Je fis une drôle de grimace quand Finan m’accueillit comme son vautour préféré… Ok, j’avais vraiment merdé en révélant qu’il était un Los Diablos…

Je baissai un rien les yeux.

-Je sais… je mérite ton sarcasme… Mais je me dis qu’un peu de bonne presse peut rattraper le coup.

Il me confirma qu’ils étaient mariés et que je pouvais l’écrire, je retrouvai mon sourire et le courage d’affronter le regard de Finan.

-Merci, je vous promets que cette information seule sera révélée… Et mes félicitations à tous les deux.

Je pris un ton sincère…

-Je cherche de quoi redorer le blason de Finan… De me racheter, si vous préférez puisque c’est moi qui l’ai mis dans la merde.

Je me tournai vers Tiffany Austin…

-Et j’en suis désolé, mais il faut savoir, chère Madame Quinn, que ce n’est pas à cause de moi que Finan va se retrouver devant le tribunal… Je ne fais que relayer les informations données par la police. Ce n’est pas moi qui leur ai dit ce qu’était vraiment Finan.

Je pinçai les lèvres.

-Mais je vous coupe tout de suite, en tant qu’ami à la boxe, j’aurais du m’abstenir… Mais c’est plus fort que moi.

Je soupirai.

-Après tout, il faut bien manger… Et ce genre de nouvelle me rapporte gros.

Mais Finan me dirigea sur tout autre chose en me demandant ce que j’avais pensé des concerts. Je souris.

-Les Ricci ont mis les petits plats dans les grands. Et finir avec Sniper était l’idée du siècle. C’est un beau mariage, à l’image des mariés.

Je fis la moue.

-Mais tu aurais du t’abstenir de boire avant de monter sur scène. Malgré tout, la dernière chanson, celle où ton bassiste t’a accompagné à la voix m’a donné la chair de poule. Vous avez du potentiel.

Finan enlaçait de plus près sa femme et maintenant que je savais qu’ils étaient officiellement mariés, c’est le bassiste, Ivar Miller qui me chassa…

-Ok ok… Je vous souhaite bon amusement pour le reste de la fête. Et merci pour l’information. Cela figurera dans l’article qui parle du mariage.

Je regardai Finan.

-A bientôt sur le ring.

Puis je m’en allai…

@ Billy Lighter

Finan et Tiff allaient avoir un petit… Elle nous faisait l’annonce peu après leur mariage et je ne pus contenir ma joie, sautant sur le dos de Finan et m’exclamant, sans faire attention aux oreilles qui pouvaient trainer…

Et pourtant, il en traînait. Un homme s’approcha… Je ne connaissais pas son visage parce que c’était un journaliste de presse, mais je connaissais bien son nom, même s’il ne se présenta pas. Du coup, je ne savais pas qui c’était mais je compris vite que c’était un journaliste people… Je fronçai les sourcils.

Mais Vanya vint me rejoindre et je lui offris mon bras et en écoutant Finan et l’homme, je compris qu’il s’agissait finalement d’Amon Sørensen, le célèbre journaliste people qui avait déterré les casseroles de Finan… Ce dont on se serait tous bien passé.  

Mais l’homme voulait cette fois faire de la bonne presse à Finan en annonçant son mariage. Je fis la moue… On était jamais sûr de ces gens-là… je le savais et pourtant j’étais au tout début de ma carrière !

Finan lui annonça donc qu’il était marié à Tiff… Il donnait au vautour pour qu’il lui foute la paix. Il fallait dire qu’Amon n’avait pas l’air plus fier que ça.

Puis Finan lui demanda ce qu’il avait pensé des concerts… Et il dit du bien de Sniper mais que Finan devrait éviter de boire avant de monter sur scène.

Je me penchai vers Vanya pour lui chuchoter à l’oreille.

-Ouais, pour ça il n’a pas tort.

Mais ça restait un sale charognard.

Je m’avançai vers le journaliste, Vanya à mon bras, et nous plaçai entre Finan et Tiff et le journaliste.

-Bon, maintenant, ça suffit, Momon. Vous pouvez dire que Tiffany et Finan sont mariés, mais c’est tout, que de la bonne presse, rien d’autre !

Je regardai le journaliste dans les yeux.

-Vous devriez vous en aller maintenant… Personne ne veut de vous ici…

Et le journaliste partit sans demander son reste, presque la queue entre les jambes.

-Bon, on peut écouter la dernière chanson de Sniper, maintenant ? Ce con nous a fait rater presque tout le duo avec Monsieur Ricci.

Je leur souris et dit tout bas.

-Et encore félicitation pour votre futur bébé.

@ Billy Lighter

Daniele m’avait rejoint sur la scène et je lui avais fait une grande accolade amicale, tapant plusieurs fois dans son dos. J’étais extrêmement heureux qu’il épouse son grand amour de jeunesse, Samantha Mancini… D’autant que pour ma part, je n’avais aucun préjugé lié aux maisons de disques ou autre.

Ils étaient beaux, ils étaient amoureux, et j’avais l’immense privilège de pouvoir assister à leur union.

MIEUX ! Faire un mini-concert en ce jour important.

Je lui chuchotai à l’oreille.

-Tu va gérer, mon ami.

Je le laissai aller devant son micro et on envoya la sauce… on était tous les deux heureux et même si la chanson était aussi critique que sarcastique, ça n’entamait pas notre bonne humeur. Comme je l’avais dit, mes rancœurs étaient derrière… Et je me construisais une nouvelle vie avec Sydney et notre enfant à naître.

J’étais heureux… Et peut-être que ça s’entendait un peu trop mais la chanson ne perdait pas de son charme.

A la fin, je repris mon manager et ami dans mes bras avant de revenir à mon micro.

-Mesdames et messieurs ! Daniele Ricci ! L’homme du jour !

Je souris, mes yeux se firent espiègles alors que je regardais mon public.

-Et maintenant… Maintenant, mesdames et messieurs… Voyons voir si je peux encore atteindre les aigus comme autrefois…

Mes yeux brillaient de malice, je savais que je pouvais le faire, je m’étais entraîné pour ça.

-Et n’hésitez pas à vous défouler… Car voici une chanson de The Army…

Je marquai une pause puis annonçai :

-Cette chansons s’intitule Invaders. Merci pour votre accueil. Merci de m’avoir supporté toutes ces années sans jamais m’oublier. Merci à vous tous d’être fans. Sans vous, nous ne serions rien.

Et j’envoyai la sauce.

@ Billy Lighter

Rien de ce que nous avions planifié, Finan et moi, n’arrivait au moment où nous l’avions souhaité. En fait, il est faux de dire que nous avions planifié quoi que ce soit car jusqu’à présent, tout c’était fait sans qu’on s’en rende vraiment compte. Je parle bien sûr de notre aménagement ensemble, ns fiançailles, notre mariage puis le bébé.

J’avais donc annoncé la grande nouvelle à Finan qui avait mis du temps à percuter avant de s’exclamer et de recevoir leurs félicitations de la part de nos amis Ivar et Vanya. J’avais tellement de chose à dire à Finan, lui expliquer par exemple que je n’avais pas fait exprès de tomber enceinte, probablement que le stress des derniers temps m’avait fait oublier une pilule contraceptive ou était-ce simplement que les spermatozoïdes de mon Irlandais préférés étaient plus fort que la science ! Je voulais lui dire que ça me fichait la trouille mais que j’avais confiance en nous, que ça me rendait heureuse autant qu’anxieuse mais l’arrivée d’Amon Sørensen avait freiner mon élan.

Je n’avais vraiment pas envie de lui annoncer ma grossesse. Il ne méritait pas ce scoop, il revenait à Vanya, si nous devions décider quel médias allait l’annoncer. Mais d’abord, je tenais à l’annoncer à Guillermo et à mes parents et je voulais jouer de prudence et éviter la malédiction des trois premier mois. Il y avait une croyance qui disait que ça portait malheur d’annoncer sa grossesse avant d’avoir terminé le premier trimestre.

Heureusement pour moi, ce fut sur nos alliances que se dirigea l’attention du journaliste et c’est aussi sur cette nouvelle que je voulais qu’il demeure concentré. Avec notre bénédiction, il allait pouvoir publier la nouvelle et ensuite, il complimenta la soirée non sans dire que Finan aurait pu éviter l’alcool avant de monter sur scène. Il disait vouloir redorer le blason de Finan avant de se tourner vers moi et de se dire désolé mais que la nouvelle serait sortie avec ou sans lui. L’information aurait peut-être été ralenti cependant si elle n’avait pas eu un coup de pouce de sa part.

- Je sais comment ça fonctionne.

Mes oreilles frisèrent, façon de parler, quand il ajouta que ce n’était pas lui qui avait dit ce qu’était vraiment Finan. Je regardais Ivar, interloquée pour ne pas dire scandalisée. Ce qu’était vraiment Finan ?  Un homme avec le cœur plus gros que la terre, qui donnerait sa vie pour son prochain, qui se démène jour après jour pour rendre meilleure la vie des gens qu’il aime, voilà qui est vraiment Finan ! Ce qui a été démontré dans les journaux ne correspond aucunement à l’homme que j’ai épousé !

- Nous avons tous un job à faire, ce n’est pas à vous que j’en veux, mais au journaliste, je sais faire la nuance.

C’était tout ce que j’ajoutais avant qu’Iva ne décrète la fin de cette conversation en congédiant le journaliste alors qu.il s’interposa, Vanya à son bras, entre nous. Il avait dû sentir que je commençais à en avoir marre de sa présence.

Il s’en alla sans insister d’avantage et je remerciais Ivar d’un regard chaleureux.

- Oui ! Écoutons cette dernière chanson avant d’aller déguster le gâteau de noces ! Pauvre Guillermo qui va rater ça !

@ Billy Lighter

L’intervention d’Amon Sørensen, avait refroidis l’ambiance. Je ne savais plus vraiment où me placer, ni si je devais réagir, alors je me contentais de rester au bras d’Ivar et j’écoutais l’échange entre mon collègue journaliste et mes amis en me disant que j’interviendrais si le besoin se faisait ressentir.

Pour le moment, Finan et Tiffany géraient bien la situation même si voyais dans le regard de Tiffany qu’elle commençait à perdre patience et qu’elle déployait de grands efforts pour demeurer diplomate. Je pouvais très bien la comprendre bien que d’un côté, je comprenais aussi Amon. En tant que journaliste, nous avions un travail à faire qui n’était pas toujours très plaisant, ni très facile. Il n’y avait qu’à penser à ce que moi-même j’avais sur le feu avec Thomas Fleming et ce que cela allait remuer pour les familles de ses victimes.

Amon souligna le fait que Finan avait trop but pour assurer sur scène ce à quoi Ivar me murmura qu’il n’avait pas tord mais nous étions ici d’abord et avant tout pour célébrer le mariage de Daniele et Samantha. Les conséquences allaient être moindre, en comparaison avec un concert où les gens auraient payé leur place, par exemple, bien que je ne minimisais pas l’importance des gens ici ce soir.

- Le gros nounours avait besoin de se détendre, je pense…

Vînt un moment cependant où Ivar jugea que la conversation avait assez durée et qu’il nous plaça entre Amon et nos amis pour signifier au premier qu’il était temps pour lui d’aller voir ailleurs, si d’autres nouvelles ne l’interpelleraient pas, par exemple. Amon nous salua avant de s’en aller plus loin et je soufflais un peu de soulagement.

- Tu as bien fait, Ivar. J’avais peur que tu ne lui saute à la gorge, à un moment, Tiff !

Sniper allait offrir une dernière chanson tirée du répertoire de son défunt groupe The Army et je ne voulais pas rater ça ! J’applaudissais chaleureusement quand il présenta Invaders, je sifflais même en plaçant mes index dans ma bouche et même si ce n’était pas une chanson qui se prêtait à ce genre de danse, je passais mes bras autour du cou de mon amoureux et bougeais avec lui pour danser, plus rapidement que pour un slow mais quand même pas assez vite pour nous calquer au rythme de la musique. Simplement pour le plaisir d’être dans les bras de mon amoureux et de partager un agréable moment sur une chanson qui avait bercé mon adolescence.

@ Billy Lighter

Oui. Il méritait mon sarcasme. Ça ne l’empêchait pas d’être ici pour me faire de la bonne presse, comme il disait. Je le croyais et ça même si la confiance que je lui portais avant été entièrement rompue. Je le prenais, autrefois, pour un ami. Un ami de la boxe, certes, mais un ami quand même. Mais il semblerait que, maintenant que j’étais une rockstar et lui un journaliste, ça ne pouvait plus être possible.

Il avait deviné tout seul qu’on était marié donc je lui donnai l’autorisation de l’écrire. Il nous félicita et j’hochai la tête en remerciement alors qu’il promettait qu’il ne révèlerait que ça. Je levai un sourcil.

-Il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose d’autre à dire… Tu as déjà révélé tout le pire alors…

Si, il y avait autre chose mais c’était plutôt une excellente nouvelle. Mais je n’avais aucune envie que ça soit révélé dans la presse avant que je ne me rende bien compte que tout ça est réel. Je voulais garder ça pour nous un temps pour qu’on soit les seuls à en profiter.

Amon déclara qu’il essayait de se racheter. Je le croyais… Je savais qu’Amon, au fond, n’était pas un mauvais gars. Il avait juste choisi un métier d’enfoiré. C’est ce qu’il expliqua en s’excusant à Tiff qui semblait vouloir le bouffer tout cru. Il ajouta que ce n’était pas lui qui avait dit aux flics ce que j’étais… Je fis la moue. Non, les flics le savent depuis longtemps… J’ai toujours été le plus haut gradés des Los Diablos qu’ils avaient pu identifié comme tels. Il faut dire qu’Alonso avait la chance que, dans l’Eastside, un tas de gens s’appelait Alonso et qu’il ne pouvait pas clairement être défini comme étant le « chef » des Los Diablos. Des Finan Quinn, ça courait moins les rues…

-C’est vrai… Mais tu l’as dit à tout L.A… C’est ça que je voulais éviter. Les flics, je gère…

Bien que Jordan pouvait être un sale petit négociateur quand il le voulait… Mais c’était toujours mieux que les deux racistes de services qui avaient l’habitude de jouer des cowboy dans les rues… Bref, je divague…

Bref, Amon s’expliqua et donna ses raisons alors que Tiff, elle, déclara savoir tout ça et disait qu’elle savait faire la part des choses entre l’homme et le journaliste et clama détester le journaliste.

-Ouais… Moi aussi, je déteste le journaliste. Par contre, t’es un bon boxeur. C’est lui que j’aime bien…

J’envoyai la conversation ailleurs de peur qu’Amon creuse encore et ne découvre la nouvelle que je venais d’apprendre. On parla, donc, des concerts et il déclara que les Ricci avaient mis les petits plats dans les grands notamment avec Sniper en conclusion des concerts.

-Ouais. C’est une réussite.

Et j’en étais heureux pour Samantha. Mais je fis la moue quand il critiqua ma consommation d’alcool d’avant concert même s’il complimenta la dernière chanson qu’on avait faite. Je marmonnai :

-Ouais… C’était pas l’alcool le problème, c’était les retours…

Ok, j’abuse un peu… Mais bon, j’étais pas fort en état de sortir des choses intelligentes. En fait, j’attendais impatiemment qu’Amon se casse pour pouvoir dire à Tiff à quel point j’étais heureux et Ivar sembla lire dans mes pensées parce qu’il chassa Amon sans autre forme de procès et en l’appelant par le surnom made in Stone ce qui me fit pouffer de rire.

Amon s’en alla alors nous remerciant pour l’information. J’hochai de la tête.

-Ouais… A bientôt sur le ring. Et entraine-toi bien parce que je ne te ferais aucun cadeau.

Il finit par s’en alla et je poussai un soupire de soulagement alors qu’Ivar traita Amon ce qui me fit rire un peu alors que Sniper introduisait sa dernière chanson. Vanya, elle, déclara qu’elle avait eu peur que Tiff ne sauta à la gorge d’Amon ce qui me fit rire à nouveau.

-J’aurais voulu voir ça…

Ça aurait pu être drôle de voir Tiff s’attaquer à Amon qui fait 25 têtes de plus qu’elle. Il est même plus grand que moi, c’est dire…

Tiff était prête à écouter la dernière chanson avant d’avoir une pensée pour Guillermo qui allait raté le gâteau. Je souris.

-Ouais… Il en restera peut-être demain…

Ivar, lui, nous félicita encore et je lui souris sincèrement. Maintenant, je pouvais clairement dire à Tiff ce que je pensais mais, avant, je remerciai Ivar avant que la chanson ne commence et qu’il se mette à danser avec Vanya. Ils formaient vraiment un beau couple ses deux-là.

Je me tournai, ensuite, vers Tiff et l’enlaçai plongeant mon regard dans le sien avant de l’embrasser longuement. Je brisai, ensuite, le baiser pour lui souffler.

-Je t’aime. Et ce bébé sera le meilleur. On fera tout pour lui.

Je lui souris ensuite avant qu’on ne profite de cette chanson de Sniper l’un contre l’autre.

@ Billy Lighter

Sammy ne cessait d’avoir du répondant – plus les années avançaient, plus elle en avait. Notre petit jeu devant, de ce fait, de plus en plus intéressant alors que, maintenant, on enchainait les coups bas en parlant de nos poulains respectifs. Elle avait – cependant – fait fort quand j’avais souligné à quel point Quinn était bourré et qu’elle avait répondu qu’elle cherchait mes qualités au travers de ses protégés.

-Décidément, tu cherches vraiment à avoir le dernier mot, dis-je avec un petit sourire.

C’est Sniper – finalement – qui l’eut, ce dernier mot. Il m’avait invité à monter sur scène chanter notre duo. J’avais accepté avec grande joie et Sammy avait dit que nous reprendront notre petite joute verbale plus tard.

-Et je la gagnerais, amore mio, dis-je en souriant avant de rejoindre Evan sur scène.

J’étais prêt à chanter ce chef d’œuvre cynique écrit par Evan. Lui-même était convaincu que j’allais gérer.

-C’est certain, dis-je sûr de moi.

Je n’avais pas peur de la scène. C’était – pour moi – une seconde maison. J’aimais qu’on me regarde, j’aimais qu’on m’applaudisse. Je n’étais pas une rockstar mais j’étais un faiseur de rockstar ce qui faisait de moi un genre de star. J’étais le grand Daniele Ricci !

Je l’avais prouvé en chantant ce titre avec toute la puissance de mon âme. Evan chantait aussi mais avec une bonne humeur que je pouvais percevoir dans le son de sa voix. Ça n’en restait pas moins puissant et c’était tout ce qui comptait.

A la fin, nous nous étions fait l’accolade sous les applaudissements nourris du public – des applaudissements qu’on méritait largement car je crois bien qu’on avait fait la meilleure représentation depuis le début de la soirée avec tout le respect que j’avais pour les autres.

Evan avait dit que j’étais l’homme du jour – il n’y avait pas plus vrai. J’avais salué le public avant de descendre de scène pour rejoindre Sammy.

-Je suis le meilleur, dis-je avec un petit sourire avant de l’embrasser.

Evan avait introduit sa dernière chanson. Il avait choisi un titre de The Army pour conclure – ce qui était une grande idée. Il avait remercié tout le monde avant d’envoyer la sauce et de mettre l’ambiance ! Nos voisins n’avaient qu’à bien se tenir – car Evan envoyait du lourd !

-Youuuuuuhouuuuuuuuu, dis-je avant de siffler.

Sammy et moi avions profiter de la chanson. Après celle-ci, il y aura encore de belles surprises dont un feu d’artifice qui en vaudra largement le coup et qui en mettra plein les yeux à tous !

@ Billy Lighter