Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: Bang [Libre][Terminé] Dim 5 Juil - 17:02
Bang ft. Libre
J’avais envie de rentrer et de voir Sky.
C’était tout rien d’autre… Et après avoir passé 20h d’affilées au QG du gang, je trouvais que mon envie était totalement justifiée… Pourtant, je n’avais pas eu le choix. Pendant mes quelques jours de congés où je récupérais de ma commotion et du « choc » d’apprendre que j’allais avoir non pas un mais deux mômes, les Los Diablos avait repris une part de notre territoire… Pourquoi ? Parce que Yang n’était pas foutu de diriger comme il faut pendant mon absence. C’était un bon tueur mais niveau leadership, on repassera.
Bref, j’avais dû remettre de l’ordre et fait un plan d’action pour reprendre le territoire perdu. Pour ça, j’avais dû motiver les troupes et… Les intimider un peu aussi. Parce que sans la peur au ventre, ils risquent de se reposer sur leurs lauriers.
Et il ne fallait pas que ça arrive !
J’avais prévenu Sky que j’allais être absent probablement plus d’une journée… Elle était sûrement déçue mais je n’avais pas vraiment le choix.
Et, maintenant, après plus de 20h de boulot non-stop, il était plus que temps de rentrer… Au moins pour dormir… Et profiter un peu de Sky aussi. Après, je verrais bien si les réarrangements que j’ai fait portent leurs fruits.
Je repris, donc, ma voiture direction Downtown ou j’habitais… Je démarrai sans mettre la radio trop fort. D’habitude, je mettais le son très fort mais, comme je n’avais pas dormir depuis presque deux jours, ma tête bourdonnais au point où ça commençais à devenir insupportable. Alors, je n’allais pas en rajouter une couche…
Je roulais vite… J’avais envie de rentrer vite… Mais, dans le calme de ma voiture, je commençais à sombrer… D’abord doucement ce qui me permettait de secouer la tête pour ne pas m’endormir complètement…
T’y es presque Ward… Plus que quelques kilomètres…
C’est ce que je me disais… Mais mon attention ne cessait de baisser sans que je puisse faire quoi que ce soit… Putain, j’avais envie d’être dans mon lit… Avec Sky…
Je ne savais même pas qu’elle heure il était… Il faisait encore jour mais ça ne m’empêchait pas d’être mort crevé.
Et si j’avais réussi à ne pas m’endormir… Je réussi quand même à brûler un feu rouge… Sans le voir du tout ! J’avais juste continué tout droit !
Ce qui fit que…
BANG
Ma voiture percuta le flanc, côté passager, de la voiture d’en face. Un choc assez rude qui fit que mon front frappa le haut du volant… Un choc qui ramena le bourdonnement dans mes oreilles et dans ma tête.
Je jurai avant de secouer légèrement ma tête… Putain… Qu’est-ce qu’il s’était passé ?
C’est simple, Fleming… Tu viens de rentrer dans la voiture face à toi parce que tu as brûlé un putain de feu rouge. Quand je m’en rendis compte, la colère grimpa en moi. Il fallait vraiment qu’une voiture passe au moment où je brûlais un feu rouge ?
Il faut croire que oui… Je secouai encore ma tête clignant plusieurs fois des yeux pour ne pas que ma vue se trouble. J’avais mal à la tête ! Et la fatigue accumulée n’arrangeait rien.
Furieux, je sortis de ma voiture une fois que j’étais sûr et certain que j’étais capable de tenir debout. La portière de celui d’en face était défoncée… Mais il n’avait rien pris de face, lui ! Je savais pertinemment que tout ça était de ma faute mais je ne pouvais m’empêcher d’en vouloir au conducteur de l’autre voiture. -Putain, ma caisse !
C’est ce que je sifflai entre mes dents assez fort pour qu’on entende à la fois ma colère et ma frustration. Je ne savais pas du tout comment allait l’autre en face mais il pouvait bien être mort que je n’en aurais rien n’à foutre ! Je ne pensais qu’aux dégâts alors que je ferais peut-être bien de penser à ce qui pourrait bien arriver si l’autre en face était en vie et se décidais d’appeler les flics.
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Dim 5 Juil - 19:42
Bang ft. Edward Fleming
Mark avait accepté que je prenne la voiture de livraison du Canter’s Deli pour que je puisse aller conduire Lucky chez son père. Normalement, Eddy aurait dû venir chercher le petit directement au restaurant mais il m’avait passé un coup de fil pour me dire qu’il attendait un coup de fil qu’il ne pouvait pas manquer. Ce sont des choses qui arrivent, je pouvais comprendre mais Lucky perce en ce moment des dents et son humeur massacrante n’était pas de tout repos. Mon fils devait vraiment avoir mal à ses dents, lui qui est toujours souriant et de bonne humeur ! Il avait besoin de se faire prendre et cajoler ce que je ne pouvais pas faire au travail.
J’avais donc installé le siège bébé dans la voiture de livraison et embarqué tout le bagage de Lucky, et bien évidement, mon fils aussi, et nous avions fait la route jusque chez mon ex. Là-bas, nous avions discuté un peu de Lucky, de la semaine qu’il avait fait chez moi, de sa crise dentaire et tout ce qui venait avec et je lui avais dit de ne pas hésiter à m’appeler si besoin. Je ne savais pas très bien moi-même comment aider Lucky à traverser son mal de dent et c’était complètement désarmant par moment, de l’entendre pleurer de douleur sans pouvoir rien faire pour le soulager.
Eddy assure dans son rôle de père, c’est beau à voir ! Il a prit en assurance et nous avons une bonne entente qui permet de donner le meilleur de nous deux à notre fils. Je savais que je pouvais partir l’esprit tranquille. Je lui souhaitais quand même bon courage avant d’embrasser mon fils et même Eddy, mais sur sa joue.
Sur le chemin du retour, j’avais mis la radio sur L.A.Rock, impossible que je puisse écouter un autre poste de radio désormais. Ce n’était pas l’heure de l’émission de Jake mais j’aimais le style de cette station qui se démarquait des autres. Et puis comme je devais faire un détour par South L.A. pour faire une livraison,pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable, avait dit Mark avant de me laisser les clés de la voiture, aussi bien le faire au son agréable de L.A.Rock!
Au loin, je voyais que mon feu était au rouge alors je commençais à ralentir mais il passa au vert alors, sans écraser l’accélérateur, je continuais d’avancer et puis…
BANG !
On me percuta côté passager, je me sentis secouée puis, quand tout cessa de bouger, soit, un quart de seconde plus tard, je relevais la tête pour voir l’écran de fumée sortir de sous le capot de la voiture qui m’avait rentrée dedans. J’éteignis le moteur et sortis de ma voiture. J’avais mal à ma clavicule gauche, probablement à cause de la ceinture de sécurité qui avait fait son boulot !
Je fis le tour et constatais les dégâts. Mark allait être furieux ! Bon sang j’espérais qu’il n’allait pas me foutre à la porte ! Non, je savais qu’il comprendrait que c’était un bête accident qui aurait pu être bien plus grave qu’il ne l’était, même si la voiture était probablement bonne pour la casse, tout comme l’autre. Je vis un homme de l’autre côté qui s’exclama pour sa bagnole. J’eu envie de lui dire que ce n’était que de la taule froissée, que nous étions tous les deux en vie et, quand la fumée se dissipa un petit peu plus et que je croisais le regard du chauffard, je me sentis clouée sur place.
De tous les habitants de cette ville, de tous les chemins possibles à emprunter, de tous es moments de la journée possible, il avait fallu que ce soit ce moment où je passais par ce chemin qu’Ed Fleming me rentre dedans.
Nous restâmes là quelques secondes qui me parurent des minutes, à se dévisager l’un l’autre, comme si le choc de se revoir était trop grand, en tous les cas, pour moi il l’était. J’espérais ne jamais le revoir en face de moi. C’était embêtant, je conduisais la voiture de livraison du Canter’S Deli, je n’avais pas le choix d’appeler la police et de faire un constat pour les assurances.
- Il fallait que ce soit toi !
Je passais une main dans mes cheveux alors que l’autre était posée sur ma hanche puis je tournais les talons pour regarder tout autour de moi et que je trouve ce que je cherchais : une cabine téléphonique vers laquelle je me dirigeais avant de crier :
- T’es vraiment trop nul !
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Edward Fleming
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Lun 6 Juil - 12:55
Bang ft. Carolyn Adam
De la fumée sortait du capot de ma voiture. Je ne m’en rendis compte que quand j’en sortis. Si la voiture d’en face avait le flanc défoncée, la mienne était très certainement complètement déclassée. Et rien que ça, ça me foutait de mauvaise humeur… Bien que le manque de sommeil en lui-même me mettait déjà d’une humeur massacrant.
Je jurai constatant les dégâts et prêt à être des plus désagréable avec le conducteur d’en face. Je savais que j’allais devoir rembourser les dégâts… Et probablement me racheter une nouvelle caisse. Mais ça ne m’empêchera pas de lui en vouloir à ma manière.
Putain, il avait fallu que quelqu’un passe à ce croisement juste au moment où je sombrais !
Le bourdonnement dans mes oreilles amplifiait mon mal de crâne mais tout ça fut encore pire quand je compris que le conducteur en face était bien vivant... Et que c’était Carolyn.
Putain ! La seule sur laquelle je ne voulais pas tomber !
Elle sembla stupéfaite… Mais elle ne semblait pas avoir la moindre égratignure. Son gosse ne devait pas être là sinon, elle se serait déjà précipitée pour aller voir comment il allait. Non… Elle semblait être en service comme le montrait la voiture dans laquelle elle conduisait.
Je le fixai… Sans pouvoir dire quelque chose dans un premier temps. Et c’est elle qui s’exclama la première.
-J’allais dire la même chose…
C’est ce que je sifflai entre mes dents alors que, pour l’instant, j’avais juste envie de me taper la tête contre un mur pour faire cesser la douleur… Même si ça aurait été hautement contreproductif.
Elle se retourna alors prenant le chemin de la cabine téléphonique non sans me dire que j’étais nul.
La cabine… Elle va appeler les flics. C’était clair. Or, la dernière chose que j’avais envie de voir, c’était les flics. Une fois qu’ils verront mon nom sur mon permis (voir simplement ma tronche) ils chercheront un petit peu plus loin… Et dans ma caisse, j’avais des doses de coke et au moins deux flingues.
Alors, je suivis Carolyn l’attrapant brusquement par le bras. -N’appelle pas les flics.
Je lui dis ça d’une voix ferme. -J’ai brûlé le feu rouge. Je payerais la totalité des dégâts… Mais n’appelle pas les flics. Tu n’auras même pas besoin de faire fonctionner l’assurance. Tu n’auras qu’à m’envoyer la facture.
Ma voix était agacée et je serrai, sans m’en rendre compte, plus fort le bras de Carolyn. Comme pour être bien sûr qu’elle n’allait pas s’échappée.
-Je n’ai pas besoin de t’expliquer pourquoi je n’ai pas envie de voir les flics… Tu le sais.
De ma main libre je frottais ma tempe alors que la douleur augmentait au point que j’avais la nausée. Je plissai des yeux. -Fait chier, putain !
Je jurai contre la douleur serrant encore plus fort le bras de Carolyn.
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Lun 6 Juil - 16:09
Bang ft. Edward Fleming
Le choc de la collision passé et une fois sortie de la voiture pour mieux me rendre compte des dommages, je ne m’attendais pas à me retrouver en présence de la dernière personne au monde que je souhaitais revoir ! Si c’était une blague, je la trouvais de bien mauvais goût ! Je suis restée figé à le dévisager avant de reprendre le contrôle sur mes émotions et je m’exprimer sur la situation.
Le mince réconfort d’être saine et sauve s’envola quand mon dégoût envers Ed Fleming refit surface. Je tournais les talons pour me diriger vers la cabine téléphonique la plus proche pour téléphoner au Canter’S Deli, je n’avais pas d’autre choix que de prévenir Mark et de lui demander de venir me chercher. J’étais en colère et pour être tout à fait honnête, j’avais un peu peur.
Je n’avais même pas franchi la moitié du trajet entre nos voitures accidentées et la cabine téléphonique que Fleming m’attrapa par le bras et m’ordonna ne de pas prévenir les flics. Je regardais sa main sur mon bras avant de relever les yeux sur lui, je le dévisageais avec dégoût.
- Ne… Me… Touche…Pas !, crachais-je entre mes dents serrées.
Il se la jouait autoritaire mais je compris qu’il était mort de trouille à l’idée que j’appel les flics, inutile de se demander pourquoi. Au moins, il reconnaissait être en tord, ça, je le savais ! Il allait payer pour la totalité des dégâts, je n’aurais qu’à lui envoyer la facture. Il me tenait toujours par le bras, il serrait même un peu plus fort et je tentais de m’en dégager tout en continuant de faire quelques pas vers la cabine de téléphone.
- Lâche-moi ! Ou alors je hurlerai si fort qu’on m’entendra jusqu’au Canada!
Mais Ed ne semblait même pas m’entendre. Il faisait une fixation sur la police, sur l’importance de ne pas les appeler, sur son engagement pour payer les frais. Je m’arrêtais de me débattre quand je le fis plisser des yeux et, il me sembla être vraiment mal. Sa voiture était de toute évidence une perte totale, pas besoin d’être expert dans le domaine pour s’en rendre compte, alors que la mienne, bien que sévèrement amochée, était peut-être récupérable. Ed devait avoir subit un plus gros impact que moi, il avait peut-être des dommages internes graves !
- Est-ce que ça va ? Ed, tu te sens bien ?
Ça, c’était moi tout craché ! Même avec toutes les raisons que j’avais de le haïr, je m’inquiétais de lui. Je ne pouvais pas le laisser en pleine hémorragie interne ou je ne sais pas ! Peut-être que l’un de ses organes était sur le point d’éclater ! Il avait besoin d’une ambulance !
- Je n’appellerai pas les flics mais tu as besoin de voir un médecin !
Le problème, c’est que je ne pouvais pas appeler une ambulance puisque les ambulanciers feraient un constat d’accident et ils avertiraient automatiquement les flics, bref, c’était un peu l’impasse. Et je ne pouvais pas non plus m’éterniser ici, Mark m’attendait au boulot et nous avions déjà deux serveuses en moins pour le service du soir !
- Qu’est-ce que tu attends de moi, Ed ?
Je continuais de l’appeler Ed, c’était ainsi que je l’avais connu, c’était un peu comme si ma tête refusait de croire, même si j’avais vu les preuves, qu’il ne s’appelait pas ainsi.
- Il faut dégager les voitures de là. Il va finir par passer quelqu’un.
Je ne pouvais pas croire que je me retrouvais dans une situation pareille, avec mon ex colocataire en prime ! Je posais ma main sur la sienne qui tenait toujours mon bras et le regardais.
- Quoi que l’on décide de faire, il faut se décider et agir rapidement.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Mar 7 Juil - 18:28
Bang ft. Carolyn Adam
Je rattrapai bien vite Carolyn lui attrapant le bras. Ce simple geste le fit me dévisager.
Elle ne voulait pas que je la touche.
Mais, moi, je ne voulais pas qu’elle touche à cette foutue cabine téléphonique !
Je lui expliquai que je ne voulais pas qu’elle appelle les flics. Elle n’avait pas intérêt à le faire. J’étais prêt à payer tous les dégâts pour la dissuader de le faire sans que j’ai recours à la moindre violence sauf celle que je faisais endurer, sans vraiment m’en rendre compte, à son bras. Elle se débattait mais le continuait de la maintenir en lui exposant ce qu’elle devait faire… Plutôt, ce qu’elle ne devait pas faire. Tout ça pendant qu’elle me menaçait de crier si jamais je ne la lâchais pas.
J’allais lâcher… Parce que je ne pouvais pas risquer que d’autres gens s’en mêlent. Mais la douleur irradia ma tête au point où je jurai serrant un peu plus son bras.
Rien que ça suffit à ce que Carolyn redevienne la fille trop gentille qu’elle avait toujours été. Elle s’inquiétait pour moi. Je serrai les dents fermant brutalement les yeux pour essayer de faire passer la douleur.
-C’est rien… Ma tête a frappé le volant. J’ai une commotion.
J’en avais déjà une avant… C’est ce que j’essayais de dire. Mais causer me filait la nausée.
Carolyn déclara qu’elle n’allait pas appeler les flics. Oui. C’était mieux pour elle. J’hochai de la tête… Avant de faire « non ». -Non. Pas d’hôpital… Je me débrouillerais pour me soigner.
Je parlais sur un ton agacé. Parce que la douleur m’agaçait. La situation aussi. Il fallait que je réfléchisse… Il fallait que j’agisse vite et méthodiquement… Mais la douleur m’empêchait d’être méthodique. Elle me faisait plutôt péter un câble.
Du coup, quand Carolyn demanda ce qu’elle attendait de moi, je lui répondis sur un ton très sec et agacé : -Que tu m’appelle Ward !
C’est ce que j’attendais d’elle. Parce qu’elle ne me donnait que du « Ed » alors qu’elle savait très bien que je détestais ce surnom. A.J. lui avait dit après avoir démoli mon petit plan avec Carolyn.
Evidemment, répondre ça n’arrangeait rien à la sitution. Ma voiture fumait toujours et il fallait, comme le disait Carolyn, les dégager de là… Et décider de ce qu’on allait faire.
Je plissai toujours les yeux regardant vers nos voitures. -Ouais.
Il faut agir vite. Je lâchai son bras maintenant sûr et certain qu’elle n’allait pas appeler les flics.
-Ta voiture roule sûrement toujours… Vérifie si c’est le cas… Si c’est le cas, met là sur le côté. La mienne, vu comme elle fume, ne démarrera pas… Je vais mettre les feux de détresse et appeler une dépanneuse.
C’était la première chose à faire.
Et c’est ce que je fis. Je mis les feux de détresse. Puis, je me dirigeai vers la cabine téléphonique pour appeler une dépanneuse.
Je revins ensuite vers la voiture et Carolyn regardant autour de nous. Ok. Personne ne s’était encore arrêté. Bien. J’ouvris la portière et fourrais les doses de drogues dans une poche de ma veste… Avant de faire de même pour le premier flingue. L’autre, je le mis à l’arrière de mon jeans tout ça sous le nez de Carolyn.
Je n’en avais rien n’à faire de ce qu’elle en pensait.
Une fois ça fait, je fermai la portière dans un geste de mauvaise humeur avant de me mettre dos contre ma voiture et de fermer brutalement les yeux. -Plus qu’à attendre les dépanneuses.
Et attendre que la nausée passe. Mais au lieu de passer, elle s’amplifiait.
Je rouvris les yeux regardant vers Carolyn.
-Quand le dépanneur arrivera, on dira qu’on règle ça à l’amiable.
Ainsi, pas de flics. -Après j’appellerais…
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase pour dire « un taxi pour me barrer d’ici » que la douleur s’amplifia au point que je n’eus d’autre choix que de me pencher en avant pour vomir sur le trottoir. Je restai comme ça respirant plus vite et plus fort alors que c’était un sifflement, maintenant, que j’entendais dans mes oreilles.
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Mar 7 Juil - 20:47
Bang ft. Edward Fleming
Je n’apprécie pas qu’Ed m’empoigne par le bras pour m’empêcher de me diriger vers la cabine de téléphone. Je comprends qu’il a peur que j’appel les flics et, l’espace d’un moment, il me donne l’impression que c’est moi qui suis en position de contrôle et ce serait mentir que de prétendre que ça ne me faisais pas plaisir.
Cependant, il semblait souffrir et je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Il disait s’être frappé la tête contre le volant au moment de l’impact.
- Ok, si c’est une commotion alors il faut que tu vois un médecin!
Seulement Ed ne voulait pas voir de médecin et prétendait pouvoir se soigner seul. Je me suis retenue de lui proposer d’aller voir un au Mexique, comme lors de sa prétendue agression lors d’une tout aussi prétendue livraison en camion. Il semblait vraiment souffrir alors bien sûr, l’envie de faire des blagues me passa pour laisser place à l’inquiétude. Parfois, comme maintenant, je me maudissais d’être à ce point sensible à la souffrance des autres, même de ceux que je détestais profondément.
- O…k… !? Désolée ! Je ne savais pas quel était ton identité du moment !
Je secouais la tête en le regardant avec mépris. J’étais là à le prendre en pitié, prête à l’aider et lui, tout ce qu’il trouvait à faire c’était de me répondre brusquement, comme si c’était ma faute ! Je respirais un bon coup, ça ne servait à rien de s’emporter, il fallait réfléchir et agir ! Ward, en bon mâle alpha qui n’aime pas se faire donner des ordres, reprit le contrôle de la situation et empila sur ce que je venais de dire. Il fallait dégager nos voitures respectives de là avant qu’un autre automobiliste ne passe dans le coin.
- Oui, la mienne doit rouler encore.
La porte côté passager était solidement renfoncé et les vitres avaient volées en éclat mais sinon, je crois que tout le côté moteur était encore fonctionnel. C’était à peine si le capot avant avait levé. D’ici, on le croirait juste mal fermer.
Ward se dirigea vers la cabine de téléphone pour appeler la dépanneuse et moi, je tassais la voiture du Canter de la route et la garais sur le côté. Elle faisait un drôle de son au démarrage, pas étonnant, quand même, puis je me dirigeais prêt de la voiture de Ward. Trop naïve, trop conne, j’allais attendre la dépanneuse avec lui pour au moins m’assurer qu’il ne fasse pas de malaise.
Quand il me rejoignit, il ouvrit la portière de sa voiture et sans prendre la peine de se soucier de moi, je le vis se remplir les poches de sachets de ce qui me semblait être de la drogue, à moins qu’il ne soit devenu pâtissier entre temps et qu’il trimballe sa farine dans de petits sachets!
- Tu pourrais te garder une petite gêne, quand même ! Je ne veux pas être mêlée à tes histoires !
Je roulais des yeux et croisais mes bras sur ma poitrine, adossée moi aussi contre la voiture de Ward mais en regardant en direction opposé pour lui faire plus ou moins dos, en attendant la satanée dépanneuse ! Je n’avais pas forcément envie de me taper une conversation avec lui !
- On verra à ce moment là, j’ai encore le temps de réfléchir à ce que j’ai envie de dire ou pas !
Je rageais, je n’en revenais pas d’être dans cette position ultra inconfortable et en revenais toujours à cette pensée, que sur tous les gens vivant ici à Los Angeles, il fallait que ce soit lui et personne d’autre, qui me rentre dedans !
- Tu appelleras ?
Je me retournais pour le regarder et il s’était penché vers l’avant, et vomissait. Il avait vraiment eu mauvais coup à la tête pour être dans cet état, il ne pouvait pas rester sans soin !
- Tu veux que j’appel ta copine ? C’était quoi déjà son nom ? Angélica ?
J’ouvris la portière passer arrière de sa voiture et l’aidais à s’y assoir.
- Attends, j’ai de l’eau dans ma voiture… et je dois avoir des cachets dans mon sac…
Je le laissais seul le temps de retraverser la rue et de fouiller dans l’auto puis dans mon sac et, tout le long, je me répétais ’’Mais oui, Lynn, aide-le ! Il t’a juste mis en danger, toi et ton fils, en plus de se payer ta tête, continu d’être une bonne petite citoyenne, misère ! ‘’. Je trouvais le flacon de comprimés pour les maux de tête et une bouteille d’eau et je retournais auprès de Ward et lui tendis le tout.
- Tu ne veux pas ou tu ne peux pas voir de médecin ? Tu sais… ils sont obligés au secret professionnel. Je peux te laisser à l’hôpital quand la dépanneuse aura ramenée ton tas de ferraille. Ward, tu ne peux pas rester en cet état…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Mer 8 Juil - 15:41
Bang ft. Carolyn Adam
Il ne fallut pas longtemps avec que Carolyn reprenne ses manies de « Carolyn ». C’est-à-dire qu’elle se mit à s’inquiéter pour moi malgré tout ce qu’elle savait. Je rétorquai que j’avais une commotion ce qui renforça son idée qu’il fallait que je vois un médecin. Ce que je refusai catégoriquement. Moins j’allais dans des hôpitaux, moins de chance j’avais de me faire prendre pour je ne savais quoi… Parce que je n’avais aucune idée si mon nom apparaissait dans certaines enquêtes pour disparition ou pour tout autre chose qui concernerait les New Soldados.
Bref, plus j’évitais l’hôpital, mieux c’était.
Carolyn me demanda alors ce que j’attendais d’elle et c’est agacé que je répondis que je voulais qu’elle m’appelle Ward. Evidemment, elle se permit de faire une réflexion ce qui me fit ricaner jaune.
-Très drôle…
Mais assez rigoler… Il fallait agir. D’abord déplacer la voiture qui fonctionnait encore, ce que fit Carolyn pendant que j’appelais une dépanneuse.
Après ça, je revins vers ma voiture pour la vider à la fois des sachets de coke que de mes deux flingues. Tout ça sous le nez de Carolyn qui s’en plaignit disant qu’elle ne voulait pas être mêlée à toutes mes histoires. C’est trop tard. A partir du moment où j’ai décidé d’être son colocataire, elle a été mêlée malgré elle et parce que je l’avais décidé, à mes affaires.
Je me redressai pour la regarder d’un air aussi détaché que je pouvais alors que je crevais de mal au crâne.
-Qu’est-ce que ça peut bien changer, hein ? Tu en sais déjà trop…
Beaucoup trop. Elle savait que j’avais un lien avec A.J.. Elle savait que je vendais de la drogue. Elle savait que j’étais Edward Fleming. C’était déjà bien trop. Alors qu’elle me voit embarquer sur moi de la coke et des flingues ne changeait rien.
Après ça, je m’appuyais contre ma voiture espérant voir ce mal de crâne disparaitre... Je dis tout de même à Carolyn ce qu’on devra dire une fois la dépanneuse arrivée. Mais elle déclara qu’elle verra bien ce qu’elle dira le moment venu. Je fronçai les sourcils. -Tu sais très bien que tu diras ce que je viens de dire.
Parce que je savais que savait le danger qui planerait sur elle si jamais je me retrouvais dans la merde par sa faute. Au fond, je savais qu’elle savait. Et ça même si elle me montrait bien qu’elle avait la haine.
Quant à moi, j’avais un plan en tête. La dépanneuse, puis le taxi pour rentrer chez moi…
Mais le destin en décida autrement et je fis pris d’une nausée tellement forte que je ne pus me retenir de vomir. Et, bien loin de me soulager, j’avais l’impression que ça ne faisait qu’empirer les choses…
Je respirais vite… Mon cœur s’était emballé mais ce n’était pas à cause d’une émotion quelconque mais bien de la douleur. Carolyn, toujours inquiète, me demanda s’il fallait appeler Angelica… Je fermai fort les yeux hochant négativement de la tête alors que j’étais encore un peu penché en avant.
-Non… Je… On a coupé les ponts. Je ne la vois plus.
Normal, elle est morte, Fleming. Tu ne saurais plus la voir. Seuls les vers de terre peuvent encore la voir.
Je fus pris d’une nouvelle nausée à cette pensée alors que Carolyn ouvrit la portière arrière de ma Mustang déclassée. Je la laissai m’aider à m’asseoir alors que je frottai mes tempes toujours les yeux fermés. Carolyn, elle, avait de l’eau et des cachets dans son sac.
-Ok…
Elle s’en alla les chercher et quand elle revint, je pris trois cachets que j’avalai avec l’eau. Rien que d’avaler me donnait envie de vomir à nouveau… Ce qui rendrait les cachets complètement inutile. Alors je me retins écoutant Carolyn parler de médecins, d’hôpital, de secret professionnel…
Mes yeux toujours fermé, je soupirai. -Je ne peux pas. C’est trop risqué…
Mais si jamais je tombais dans les vapes, je ne serais pas plus avancer. J’étais dans une sorte d’impasse. L’hôpital était presque obligatoire.
Presque…
Je serrai les dents disant d’un ton agacé.
-Je ne peux pas aller à l’hôpital avec des grammes de coke et deux flingues sur moi !
Il fallait que j’appelle Sky… Elle me ramènera à la maison. Elle prendra soin de moi. Elle…
Ma pensée s’arrêta brutalement quand je sentis mon nez coulé. Je passai ma main pour recueillir le sang qui en coulait. -Merde…
Maintenant, je n’avais vraiment plus le choix. L’idée de crever des suites d’une collision frontale avec Carolyn ne me plaisait pas du tout !
-Ok… Appelle ma petite-amie.
Pas l’ambulance… Sky. Sky me conduira à l’hôpital ainsi je pourrais larguer la coke et mes flingues dans sa caisse.
-Elle s’appelle…
Invente-lui un nom ! Vite !
-Heaven….
Oui, certains sujets semblaient envahir mon subconscient on dirait…
Je donnai le numéro à Carolyn…
-Essaye de ne pas l’angoisser, s’il te plait… Elle va me faire une attaque, sinon…
Et je n’avais pas envie qu’elle fasse une attaque. -Si je sombre, appelle l’ambulance… Pas avant…
Quand Sky sera là… Elle pourra m’emmener là où je serais sûr d’être signé sans risque…
-Et fais vite…
C’est ce que je dis mais mon ton autoritaire que j’employai depuis tout à l’heure perdait franchement de sa force alors que je n’arrivais même plus à ouvrir les yeux tellement la douleur était horrible.
@ Billy Lighter
Spoiler:
Sky peut très bien ne pas être à l'appartement et donc, ne pas répondre . C'est à toi de voir !
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Mer 8 Juil - 20:53
Bang ft. Edward Fleming
Je n’apprécie pas qu’Ed m’empoigne par le bras pour m’empêcher de mWard ne voulait pas que je l’appel Ed et ça me fit lui répliquer que ce n’était pas ma faute s’il avait trop d’identité au point qu’on ne savait plus comment le nommer ! Il avait qu’à se présenter dès le début avec le bon nom, celui qu’il voulait, et déjà, ça aurait fait un mensonge de moins. Nous n’allions pas revenir sur le passer, c’était inutile de toute façon.
Nos voitures étaient amochées, enfin, la sienne plus que la mienne et après que j’eue retiré la mienne du chemin, je rejoignis Ward près de la sienne alors qu’il la vidait de son précieux et très illégal contenu et le prévenu que je ne voulais pas être mêlé à quoi que ce soit !
- Justement ! Je n’ai rien demandé à personne ! TU as choisis d’entrer dans ma vie. TU as choisis de me mettre en danger. TU en es l’unique responsable !
Je venais de lui cracher au visage une partie de la rancœur que je nourrissais encore pour lui alors que j’avais repris ma vie en main depuis que je l’en avais éjecté. J’avais quand même beaucoup de regret, dans le sens que je m’en voulais encore d’avoir pu être aussi naïve et j’avoir pu laisser entrer le danger dans nos vies, la mienne et celle de Lucky.
Vivement que cette satanée dépanneuse arrive que je puisse m’éloigner de lui et je l’espère pour de bon cette fois ! J’avais beau le détester de tout mon être, quand je me retournais pour le regarder et que je le vis se vomir les tripes, je ne pu que le prendre en pitié et je l’aidais d’abord en le faisant s’assoir sur la banquette arrière de sa bagnole et lui proposais d’appeler sa petite amie avant d’aller lui chercher une bouteille d’eau et des cachets contre le mal de tête dans ma voiture. Je n’étais pas surprise d’apprendre qu’ils avaient rompus et qu’il avait coupé les ponts avec elle. Je me souviendrai toujours le regard qu’il lui avait servi quand il avait comprit qu’elle l’avait balancé. Un truc à donner froid dans le dos ! S’il avait pu, je crois qu’il l’aurait assassiné sur place !
Il devait voir un médecin, c’était une évidence et je tentais de le convaincre que, parce qu’ils sont liés au secret professionnel, il serait soigné sans être embêté par la police mais Ward refusait toujours, jusqu’à ce qu’a mal de tête et vomissements, s’ajoute des saignements de nez!
- Heaven ? Ok, ne bouge pas, je l’appel tout de suite !
Je répétais le nom de la pauvre fille qui s’était fait embobinée par Ward, ainsi que le numéro, jusqu’à ce que j’aie insérée une pièce dans le téléphone et que je puisse le composer. Il fallu plusieurs coups avant qu’elle ne réponde et lui expliquais, sans trop d’effet dramatique, ce qui s’était passé seulement, elle s’emballa, fondit en larmes, elle me fit tout ce qui était possible de faire au téléphone avant de me dire qu’elle se mettait en route.
- Elle va arriver... Elle pleurait, je préfère te le dire… et je n’ai même pas eu le temps de lui dire comment tu allais ! Je n’ai pas pu dépasser l’accident.
Heureusement que j’ai commencé par lui dire où nous étions ! Paniquée comme elle était, Heaven n’aurait même pas su où trouver son démon de petit copain !
- La dépanneuse arrive, tu sais te lever ? T as besoin d’aide ?
Bon sang ! Ma bonté va finir par me perdre un jour ! Sa copine était en route, la dépanneuse venait d’arriver, je pouvais bien le laisser crever là, non ? Alors pourquoi je restais quand même avec lui ?
@ Billy Lighter
Spoiler:
Je vais te laisser répondre et dealer avec la dépaneuse Avant d'amener Sky
Edward Fleming
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Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Jeu 9 Juil - 14:39
Bang ft. Carolyn Adam
Carolyn disait ne pas vouloir être mêlé à « tout ça » en faisant référence au contenu de ma voiture que je mis sur moi. Je rétorquai qu’elle en savait, de toute façon, déjà bien trop. Si elle était encore en vie c’est parce que la tuer rendrait les choses encore plus compliquées. Tuer quelqu’un sans se faire voir n’était pas difficile… C’était cacher le corps et croiser les doigts pour que personne ne fasse les liens qui était le plus compliquer. Or, je savais que Carolyn avait, dans son entourage, des gens capables de faire les liens.
Alors, je l’avais laissée en vie. De toute façon, je savais qu’elle avait bien trop peur pour son fils que pour tenter le diable.
Et là, Carolyn s’emballa me crachant au visage qu’elle n’avait rien demandé à personne et que tout ça, c’était à cause de moi. -Pauvre petite.
Je dis ça sur un ton aussi méprisant que le sien avant que ma condition physique me rattrape et que je ne vomisse mes tripes sur le trottoir. Ça ne calma en rien mon mal de crâne… En rien du tout ! J’avais même l’impression que chaque seconde amplifiait encore plus la douleur alors que Carolyn chercha à trouver une solution.
Elle parla d’A.J.
Mais j’expliquai qu’entre A.J. et moi, c’était terminé. C’était même mort, sans mauvaise jeu de mot.
Alors elle me fila des cachets me faisant la pub de l’hôpital… Je refusai… Avant que mon nez ne se mette à saigner me montrant que je n’avais pas vraiment le choix.
Il fallait que j’appelle Sky…
Mais je me sentais incapable de me lever du siège. Je me sentais même incapable d’ouvrir les yeux tellement la douleur me terrassait sur place.
Alors… Je donnai la marche à suivre à Carolyn. D’abord appelé Sky que je renommai Heaven… Elle accepta me demandant de ne pas bouger… Je serrai les dents marmonnant : -Je ne vois vraiment pas où je pourrais aller…
Pendant le coup de fil de Carolyn, j’essayais de respirer profondément sans y arriver… Ma respiration était à la fois rapide et saccadée sans que je puisse rien n’y faire ce qui commençait à me rendre sérieusement dingue. Je me retins quelques fois de me frapper la tête contre le dossier du siège avant de ma voiture tellement tout ça était insupportable.
Carolyn revint alors déclarant que Sky allait arriver… Mais qu’elle pleurait au téléphone. Je soupirai.
-Fait chier…
Les émotions de Sky étaient de plus en plus instables… L’appeler n’était peut-être pas ma meilleure idée du jour, finalement. Mais j’avais vraiment beaucoup de mal à réfléchir comme il faut. -Ça ne va pas s’arranger quand elle me verra…
Je parlais de ses pleurs… Sauf si Sky s’imagine que je suis à moitié mort, là, elle sera, peut-être, rassuré de voir que je suis toujours conscient.
Pour l’instant, en tout cas.
Et il fallait que ça continue comme ça.
Carolyn déclara alors que la dépanneuse était là… J’ouvris légèrement mes yeux.
-Même si je ne sais pas me lever, il va falloir que j’essaye.
C’est ce que je fis en me levant difficilement. Je m’appuyai contre le capot de la voiture alors que la Terre tournait autour de moi.
Mon nez saignait toujours. Mon oreille sifflait toujours… Et j’étais, à nouveau, sur le point de vomir. Mais je tenais bon alors que le dépanneur vins vers nous. -Tout va bien ?
Ce fut sa première question. J’hochai de la tête.
-Ouais… Juste un coup sur le nez. Rien de grave.
Il me regarda d’un air sceptique alors que son regard glissa sur Carolyn qui, elle, n’avait rien. Il regarda, ensuite, ma voiture et puis celle de Carolyn.
-Vous avez appelé la police ?
J’hochai négativement de la tête lui répondant du tac au tac.
-Non… On règle ça à l’amiable.
Il haussa les épaules. -Comme vous voulez. Mais à vue d’œil, ça va vous coûter un pont.
Je sais… Je suis au courant de ça… Pas besoin d’en rajouter.
Je plissai des yeux me retenant toujours de vomir alors que le type déclara qu’il allait embarquer ma voiture après qu’on ait précisé que celle de Carolyn roulait toujours. Il déclara que j’avais pas l’air bien et que je devrais appelé une ambulance mais je déclarai que tout allait bien.
Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas m’écrouler pendant tout le temps qu’il prit pour embarqué ma voiture… Mais, une fois qu’il fut parti, je me laissai tomber, assis sur le trottoir fermant à nouveau les yeux et me tenant le nez qui ne cessait de saigner…
Je m’appuyai contre un réverbère secouant ma tête pour ne pas tomber dans les pommes. Je fixai, ensuite, Carolyn. -Si tu vois mes yeux partir en arrière, gifle-moi.
Je dis ça sur un ton sérieux avant de souffler :
-Dépêche-toi, Sky…
Sans me rendre compte que j’avais dit ça tout haut…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Jeu 9 Juil - 19:48
Bang ft. Carolyn Adam & Ward Fleming
J’avais décidé que la chambre des jumeaux serait dans des teintes de jaune et de gris pâle avec quelques accents noir dans la décoration. C’était ma façon de trancher la poire en deux selon ce que moi je voulais et ce que mon mari voulait, ou ne voulait pas, puisque la décoration de la chambre des bébés lui importait peu. Il n’avait pas trouvé de tapis de mur avec des motifs de tête de mort, non plus rien qui ne faisait moindrement gothique alors j’avais vu en cet agencement de couleur, une façon de me rapprocher de ses suggestions. Le mur du fond, celui devant lequel serait placé les deux berceaux allait être gris, les autres murs serait jaune et les moulures et le plafond serait blanc. Tous les autres accents allaient être noir, comme les lampes, les coussins, le tapis de sol, les poignées des tiroirs des commodes. La vendeuse avait tiré une drôle de tête quand elle s’était rendu compte que j’étais sérieuse mais nous avions fini par trouver ce que je cherchais.
Ward m’avait aidé a vider la pièce et à étendre une bâche au sol pour couvrir le plancher puis… il était partie pour je ne savais combien de temps, s’occuper de ses affaires. Moi, je m’étais installée, le lendemain matin, assise en tailleur en plein centre de la pièce et je cherchais ma motivation pour commencer la peinture. Je devais m’activer parce que la livraison des meubles était prévue pour le lendemain.
Il m’avait fallu au moins une heure pour me demander si je devais commencer par le gris ou par le jaune pour arriver au bout de mes réflexions. Commencer par le gris était peut-être mieux… j’aurais un mur de fait et je pourrais imaginer plus rapidement le résultat. C’est ce que je fis, près avoir enfilé un t-shirt appartenant à mon mari, c’était une façon de le sentir avec moi, puis je m’étais lancé dans la peinture. Faire le premier mur fut une affaire de rien. J’appliquais deux couches en attendant une heure entre chaque, puis j’avais lavé mes pinceaux et mon rouleau, sortit le pot de peinture jaune et commençais à faire les trois autres murs… Je devais grimper dans un échelle d’intérieure pour faire le haut des murs et ça me rendais dingue de devoir sans cesse monter et descendre, je n’avais pas l’impression d’avancer dans ma besogne et je ne voyais même pas l’heure passer ! Il était presque l’heure du souper quand je terminais ma première couche et mon moral était au plus bas. J’allais y passer la nuit !
L’envie d’appeler du renfort me torturait les méninges. Je pourrais passer un coup de fil à Abel, mais j’avais peut que mon invitation soit mal interprété. Est-ce que ça se faisait, entretenir une amitié avec un homme autre que son époux ? Peut-être que Jordan aurait accepté de m’aider mais je ne pouvais même pas l’envisager ! Si je faisais entrer un flic ici… et que Ward me refaisait le même truc que la foi où j’avais amené Grant à la maison… Valait mieux que je termine toute seule.
- Allez Sky ! Tu es une grande fille, tu peux le faire !
Je m’encourageais, personne n’était ici pour le faire. N’empêche que j’avais un pincement au cœur en imaginant la scène parfaite pendant laquelle Ward et moi faisons ensemble à peinture de la chambre de nos bébés. Je commençais vraiment à comprendre qu’il n’en avait rien à faire d’eux… il l’avait fait que pour me faire plaisir et j’en revenais toujours à me dire que j’allais les aimer deux fois plus fort. Le téléphone sonna et je déposais mon pinceau et traversais l’appartement sans me rendre compte que j’avais mis le pied dans une goutte de peinture jaune tombée par terre et que j’avais fait ma trace jusqu’au salon.
Je pleurais à chaude larme parce qu’on venait de m’apprendre que mon mari avait eu un accident de voiture et que… et que je ne sais pas quoi parce que je n’ai pas entendu le reste de ce que me racontait la femme, je lui hurlais juste, morte de panique, de me dire où il était et je partie… sans prendre le temps de me changer… En t-shirt trop grand pour moi, couverte de peinture jaune, les cheveux en bataille remontés n’importe comment sur le dessus de ma tête et en prime, le caleçon de Ward, tant qu’à faire chic, allons-y à fond !
Je roulais en me concentrant du mieux que je pouvais sur la route mais mes larmes brouillaient de temps en temps ma vision. J’appliquais les freins brusquement quand j’aperçu les lumières jaunes de la dépanneuse, ça ne pouvait qu’être là !
- Sam !
Ou devais-je crier Ward? La femme au téléphone m’a pourtant bien dit Ward… C’est quelle le connaissait… bien… et elle était avec lui… Qu’est-ce qu’elle foutait avec lui ? Ma panique restait bien là mais la colère et la suspicion devaient de rejoindre mon premier sentiment. Qu’est-ce que mon mari foutait au milieu de nulle part avec une autre femme que moi ?! Et je l’aperçu, d’abord elle… mignonne comme tout et tellement différente de moi ! Je pouvais comprendre qu’il ait flashé sur elle ! Et lui, appuyé contre un réverbère avec du sang sous le nez.
- C’est QUI elle ?
Sa réponse allait déterminer ce que j’allais ensuite faire !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Jeu 9 Juil - 21:29
Bang ft. Edward Fleming
Je ne vois pas pourquoi je perdais mon temps à argumenter avec Ward. Selon lui, j’étais impliquée là dedans parce que je l’avais laissé faire ce qui est totalement faux puisque si j’avais su la vérité dès le départ, il n’aurait même pas eu le loisir de visiter mon appartement. Je roulais des yeux quand il empila avec un pauvre petite et préférais me taire que de continuer de perdre de mon énergie avec lui. Il n’en valait pas la peine !
Seulement, son état empirait et comme je ne pouvais pas le trainer de force à l’hôpital, je ne pouvais que lui donner des cachets et une bouteille d’eau que je trainais toujours avec moi, après l’avoir aidé a s’installer sur la banquette arrière de sa voiture et, ensuite, parce qu’il s’était mis à saigner du nez et qu’il n’avait pas d’autre choix que de se rendre à l’évidence que son état était sérieux, il me demanda de prévenir sa copine, Heaven.
Cette dernière, au téléphone, se mit en mode panic e j’eu à peine le temps de lui dire où nous étions qu’elle se mettait déjà en route. Il avait trouvé une autre femme aussi naïve que moi et l’avait embobiné autour de son petit doigt ! Pauvre femme ! Savait-elle dans quelle galère elle s’était mis les pieds ? Qu’importe, je n’allais pas faire une Angelica de moi et j’allais la laisser de prendre un mur en pleine tronche d’elle-même.
Après un moment, la dépanneuse arriva et j’aidais Ward à se soulever. Qu’il le veuille ou non, il ne pouvait pas rester dans sa bagnole qui sera sous peut transporter à la fourrière. Le dépanneur s’approcha de nous et demanda si tout allait bien. J’allais lui répondre que moi ça allait mais que Ward, à moins que je devais l’appeler Ed en public, lui, avait prit un sale coup mais il répondit avant moi que ce n’était rien de grave. Je roulais des yeux et le soutenais toujours. Mais pourquoi je faisais tout ça pour lui !?
- Il a largement de quoi payer, ne vous en faites pas !
Ward m’avait prévenu de dire comme lui, je ne l’avais pas contredis pour la police et pour le règlement à l’amiable mais il ne m’avait pas dit que je ne pouvais pas y mettre mon grain de sel, alors je ne me gênais pas.
L’homme commença son boulot de remorquage et j’aidais, encore, Ward à se diriger vers un réverbère non loin de ma voiture pour qu’il puisse répondre aux questions du dépanneur si besoin et se tenir debout avec un minimum de crédibilité.
- Oh oui ! Je t’en prit tourne de l’œil je rêve de te gifler si tu savais !
Ce serait trop beau !
- C’est qui, Sky ?
Peut-être le petit surnom mignon qu’il donnait à sa copine. Heaven… Sky… ça faisait un sens, ce qui en faisait un peu moins cependant, c’était le fait qu’Ed était le mec le moins romantique que cette terre ait portée !
Avec tout ça, je commençais à me dire que Mark devait se demander ce que je faisais, depuis le temps ! J’allais dire à Ward que je devais passer un coup de fil pour prévenir mon patron mais une voiture arriva et freina brusquement non loin de la dépanneuse.
- Je crois que ta copine est là, Ward.
Elle semblait sortir d’une boîte à surprise, les cheveux en pétard et des traces de peinture sur la joue et… un petit ventre rond.
- Tu n’as quand même pas poussé le vice jusqu’à te reproduire ?!... Sam ?
À ce rythme, il allait passer le bottin des prénoms ! Ça me dégoûtait gravement ! Ce mec n’avait aucun scrupule à se bâtir un paravent pour se protéger des soupçons !
- Moi ? Je suis celle que Ward a emboutie avec sa bagnole et qui va maintenant te laisser te démerder avec ce tas de problème en te souhaitant bon courage ! Moi j’ai fait ma bonne action pour la semaine !
Je n’allais pas rester là d’avantage. Elle était venue avec sa propre voiture, elle allait aller le reconduire elle-même là où elle en aurait envie, moi je m’en lavais les mains…enfin, presque.
- Je te laisse deux jours pour passer au Canter et payer à Mark les réparations pour la voiture. Souviens toi que je t’ai aidé, ce serait gentil que tu m’aide en retour !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Ven 10 Juil - 14:13
Bang ft. Carolyn Adam
Carolyn m’aida à me redresser à l’arrivée de la dépanneuse. Je tentai de ne rien montrer pendant ma conversation avec le dépanneur qui voyait quand même assez bien que je ne pétais pas la forme. Mais il ne fit pas trop de commentaire ce contentant de dire que tout ça allait revenir très cher… Ouais… J’étais au courant. Pas besoin de le rappeler.
Et à Carolyn d’y mettre son grain de sel en disant que j’avais largement de quoi payer. Je soupirai d’un soupire agacé. Ouais… J’avais largement de quoi payer… Enfin « largement » n’était pas vraiment le bon mot mais j’avais de quoi payer, ça c’est sûr.
Carolyn ne me contredit pas, ce qui était déjà ça… Et quand le dépanneur se mit au boulot, elle m’aida à m’appuyer contre un réverbère alors que je commençais à sérieusement perdre pieds lui sommant de me gifler si jamais je commencer à sombrer… Evidemment, elle crevait d’envie de pouvoir le faire. -Très drôle…
Il fallait que Sky arrive vite… Ce que je dis tout haut sans m’en rendre compte. Et quand Carolyn demanda qui était Sky je secouai légèrement ma tête… -Heu… C’est Heaven.
Heaven. Pas Sky… Je grimaçai me rendant compte que je commençais à sombrer. Et pour éviter de me prendre une gifle je clignais, chaque fois, des yeux pour rester conscient.
Jusqu’à-ce que j’entende des crissements de pneu et Carolyn me dire que ma copine était là.
-Elle a fait vite…
Elle a brûlé combien de feux rouges ? L’idée même du feu rouge me donnait, maintenant, envie de vomir. Et je tournai légèrement la tête vers Sky qui s’approchait de nous, les cheveux en bataille et un de mes t-shirt plein de peinture.
Elle m’appela Sam… Je soupirai… Sam… Face à Carolyn c’était un peu inutile. Mais je ne pouvais pas vraiment en vouloir à Sky qui semblait angoissé à mort.
Et à Carolyn de remarquer que Sky était enceinte. Putain, elle avait l’œil. Mes lèvres se pincèrent. -Tu n’as rien vu…
Je dis ça en passant ma main devant ses yeux en mode Jedi. En espérant, réellement, qu’elle allait oublier ça.
-Et ouais, Sam… Mais elle sait que je m’appelle Ward. Elle ne sait juste pas que tu le sais.
Je dis ça avant que Sky ne soit à notre hauteur et ne demande qui était Carolyn.
Non. Pas une bataille de filles. Ce n’était pas vraiment le moment.
-Bébé… C’est…
Je n’eus pas le temps de répondre que Carolyn expliqua qui elle était déclarant qu’elle allait s’en aller. Je fermai brutalement les yeux devant ce flux de paroles et la tension que je sentais entre les deux filles.
Je les rouvris quand Carolyn me donna deux jours pour la rembourser. J’hochai de la tête.
-T’en fais pas. Je payerais.
Je dis ça sur un ton froid alors que Carolyn finit par tourner les talons pour regarder sa voiture alors que le dépanneur, lui, avait fini d’embarquer la mienne.
Je fixai Sky. -Désolé, bébé… J’ai pas vu le feu rouge. Cette fille… C’est… On se connait d’avant et elle me hait… Mais elle n’a pas d’importance. Tu n’as pas à t’en faire pour ça.
Mes paroles se mélangeaient alors que je fermai à nouveau les yeux gémissant de douleur.
-Ma tête a frappé le volant…
Et je commence à perdre le sens des réalités, là, bébé…
-Bébé… Faut pas que tu pleurs, ok ? J’ai besoin de toi, ok ? Faut que tu me conduises à l’hôpital… Tu peux faire ça, bébé ? Un hôpital à l’extérieur de la ville, si possible…
Fait-le avant que ce mal de crâne me tue et que je m’écroule au sol.
-Il faudra cacher les flingues et la drogue dans ta voiture…
Comme ça, elle savait tout… Si je venais à sombrer, elle savait tout.
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Ven 10 Juil - 20:05
Bang ft. Carolyn Adam & Ward Fleming
Le cornet du téléphone doit probablement pendre au bout de son fil et je ne me souviens pas si j’ai verrouillé la porte en sortant, honte à moi c’est un oubli que mon mari n’hésitera pas à me remettre sur le nez, mais pour le moment, ça n’avait aucune importance, il était arrivé un accident et je devais me rendre le plus rapidement possible dans South Los Angeles.
Tout le long du trajet, en larmes, je me faisais les pires scénarios. Ma peur la pire ne pouvait pas s’être réalisée. Ward représente absolument tout pour moi, mon univers, sans lui, je ne serai plus qu’une toile filante, perdu dans l’immensité de l’univers. J’étais distraite en conduisant, imprudente, très certainement. J’ai dû griller des feus rouges, des arrêts, je n’en ai vu aucun !
Ce sont les lumières jaunes tourbillonnantes de la dépanneuse qui m’ont avertie que j’arrivais à destination et, toujours en larmes, j’ai bondis hors de ma voiture pour trouver MON homme en compagnie d’une belle jeune femme. Elle était vraiment très belle ce qui fait que pour moi, elle était affreuse et pleines de défauts !
Je voulais savoir qui était cette guenon qui, en prime, connaissait la véritable identité de mon époux. Une fille du samedi soir , ça ne faisait aucun doute, bien qu’elle répondit à la place de Ward pour me dire qu’il lui avait rentré dedans en voiture et qu’elle allait maintenant partir et me laisser avec mon tas de problème !
- C’est ça, dégage !
Et Ward de rajouter que ça n’avait aucune importance, que c’était une fille d’avant et que je n’avais pas à m’en faire.
- Si justement ! C’est important et ça ne va pas finir là !
Le moment était mal choisit pour faire la chronologie des évènements mais clairement qu’à la première occasion, je reviendrais à la charge !
Je pleurais à la fois de chagrin et de colère et je n’écoutais qu’à moitié Ward… Je l’aidais juste à se rendre jusqu’à ma voiture avant d’attraper le papier que le dépanneur était venu me tendre, avec sa carte d’affaire épinglé dessus. J’essuyais mes larmes du revers de la main et pliais le papier pour le mettre dans ma poche. Il faudrait en plus payer pour ça ?! Puis je me plaçais derrière le volant et, de peine et de misère parce que j’en tremblais de colère, je parvenu à mettre la clé dans le contact.
- On cachera tout dans la voiture, bébé.
Je réfléchissais à l’endroit où je pouvais l’amener, qui soit assez loin de Los Angeles mais quand même pas trop loin. Je ne fis qu’aller de l’avant, sans trop me poser de question, je ne pleurais plus mais je ne réfléchissais pas moins. Le trajet dura p-au moins loin de trois quart d’heure mais nous étions arrivé à Thousand Oaks et je dû arrêter dans une station service pour demander qu’on m’indique le chemin de l’hôpital mais malgré ça, je parvins à me stationner devant l’hôpital et aidais Ward à nouveau, après avoir cacher ce qu’il y avait a cacher sous le siège puis sous une tonne de fringues. Il me taquinait toujours avec le bizarre dans ma voiture, il pouvait dire qu’aujourd’hui, ça lui servait bien !
- Vous pouvez m’aider ? S’IL VOUS PLAIT !
C’est que Ward pesait de plus en plus contre moi et que j’avais de plus en plus peur.
- Mon mari… il a eu un accident de voiture ! Il a embouti un cerf ! Il est rentré à la maison en taxi et je l’ai trouvé en cet état !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Sam 11 Juil - 10:09
Bang ft. Carolyn Adam
Carolyn s’en était allé… Non sans que Sky ne lui dise de dégager. Il semblerait que sa jalousie ait pris le dessus sur ses larmes. Et ça même si je lui disais que Carolyn n’était rien pour moi et que tout ça n’avait aucune importance… Mais pour Sky ça en avait une… Elle disait que ça n’allait pas finir là et je répondis par un simple soupire.
Elle voudra sûrement que je lui raconte… Mais en attendant, j’avais bien mieux à faire !
Sky pleurait toujours alors que je lui expliquai, du mieux que je pouvais, la marche à suivre. Elle m’aida à bouger jusqu’à sa voiture alors que le dépanneur lui avait laissé quelques papiers. Certainement la facture…
Je m’installai côté passager alors que Sky déclara qu’on allait tout cacher dans sa voiture. Elle parlait de la drogue et du flingue.
-Ok, bébé…
C’est ce que je soufflai alors que je reposai ma tête contre la vitre mes yeux toujours clos. Je n’en pouvais vraiment plus et quand Sky démarra je me retins, encore, de vomir. Il fallait que je tienne… Il ne fallait ni que je vomisse, ni que je m’endorme. Sur le trajet qui me paraissait durer une éternité, j’ai cru parler plusieurs fois à Sky… Mais en réalité, je n’arrivais même plus à sortir des phrases complètes… Juste des mots qui ne voulaient pas dire grand-chose… Comme si j’étais complètement bourré et que ma bouche était engourdie.
Mais on finit par arrivé… Je ne sais pas où. Je ne sais pas quand… En fait, j’étais complètement à la masse si bien que je devais peser franchement lourd sur Sky.
Sky qui cria qu’on l’aide.
Sky qui fut, bien vite, rejoint par des types en blouse blanche. Sky qui expliqua que j’étais rentré dans un cerf… Elle mentait… Elle mentait comme si c’était le seul moyen d’assurer ma survie.
Ça l’était dans un sens… Même si je ne savais pas si mentir sur l’accident était utile. Ça l’était peut-être… Je ne sais pas… Je ne sais plus réfléchir.
J’entendis un infirmier la rassurer… Lui demander comment je m’appelais. Elle allait dire Sam Leserres. Il fallait qu’elle dise ça. Elle le savait et je savais qu’elle le fera. Pendant que ce type rassurait Sky, on me mit sur une civière.
Il fallait que je reste conscient… Je le savais…
Mais je ne parvins pas à rester conscient. Le remue-ménage autour de moi… Les lumières. Ça me fit déconnecter d’un seul coup.
***
Je clignai quelques fois des yeux avant de me réveiller. La lumière, dans cette pièce, était tamisée… Pourtant, c’était bien une chambre d’hôpital… Ça ne faisait pas de doute. Je gémis alors qu’une infirmière me souriait. -Déjà réveillé ?
Il me fallut le temps avant d’émerger… Et d’autant plus de temps pour me rappeler la chronologie des évènements. J’étais rentré dans la voiture de Carolyn… Puis, il y a eu Sky… Je crois… Sky est bien ici ?
-Sky…
C’est ce que je soufflai alors que l’infirmière attendait que j’émerge complètement pour me répondre.
-Ne vous en faites pas… Votre femme est ici. On va pouvoir lui annoncer que vous êtes réveillé. Ça va lui faire un grand soulagement, ça fait deux jours que vous êtes dans le coma.
Deux jours ? Sky a dû crever de trouille. Elle a dû faire un scandale dans l’hôpital. Je la voyais bien faire ça.
Je soupirai.
-Je peux rentrer maintenant ?
Je voulais rentrer. Je n’avais plus rien n’à foutre dans cet hôpital ! J’étais réveillé maintenant.
Le visage de l’infirmière se fit plus sérieux tout d’un coup.
-Non, Monsieur Fleming… On vous garde encore en observation. Vous avez subi un traumatisme crânien et il est important d’évaluer les éventuelles séquelles. On a dû procéder à une petite opération mais tout s’est bien passé.
Quoi ? Voir si j’ai péter une case de plus ? Mais… Attendez…
-Fleming…
Elle m’avait appelé Fleming ? Pas Leserres. J’étais pourtant sûr que Sky m’aurait nommé par mon nom d’emprunt.
-Oui, Fleming. Votre femme a essayé de cacher votre identité mais vous aviez vos papiers sur vous et on était obligé de vérifier.
Pourquoi obligé ? Je me redressai un peu dans mon lit alors que tout autour de moi devenait plus clair.
-C’est obligé, maintenant ?
Elle hocha de la tête.
Elle ne répondit pas, d’un seul coup mal à l’aise avant de dire :
-Je vais aller appeler votre femme… Ensuite, deux agents du FBI souhaiteraient vous parler. Nous n’avons encore rien dit à Madame Fleming…
Le FBI ? Je fixai l’infirmière.
-Qu’est-ce qu’ils veulent ?
Elle était, maintenant, vraiment mal à l’aise. -Je n’en sais rien… Ça sera à eux de vous expliquer.
Et elle s’en alla très certainement pour aller chercher Sky. Comment ça se faisait que j’étais recherché par le FBI ? Si c’était pour des affaires de meurtres sur L.A., le FBI serait impliqué ? Je n’en savais rien ! Et j’étais de toute façon coincé !
Je laissai retomber ma tête contre mon coussin attendant Sky. C’était frustrant d’être coincé comme ça.
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Sam 11 Juil - 23:53
Bang ft. Carolyn Adam & Ward Fleming
En arrivant à l’hôpital, j’étais complètement crevée de trouille. Jamais je n’avais vu Ward dans un tel état. Il faiblissait de minute en minute, son allocution était incohérente, son teint aussi pâle que le lait. Même après son combat contre cette fille, Collins, il avait meilleure mine. Je demandais de l’aide et on vînt rapidement vers moi, m’aider. Je donnais une version édulcorée de l’histoire, je ne savais même pas si je devais mentir sur l’histoire mais je le fis en me disant que peut-être que si je disais qu’il avait eu un accident impliquant une autre voiture, ils chercheraient à en savoir d’avantage.
- Je veux rester avec lui !
Mais ils amenaient déjà mon mari et moi, j’avais tout un tas de questions à répondre et ça me rendais dingue ! Je levais le ton, énervée, paniquée ! Ne pouvais-je pas faire ça plus tard ? Ward avait besoin de ma présence et c’est ce qu’on me répétait mais plus on me le répétait, plus je m’énervais et plus je m’énervais moins on m’écoutait… Puis on me donna un cachet à avaler puis… je me calmais. Ma tête me sembla soudainement lourde et, après un moment, je pris tous les papiers et commençais à les remplir docilement, installée dans la salle d’attente, près d’une petite maman et son gamin qui ne tenait pas en place.
Il était demandé si mon époux avait des allergies à certains médicaments. Je n’en savais rien ! S’il avait déjà souffert de commotion… Oui, très certainement mais… combien ? S’il y avait des antécédents de maladies comme le diabète, problèmes cardiaque, haute pression, etc., dans sa famille mais de ça non plus, je n’en avais aucune idée. Je me levais, tremblante, épuisée et je tendis le formulaire à l’infirmière de garde.
- Il manque des information, mais… je ne sais pas… dis-je d’une toute petite voix triste. Je ne sais rien de sa famille ou de son historique de santé… juste que… il y a peut-être des jumeaux dans sa famille, ou peut-être est-ce dans la mienne mais… ça non plus… je ne le sais pas… je sais rien je… suis nulle…
Je retournais m’assoir dans la salle d’attente et pleurais en silence de longues heures avant qu’on me donne des nouvelles de mon mari et qu’enfin, je puisse aller le voir. Il était dans le coma, mais on me promit que je n’avais pas à m’inquiéter.
- Retournez chez moi Madame Leserres. On s’occupera de lui.
Je ne voulais pas m’en aller mais… j’étais vêtue très légèrement, j’étais couverte de peinture, et je n’avais pas mangé depuis des heures. J’acceptais de rentrer uniquement le temps de me changer, de manger et de prendre des trucs pour Ward puis je revins à l’hôpital et je ne bougeais pas de son chevet, sauf quand le médecin m’y forçais pour faire quelques examens ou pour aller me chercher un grand verre de l’ait à la cafétéria.
Je dormais sur une petite chaise inconfortable, la tête contre le matelas du lit de mon mari, ma main dans la sienne. Je sursautais à chaque impression de mouvement, à chaque fois qu’une infirmière entrait dans la pièce, à chaque fois qu’une machine-bidule sonnait. J’étais constamment sur mes gardes parce qu’ils avaient trouvé le portefeuille de Ward dans ses poches et qu’ils avaient découvert que nous n’étions pas Monsieur et Madame Sam Leserres mais bien Monsieur et Madame Edward Fleming. J’avais tenté le tout pour le tout en disant que ce n’était pas de vrais papiers, que c’était pour faire une blague à un ami mais j’avais bien dû finir par dire la vérité, malgré moi.
Puis je m’étais éclipsée aux toilettes parce que j’eu très mal, vraiment très mal au ventre au matin du deuxième jour. Des tiraillements horribles et je constatais aussi que je perdais un peu de sang, chaque fois que j’allais à la salle de bain. Mais comme je n’avais plus confiance aux personnels soignants de cet hôpital, je ne voulais pas leur en parler… je voulais simplement que Ward se réveille au plus vite pour que nous puissions rentrer à la maison.
Quand je revins près de la porte de mon mari, un infirmier était placé devant et m’en refusait l’accès, me disant simplement que je devais attendre et que bientôt je pourrais entrer de nouveau. C’était suspect… tout était suspect ! Mais il avait raison, je pu entrer dans la chambre et Ward était réveillée. Je ne me souciais pas qu’il soit assez dégourdie et éveillé pour me prendre dans ses bras, je fondis sur lui, le serrant très fort pleurant à chaude larmes.
- Ne me fais plus jamais peur de la sorte, bébé ! Jamais !
Je ne pourrais pas vivre sans lui !
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Edward Fleming
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Dim 12 Juil - 12:29
Bang ft. Carolyn Adam
Mon cerveau fraichement ressuscité essayait désespérément de deviner pourquoi est-ce que je me tapais une petite visite du FBI. La liste des possibilités étaient bien trop nombreuses pour que je puisse le savoir… Et me remémorer mes anciens meurtres dans ma condition n’était pas évident. Il fallait que je force pour faire fonctionner ma mémoire et tout ce que je voyais c’était le meurtre d’A.J…
Ah moins que…
A moins qu’Olivia Cortez n’ait vendu la mèche… Auquel cas, j’étais mal barré… Et je n’aurais plus que mon plan de dernier recours pour éviter la peine de mort…
Mais il y avait Sky… Ma petite vie avec elle allait voler en éclat si jamais je finissais en prison. Je le savais… Et cette idée même me révulsait autant qu’elle me contrariait. Surtout que je doutais que Sky s’en remette.
Parce qu’elle ne vivait plus que pour moi.
Je soupirai d’exaspération jusqu’avant que Sky ne fasse irruption dans la chambre.
-Sky…
C’est ce que je soufflai avant qu’elle ne fonce sur moi pour me prendre dans ses bras. Je caressai doucement son dos alors qu’elle était en larmes. Elle disait de ne plus jamais lui faire peur de la sorte.
Tu n’es pas au bout de tes surprises, hélas, bébé.
-Ça va aller, Sky. Tout va bien maintenant.
Je la reculai un tout petit peu pour voir son visage et sécher ses larmes avec mes pouces.
-Je vais déjà mieux. Ils veulent me garder en observation mais je ne pense pas qu’on va rester longtemps ici.
Si le FBI m’embarque, c’est sûr que non… Même si je savais très bien qu’ils ne pourraient pas m’embarquer tant que les médecins n’auraient pas donné leur feu vert.
-Et toi ? Tu vas bien ?
Il fallait que je sache… Parce qu’elle n’avait pas l’air en forme. Sûrement à cause de deux jours entiers d’angoisse. -Je suis désolé de t’avoir fait peur, bébé…
Je voulais qu’elle cesse de pleurer… Je le voulais vraiment pourtant, je savais que ce que j’allais dire ensuite allait certainement raviver ses larmes.
-Ecoute, bébé… Il y a deux agents du FBI qui veulent me voir. Je ne sais pas ce qu’ils veulent mais, quoi qu’ils disent, je veux que tu restes calme, ok, bébé ? Pars du principe qu’on n’a rien à se reprocher, ok ? Parce que c’est le cas, bébé. On n’a rien n’à se reprocher, d’accord ?
Je le pensais vraiment. Tous les meurtres que j’avais fait étaient soit mérité… Soit utiles…
Sauf A.J… Je n’arrivais pas à me décider pour A.J…
Je caressai sa joue. -Je t'aime, tu sais ça?
Alors ne craque pas maintenant.
Mais avant qu’elle n’ait eus le temps de vraiment répondre, deux types entrèrent dans la pièce.
Les agents du FBI… Ils n’avaient pas trainé. Je levai mon regard neutre vers eux.
-Bonjour Monsieur et Madame Fleming.
C’est ce que dit l’un d’eux. Un type grand, blond aux yeux bleus alors que l’autre type avait des airs de latinos. Tous les deux étaient vêtus d’un costard.
Je ne dis rien… Et le blond s’installa sur une chaise pendant que l’autre restait debout. Mais c’était le blond qui parlait.
-Désolé de venir vous voir dans de telles circonstances mais vous n’êtes pas facile à trouver…
Je ne dis rien. Rien du tout. Même pas une expression qui trahirait quoi que ce soit.
-On vient pour vous parler du meurtre de Sabrina Miller. Vous voyez de quoi je veux parler, n’est-ce pas ?
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Dim 12 Juil - 16:24
Bang ft. Carolyn Adam & Ward Fleming
C’était plus fort que moi ! Dès que je vis mon mari réveillé, je ne pus faire autrement que de lui tomber dans les bras, en larmes. Je venais de vivre les heures les plus angoissantes de ma vie, à m’imaginer le pire et encore pire que le pire, c’est dire! Je l’embrassais, le touchais, comme si de par mes gestes, je pouvais connaître la vérité qu’il cachait sous ses paroles.
Tout irait bien qu’il disait mais je n’en croyais pas un mot ! Rien n’irait jamais bien, je le sentais au fond de moi, il y avait un mauvais présage au dessus de nos têtes et il s’amplifiait d’heure en heure.
Je m’accrochais à l’idée que, maintenant qu’il était éveillé, les médecins allaient peut-être lui signer son congé demain, après quelques heures d’observation et que notre calvaire ici n’allait pas s’éterniser au-delà d’un dernier petit vingt-quatre heures. Plus long que ça, je deviendrais complètement folle !
Il essuya mes larmes de ses pouces, et j’hochais oui de la tête quand il me demanda si j’allais bien. J’aurais aimé lui parler de mes inquiétudes mais ce n’était pas le moment. Tout irait mieux, de toute façon, quand nous serions de retour à la maison, chez nous, dans notre sanctuaire, et que nous reprendrions notre vie là où elle semblait s’être arrêtée. La peinture de la chambre des bébés était presque terminée, Ward m’aiderait à assembler les meubles et ensuite, il ne resterait qu’à attendre qu’ils viennent au monde.
C’était un beau projet de vie, pourquoi fallait-il qu’il en soit autrement ?
- Ça va… tu n’as pas fait exprès, non plus. Je me suis surtout fais peur moi-même, je crois.
Il fallait que je me ressaisisse, il n’y avait rien d’autre à faire. Ses paroles, le son de sa voix, de croiser son regard à nouveau, tout ça m’aidait et je ne pleurais plus, même si je ne me sentais pas prête à sourire. Encore moins quand il m’annonça que le FBI était ici pour le rencontrer. Je fis oui de la tête quand il me demanda de rester calme, quoi qu’il advienne, l le fallait, je savais que c’était primordiale.
- On a rien à se reprocher.
Ward me demanda si je savais qu’il m’aimait. Bien sûr que je le savais. Je le ressentais, au travers mon corps et mon âme. Et je voulais qu’il sache que je l’aimais tout autant, on ne me laissa pas le temps de lui répondre puisque deux hommes entrèrent dans la pièce et ce fut comme si on venait d’en retirer tout l’oxygène. J’en avais la tête qui tournait et j’étais figée sur place, ma main tenant toujours celle de Ward. L’un deux prit place dans le fauteuil près du lit tandis que l’autre resta debout, mon petit doigt me laissait deviner qu’ils étaient là pour un petit bout de temps.
Je restais muette et je ne les regardais pas. Je regardais Ward, nos mains entrelacées, nos alliances et je ne répétais que nous deux, c’était pour toujours, pour la vie, que rien ne saurais nous séparer. Je le suivrais au travers de tout, jusqu’au bout du monde, jusque dans la mort.
L’un des deux hommes parla d’un meurtre, celui d’une femme dont je n’avais jamais entendu parler. Je ne savais pas où ils voulaient en venir, si Ward l’avait connu, s’il avait eu son histoire avec elle. Il en avait connue combien de femme, par ailleurs ? Il me semblait que depuis un bout de temps, il y avait toujours un nouveau nom qui surgissait de son passé et à force, ça me donnait envie de toutes les abattre, par vengeance et par prévention !
Qu’ils parlent qu’on en finisse… qu’ils crachent le morceau plutôt que de tourner autour du pot, ils attendent simplement que Ward parle, qu’il dise un mot de trop pour tirer leur propres conclusions. Ce suspens me rendais complètement cinglée !
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Dim 12 Juil - 19:39
Bang ft. Carolyn Adam
Sky avait eu peur. Elle sentait encore la peur à dix kilomètres. Et je voulais faire en sorte que cette peur disparaisse même si elle déclara qu’elle s’était surtout fait peur à elle-même. Elle avait eu peur que je ne me réveille jamais ? Sans doute. Je savais que Sky était autant accro à moi que je n’étais accro à elle.
Elle commença à se calmer. Ses pleurs diminuaient alors que je séchai ses larmes avec mes doigts… Quand ce fut fait, je dû lui avouer pour les agents du FBI. Mais elle resta calme… Elle répéta mes mots.
-Oui. C’est bien ça.
On n’avait rien n’à se reprocher. Il fallait qu’elle adhère à cette idée et qu’elle ne fasse sa réalité malgré les doutes qu’elle pouvait avoir par rapport à ça.
C’était primordial.
Et lui demandais si elle savait que je l’aimais. Mais on fut coupé par les deux agents du FBI qui, sans même avoir frappé était entré dans la chambre.
Mon regard, deux secondes avant si doux pour Sky, devint d’un coup neutre alors que je regardais ceux que je considérais déjà comme des intrus. Est-ce que mon cœur battait plus vite ? Je mentirais si je disais que « non ». Tant que je ne saurais pas ce qu’ils veulent il continuera d’accélérer.
Quand je le saurais, ça sera autre chose. Je reprendrais le contrôle d’une manière ou d’une autre.
Sky entrelaça nos doigts et je la laissai faire regardant les deux agents dont un me parla d’un meurtre.
Celui de Sabrina Miller…
Ça c’est inattendu… Je m’attendais à entendre un nom que je connaissais bien… Mais Sabrina Miller… Jamais entendu parler…
Donc le FBI venait me voir pour… Un meurtre que je n’avais pas commis ? Sur tous les meurtres que j’avais commis, il venait me voir pour une personne que je ne connaissais même pas ?
Mon cœur arrêta de s’accéléré. Et je levai un sourcil.
-Je ne connais pas de Sabrina Miller…
Mais j’avais quand même une question…
-Comment vous avez su que j’étais ici aussi rapidement ?
Ça c’était une question intéressante. Le blond esquissa un sourire.
-Parce qu’on a mis votre photo dans tous les hôpitaux de L.A. et alentour ainsi que votre nom. On devait être appelé dès qu’un certain Edward Fleming se pointerait.
Malin… Et une raison supplémentaire pour me dire que je devrais vraiment éviter les hôpitaux. Et inutile de demander comment ils avaient eu ma photo… J’ai un casier judiciaire… Ils ont quelques-unes de mes photos. -Et vous voilà. Mais revenons à Sabrina Miller.
Il sortit une photo de sa poche. Une photo d’une jeune femme. La vingtaine environs… Peut-être un rien plus. Plutôt jolie… Mais ce qui me frappait c’était la photo. Ce n’était pas une photo récente. Pas du tout récente.
Je jetai un œil vers Sky lui montrant, par mon regard, que je ne savais pas du tout qui était cette femme… Même si… Même si j’avais quand même l’impression de l’avoir vu quelque part.
Je regardai ensuite l’agent.
-Je ne vois toujours pas…
Ses lèvres se pincèrent mais il restait calme.
-Sabrina Miller est morte le 18 octobre 1953. Elle a été étranglée chez elle. Une enquête a été menée à l’époque mais n’a mené à aucune piste concrète. Ce n’est que dernièrement qu’un témoin est venu à nos services pour témoigner. Il a avoué avoir vu un homme et un petit garçon d’environs 5 ans se rendre au domicile de Mademoiselle Miller le jour du meurtre. Il a dit qu’il ne pouvait plus vivre avec ce souvenir sans le dire et ce malgré sa peur que l’homme suspecté du meurtre vienne se venger.
Oui ? Et ? En 1953, j’avais 5 ans…
Oui… J’avais 5 ans. Comme le gamin dans l’histoire. Et… C’est bon j’ai compris. Et comprends me fit m’arracher un sourire.
-Et vous venez me demander si je suis bien l’enfant en question parce que je corresponds à la description de ce témoin rempli de remords, c’est bien ça ? Et vous allez me demander si j’ai vu, ce jour-là, Thomas Fleming assassiné Miller... C’est bien ça ?
Le blond hocha la tête sans exprimer, lui non plus, la moindre émotion. -A quelque détails près, oui. Le témoin a surtout identifié, d’après notre registre des criminels sévissant dans la région à l’époque, votre père. On a déjà interrogé Thomas. Il clame que c’est lui qui l’a assassiné. Mais ce n’est pas la première fois qu’il avoue avoir commis un meurtre qu’il n’a pas commis. De plus, le meurtre de Miller est loin de rentrer dans son modus operandi.
Je me rappelais, maintenant. De Sabrina Miller… Du moment où elle est devenue toute molle… Comme les Rice Krispies.
J’entrelaçai un peu plus mes doigts entre ceux de Sky qui devait, maintenant qu’elle se rendait compte que ça ne me concernait pas réellement, être un rien soulagée.
-Et même si c’était lui… Je vous rappelle qu’il est déjà en train de purger une peine à perpétuité pour cinq meurtres… En isolement, en plus. Donc, ça vous sert à quoi de lui mettre sur le dos un meurtre de plus ? C’est quoi l’intérêt d’enquêter là-dessus.
Oui, c’était quoi l’intérêt ? Je savais de par mes sources au sein des New Soldados qui ont passé des petites peines à Saint-Quentin que mon père était en isolement à vie… Alors, je ne voyais pas bien pourquoi ses agents remuaient la merde pour pouvoir clore cette affaire presque aussi vieille que moi.
Mais le blond me fixait toujours de son air sérieux.
-Pour que la famille de Sabrina Miller puisse enfin avoir des réponses, Monsieur Fleming. Et que le coupable ait la peine qu’il mérité. Si votre témoignage prouve que Thomas Fleming a tué Sabrina Miller en préméditant son meurtre comme les autres filles qu’il a tué, alors il aura très certainement la peine de mort. Une peine de mort auquel il a échappé de justesse en 55. Mais, si vous voulez, on peut aussi tout abandonner et nous concentrer sur des affaires… Plus actuelles, si vous voyez ce que je veux dire.
Et son sourire, à ce moment-là, était sans équivoque. Voilà. J’avais la preuve, maintenant, que je n’étais à l’abri de rien. Je savais que ce type savait pour certaines choses… Mais qu’il n’en avait juste pas les preuves.
Bien. Coopérons alors. -C’était bien moi… Le gamin… C’était moi. J’ai vu mon père tuer Sabrina Miller. Il l’a étranglé à mort.
Je dis ça sans aucun état d’âme. Je m’en rappelais clairement, de ce souvenir. Je me rappelais que c’était, en quelque sorte, à cause de moi si mon père avait tué Miller ce jour-là… Même si, en réalité, je n’avais fait qu’accélérer les choses. Il l’aurait tué tôt au tard et d’une façon bien pire vu que son modus operandi était de les poignards 18 fois. -Alors vous confirmé que ce meurtre était prémédité?
J’hochai négativement de la tête.
-Non… Il ne l’était pas. Il l’a tué parce qu’elle avait compris qu’il n’était pas celui qu’il prétendait. J’ai vendu la mèche. Ils se sont engueulés… Dans le feu de l’action, il l’a tué. Il n’y avait aucune préméditation.
Je savais que le blond enregistrait tout avec son dictaphone. Et je savais qu’en disant ça, mon père ne serait pas condamné à mort. Il aura juste des années en plus ajouté à sa peine de prison à vie. Ouais, moi non plus, je n’ai jamais compris comment on pouvait faire à vie + quelques années en plus. -Vous êtes sûr que rien n’était prémédité ?
Il semblait déçu… Mais moi, je savais que je faisais plus de mal à Thomas Fleming en lui évitant la peine de mort que en la lui donnant sur un plateau d’argent. Il la voulait. C’était clair. Parce qu’il savait qu’une condamnation à mort était toujours relativement médiatisée au niveau local. Alors qu’un détenu qui meurt de vieillesse en isolement, tout le monde s’en fiche.
Moi, je voulais qu’on se fiche de sa mort comme tout le monde s’est foutu de sa vie.
-Oui, j’en suis sûr. Une dispute. Elle a mal tournée. C’est pour ça que ça ne rentre pas dans son modus operandi.
Il soupira. Se leva. Hocha de la tête. -Bien… Merci, Monsieur Fleming. On ne va pas vous ennuyer plus longtemps.
Il fixa Sky. -Désolé du dérangement, Madame Fleming. Faites attention à vous.
Et il nous salua avant de s’en aller… Je soupirai… De soulagement. Avant de me tourner vers Sky.
-« Désolé du dérangement ». Il t’a foutu la trouille et c’est tout ce qu’il trouve à dire.
Je passai un main sur sa joue.
-Au moins, ça c’est régler mais…
Mais, il y avait un « mais ».
-Mais, bébé… Je ne peux pas rester ici. C’est dangereux. Tu viens de le voir… Il faut que tu trouves un moyen de me faire sortir d’ici. Tu saurais faire ça, bébé ?
Il fallait qu’on se casse.
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Dim 12 Juil - 20:55
Bang ft. Carolyn Adam & Ward Fleming
Quand le FBI débarque quelque part, c’est que c’est sérieux alors quand Ward m’annonce qu’ils sont ici pour lui parler, je ne peux faire autrement que de m’inquiéter seulement, Ward veut que je reste calme, quoi qu’ils disent et c’est ce que je ferai, même si je dois me battre intérieurement contre moi-même, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour respecter sa consigne.
Ils entrèrent dans la chambre sans y être invités, sans avoir même frappé. Je ne voulais pas les regarder. Je préférais regarder Ward, lui apporter tout mon soutient quoi qu’il advienne, par mon simple regard, par ma main caressant la sienne et nos doigts entrelacés. Rien de ce que ces agents pourraient dire n’ébranlerait l’amour que j’ai pour Ward Fleming.
Alors j’écoutais attentivement leur introduction rapide, cherchant moi aussi dans mes souvenirs, si je connaissais une nommée Sabrina Miller mais ce nom ne me disait rien et c’est ce qu’affirma Ward aux agents du FBI avant de leur demandent comment ils avaient su où le trouver. Ils avaient apparemment affiché sa photo dans tous les hôpitaux de a région afin de pouvoir un jour le retracer et j’affichais un regard de désolation. Je ne nous avais pas conduit encore assez loin… mais le temps me manquait pour aller jusqu’au Canada !
On montra une photo à Ward et je m’autorisais à détourner le regard de mon époux pour moi aussi regarder la photographie. Il s’agissait d’une très belle femme mais quelque chose n’allait pas avec la photo. Je compris pourquoi quand l’homme narra que Sabrina était décédée en 1953!
- Je n’étais même pas née… chuchotais-je…
Ce qui voulait dire que mon mari était très jeune à ce moment, trop jeune pour être impliqué dans le décès de cette femme. Je me sentis me détendre, je pouvais recommencer à respirer sans non plus baisser ma garde. Tout pouvait toujours débouler très rapidement, je ne serai que rassurée que lorsque ces hommes auront quittés définitivement l’hôpital.
L’échange qui s’en suivit tournait autour de mon beau-père, de ces crimes passés. J’avoue avoir été déconnectée de la réalité au moment où je compris qu’ils n’étaient pas là pour Ward, enfin si mais pas pour ses écarts de conduite à lui et qu’il ne pouvait pas être tenu responsable des crimes de son père. Il avait été témoin du meurtre, il pouvait confirmer que son père avait tué la femme, l’histoire s’arrêtait là.
Le dossier était donc clos, enfin, pour ce qui nous concernait nous et les deux agents ne s’éternisèrent pas d’avantage mais l’un d’eux cru quand même bon de s’adresser à moi pour s’excuser du dérangement et de me servir un espèce de mise en garde qui me donna envie de vomir. Son badge ne lui donne pas tous les droits, en tous les cas pas celui de me mettre en garde !
- Shhh ça va bébé, t’en fais pas pour moi, ils sont juste des connards frustrés et mal baisés !
Je voulais m’allonger sur le lit avec Ward qui ne perdit pas une seconde de plus pour m’expliquer qu’il ne pouvait pas rester ici, que c’était dangereux mais…
- Ils n’ont rien contre toi bébé… ils sont partit…
Il voulait que je le fasse sortir d’ici et je répondis par l’affirmative d’un hochement de tête.
- Je ne pouvais pas te sortir du pays… tu n’aurais pas tenu le coup.
Je l’embrassais puis je me levais pour prendre le sac dans l’armoire, celui que je lui avais ramené de chez nous après le seul moment où j’avais accepté de rentrer à la maison. J’étais partie que le temps de me doucher, de manger et de prendre des trucs pour Ward. Je lui balançais ses fringues.
- Il faut que tu retire ton soluté, bébé, je ne saurai pas le faire je… j’ai peur des aiguilles.
Il n’est jamais trop tard pour en apprendre sur l’être aimé ! Ensuite, il faudrait attendre que la voix soit libre pour qu’il puisse sortir de là alors… Je fis la chose la plus immorale, la plus horrible à laquelle jamais de ma vie j’aurais pu m’imaginer faire. Je sortie de la chambre de Ward et passais devant le poste de garde des infirmières. Elles me dévisageaient toujours, et je détestais ça. Je longeais le corridor, comme si je me rendais à la cafétéria mais je tournais à l’angle du couloir et entrais dans la première chambre sur le bord. Il y avait un monsieur hospitalisé là. Chaque fois que je passais devant cette chambre, je trouvais ça triste qu’un homme en fin de vie n’ait aucune visite. Ses proches devaient attendre chez eux patiemment le moment où ils hériteraient. Je ne savais pas pourquoi il était sous respirateur mais je me doutais que ça ne devais pas être pour faire joli…
Je m’approchais doucement de son lit et je lui murmurais, non pas parce que j’avais peur de le réveiller… mais parce que je voulais qu’il soit le seul à m’entendre, s’il le pouvait.
- Je suis désolée ! Sincèrement ! Je suis certaine que vous avez eu une belle vie et que vous comprendrez…
Je débranchais son respirateur qui fonctionna encore quelques instants, le temps que je sorte de sa chambre sans me faire voir et que je me dirige vers là où j’avais fait semblant de me diriger. Il ne fallu que quelques minutes avant que les cloches au poste de garde se mirent à sonner et qu’une infirmière entre dans la chambre. C’était mon signal pour retourner dans celle de mon mari.
- Dépêche-toi ! Ils vont tous être occupés mais ça ne va pas durer !
Il revenait de loin mon homme mais il était quand même capable de me suivre, de se faufiler au travers des couloirs pour finir par sortir de l’hôpital et s’engouffrer dans ma voiture. J’avais une petite pensé pour le vieil homme, j’espérais qu’ils avaient eu le temps de le sauver !
- Tu crois que chez nous c’est encore sécuritaire, bébé ? Je ne sais pas où aller !
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Lun 13 Juil - 10:12
Bang ft. Carolyn Adam
Si le FBI était ici, ce n’était pas pour moi… Ils venaient juste m’interroger comme témoin après, apparemment, avoir retourné la terre entière pour me retrouver. Il avait simplement fallu que je me pointe à l’hôpital pour qu’il me retrouve. Preuve était que je devais vraiment éviter d’aller dans ce genre d’endroit.
Même si, cette fois, je m’en sortais plutôt bien vu que tout ce que ces agents voulaient c’était mettre un meurtre de plus sur le compte de mon père. Alors, pour bien faire, je les y aidai en réussissant à ce que mon père évite la peine de mort pour qu’il évite d’avoir son petit quart d’heure de gloire.
C’est non sans mettre Sky en garde que les deux agents étaient partis. Je détestais ça… Cette façon qu’ils avaient eu de lui dire de faire attention. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient lu mon casier judiciaire et qu’ils en avaient conclu que j’étais un type dangereux ? Pour toutes les rumeurs à mon égard ? Ils ne savent pas, eux, que jamais je ne ferais de mal à Sky. Jamais.
Et ça m’énerva au point que je ne pus pas retenir une réflexion une fois qu’ils furent hors de ma chambre. Sky disait de ne pas s’en faire… Qu’ils n’étaient rien d’autres que des frustrés.
-Je sais, bébé… Mais je déteste les frustrés qui ont, en prime, une grande gueule.
Mais bon… Ils étaient partis. C’était le principal. Mais, maintenant, il était vital de se barrer d’ici au plus vite. Parce que si ces agents m’avaient retrouvé… Alors, c’est que d’autres du même type pouvaient me retrouver aussi. Et si j’avais eu de la chance avec ces deux-là… Je n’en aurais peut-être pas autant avec les suivants…
Et ça même si Sky disait qu’ils étaient partis et qu’ils n’avaient rien contre moi. J’hochai de la tête.
-Oui. Mais qui sait si d’autres ne vont pas s’amener…
Alors, il fallait s’en aller. Sky hocha de la tête avant de dire qu’elle ne pouvait pas me sortir du pays. Comme si elle s’en voulait de ne pas avoir conduit assez loin. Je passai ma main sur sa joue. -Je sais, bébé. Ce n’est pas ta faute. Tu as fait ce qu’il fallait.
Elle m’embrassa et je fermai brièvement les yeux avant de les rouvrir quand Sky se dirigea vers l’armoire pour prendre un sac avec, dedans, des fringues à moi qu’elle me lança. Apparemment, pendant mon « petit somme » Sky avait fait un petit tour par chez nous.
C’était parfait… Même si Sky semblait avoir une trouille bleue des aiguilles. Je souris. -T’en fais pas, je m’en occupe.
Et, à peine j’avais retiré l’aiguille que Sky s’était éclipsée, certainement pour préparer notre sortie. Je ne savais pas comment elle allait se débrouiller mais je la laissais faire vu qu’elle semblait avoir une idée derrière la tête.
Pendant ce temps, je m’habillai rapidement remarquant que je tenais bien sur mes jambes ce qui était une bonne chose même si je sentais bien que j’étais fatigué malgré mes deux jours de sommeils.
Je crois que je vais reprendre une série de congés… Je n’ai pas fort le choix…
Une fois habillé, j’entendis un remue-ménage dans le couloir… Je fronçai les sourcils alors que Sky revint dans la chambre disant de me dépêcher… Qu’ils étaient occupés et que ça n’allait pas durer. Je levai un sourcil… Mais ne posai pas de questions et suivis Sky au travers des couloirs alors que les infirmiers allaient en sens inverses vers une des chambres. On sortit alors de l’hôpital où on s’engouffra dans sa voiture.
Elle démarra en moins de temps qu’il fallait pour le dire alors que j’essayais de déterminer comment elle avait fait pour créer un tel chaos… Ou si elle avait justement eu de la chance que le chaos se produise à ce moment-là…
J’avais envie de savoir.
Je jetai le sac sur la banquette arrière alors que Sky déclara ne pas savoir où aller. -Chez nous. Personne ne sait qu’on habite là, bébé… La preuve, les agents ont dû ratisser les hôpitaux pour me trouver…
Alors, chez nous était l’endroit le plus sécuritaire. -On sera en sécurité chez nous, bébé. Je te le promets.
J’en étais sûr et certain. Mais il restait une question en suspens.
-Bébé… Comment tu as fait ? Pour nous faire sortir ? Tu as fait comment ?
J’avais envie de savoir et je regardais Sky attendant sa réponse.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Lun 13 Juil - 16:40
Bang ft. Carolyn Adam & Ward Fleming
Ward voulait que je le fasse quitter l’hôpital car il craignait que les deux agents du FBI ne soient que la pointe de l’iceberg. Je trouvais ça risqué mais je ne pouvais pas le contredire et puis il récupérera mieux installé chez nous avec moi pour prendre soin de lui. Je lui balançais donc le sac que j’avais préparé lorsque j’étais retourné brièvement à la maison et je m’éclipsais pour libérer la voix. Je ne savais pas comment faire, je me dirigeais vers le couloir de la cafétéria sans ide précise en tête ce n’est qu’une fois au tournant que, sans hésité, je changeais de direction et commis un geste que je ne me serais jamais imaginer faire de toute ma vie.
Il fallait se dépêcher et se rendre à ma voiture sans se faire remarquer. Ward tenait sur ses deux jambes, il n’aurait pas fait un marathon de danse mais il pouvait marcher de lui-même, rapidement, jusqu’à se rendre au stationnement extérieur et s’installer dans ma voiture.
Mes pneus crissèrent sur l’asphalte quand j’appuyais sur l’accélérateur au démarrage et je pris la direction de Los Angeles. Mon cœur battait dans mes tempes, il fallait que je me calme, ce n’était pas le moment de me faire arrêter pour excès de vitesse. Je soufflais à quelques reprises en inspirant profondément et réglais ma vitesse à la limite permise puis je demandais à Ward si nous devions aller chez nous.
- D’accord… oui… allons chez nous !
Je ne voulais pas aller ailleurs de toute façon. Et puis Ward avait raison, les agents du FBI n’avaient pas sus le localiser chez nous et avaient du placarder les hôpitaux pour finir par mettre la main sur lui ! Je m’en voulais ! Je n’avais pas su le conduire assez loin… mais le point positif, c’est qu’ils n’étaient pas venus pour lui en tant que tel, mais pour enquêter sur un crime commis par son père.
Cela voulait dire qu’ils n’avaient pas assez de choses contre mon mari pour justifier une arrestation et que donc, nous pouvions souffler encore, un peu…
- Tant que je suis avec toi, je suis en sécurité.
C’était la vérité ! Avec lui, je ne craignais absolument rien. Avec lui, j’étais plus forte, plus brave, je pouvais soulever des montagnes.
Puis il me demanda comment j’avais fait pour occuper l’attention du personnel hospitalier assez longtemps pour nous permettre de s’enfuir. Je sentis mes mains se glacer, mon cœur se remettre à battre très fort jusque dans mes tempes et mon estomac se nouer.
- Je crois que j’ai tué un vieux monsieur, bébé !
Je ne le regardais pas, je restais concentrée, autant que je le pouvais, sur la route, ce n’était pas le moment de faire un accident. Mais mon geste accaparait trop mon esprit à un point tel que je dû me garer pour me ressaisir. Je pleurais, pas de façon hystérique mais assez pour m’embrouiller la vue et trembler.
- J’ai débranché le respirateur d’un patient… il y était… depuis longtemps, c’est ce que j’avais entendu dire et…
Je regardais Ward, muette puis me penchais vers lui en me dégageant de la ceinture de sécurité pour l’enlacer et pleurer contre lui.
- Je l’ai fait pour toi, bébé ! Il fallait agir, je n’ai pas réfléchie. C’était trop urgent, nous n’avions pas le temps…
Son t-shirt était trempé de mes larmes, les battements de son cœur soulageaient mes tourments. J’étais certaine qu’ils avaient pu le sauver à temps, que le vieil homme avait manqué d’air qu’un court moment, ça ne devait pas être trop grave. Dans les bras de mon mari, je pouvais me laisser aller, jusqu’à redevenir plus calme et être capable de reprendre la route, jusqu’à enfin arriver chez nous.
J’avais oublié tout ce que j’avais fait là-dedans, c’est l’odeur de peinture qui nous chatouilla les narines qui me rappela que la décoration de la chambre de nos bébés avançait plutôt bien et mon humeur s’en retrouva instantanément allégée. Je n’allais jamais oublier mon geste mais mes bébés avaient besoin d’un père, c’était justifiable, non ?
- Bienvenu à la maison, bébé !
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Bang [Libre][Terminé] Mar 14 Juil - 11:00
Bang ft. Carolyn Adam
On avait réussi à s’enfuir. Sky roulait, maintenant, en direction de L.A. laissant derrière nous autant le FBI que l’hôpital. Je voyais bien que toutes ces « aventures » avait été une épreuve pour Sky.
Ça se voyait…
A sa façon de conduire… Aux questions qu’elle posait sans arriver à réfléchir… A ses expressions… A sa façon de respirer.
Tout, en elle, témoignait d’une angoisse palpable.
Pourtant, c’était bien elle qui nous avait fait sortir je ne savais comment.
Après un moment, Sky se remis à rouler dans les limitations ce qui était moins risqué. Ça aurait été con d’avoir réussi à s’enfuir si c’est pour se faire prendre pour excès de vitesse un peu plus loin. Ça aurait fait une erreur de débutant.
Je me détendis alors que Sky, toujours affolé, se demandait où on allait aller. Je déclarai que l’endroit le plus sûr restait la maison. Elle était d’accord.
On y sera beaucoup mieux qu’ailleurs, de toute façon. Et puis, comme je le disais à Sky, ça sera là qu’on sera le plus en sécurité. Elle, elle disait que tant que j’étais avec elle, elle était en sécurité. Je souris. -Tu as raison, bébé.
Avec moi, elle ne risquait rien. Parce que je le protégerais.
Mais j’avais envie de savoir comment elle avait fait pour nous faire sortir… J’avais vu le remue-ménage… Mais je n’avais pas compris pourquoi… Elle avait mis le feu ou quoi ?
Non…
Elle déclara qu’elle avait tué un vieux monsieur. Je levai un sourcil ne percutant pas tout de suite. -Quoi… ? Tu as tué un vieux monsieur ?
Elle croyait l’avoir tué… Et, c’est là que je finis par percuter… Sky avait tué un type… Et ça avait provoqué le remue-ménage.
Elle avait tué… Pour moi.
Je sentis quelque chose d’inexplicable en moi alors que Sky, elle, s’arrêta brutalement sur le côté. Et elle se mit à pleurer.
Fort.
Très fort.
Trop fort.
Des pleurs qui me faisaient plisser les yeux alors qu’elle disait, entre ses sanglots, qu’elle avait débranché le respirateur d’un patient. Un patient là depuis longtemps.
Elle l’avait tué.
Elle l’avait fait pour moi c’est ce qu’elle disait.
Et elle pleurait maintenant contre moi.
Il fallait que ses pleurs cessent. -Shuut shuutt, bébé…
Je passai une main dans ses cheveux essayant de la calmer. Parce que, si elle était effondrée moi je l’aimais encore plus. Beaucoup plus même. J’étais fier d’elle. Elle avait été jusqu’à tuer… Pour moi. Elle avait été jusqu’à être un peu plus comme moi… Pour moi.
J’adorais ça…
-Bébé, tu as fait ça pour nous. Tu n’avais pas le choix. C’était lui ou nous. Tu as fait ce qu’il fallait.
Et puis, il était là depuis longtemps, non ?
-S’il était branché et là depuis longtemps, pas sûr qu’il se serait réveillé un jour de toute façon. Tu as bien fait, bébé. Quelque part… Tu l’as peut-être soulagé, lui aussi. Lui et sa famille.
C’est ce qu’elle devait se dire. Parce que chaque meurtre que je faisais, j’avais une raison aussi. Comme Sky aujourd’hui. Et la raison, je venais de la lui dire tout haut pour qu’elle y adhère.
Je la consolai posant un baiser sur le dessus de sa tête et la laissant se calmer jusqu’à-ce qu’elle réussisse à se remettre assez que pour conduire.
Je crois que j’ai somnolé pendant le trajet avant qu’on n’arrive à la maison.
A l’intérieur, ça sentait la peinture et Sky me souhaita la bienvenue.
-Je peux voir la chambre des bébés ?
Sans attendre sa réponse, je pris la main de Sky jusqu’à me diriger vers la chambre dont la peinture avait vraiment bien avancé. Je me retournai vers Sky et posai mes mains sur ses hanches. -Tu as bien fait ça, bébé.
Je lui souris.
-Je t’aiderais pour achever la chambre… Mais avant…
Je l’embrassai longuement avant de briser le baiser.
-Avant, je pense qu’on va aller se reposer. Tu en as besoin.