Mon nom ne vous dit sans doute rien mais je suis pourtant le troisième fils Christian Kennedy, une star de la télé et du cinéma bien connu aux Etats-Unis. Kennedy, c’est son nom d’artiste et bien plus vendeur que le nom qu’il a hérité de ses parents danois. Mon père était une grande star des années 50 et pendant toute la durée des années 60. Il a animé de nombreuses émission partageant sa vie entre la télé et le cinéma.

Mais là où on pourrait croire à une petite vie idyllique au sein même de la jet-set, ma vie n’a pas pour autant était une chemin tranquille.

J’ai deux grand-frère et à ma différence, ils sont tous les deux le fruit des amours de mon père avec sa femme. Quant à moi, je suis le fruit d’une aventure entre lui et une prostituée. Elle n’a pas manqué de le lui dire quand elle est tombée enceinte espérant, certainement, pouvoir tirer de l’argent d’une pension alimentaire… Mais c’était très mal connaitre mon père… A la place, il a milité afin d’obtenir ma garde complète chose qu’il a pu obtenir assez facilement à coup de dollars et de bonnes intentions.

C’est ainsi que ma vie à pu commencer au sein même de la jet-set. Inutile de dire que si mon père m’adorait, ma belle-mère, elle, a toujours préféré me laisser à la nourrice chose qu’elle ne faisait pas avec mes frères. Des frères plus âgés que moi de plusieurs années ce qui faisait qu’on était pas tellement proche. J’ai eu, donc, la chance de le suivre, parfois, sur les studios de télé et de cinéma et je développai, en même temps, un grand intérêt pour la musique. Je ne manquais pas d’éducation chose à laquelle mon père tenait. Quant à moi, je l’admirais pour le talent qu’il avait.

Jusqu’à-ce que tout bascule un beau jour de 73… J’avais 11 ans et mon père fut arrêté pour corruption et détournement d’argent. Je n’ai pas bien compris, à l’époque, ce que tout ça signifiait mais il a finit en prison pour ça. C’était la fin du rêve… Et aussi de ma belle vie alors que ma belle-mère a tenu à ce que je sois rendu à ma mère qui souhaitait récupérer ma garde depuis des années…

Mon monde à changer d’un coup… Je suis passé d’un précepteur à domicile à une école public de l’Eastside. Ma mère, elle, toujours prostituée enchainait les mauvaises fréquentations et les abus de drogue et d’alcool… Le même chemin que prenait ma demi-sœur, d’ailleurs, qui était un an plus jeune que moi. C’est là que j’ai appris à me défendre et à défendre ma mère. Car même si elle était loin de la mère modèle, elle m’aimait. Mais c’était une cause perdue et jusqu’à mes 18 ans, je n’ai fait que recoller les pots cassés en tentant de mettre ma mère et ma sœur sur de bons rails pour arriver chaque fois à ce qu’elle replonge plus bas.

Alors, une fois majorité acquise, je suis parti de la maison mon diplôme en poche et une moyenne suffisante pour obtenir une bourse. Je suis, donc, entré au Conservatoire pour constater avant de le quitter après quelques mois en constatant que je n’entrais pas dans le moule. J’ai donc tout quitter pour me trouver des petits boulots tout en poursuivant des études d’ingénieur son et en perfectionnant, de mon côté, mes qualités de batteur et de chanteur.

Mes études réussies, je postulai dans divers endroits dont les principales maisons de disques de Los Angeles.

Et c’est finalement MTI qui me fit, en premier, signer un contrat.