mouton, c'est bête et ça se bouffe. Un bœuf aussi, mais c'est pas pareil.
Je me tournais ensuite vers la fille, lui souriant.
" Tu préfère quoi? Un bœuf bien costaud, ou un mouton débile qui bêle tout les matins?"
Mouai, à tout les coups elle va dire "qu'un mouton c'est trop mignon, tu peux lui faire des câlins, le prendre dans tes bras et même jouer avec lui." C'est sûr qu'un bœuf, tu le laisse bien tranquille dans son près, plus il est loin, mieux c'est.
Et zut.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Lun 10 Avr - 4:04
I Drink to That, L.A. ft. Eddy Cort, Clepto
Ma tête passe d’Eddy à Clepto, de Clepto à Eddy qui ne semblent pas s’entendre sur l’effet qu’ils projettent sur moi. Ça m’amuse, je me retiens même de ne pas éclater de rire devant leur tango incertains. C’est quand même chouette d’avoir deux beaux grands gaillards pour discuter. Pourquoi aurais-je peur ?
- -Hey... C'est bon, Clepto... Elle est majeure et vaccinée, c'est pas un peu de bière qui va lui faire peur.
Et la, ma bière passe très mal. Vaccinée, ouais, mais majeure… si on additionne mon mois de naissance à mon âge, alors oui mais allez faire expliquer ça au portier voir ce qu’il en pense… J’hoche seulement de la tête à l’affirmative pour appuyer la phrase d’Eddy.
Bref, j’suis pas fâché que Clepto réoriente la conversation sur la musique. Et comme je chante, ça me viens plus facilement, probablement parce que lorsqu’on touche au monde de la chanson, faut connaître un certains éventail de chansons pour plaire à Monsieur et Madame tout le monde.
- Oh ! Tu chantes ! C'est super cool!
- J’sais pas si c’est cool Eddy mais j’avoue que j’adore m’exprimer par la chanson. Autant celles que je peux composer ou piger dans les répertoires de mes artistes préférés.
J’réponds à Eddy, pourtant je fixe Clepto. J’y peux rien, il me fascine, tout autour de lui semble pâle et inintéressant, à l’exception d’Eddy qui me fait l’effet d’un gros ourson en peluche contre lequel on a qu’envie de se blottir. Ouais, j’ai vraiment le chic de faire de belles rencontres inattendues !
Clepto me demande si j’aime Roadtramp. Bon, c’est pas que je ne les aimes pas mais ils n’ont pas une discographie débordante non plus. Je suis comme la plupart des fans de musique metal, je connais surtout Seek’n’Destroy et que le groupe à un album nouvellement sur le marché.
- Ouais... C'est Live Around U.S.A. Viens ici plus souvent et tu l'entendras !
- Je compte bien revenir. L’endroit est sympa et si vous traînez souvent ici, ça me fait une raison de plus…
Leur compagnie est agréable, ils n’ont rien de brute-pas-de-tête comme bien des connards qui traînent le trois quart de leur vie dans les bars dans le seul but de draguer les minettes. J’aime ce qu’ils dégagent et je ne parle pas de l’odeur de sueur mixé à la bière qu’ils se sont allégrement renversé sur la tête. Mais bien de leur « zenitude » qui fait changement des gens que j’ai l’habitude de croiser dans la rue. Les Angelenos sont si obnubilés par leur travail, leur routine de vie qu’ils en oublient de vivre, de savourer l’instant présent.
- On est réellement nés ici, à Hollywood et on vit ici aussi, hein, Clepto ! Mais Roadtramp est né ici, au Stryge. Et comme on est Roadtramp, ben... Voilà...
Je regarde Eddy – qui a toute mon attention maintenant- bouche bée. Et pour ceux qui me connaissent vraiment, pour que je reste sans voix, faut vraiment que ça ait un impact de dingue.
Je repasse le dernier bout de conversation dans ma tête, question de m’assurer que je n’ai rien dit de mal au sujet du groupe. Non j’crois que ça va, ils vont pas me dévisser la tête dans le prochain tournant.
- Vous… Non ! Sérieux ? Vous ne vous foutez pas de ma gueule ? Vous êtes vraiment Roadtramp ?
Clepto ouvre grand les bras s’exclamant d’un « Tadaaaaa » digne des plus grand punch à la fin d’un gag. Et je ne trouve rien de mieux à faire que de prendre de grandes gorgées de mon verre de bière. Non pas car je suis déçue de découvrir leur véritable identité mais parce que, soudainement, j’me dis que je ne suis pas assez bien pour frayer avec eux.
La bière passe définitivement très mal et Eddy doit avoir pitié de moi car il m’en débarrassé et me le remplace par un Tango. La serveuse s’exécute, je comprends un peu mieux pourquoi elle fait leur commande toujours bien avant les autres.
- Un tango, c’est de la bière et de la grenadine, mais j’imagine que tu sais ça. Ici, t’as pas besoin de faire genre juste pour le style. Tu bois ce que tu veux, tu t’habilles comme tu veux, personne te jugera ou se foutra de toi. Pour ça qu’on vient ici, parce que c’est cool.
- Nan mais ho ! Laisse-la découvrir un peu.
- Merci du conseil Eddy, j’y manquerai pas… Et Clepto, je savais déjà ce qu’était un Tango !
J’lui fais un clin d’œil entendu, bien que je n’avais aucune idée de ce qu’étais un Tango, du moins le cocktail car la dance, je connaissais parfaitement bien. Je trempe mes lèvres dans mon verre et c’est franchement bon. Je vais retenir le nom; je saurai quoi prendre à l’avenir et je n’aurai plus l’air d’une gamine effarouchée !
- Regarde, Clepto y se prend bien pour un bœuf, personne lui dit rien.
Eddy éclate de rire et j’en recrache ma gorgée de Tango. Son doigt se place derrière la chaînette et il l’a fait bouger. J’ai envie de lui dire qu’il va réveiller le taureau qui sommeil en Clepto mais se dernier rétorque en prétextant qu’il aimait mieux être un bœuf qu’un mouton, tout en ébouriffant les cheveux déjà bien emmêlés d’Eddy.
Deux gamins. Roadtramp est composé entre autres de deux gamins, je ne peux pas parler pour les autres. Et je me marre trop. Ils ne se prennent pas au sérieux, ils n’ont pas la grosse tête, ils sont accessibles et, putain, franchement canon !
- Tu préfères quoi ? Un bœuf bien costaud, ou un mouton débile qui bêle tout les matins ?
- Oh…euh… j’me suis jamais spécialement arrêté sur le sujet mais j’crois qu’en fait le bœuf bien costaud est un bon choix. Pas que j’n’aime pas les moutons, sans offense Eddy !
J’lui ébouriffe les cheveux à mon tour en riant. Pauvre petit mouton pas tant sans défense. Il s’en remettra, je n’en doute pas. De toute façon, comme il a si bien dit, personne ici ne juge personne et j’crois qu’ils ont dépassé le cap de s’attarder à ce que les gens pensent d’eux. Mais moi j’suis curieuse. Et j’aime bien retourner aux gens leurs questions.
- Mais, Clepto, Si t’es le bœuf, et Eddy est le moutons, j’suis quoi moi ?
Sa réponse m’intéresse grandement. Parce que ça pourrait quand même avoir bien des sens selon ce qu’il me sortira. On va voir s’il sait jongler aussi bien que moi.
Le groupe sur scène enchaîne chansons sur chansons et j’en ai marre d’être assise, je pose mon verre vide sur le comptoir derrière moi – j’peux pas tous les casser non plus – puis je saute en bas de mon tabouret tirant Clepto et Eddy par les bras. J’ai envie de bouger, de danser, de m’éclater. J’suis capable de bouger la tête et de me faire aller la chevelure comme un moulin à vent !
@ Billy Lighter
Eddy Cort
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Sam 15 Avr - 15:25
I Drink To That ! ft. Olivia Cortez & Frank « Clepto » Harrison
Une fois que j'eus rassuré Clepto en lui disant que non, Livia avait pas peur, elle nous annonça qu'elle chantait et je trouvais ça cool. Mais Livia savait pas si c'était cool, juste qu'elle adorait le faire... Je levai mon verre à ça.
-Alors, c'est deux fois cool!
Elle reprenait des chansons, qu'elle disait, mais elle composait aussi et ça, c'était trois fois cool. Je m'étonnais moi-même ! Je savais encore compter au moins jusque trois. Par contre, j'avais une sorte d'impression de décalage parce que ce que j'entendais venir d'elle, c'est bien les réponses à mes questions, mais c'était pas moi qu'elle regardait, j'avais l'impression. Mais bon, ça devait être à cause de la bière.
Elle aimait bien le Stryge et c'était quand même plus ou moins tout ce qui comptait. Parce que ça voudrait dire qu'elle reviendrait encore et qui sait, peut-être qu'on deviendrait amis avec le temps... D'après elle, le fait qu'on vienne était une raison de plus pour revenir. J'envoyai alors un coup de coude dans les côtes de Clepto en souriant.
-Bah tu vois ! Elle nous aime bien déjà...
Moi aussi, je l'aimais bien. Je savais pas pourquoi. Mais je l'aimais bien.
J'avais alors avoué à Livia qu'on était Roadtramp et Clepto de ponctuer cette révélation ô combien importante d'un « tadaaa ! » qui me fit marrer. Mais dans l'état où j'étais, s'il avait dit « caca » je me serais marré aussi. Livia, elle, eut l'air sidérée et, pour la mettre à l'aise, je lui commandai un tango, la débarrassant ainsi de sa bière qui semblait la dégoûter plus qu'autre chose et lui faisant une brève description de la mentalité de la grande majorité des gens qui fréquentaient le Stryge Bar. Pour illustrer mes dires alors que Cali lui donnait ce que je lui avais commandé, j'avais pris ce bon vieux Clepto et sa chaîne dans le nez pour exemple.
La contre-attaque ne se fit pas attendre, mais ce fut bien moins méchant que je ne m'y étais attendu. Un grand sourire fendant ma gueule en deux, je lui dis, relevant ma tête aux cheveux tout ébouriffés maintenant que mon ami y avait mis le bordel.
-Hey ! Bah j'ai rien contre les moutons ! Sont gentils les moutons. J'ai rien contre les bœufs non plus, d'ailleurs.
Mais Clepto, lui, il voulait savoir ce que Livia préférait. Et ce fut bien évidemment sans surprise qu'elle choisit le bœuf et, par extension, Clepto. Bon ben, je haussai les épaules en souriant après que Livia n'ait rien arrangé à mon brushing en prenant exemple sur mon pote.
-Bah, j'ai l'habitude, t'inquiète. Les filles choisissent toujours Clepto.
En fait, elle avait choisi le bœuf mais j'étais plus vraiment là-dessus...
-Mais c'est pas grave. Parce que de toute façon, je suis en couple, moi. Et on peut pas en dire autant de ce bon vieux Clepto.
Je fis un clin d’œil à Livia. Si elle voulait tenter sa chance, libre à elle. Plus on est de fous, plus on rit ! Elle demanda alors ce qu'elle était comme animal, elle... Je pris une moue de réflexion. La question était adressée à Clepto et pas à moi, mais ça non plus, j'étais plus en état de le saisir...
-Heu... Heu... Je dirais... Heu...
Je la regardais de haut en bas avant de finalement abandonner. Clepto aurait peut-être plus d'imagination, lui. Pour seule conclusion, j'affirmai :
-C'est une question pour Izbel. Cash... Lui, il saura ce que t'es. C'est lui le Shaman.
Le tango semble être mieux passé que la bière et Livia finit par poser son verre vide sur le comptoir. Elle descendit de son tabouret et je me rendis compte avec étonnement qu'elle était vachement petite (à moins que ce ne soit moi qui soit vachement grand)... Elle prit mon bras et tira et ce ne fut qu'en m'accrochant moi-même à Clepto que j'arrivai à ne pas trébucher et m'étaler à terre sur le sol aussi imbibé de bière que moi.
On se rendit vers la scène et pendant la chanson, on secoua nos têtes comme des malades et si je n'avais pas été aussi saoul, j'aurais senti venir la migraine du lendemain, mais pas là, pas maintenant.
Le groupe termina son concert, descendit de la scène et, ni une ni deux, sans me concerter avec les deux autres, je me dirigeai vers le chanteur pour lui demander si on pouvait emprunter leurs instruments le temps d'une chanson. Une fois son accord donné, je revins vers mes amis et leur dit :
-Ça vous dit de jouer un truc?
Puis, me tournant plus particulièrement vers Livia :
-Tu choisis la chanson, n'importe quoi tant qu'on connaît pour pouvoir la jouer. Tu chantes, je prends la guitare et Clepto, la batterie. Ça te dit?
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Dim 16 Avr - 22:53
I DRINK TO THAT ! ft. Eddy Cort & Olivia Cortez
Décidément, Eddy trouvait tout cool ce soir. La musique, la fille, le fait qu'elle chante, le fait qu'elle aime le métal et le fait qu'elle aime le Stryge. J'ai oublié un truc? Sûrement, mais il se peut qu'il ne l'ai pas encore dit.
Elle me regardait en parlant, je la regardais parler, un peu troublé par son visage. Elle est vraiment majeure? En tout cas, elle sait parler aux hommes! Elle nous aimes! Enfin, Roadtramp, pas nous en tant que nous, mais c'est un peu la même chose. Dommage qu'elle ne connaisse pas plus de nos chansons, mais déjà Eddy lui propose d'arranger ça en venant plus souvent, j’argumente en faveur en lui annonçant que le groupe pourrait bientôt jouer ici. Je m'arrangerais pour que ce soit le plus tôt possible!
- Je compte bien revenir. L’endroit est sympa et si vous traînez souvent ici, ça me fait une raison de plus…
"Hooo yeah!" et je serre le poing de la victoire, tout content de compter une adepte de plus au QG, et loin d'être moche en plus. Cerise sur le gâteau, Eddy balance l'info et dévoile notre identité, récoltant un joli O scotché sur la bouche d'Olivia. Appelez-nous les illusionnistes! On fait des miracles rien qu'en parlant.
- Vous… Non ! Sérieux ? Vous ne vous foutez pas de ma gueule ? Vous êtes vraiment Roadtramp ?
" Eddy se rase les cheveux si c'est pas vrai! Et comme il se rasera jamais les cheveux, c'est donc vrai."
CQFD.
Elle n'en revenait toujours pas, et pour aider la pilule à passer, un tango fut offert de bonne grâce à la demoiselle. Mon pote lui servit le couplet sur "soit celle que tu es, porte les vêtements que tu as, et tape les gens qui se foutent de toi". Ha non, ça c'est la version pour les hommes (en gros, Eddy et moi), mais la seule différence c'est qu'elle ne doit pas s'inquiéter de ce que l'on pourrait penser d'elle.
" En gros, on risque pas de t'embêter car pour cela faudrait que les gens arrivent à aligner trois mots."
Il voulait rassurer Olivia en lui donnant comme parfait exemple ma chaîne, me traitant de bœuf au passage, et le fait que personne ne m'avait encore rien dit à ce sujet. Bah, j'ai envie de dire qu'ici, personne ne risque de me dire un truc, sinon Eddy les frappe, et moi après. L'inverse est vrai aussi. Mais à mon tour de lancer la contre-attaque, lui donnant comme totem le mouton. Ovis aries, animal de rente à cornes, ruminant et bêlant à tue-tête, avec comme poils ce que l'on appelle "la laine".
Je vis avec un mouton, et je n'ai pas encore confectionné de coussin? Je sais quoi faire de la touffe d'Eddy, maintenant.
L'avis de notre nouvelle amie compte aussi, je lui demande qui elle préfère. Et contre toute attente, c'est moi qu'elle choisit. Enfin, le bœuf. 1-0 pour moi. Le perdant joue les grands princes en ne paraissant même pas offusqué, étalant ma vie amoureuse en comparaison à la sienne bien rangée. 1 partout...
" Ouai ben c'est bon, j'avais compris..." marmonnais-je entre mes lèvres, prenant une gorgée de ma bière.
- Mais, Clepto, Si t’es le bœuf, et Eddy est le mouton, j’suis quoi moi ?
Le disque d'Eddy bug, moi je m'étouffe avec ma bière. Alors là, comment donner un animal totem à une fille sans l'offusquer? Elles sont encore capable de voir le mal dans un petit papillon, donc faut peser ses prochains mots... Ce que Cash n'aurait effectivement pas fait, mais il aurait sûrement dit un animal inconnu au bataillon, peut-être même inventé, qui n'existe que sur une petite île perdue. Genre, le diable de Tazmanie, ou "le cancrelat du Paraguay".
" J'y réfléchis, pour la prochaine fois qu'on se recroise."
Satisfaite, ou assoiffée, elle termine son verre et quitte son trône pour nous rejoindre, plus petite qu'il n'y parait. Elle m'arrive aux épaules, voir un peu plus bas. Enfin, soit! Elle tira Eddy qui me tira moi vers la scène, pour la dance de la chevelure, le temps que se termine le concert du groupe. Mes cheveux donnaient une touche plus sombre au blond de mes compatriotes, même si ceux d'Olivia semblait plus clairs et brillant que la laine d'Eddy, vieillie et imbibée de bière.
C'est la face couverte de mèches et rigolant comme un gosse que je rejoignis mes amis sur la scène, après qu'on ai demandé l'accord des artistes pour emprunter leurs instruments. Ils n'auraient jamais dit non à Roadtramp, mais la politesse veut qu'on demande quand même. Je m'installe, faisant tournoyer les baguettes entre mes doigts, sentant déjà la magie de la musique s'insinuer dans mes veines, repoussant la fièvre brûlante de l'alcool. Je regarde intensément Olivia pour lui brûler les fesses et l'inciter à venir nous rejoindre et chanter avec nous.
Rien de mieux pour réunir les gens que la musique!
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Lun 17 Avr - 1:18
I Drink to That, L.A. ft. Eddy Cort, Clepto
La conversation est tout de même assez étrange c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai l’impression qu’ils se lancent des sous entendu qu’eux seuls ne peuvent piger et que moi, j’dois commenter parce que, forcément c’est vers moi qu’ils se tournent avec leur point d’interrogation.
N’empêche que pour le coup du bœuf et du mouton, j’étais grave embêté mais Eddy ne m’en tiens pas rigueur et, comme il ne dit, il s’en fou que toutes les filles choisissent Clepto, de toute façon lui il est en couple.
Donc Clepto lui… non… Merci de la transmission subtil d’info Eddy !
Et quand je demande quel serait mon animal, là ça semble bien les embêter de répondre. L’un comme l’autre ils n’osent pas s’avancer. Clepto joue de prudence en disant qu’il continu d’y réfléchir pour la prohaine fois alors qu’Eddy finit par dire que c’est un cas de Cash Izbel. Lui, il saurait répondre car après tout, c’est lui le « Shaman ».
- J’ai chanté avec lui sur le Walk of Fame l’autre jour… Un rêve de fou ! J’vous jure ! Juste à y songer j’en ai la chair de poule…
J’termine mon verre, j’ose pas en demander un second – c’est vraiment trop bon c’truc ! – et je le pose sur le comptoir afin de mieux descendre du tabouret et je m’amuse de constater que je suis une naine à leurs côtés. Ou alors, c’est eux qui sont trop grands ! Qu’importe, j’ai des fourmis dans les jambes j’ai envie de bouger, de danser ! Mais j’peux pas tenir en place. Ça non!
Alors j’attrapes le bras d’Eddy qui se tient à Clepto et je fonce parmi les gens pour me diriger vers le centre, ne leur donnant pas le choix de refuser ma décision. Bon, vraisemblablement ça ne se danse pas tellement mais tant qu’on peut bouger, j’m’en fiche ! Et l’heure est à l’apprentissage - ça devait être dans mon astrologie du mois – et j’me brasse la tête aussi vigoureusement qu’ils savent le faire.
Le band joue encore quelques chansons puis salut la foule avant de quitter, côté jardin. Ils vont probablement aller vers l’arrière scène s’envoyer encore plus de bière qu’ils ne l’ont fait pendant leur prestation. L’absence de musique laisse un espèce de vide dans le bar malgré les voix des gens qui tentent de surclasser celles des autres. C’est d’une cacophonie insoutenable.
Je reste planté là, tout près de Clepto quand un mec encore plus bourré qu’Eddy passe tout près et me bouscule – probablement qu’il ne m’a pas remarqué, lui, au pays des géants – et je me retrouver dans les bras de Clepto. J’le regarde, gênée au possible puis je me redresse sur mes pieds, tenant mon équilibre en posant ma main sur son avant bras.
C’est alors qu’Eddy intercepte le band sortant puis, se tournant vers nous, nous proposes qu’on monte sur scène le temps d’une chanson. Je ne peux être difficilement plus comblée. Je pourrai montrer à Clepto – et Eddy il va de soit – ce dont je suis capable et qu’il me laisse carte blanche du choix de la chanson, pourvu qu’ils la connaissent c’est un cadeau !
- Now or Never, The Burning Fire, ça vous parle ?
Je fais souvent cette chanson quand je joue dans la rue et je sais que je la maîtrise parfaitement bien. L’heure est à la fête, alors j’opte pour la facilité. De toute façon, les quelques gorgées de bière et le Tango m’ont grisé suffisamment pour relever le défis.
J’vais taper sur l’épaule de Clepto qui s’est installé à la batterie, tournant les baguettes entre ses doigts puis je rejoins Eddy et j’le pousse d’un p’tit coup de hanche, avant d’aller prendre place au micro.
- Allez les mecs !, leur dis-je en cris de ralliement.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Mar 18 Avr - 15:25
I Drink To That ! ft. Olivia Cortez & Frank « Clepto » Harrison
Et ouais, on était Roadtramp. Et Olivia en revenait pas. Moi non plus d'ailleurs. Notre célébrité était grandissante et c'était à peine si je m'en rendais compte, étant encore surpris d'être reconnu dans la rue par de parfaits inconnus. C'était tout neuf aussi... La tournée de The Lightening ne datait que de quelques mois, après tout et entre temps, on avait sorti notre album live enregistré durant ladite tournée... Bref, on avait fait beaucoup en peu de temps, mais comme on faisait ce qu'on aimait, on ne pouvait pas appeler ça « travailler » à proprement parler. J'avais plutôt l'agréable impression de faire la fête non stop.
Dans la foulée, en plus de faire une nouvelle rencontre, on venait de fidéliser une nouvelle cliente pour le Stryge. Une jeune femme qui aimait Roadtramp, même si elle se demandait quand même si on se foutait pas de sa gueule en prétendant faire partie de ce groupe de métal qu'on commençait à entendre de plus en plus régulièrement sur L.A.ROCKS qui passait pourtant encore très peu de métal. Ce genre de musique passait plutôt sur des radios pirates. Mais les journalistes nous décrivaient comme le groupe qui allait rendre le métal accessible au grand public. Et pourquoi pas ? On était loin d'être élitistes parce qu'après tout, on était loin d'être l'élite.
Je revins un peu plus dans le monde réel, plutôt que de m'embourber dans des idées que j'avais du mal à aligner, lorsque Clepto parla de me raser les cheveux.
-Hein ?! Quoi?!
J'avais pas tout bien suivi... Ce que Clepto venait de dire me semblait très compliqué...
Avec tout ça, on en était venu à parler de bestioles sans que je puisse me rappeler comment on en était arrivés là... Et de fil en aiguille, j'avais quand même réussi à placer que j'étais en couple et pas Clepto, mais je savais plus ce que ça avait à voir avec les moutons et les bœufs... C'était même très bizarre comme association d'idées.
Et dans ce bordel, il n'y avait que Cash Izbel qui aurait peut-être trouvé un sens ultra transcendant à ce qui venait de se dire ! Sûr même ! Pareil pour trouver un totem à Olivia. Clepto voulait bien relever le défi pour la prochaine fois, parce que L.A., c'est petit, alors il y aura forcément une prochaine fois.
Tellement petit qu'Olivia avait déjà rencontré Izbel ! Et apparemment, elle avait vécu la même chose que nous, car nous aussi, avant que toute l'aventure avec Daniele Ricci ne commence, on avait rencontré Izbel. Je souris à Olivia.
-Alors ça nous fait un point commun. Nous aussi on a joué avec Izbel. Ici, sur scène, après l'avoir rencontré par hasard.
C'était il y avait quoi ? Un an ? Un peu plus ? Avant la tournée en tout cas. Quand Izbel n'était pas encore tout à fait à cheval entre deux mondes, ou en tout cas, nous avions réussi à communiquer... Mais il semblait que le temps (et la drogue, probablement) l'avait un peu changé...
Cash n'était pas inaccessible en soi, pas comme Billy Lighter. Mais même en se trouvant à côté de lui, d'après ce qui se disait ces derniers temps, il pouvait paraître totalement absent et, en même temps, voir les choses sous un angle totalement différent de celui des gens normaux.
Il y en avait qui disait que Cash Izbel était le Shaman... D'autre disaient qu'il se prenait carrément pour un serpent par moment. Bref, la drogue, c'est mal.
On avait ensuite été écouter à nouveau le groupe et se déchaîner parmi la foule jusqu'à la fin du concert du groupe de ce soir. Et dès que j'ai pu, je suis allé voir le frontman afin de lui demander si on pouvait emprunter leurs instruments le temps d'une chanson. Il accepta en échange de quelques bières gratuites, ce qui n'était pas un problème étant donné qu'on les avait quand même gratuites, les bières.
Je laissai ensuite, une fois sur scène sous l'acclamation des gens présents qui nous connaissaient, nous ou Roadtramp ou les deux, le choix à Olivia pour ce qui était de la chanson.
-Va pour Now Or Never!
Je pris une guitare, Clepto s'installa derrière la batterie avec Olivia à ses côtés. Moi, je pris le micro et annonçai de ma voix éraillée de bourré en saluant le public qui me faisait déjà bien rigoler:
-HEY !!! Content de rejouer au Stryge ! Notre manager, The Best, dit qu'on est maintenant trop connus pour jouer ici, que le Stryge serait trop petit pour le nombre de gens qui voudraient venir nous voir.
Cali apporta des bières au bord de la scène et, attiré comme un clébard par un steak, je vins en prendre une en la remerciant avant de retourner au micro en la buvant, ma guitare d'emprunt accrochée à mon épaule.
-Ben ce soir, on va quand même jouer une chanson parce que ça nous manque.
Je mis mon index en travers de mes lèvres tandis que j'entendais Clepto frapper sur quelques caisses de façon anarchique pour évaluer leur son.
-Ça reste entre nous, ok?
Je désignai un endroit au hasard derrière moi.
-Ce soir, laisser nous vous présenter une nouvelle venue ! Livia...
Je me rendis compte que je ne connaissais pas son nom de famille. Pas grave.
-Livia-tout-court!
Et Livia-tout-court vint me bousculer, réclamant sa place au micro. Si j'avais été sobre (ce qui n'arrivait pas souvent), elle ne m'aurait pas fait bougé d'un centimètre... Mais j'étais pas sobre...
Elle hurla dans le micro, nous donnant le feu vert pour démarrer. Je me tenais à côté d'elle, motivé pour chanter les refrains avec elle... Enfin... Pour hurler les refrains...
Le RP que j'évoque, celui que j'ai fait ave Cash (il y a déjà un bail!) se trouve ici
Spoiler:
J'ai trouvé une version féminine de la chanson, mais si ça ne te convient pas, Livia, n'hésite pas à me le dire, je l'enlèverai
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Ven 21 Avr - 16:54
I DRINK TO THAT ! ft. Eddy Cort & Olivia Cortez
Au plus le temps passait, au plus je sentais mon cerveau vomir un flot de bêtises, alors que mes lèvres racontaient n'importe quoi. La discussion partait dans tout les sens, mais aucun de nous trois semblait vouloir la remettre sur les rails. On passait des animaux à nos relations amoureuses, ce qui est un peu... saugrenu comme transition, puis à Cash qui aurait sûrement vu un sens à nos paroles. Livia a chanté avec lui, nous aussi. On est fait pour s'entendre!
-Alors ça nous fait un point commun. Nous aussi on a joué avec Izbel. Ici, sur scène, après l'avoir rencontré par hasard.
" Soirée mémorable! Mais faudra attendre demain pour me demander des détails, je commence à douter de mon nom de famille..."
Wouaw, j'ai le corps qui pétille, mes pieds flottent et mon corps tangue dans tout les sens. Bientôt je vais rejoindre Izbel dans ces délires. Olivia nous entraîna vers la piste de danse, si on peux vraiment appeler ça une piste pour de la danse, et je décidais d'arrêter l'alcool pour ce soir en déposant mon verre tout juste vidé sur le comptoir. Toi, je te retrouve bientôt, mais ce soir, on en reste la!
Comme des yoyos, on s'amusait à balancer nos têtes de tout les côtés, au rythme effréné de la musique. Inconsciemment, je me rapprochais d'Olivia, observant son petit corps bouger chaotiquement comme les nôtres, sans logique apparente. On sautille sur place, nos bras disloqués se baladent et nos têtes se frôlent dangereusement, alors que nos cheveux se bagarre les uns contre les autres. Un jour, on appellera ça la danse de Roadtramp. Eddy avait la chevelure la plus touffu mais la moins longue, alors il se faisait bombardé par la tignasse blonde d'Olivia et la mienne.
On ne fit une pause qu'en même temps que le groupe, qui avait bien mérité des verres vu le temps qu'ils avaient passés à jouer. Après avoir autant vibré, mon corps semblait perdu maintenant que le sol restait bien collés à mes pieds, ce qui n'était pas le cas de Livia qui atterrit sur moi. Par réflexe, je l'entourais de mes bras, me forçant à tenir bon alors que porter mon poids était déjà bien difficile.
" CRÉTIN!"
Je criais en direction du pachyderme qui n'avait pas prit le temps de faire attention où il marchait, bousculant la gente féminine contre moi. C'était pas déplaisant, mais bon quand même... Si proche, elle semble aussi douce que de la porcelaine, et j'avais envie de toucher sa peau pour vérifier. Elle s'appuya contre mon bras, dévoilant ses yeux aux miens.
Faut pas qu'elle me regarde comme ça... vraiment pas...
-Ça vous dit de jouer un truc?
Eddy, tout content, avait emprunter le matériel du groupe, pour qu'on puisse faire notre show, nous aussi. Livia pourrait chanter, lui faire de la guitare et moi, la batterie. Parfait! C'est ce qu'il me faut pour détourner mon esprit du sexe opposé, et calmer mes ardeurs brûlantes. Je m'installais derrière la batterie, caressant les basses et les timbales avec les bâtons. Eddy s'équipait aussi, hurlant au micro que ce soir, on rejouait parce que ça nous manquait, avec cette fois une petite nouvelle dans l'équipe. Comme une petite surprise en plus. Elle posa sur moi une petite main, rejoignant ensuite Eddy au micro.
-Ce soir, laissez-nous vous présenter une nouvelle venue ! Livia-tout-court!
Whaaat? Rien trouvé de mieux?
Je secouais négativement la tête quand je croisais le regard de mon pote, lui signifiant clairement qu'il aurait pu faire mieux, même dans cet état. Mais la demoiselle n'y fit pas attention, le bousculant des fesses pour prendre sa place. C'est qu'elle sait ce qu'elle veut! Eddy n'a même pas demandé ces restes, il a simplement prit sa guitare entre les mains, prêt à jouer des cordes.
Moi, j'étais tellement prêt qu'à peine elle avait hurlé dans le micro, que déjà je frappais ma batterie, suivant les notes de la musique qui s’inscrivaient d'elles-mêmes dans ma tête. Pour jouer de la musique, pas besoin de fouiller ma mémoire, tout me vient naturellement.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Sam 22 Avr - 5:40
I Drink to That, L.A. ft. Eddy Cort, Clepto
Un grand dadais de plus de deux mètres passe tout près – trop près – de moi et je me retrouver dans les bras de Clepto qui me rattrape aussi facilement qu’Eddy vide ses verres de bières. Je relève la tête le temps de le regarder, et j’ai encore cette étrange sensation d’être seule dans le bar avec lui. Comme si, pour quelques instants, il n’y avait plus aucuns sons et que tout le monde c’était volatilisé pour nous laisser seul.
Et c’est franchement agréable comme sensation.
Et pour ajouter au surréalisme de la situation, quand je reviens à moi, Eddy obtient le consentement du band sortant afin que nous utilisions leurs instruments. En même temps, aurait-il vraiment refusé cette faveur au guitariste de Roadtramp ?
Clepto et moi montons le rejoindre. J’en tremble presque tellement je suis excitée. Je vais chanter sur scène avec Roadtramp ! Ajoutez ça à ma feuille de route s’il-vous-plait, pour une débutante, je fais fort depuis une semaine !
Clepto va prendre place derrière la batterie et Eddy attrape une guitare et moi j’me sens un peu comme le pion sortit d’une boîte à surprise – les gens dans la salle qui sont fans de Roadtramp doivent se demander ce que je fou là – j’m’installe au micro et Eddy m’y rejoint le temps de faire une petite entrée en matière.
- HEY !!! Content de rejouer au Stryge ! Notre manager, The Best, dit qu'on est maintenant trop connus pour jouer ici, que le Stryge serait trop petit pour le nombre de gens qui voudraient venir nous voir.
Cali apporte des bières sur le bord de la scène et Eddy s’en prend immédiatement une alors qu’il continu d’amuser la foule avec son speech de leader de band. Par compassion – ou parce que je désire laisser la lumière sur lui, je vais chercher une bière le plus subtilement possible – c'est-à-dire pas du tout – et je vais la porter à Clepto. Il a bien droit aussi à son dû !
- Ce soir, laisser nous vous présenter une nouvelle venue ! Livia… Livia-tout-court !
M’en faut pas plus pour éclater de rire tout en reprenant ma place derrière le micro en dégageant Eddy d’un coup de hanche. Hop, plus loin petit mouton ! Je me retourne vers Clepto, le temps d’un p’tit clin d’œil complice. J’le sens prêt à commencer.
Déjà il claque ses baguettes ensembles alors qu’Eddy gratte ses cordes et j’empoigne le micro, face aux gens chantant les paroles de la chanson choisie. Des paroles vibrantes, un rythme d’enfer, les gens dans la salle chantent avec moi alors que je prends possession de la scène tout en taquinant de temps en temps Eddy en me déplaçant tout près de lui.
C’est un jeu, y’a pas de règles.
Ça va trop vite, la chanson se termine, pourtant les gens sont trop réceptifs pour les abandonner ainsi. J’fais les yeux doux à mes partenaires de scène l’air de dire « allez quoi, on a du plaisir… »et j’sais pas trop comment, si c’est venu d’eux ou de moi qui suis trop insistante, mais on enchaîne quelques chansons encore. Y’a pas de mal à faire du bien, si ? De toute façon, je force personne, c’est un bonheur partagé.
J’suis une petite boule d’énergie qui va et vient sur scène, jouant avec son public et ses acolytes. Je ne connais aucune sensation aussi satisfaisante que de se trouver devant des gens qui chantent et dansent avec sois. Maintenant, plus que jamais, je sais que je suis née pour ça et que jamais j’en aurai assez.
Pourtant l’heure tourne et si nous arrêtons, c’est uniquement parce que le Stryge va fermer ses portes au publique. J’réalise seulement l’heure qu’il doit être et que j’ai fort probablement loupé le dernier bus. Avec un peu de chance, Clepto ou Eddy pourra me raccompagner.
Je laisse le micro sur la scène, je flotte encore de ce que je viens de vivre. J’sens que je ne vais pas redescendre de sitôt !
- Merci, sincèrement, pour cette incroyable soirée, les mecs ! Si c’est pas abusé, j’adorerais me joindre à vous pendant une répétition. Pour le plaisir de vous entendre en privé mais aussi pour un jam, si ça vous dit.
J’suis consciente que je pousse un peu loin ma chance mais qui ne tente rien n’a rien. Et j’sens que le courant passe plutôt bien. J’leur propose pas un contrat à vie, juste une p’tite réunion entre nous et qui sait, ils voudront peut-être jeter un œil sur quelques unes de mes compositions.
- Au fait, ça vous ennuierais de me donner un lift jusque chez moi…
C’est l’heure d’ajouter un regard de p’tit chaton à ma requête.
@ Billy Lighter
Eddy Cort
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Dim 23 Avr - 10:57
I Drink To That ! ft. Olivia Cortez & Frank « Clepto » Harrison
Clepto était bourré, j'étais bourré, et secouer nos têtes comme des possédés n'allait pas arranger les choses, mais c'était ce qu'on faisait quand même. Et quand le concert du groupe qui jouait avait été terminé, je m'étais empressé d'aller leur demander une faveur avant qu'ils ne commencent à remballer. Avec tout ça, je manquai la scène du gars qui avait bousculé Livia, l'envoyant valser sur Clepto dans le mouvement.
Bah, fallait pas en vouloir à ce mec, il était grand, Livia était petite, il l'avait probablement même pas vue, ni sentie quand il l'avait percutée parce qu'il était plein. Ça m'arrivait souvent... Je me retournai juste vers Clepto une seconde quand il hurla « Crétin ! »... Bah... Il est con ou quoi, Clepto ? Ou il veut juste se faire bien voir par la fille ? Parce que si tu t'emballes dès que tu fais bousculer un peu dans un club qui passe que du métal, t'as pas fini de t'énerver... Après tout, ils se trouvaient dans la zone où, s'il y avait de la musique, le pogo était roi...
Je haussai les épaules et secouai juste un peu négativement la tête avant d'aller voir le groupe. Les choses arrangées, les deux autres assez enthousiastes, on monta sur scène et on commença par une chanson de The Burning Fire.
Livia était douée, super douée. Et une fois sur scène, j'aurais bien voulu la voir en face quand elle était au micro, parce que son regard me semblait particulier. Elle n'interprétait pas la chanson, elle la vivait.
Mais une fois celle-là terminée, elle nous fit enchaîner sur plusieurs autres chansons. On suivi le mouvement, non sans quelques fausses notes et ma voix me lâchait de temps en temps parce que j'étais vraiment mort plein et je sentais plus grand chose, pas même mes cordes vocales, quand je chantais l'un ou l'autre refrain avec la jeune femme.
Et au moment où je fus chaud pour encore une ou deux heures de concert, Cali m'interpella au bord de la scène pour me dire que nous pouvions encore jouer une chanson mais qu'après, ils allaient devoir fermer parce qu'ils tombaient à court de bières. Et que si on arrêtait pas, les gens allaient rester. Ce fut donc à contre cœur que j'annonçai à notre public déchaîné :
-Malheureusement, ce sera notre dernière chanson. Y a plus rien à boire, de toute façon!
Le public rit avec moi. Même si, en réalité, ce n'était pas vraiment marrant. C'est jamais marrant quand y a plus de bière !
-Mais revenez régulièrement au Stryge ! On sait jamais qu'il nous prendrait à nouveau l'envie de nous faire plaisir et de vous faire plaisir ! Merci les gars et les filles ! Merci et n'oubliez pas le nom de Livia ! Parce qu'à mon avis, vous avez pas fini de la voir!
Je rigolai avant d'ajouter :
-Ou alors, j'y pige que dalle en management ! Ce qui est probable.
Je remerciai encore une fois le public et on joua la dernière chanson. On eut ensuite droit à de longs applaudissements où je fis signe à Clepto de nous rejoindre et j'entourai les épaules de Livia et du batteur de mes longs bras lourds pour saluer tous ensemble.
Puis, la salle commença à se vider.
Livia nous demanda alors si elle pourrait se joindre à une de nos répétitions. Je haussai les épaules en souriant.
-Faut qu'on voit avec Daniele Ricci, mais je vois pas pourquoi ça pourrait poser problème, à moins que tu ne sois en contrat avec MTI. T'as un manager, au fait ? Parce que si t'en as pas, faut absolument qu'on t'emmène chez BSC!
Ouais, ce serait dommage de laisser échapper un talent pareil !
Je me tournai vers Clepto.
-Enfin... Faut que tu sois d'accord aussi, Clepto. Qu'est-ce que t'en dis ?
Mais les demandes de Livia ne s'arrêtaient pas là. Elle voulait aussi qu'on la ramène chez elle. Encore une fois, je désignai Clepto.
-C'est sa voiture, c'est lui qui décide.
Moi, j'avais pas de voiture...
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Dim 23 Avr - 13:04
I DRINK TO THAT ! ft. Eddy Cort & Olivia Cortez
Je voyais Eddy se servir dans le troupeau de bière qui venait d'arriver, sans même en proposer à son pote. Et ça se dit pote! Olivia aussi s'en prit une, pourtant elle aime pas ça... Mais non, c’était pour moi, et elle déposa le verre près de moi. Je lui sourit, surpris, et la remercia. Bon, j'avais dis que j'arrêtais, mais si c'est la demoiselle qui me l'offre, je peux pas refuser. J'en bu rapidement quelques gorgées avant de reprendre mes baguettes en main et de faire trembler mes timbales pour signifier aux autres que j'étais prêt à envoyer la sauce.
Olivia me fit un clin d’œil que je lui rendis, avant de me tourner vers Eddy pour voir s'il était prêt. Il terminait sa bière... Ouai, on va dire qu'il l'est. En tout cas, Livia n'attendait pas de le savoir pour commencer à chanter, inondant la salle de sa voix.
Et c'était un truc ouf. Olivia était aussi possédée par la musique que nous, et enchaînait chansons après chansons. On suivait, entraînés par sa fouge et son talent, d'autant plus que le public exclamait sa joie de nous trouver sur scène. Malgré les bières, je n'avais pas besoin d'être sombre pour réussir à coordonner mes mouvements et donner le meilleur de moi-même, car ça ne vient pas du cerveau, mais des tripes. Et on était trois à balancer ses tripes sur le public. D'ailleurs, Olivia ne cessait de bouger, d'animer les gens comme si elle tournait sur piles. C'était contagieux, je frappais mon instrument plus fort que d'habitude, ou alors je suis trop dans le flou pour vraiment mesurer ma force.
Cali s'approcha d'Eddy pour lui dire un truc, mais j'étais trop loin pour entendre. Vu sa tête, elle semblait pas heureuse, comme si un truc la dérangeait. Merde, j'espère qu'il n'y a rien de grave. Il prit le micro à Olivia, le temps de prévenir les clients que nous allions jouer notre dernière chanson, car après c'est fermeture des portes. Le stock de bière est vide, et je nous savait en partie responsables de ça. Mais pas grave, au moins on a passé une super soirée. Et quand on terminait la dernière note, je rejoignais mes acolytes pour une salutation à nos fans.
Doucement, la salle se vide, le groupe range ses affaires et nous descendons de scène pour leur laisser la place. Je me passe une main dans les cheveux pour les rabattre en arrière, avec nos bêtises, ils sont collés à mon front. Je bois le restant de mon verre, avant de le poser sur le bar et de remercier Cali pour les tournées.
- Merci, sincèrement, pour cette incroyable soirée, les mecs ! Si c’est pas abusé, j’adorerais me joindre à vous pendant une répétition. Pour le plaisir de vous entendre en privé mais aussi pour un jam, si ça vous dit.
Je rigolais doucement, amusé de la voir si enthousiaste. Elle sait ce qu'elle veut et a pas peur de demander pour l'avoir. Eddy souriait aussi, avant de lui répondre que c'était sûrement possible, à condition que Ricci accepte.
- T'as un manager, au fait ? Parce que si t'en as pas, faut absolument qu'on t'emmène chez BSC!
J'hochais la tête positivement, regardant Olivia. Ouai, faut pas la laisser s'évanouir dans la ville, cette petite perle.
-Enfin... Faut que tu sois d'accord aussi, Clepto. Qu'est-ce que t'en dis ?
" Bien sûr! La question ne se pose même pas."
Ça nous permettra de la revoir... J'en trépigne déjà rien que d'y penser. Revivre une telle folie comme ce soir, ce serait top. Déjà que celle-ci ce termine trop vite à mon goût. J'allais demander à Livia comment elle allait rentrer chez elle, je doute qu'elle ai le permis. Je continu de penser qu'elle fait trop jeune pour avoir une voiture. Et j'avais vu juste, car elle nous demanda avec des yeux de chatons abandonné si on acceptait de la ramener chez elle. Eddy me désigna, c'est moi le taxi du groupe.
" Ouai, bien sûr. T'habite où? "
Si elle habite encore chez ses parents, j'espère qu'elle va pas se faire engueuler vu l'heure, et vu le taxi qui l'a ramène. Je sortais mes clés de bagnole, prenant la tête vers la sortie. L'air était frais, ça faisait du bien. J'avais eu de la chance de trouver une place pas loin du Stryge. J'ouvris la portière pour Olivia, m'accoudant sur la porte pour la regarder s’asseoir. D'habitude c'est un Eddy bourré que je ramène, cette fois j'ai une belle fille en plus.
Je pris place derrière le volant, la voiture bougeant légèrement quand Eddy l'ours s'installa à sa place avec toute la délicatesse dont il est capable. Je démarrais, prenant la route vers Beverly Hills.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Mar 25 Avr - 2:41
I Drink to That, L.A. ft. Eddy Cort, Clepto
Me retrouver sur scène avec Eddy et Clepto est une des plus belles expériences que j’ai vécu dans ma vie, et de loin ! Comme lors de l’anniversaire de mariage, je peux faire ce que j’aime le plus au monde : chanter pour un publique qui est là pour réellement m’écouter.
Lorsque je chante sur le coin d’une rue ou dans le métro, les gens ne prennent pas le temps de m’écouter réellement. Ils passent devant moi et jettent une pièce par automatisme plutôt que de prendre le temps d’entendre mes compositions ou mes interprétations d’œuvre déjà existantes.
Ce soir, au Stryge, je me permets tous mes caprices de Diva-en-devenir. Je danse tout en chantant, je rigole avec les gens dans la salle, je vais taquiner mes acolytes pendant les temps. J’suis énergisée par chacune de nos chansons. J’aime ça et j’en veux encore plus.
Malheureusement pour moi, Cali vient murmurer à Eddy que nous avons vidé – enfin pas moi comme les autres – les fûts de bières et que la fermeture du bar est imminente. Une dernière chanson et c’est la fin. Take me Home de The Lightening est tout indiquée.
J’incarne plutôt bien Billy Lighter. Probablement parce qu’on tous les deux une longue chevelure blonde et parce qu’il est «monté sur un frame de gamine » comme dirait mon beau-père car il n’est pas très grand ou bâtit pour un mec.
Niveau comparaison, ça s’arrête là. Quoique… Bref ! La chanson se termine et je me retrouve coincée entre deux grands gaillards qui ont autant aimé que moi ce petit spectacle improvisé. Nous saluons les gens et libérons la scène afin que les amateurs d’avant puissent ramasser leurs instruments.
En bas le la scène, alors qu’on décompresse, je leur saute au cou littéralement, trop heureuse. J’ai joué avec Roadtramp, rien de moins ! Un autre rêve à cocher de ma liste. Dans l’effervescence des célébrations, je demande si ce serait possible d’assister à l’une de leur répétition question de répéter l’expérience.
- Faut qu'on voit avec Daniele Ricci, mais je vois pas pourquoi ça pourrait poser problème, à moins que tu ne sois en contrat avec MTI. T'as un manager, au fait ? Parce que si t'en as pas, faut absolument qu'on t'emmène chez BSC!
- Oui, je viens de signer avec Jack Perry chez BSC, répondis-je à Eddy,
- Enfin…Faut que tu sois d’accord aussi, Clepto. Qu’est-ce que t’en dis ?
- Bien sûr ! La question ne se pose même pas !
Voilà qui acheva de me plaquer un sourire permanent sur les lèvres. J’pourrais aller répéter avec eux un de ces quatre et qui sait si nous ne referions pas une prestation en live ensemble ? Le bar se vidait tranquillement. C’est quand même étrange de ne pas avoir à hurler pour s’entendre. Et j’avoue que la voix de Clepto sans être enterrée par la musique et les voix de tous et chacun est très agréable à entendre.
Je réalise soudain qu’il doit être très tard et qu’il est fort probable que Dom et Dean soit de retour à la maison avant moi. Et c’est là que ça risque de barder car je n’ai pas la permission de traîner si tard seule dehors. Je sers donc à mes nouveaux amis un de ces regards que je maîtrise à la perfection pour oser demander un transport en plus de tout le reste que j’ai d’jà obtenue…
- C’est sa voiture, c’est lui qui décide, me lance Eddy en pointant Clepto
- Ouais, bien sûr. T’habite où ?
- Beverly Hills dans l’arrondissement Green Oak… c’est pas trop un détour pour vous, j’espère…
Honnêtement, j’suis mal à l’aise de demander ça mais comme il en va de la survie de ma liberté, vaut mieux que je rentre assez rapidement et non sans en plus devoir demander à Dom de sortir des billets pour payer mon taxi…
Je ramasse mon sac, les mecs leurs trucs et on sort dans le parking alors que Clepto fouille dans ses poches pour trouver ses clés. L’air frais du soir contraste avec la chaleur intérieure du bar. Je sens mes cheveux coller sur mes épaules. Ma belle coiffure de début de soirée n’a pas survécue et je m’en fiche.
Clepto m’ouvre la portière et je ne peux m’empêcher de trouver ça hyper galant. Je ne relève cependant pas, j’sens qu’Eddy retiendrait trop facilement et s’en servirait pour me taquiner à chaque occasion.
Eddy derrière, Clepto au volant, la route se fait dans le calme de mon doux babillage expressif de ma soirée. Ils doivent en avoir marre de m’entendre tout repasser en détails mais c’est plus fort que moi, j’y peux rien les mots sortes de ma bouches sans retenus.
J’indique de temps en temps à Clepto à quelle intersection tourner, puisque mon quartier est plutôt labyrinthique et ma rue assez mal éclairée mais nous arrivons devant chez moi et à mon plus grand bonheur, la bagnole de Dean n’est pas dans l’allée, signe qu’ils ne sont pas encore arrivés. Mais, inversement, je suis triste de laisser Eddy et Clepto.
Je me tourne vers l’arrière pour saluer Eddy puis enfin, vers Clepto mais pour lui, je m’étire et dépose un p’tit baiser furtif sur sa jouer. Si on question, j’dirai qu’Eddy était seulement hors de porter mais qu’il en aurait eu un s’il avait été devant.
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Mar 25 Avr - 20:27
I Drink To That ! ft. Olivia Cortez & Frank « Clepto » Harrison
-Oh cool! On est dans la même maison de disques alors!
Le nom de Jack Perry me disait vaguement quelque chose, sans plus de certitude. Mais BSC, ouais ! Je connaissais ! Et comme, de toute façon, tout était cool ce soir, ben le fait que Livia soit chez BSC était cool aussi. Fallait dire aussi qu'après m'être déchaîné pour quelques chansons sur scène, j'étais plus trop en mesure de réfléchir beaucoup plus loin que le bout de mon nez.
-On se croisera souvent alors!
On avait passé une superbe soirée, on était unanime là-dessus ! Mais maintenant, la jeune femme se demandait si on pouvait pas la ramener chez elle. C'était à Clepto de décider parce que c'était avec sa bagnole qu'on était venus... Parce que j'avais pas de voiture, moi... J'en avais pas besoin... Clepto en avait une...
Clepto accepta avec ses yeux de merlan fris... Ou alors c'était moi qui avait cette impression-là... La fille, elle habitait à Beverly Hills alors les yeux de merlan fris, ce fut à moi de les avoir après. La jeune femme venait de Beverly Hills ! Avec ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus et son regard qui pouvait paraître hautain (alors qu'elle l'était pas du tout!), c'était comme si je découvrais que, ouais, c'était une évidence qu'elle venait pas du fin fond de l'Eastside ! Elle devait vivre dans une énorme villa avec des parents banquiers, avocats ou traders !
En partant, j'embrassai Cali et la remerciai, de même que le groupe qui nous avait laissé utiliser leurs instruments.
Puis, on embarqua dans la voiture de Celpto. Il ouvrit d'office la portière avant à la jeune femme alors j'embarquai à l'arrière sans broncher et en profitai d'ailleurs pour m'allonger sur la banquette de tout mon long, un bras au dessus des yeux. Bon dieu, voilà que le monde se remettait à tourner maintenant.
Je crois qu'on avait démarré depuis seulement deux minutes que je ronflais déjà à l'arrière. Je ne me réveillai que quand je sentis Clepto freiner pour garer la voiture et poussai un gémissement vague de protestation. J'ouvris un œil, bougeant légèrement mon bras, me rappelai où j'étais et vis Livia qui me faisait signe. Bizarre... On aurait dit une petite fille pendant une seconde, une petite fille qui se serait barbouillée avec le maquillage de sa mère ou sa grande sœur...
Oh... Décidément, j'avais vraiment abusé...
Je rendis son signe de la main en souriant à Livia...
Et retombai dans le coma...
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ] Mer 3 Mai - 20:27
I DRINK TO THAT ! ft. Eddy Cort & Olivia Cortez
Jack Perry... ça me dit pas grand chose, je lui ai volé un truc à celui-la? En tout cas, il doit pas être con s'il a su voir le talent d'Olivia, à moins qu'elle ai du se foutre sous son nez et faire la danse du ventre. Avec Daniele, ça aurait pu marcher rien qu'avec ça. Mais comme il doit être un p'tit nouveau ou un p'tit bleu (ce qui revient au même), j'espère qu'il va pas faire de la merde et vraiment l'aider à devenir une sacrée star qui en jette.
Heureusement avec son tempérament, du peu que j'ai déjà pu en voir, elle ne se laissera pas faire, alors je pense qu'elle va en faire voir de toutes les couleurs à BSC. Mais c'est positif de savoir qu'on est dans la même maison de disques, on pourra facilement se revoir et bosser ensemble si Daniele et Jack sont d'accord que leurs "poulains", comme ils disent, jouent ensemble.
Mais en attendant, il faut ramener la demoiselle chez elle, et comme c'est moi qui conduit, c'est à moi que reviens le choix d'accepter ou non. Avec des yeux pareil, je ne pourrais rien lui refuser, alors j'emmène à ma suite mes deux comparses vers la voiture et installe Livia à l'avant. Plus pratique pour m'indiquer le chemin, et puis Eddy va dormir, je le connais.
J'avais bien vu qu'il avait tiqué quand elle avait dit habiter à Beverly Hills, un quartier de riche. J'avais tiqué aussi, mais c'était moins visible. Elle doit avoir l'habitude de rouler en limousine, en Porsche, en voiture de luxe et peu importe la marque, alors se retrouver dans ma voiture de mec on ne peut plus simple, elle doit se sentir rabaissée. Et plus les rues défilaient, plus je me sentais comme un privilégié qui entre dans le domaine des dieux. Bon, c'est abusé mais vraiment, tout est nickel ici. Les maisons sont belles et propres, pas un bruit, pas un chat dehors.
Seul inconvénient, c'est labyrinthique, cet endroit. Je vais avoir du mal à retrouver la sortie pour rentrer chez moi. Et je serait incapable de faire le chemin de mémoire, si un jour je viens chercher Olivia pour je ne sais quelle sortie. Avec le groupe, bien sûr...
Quand elle m'indiqua sa maison, je m'arrêtais devant, réveillant Eddy malgré avoir freiné doucement. Il râle pour ça, mais tout du long notre invité avait parlé et parlé et parlé, mais ça, monsieur n'y a pas fait attention. Mais mon freinage, si! Et ça se dit pote.
Elle lui fait un signe qu'il ne doit sûrement voir qu'à moitié, puis viens coller ses douces lèvres sur ma joue, étirant son corps vers moi. Merci ma bonne étoile de m'avoir donné une voiture et le permis! Je lui bredouille un "A bientôt", alors qu'elle sort de la voiture, laissant entrer un peu de la fraîcheur du soir dans l'habitacle. Je la regarde quelques instants s’avancer vers sa maison, sa chevelure blonde ondoyant comme un fantôme entre les buissons de l'allée. Une lumière est encore allumée à l'étage, alors je ne prends pas le risque de voir un père débarquer et démarre la voiture.
Je rentrais enfin à la maison qu'une bonne heure après, car comme je l'avais dis, je me suis joliment paumé dans ce quartier de riche. Ma seule compagnie fut la radio, et les ronflements bestiaux d'Eddy. Je dus le porter à moitié jusqu'à la chambre, alors qu'il titubait de fatigue. Moi aussi, je sentais la soirée peser sur mes épaules, mon crâne, mon estomac et mes yeux. Je balançais mes clés de voiture dans un coin, mes chaussures dans un autre, et m'affalait enfin sur le lit, jusqu'à au moins demain. Ha merde, on est déjà demain...
Bref, qu'on me laisse dormir.
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Sujet: Re: I Drink to That, L.A. [Libre] [TeRmInÉ]