Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
J’étais concentré sur le dernier combat de Grant, la finale… Et il avait un adversaire plus que difficile à battre. Nino était grand lourd fort et rapide… Je ne détournai les yeux un moment que pour chercher Sonne du regard, mais elle avait disparu de sa place…
Je regardai alors un peu partout pour la retrouver en compagnie de son mari et de Jimmy Reed…
J’étais prêt à parier qu’Axel avait un faible pour le magnat de BSC… D’ailleurs, je me demandais s’il partait encore de temps en temps voir ses amants ou si Sonne et moi étions les seuls à jouer encore les couples adultères…
Mais j’oubliai bien vite tout ça parce que Grant se faisait dégommer la tronche… Je l’encourageai à la pause, soignai sommairement ses blessures, mais ne jetai pas l’éponge comme me l’avait demandé son tuteur.
Grant ne me le pardonnerait jamais si je faisais ça.
Je lui donnai quelques conseils et Finan Quinn lui en gueulait depuis le public. Grant se remis debout.
Ça allait recommencer comme au premier round, sauf quand Nino fit preuve d’excès de confiance et se mit à provoquer Grant.
Ne JAMAIS provoquer Grant.
D’autant que Nino y était allé fort en traitant la mère de Grant de pute.
Et là, la donne changea complètement ! Grant devint insaisissable et à la première occasion, il donna un coup dans le ventre de Nino avant de lui défoncer la tête. Le grand ado tomba par terre et l’arbitre essaya de compter… Mais s’il continuait, Grant risquait de perdre le combat pour faute grave à force de taper sur un gamin K.O.
Alors je sautai sur le ring et séparai les deux adversaires, tout ça avec l’aide de Jordan qui était la bienvenue ! Tout seul, pas sûr que j’aurais réussi à tirer Grant en arrière… Et pourtant, j’étais fort.
-C’est bien ! C’est bien Grant ! Tu as gagné, il a son compte ! Il ne devait pas dire ça. Ta mère est une sainte et lui un gros imbécile.
Je descendis du ring avec Jordan et Grant et laissai tuteur et pupille parler… même si Grant ne parlait pas beaucoup. Il regardait Nino au sol et j’étais sûr qu’il espérait qu’il soit mort. Mais l’adolescent se releva et pu prendre sa place sur le podium.
Alors la voix du speaker retentit dans la salle.
-Et le grand gagnant du tournoi junior, le petit, mais terrible, Grant Custer Fleming !
Je souris à Grant.
-Vas-y mon grand. Tu l’as méritée cette victoire.
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Finan Quinn
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Who Am I? Age: 35 ans Date de naissance: 1 avril 1951 Localisation: Hollywood Birth place: Limerick, Irlande Je suis: un ex-Los Diablos Song: The Magic Of The Wizard Dream - Rhapsody
Jimmy Reed était là mais on semblait tous d’accord pour dire que ce n’était en rien un Dieu. Lui, il se prenait pour un Dieu. Il me l’avait dit. C’était une raison de pourquoi il était chef des Los Diablos. Il aimait le pouvoir que ça lui donnait. Et je n’avais pas beaucoup aimé sa façon de voir les choses… Pourtant, au départ, j’avais compris ses intentions. Celle d’avoir une famille. Mais je crois que Reed est surtout quelqu’un qui ne pense pas comme la plupart des gens. Comme Fleming… Pas qu’ils étaient les même mais ils avaient tous les deux une perception des choses différentes des gens en général…
Pour ça qu’ils sont chef de gang, sans doute…
Et à Tiff de dire qu’elle ne vénérait pas ce Dieu. Je rigolai.
-Alors, on est deux…
Trois avec Guillermo, il semblerait… Il faut dire que ce n’était pas forcément le grand amour entre Guillermo et Jimmy pour un tas de raisons évidentes.
Un Guillermo qui ne semblait pas non plus aimer mes encouragements à Grant… Au point même où il se leva pour aller chercher un coca. Je l’envoyai alors en mission bière, aussi, en lui fournissant de l’argent pour payer. Je ricanai quand il m’appela Lieutenant Quinn… Ouais, ex-Lieutenant Quinn… Alonso a été clair là-dessus, je pense.
Guillermo partit, Tiff déclara que je devais faire attention à la façon dont j’encourageais Grant parce que ça semblait ennuyer Guillermo… Je fis la moue avant d’hocher de la tête… -Ouais… Je ferais attention… Je m’emballe un peu trop, c’est vrai…
Et comme Guillermo n’aimait pas Grant, ça devait sûrement l’emmerder que je tienne pour celui qu’il considérait sûrement pour, au mieux, son rival, au pire, son pire ennemi.
Mais comme Guillermo était partit, je ne me privai pas d’encourager Grant qui, malheureusement, en prenait plein la tronche… Son adversaire était plus fort et, malgré sa carrure, restait quand même assez rapide.
Mais le gamin avait de la résistance parce qu’il tint jusqu’à la fin du round. Je lui balançai des conseils avant de dire à Tiff que Guillermo ne finira pas comme ça s’il boxe. Parce que Grant était salement arrangé. Ma femme disait qu’elle serait morte d’inquiétude si ça devait arriver.
-T’en fais pas… Il ne lui arrivera rien.
Elle se colla alors à moi et je mis ma main sur sa cuisse alors que Grant suivait mes conseils en faisant courir le grand Nino. Et ça énervait l’adolescent parce qu’il commença à provoqué Grant, le traitant de bébé… Et Dieu sait que j’avais entendu dire que Grant était sensible aux provocations.
-Reste concentré Grant ! Réponds pas aux provocations ! Continue ce que tu fais !
Et il continua m’arrachant un sourire… Sauf que Nino recommença avec une plus sale insulte et dirigé, cette fois, vers la pauvre Daisy…
-Quel petit enfoiré !
C’est ce que je dis mais seule Tiff pouvait entendre l’insulte que je venais de dire sur le gamin de 14 ans.
J’allais dire à Grant d’ignorer mais le petit s’arrêta complètement de bouger… Il pencha la tête sur le côté me faisant frissonner. Pas tellement pour le geste mais pour le regard que Grant avait. Un regard qui n’était plus du tout le même qu’avant… Un regard que j’avais déjà vu chez Ward Fleming juste avant qu’il ne me casse la gueule en 74.
Je ne dis rien… Et le petit se mis alors à frapper son adversaire. Il le tapa dans le ventre et lui martela la tête. Le public s’enflamma devant le subit retournement de situation.
-Wow…
C’est ce que je soufflai alors que Nino finit au sol. Mais Grant ne s’arrêta pas là… Il continuait de frapper son adversaire.
-Il va le tuer s’il continue…
Parce que le petit martelais fort… Mais Amon et Jordan intervinrent pour séparer les deux gosses. Nino était inconscient à terre et les médecins ne tardèrent pas à arriver… Je me mordis la lèvre mais quand le gamin repris ses esprits je soupirai de soulagement et Jordan, Grant et Amon purent fêter la victoire.
J’applaudis en souriant avant de regarder Tiff.
-Bon… On attendra que Guillermo soit assez fort pour qu’il se batte contre Grant, hein… Pas envie qu’il se tape une commotion.
Ou pire…
Guillermo arriva à ce moment-là. Il semblait contrarié certainement parce que Grant avait gagné mais il revint avec une bière et un coca. Il me donna la bière et je lui souris.
-Merci Général Quinn.
Il s’esquissa un sourire. C’était déjà ça. Je ne dis rien sur le match me contentant de lancer à Guillermo. -On commencera l’entrainement la semaine prochaine. Toi et moi. Tu verras, tu vas tous les éclater.
Il retrouva entièrement son sourire alors que les gamins montaient sur le podium et que Vern donna sa statuette à Grant Custer Fleming, le petit et terrible. Pas sûr qu’il restera petit éternellement…
Je fixai Tiff et Guillermo après avoir bus ma bière d’une traite.
-Bon ! Je vais aller me préparer. Ça va être à mon tour de m’en prendre plein la gueule.
J’embrassai Tiff longuement avant de fixer Guillermo.
-Veille sur Maman pour moi, tu veux ?
Il accepta et je pris mon sac direction les vestiaires.
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Guillermo Quinn
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Who Am I? Age: 13 ans Date de naissance: 1 mai 1973 Localisation: Hollywood Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un ex-Pequeñas Manos Song: Perfect - Simple Plan
J’en avais marre d’entendre Finan encourager Grant alors, je suis parti chercher à boire et je suis tombé sur Vern qui, je crois, venais de parler à Jimmy et de s’en éloigné un peu. Je souris. Jimmy avait parié, je crois que Finan disait que Jimmy faisait ça. Alors, je voulais parier aussi.
Mais Vern refusa malgré que j’insistai… C’était pas juste !! Pourquoi les mineurs peuvent pas parié ? J’ai de l’argent ! Ok, c’est celui de Finan mais Vern est pas censé le savoir ! Tant que j’ai de l’argent, c’est bon, non ? Surtout que Grant est en train de perdre alors, j’avais toutes les chances de gagner le pari…
Je restai près de Vern en regardant le combat… J’étais en partie content parce que, à la fin du round, Grant était plein de sang et, en partie, pas content parce que Vern voulait pas que je parie.
Je fixai à nouveau Vern.
-Alllezzzzzz… S’il te plaaaaaaaaaaaaaaaait ! Il va perdre! Je vais gagner !
Vern ricana avant de baisser son regard sur lui.
-Plein de gens ont parié sur Nino. En fait, il n’y en a qu’un qui a parié sur Grant et c’est Jimmy Reed. Donc, même si j’encaisse ton pari, petit, tu ne gagneras pas grand-chose si Nino gagne. Puis, de toute façon, je n’encaisserais pas ton pari. Tu es mineur. Il y a des flics dans la salle. Donc, non. Je suis un type réglo, moi, petit Quinn.
Je levai un sourcil. Il avait pas la tête d’un type réglo ! Il se fout de ma gueule. Je grommelai avant de faire la moue.
-Pourquoi Jimmy a parié sur Grant ? Il va perdre…
Vern haussa les épaules…
-Parce qu’il pense Custer Fleming capable de vaincre Nino et qu’il sait qu’il gagnera gros si c’est le cas. Personne ne peut arriver à savoir ce qu’il se passe dans la tête de Reed, petit… Il est malin et c’est un des meilleurs parieurs de cette salle.
Je fronçai les sourcils… Même Jimmy tenait pour Grant ? Pff ! C’est n’importe quoi ! -Il va perdre.
C’est ce que je dis avant que le combat ne reprenne et que Grant ne se mette à courir partout comme un lâche… Puis, Nino lui parla. Il parlait très fort donc, malgré la foule, j’entendais qu’il insultait la Maman de Grant…
Et Grant se mit à frapper très fort jusqu’à foutre Nino a terre et le frapper encore. J’entrouvris la bouche. Il gagnait…
-PUTAIN !
C’est ce que je lâchai alors que Vern mis sa main sur mon épaule. -Désolé petit… Reed a encore eut raison. Maintenant, je te laisse, j’ai des médecins à faire rappliquer…
Et il s’en alla et je fis de même tournant les talons pour aller chercher la bière et Finan et mon coca. Je revins alors vers Maman Tiff et Finan. Je donnai sa bière à Finan et il me remercia en m’appelant Général Quinn ce qui me rendit un peu le sourire.
Je vins me réinstaller à côté de Maman Tiff et Finan dit qu’on commencera l’entrainement la semaine prochaine et que j’allais tous les éclater. Je souris un peu plus.
-Ouais ! Je les battrais tous ! Tu seras content de moi !
J’étais déterminé à devenir le plus fort !
Je regardai vers le podium où Grant reçu sa coupe… Après ça, Finan se leva parce qu’il devait aller se préparer. Il voulait que je veille sur Maman Tiff. -Ouais ! Je la protège !
Il s’en alla et je soupirai levant les yeux sur Maman Tiff.
-J’espère qu’il tiendra avec moi quand je me battrais contre Grant… Parce qu’il a l’air de beaucoup l’aimer…
Je dis ça sur un ton amer avant d’achever mon coca, de déposer mon verre à terre et de poser doucement ma tête sur le ventre de Maman Tiff. -Au pire, mon petit frère tiendra avec moi, hein ?
Abel avait relevé la mission cueillette de bière avec la mention très bien. Il avait perdu quelques gorgées en chemin mais il ne s’était pas attiré les foudres de personne au passage, ce qui était une très bonne chose vu ce qui grouillais comme spectateur ici. Disons que certains ont fort probablement le bouton de la susceptibilité enfoncé profondément. Il aouta humblement qu’il ne savait pas bien se battre et qu’il ne m’avait pas pour le protéger. Ça me fit sourire puis rigoler doucement.
- Aucune distance n’est infranchissable pour m’empêcher de voler à ton secours.
Nous pouvions prendre place, verres de bières en main et devant nous, un premier combat de junior se déroulait. Abel connaissait d’ailleurs l’un des boxeurs, un petit fugueur qu’il avait voulu raccompagner chez lui mais qui avait fini par grimper sur le toit d’un immeuble. Mon petit ami avait dû se résigner à appeler la police pour faire entendre raison au garçon. Dans la foulée de son récit le garçon en question remporta son combat et Abel remarqua alors que le flic qui était intervenu était le père du petit.
- Bah, le papa n’a pas du le féliciter pour ses exploits mais vu comment il semble fier de son fiston, je ne pense pas que ce fut si terrible. C’est mon interprétation, hein. On ne sait pas ce qui se passe derrière les portes closes.
Autant d’effervescence autour du ring me faisait regretter de ne pas m’être inscrite mais Abel préférait m’avoir en un morceau pour ce qui suivrait le tournois. Je n’avais pas besoin d’un dessin pour comprendre l’intention derrière ses paroles. Je souhaitais moi aussi passer un autre mon moment avec Abel, quand nous serions rentrés chez lui et que nous irions au lit… tous les deux…
On s’embrassa, longtemps. C’était meilleur que ce qui se déroulait devant nous et même que je n’aurais pas argumenté si Abel avait proposé que nous quittions tout de suite. Malgré ça, on se recentra sur la boxe. Le tournois junior avançait bien et le petit fugueur avait passé en final, ce qui était vraiment super.
Abel et moi encouragions le petit avec ferveur. Il avait du cœur au ventre et ne lâchait pas bien que plus le tout avançait, plus ça devenait difficile. Ça ne devait pas être facile à regarder pour le père. Et, est-ce que sa maman était présente ? Je détournais le regard pour regarder les gens autour du policier mais il ne semblait pas avoir de compagne avec lui. Peut-être que cela n’intéressait pas plus que ça la mère ou bien qu’elle n’était pas très en accord avec ce genre de sport.
Puis, il se passa un truc sur le ring. Je ne savais pas ce que c’était mais Grant sembla figé sur place et je cru bien, un instant, qu’il allait prendre la raclée du siècle mais il esquiva de justesse le poing de son adversaire pour se mettre à le frapper encore et encore tant et si bien qu’il coucha son adversaire au sol et qu’il continuait de le frapper jusqu’à ce que son père et Amon Sorensen, mon voisin, le fassent lâcher prise.
J’étais bouche bée, je devais bien l’avouer. En toute honnêteté, je n’avais jamais vu autant d’agressivité s’exprimer chez un enfant.
- Wow… Quand il se déchaîne, il devient une vraie machine à défoncer des tronches !
Guillermo n’appréciait pas le talent de Grant, ça se voyait comme le nez en plein milieu du visage. Moi qui voulais essayer d’améliorer la relation entre les deux garçons pour rendre l’ambiance tenable, au moins en classe, je constatais que ce n’était pas gagné d’avance. Aussi, quand mon fils se leva pour aller se chercher un nouveau coca et que Finan lui donna de l’argent pour qu’il lui ramène une bière en même temps, j’en profitais pour partager ma pensée à mon mari.
- Il n’y a rien de mal à encourager. Mais je pense que c’est un peu sensible pour Guillermo.
Il m’arrivait de me demander s’il cherchait encore sa place parmi nous. En fait, c’était plus envers Finan que Guillermo tentait de trouver ses repères. Pour lui, j’étais maman Tiff et il appelait Finan pas son prénom sans ajouter papa ou alors il utilisait les petits noms doux que je donnais à mon mari mais sur un ton moqueur.
Je n’arrivais pas à me lâcher autant que mon mari. Chaque fois que l’un des deux gamins recevaient un coups, je plissais des yeux, je serrais des dents ou alors j’entrelaçais mes doigts à ceux de Finan en détournant le regard. Je souffrais pour eux et je n’avais aucune difficulté à prédire que si je devais assister à un combat de Guillermo, je serais morte d’inquiétude.
- Comment tu peux savoir ça, qu’il ne lui arrivera rien ? S’il boxe, il va forcément encaisser des coups.
Je regardais que d’un œil les combats. Guillermo mettait une éternité à revenir mais il devait probablement s’être arrêté quelque part et regardait les combats de son côté. Comme ça, il pouvait dire tout haut le contraire de Finan.
La finale commença et sans grande surprise, on retrouva Grant sur le ring et son vis-à-vis semblait en avoir autant dans le ventre. Ça allait cogner fort, je sentais ça d’ici. Je pris donc le bras de Finan pour le passer autour de mes épaules. Comme ça, je pourrais me cacher le visage contre son torse si ça devenait trop stressant.
Et pour être stressant, ça l’était !
- Ils vont me faire accoucher sur place, nounours ! C’est intenable comme stress ! Ce sont des enfants… Et on dirait… Non, hors de question que Guillermo boxe !
Je n’aimais pas ça ! Pas du tout !
Il pourrait s’entraîner s’il en avait envie mais il ne boxerait pas comme le faisait le fils de Jordan Keller. Mes pauvres nerfs de mère ne passeraient jamais au travers le premier round !
Finan criait ses encouragement à Grant qui en arrachait, même qu’il ne bougeait plus. Je n’avais pas compris mais mon gros nounours traita l’adversaire de Grant de petit enfoiré. Puis quelque chose se passa, quelque chose qui fit se déchainer Grant qui martelait son adversaires de coups, encore et encore. On sonna la cloche de fin de match mais le petit ne s’arrêtait pas de frapper.
- Mon Dieu…
Je m’étais levé, comme pleins d’autres qui regardait la scène. L’entraineur de Grant et son père grimpèrent sur le ring pour l’arrêter de frapper et on demanda même l’assistance d’une ambulance.
- Je crois qu’il faut attendre, oui… quelques décennies.
J’applaudissais parce que c’était ce que tout le monde faisait mais je n’avais pas vraiment le cœur à la fête. Peut-être que je ne saisissais pas la satisfaction et la fierté à retirer d’un tel massacre.
Guillermo arriva, enfin, avec la bière de Finan et son coca et je passais ma main dans ses cheveux quand Finan déclara qu’ils allaient commencer l’entraînement la semaine prochaine. Cela réjouissait Guillermo, bien sûr. Puis Finan m’embrassa avant d’aller se préparer pour son combat non sans demander à Guillermo de veiller sur moi.
- Avec lui, je ne risque rien !
Je lui fis un clin d’œil et le regardais s’éloigner avant de reporter mon attention sur mon grand garçon qui demanda si Finan allait l’encourager lui, plutôt que Grant, le jour où ils boxeraient l’un contre l’autre.
- Évidement que Finan tiendra pour toi !
Je caressais à nouveau ses cheveux et souriais quand Guillermo posa sa tête contre mon ventre en disant qu’au pire, son petit frère lui, serait de son côté.
- Ça ne fait aucun doute ! Pour lui, tu seras le meilleur de tous les temps et il dira à tout le monde ’’ c’est mon grand frère, le meilleur!’’
Guillermo avait besoin d’être rassuré et de sentir combien il était important pour chacun d’entre nous. Je redoutais ses premiers combats sur un ring mais je ne pouvais que voir le positif que de s’entrainer avec Finan lui apporterait. Cela consoliderait leur relation.
- Bon ! Il faut encourager papa maintenant ! On cri quoi comme encouragement ? ’’Gros Nounours t’es le meilleur’’ ? Mmmh… Je ne suis pas certaine qu’il appréciera !
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Axel Moriarty
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Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
J’entendis l’histoire de Sonne sur le petit combattant qui était sur le ring et qui, visiblement, avait décidé d’aller vandalisé BSC. Je levai un sourcil devant une telle histoire avant de frissonner quand Sonne ajouta que le petit avait même mis le feu devant la porte de Jimmy Reed. Je devais avouer que, depuis l’incendie de notre villa, j’avais du mal avec le feu.
-C’est un petit délinquant… Il devrait être en maison de redressement…
Avant de mal tourner, il valait mieux au lieu de continuer à détruire ses neurones à coups de poing.
Il était, en tout cas, clair pour Sonne et moi qu’aucun de nos enfants ne s’adonnera jamais à ce genre de sport. Même James, je m’y refusais de peur que ça ne fasse pire que mieux bien que Sonne me fit rire quand elle déclara que ça pourrait, peut-être, faire l’effet inverse.
Mieux valait ne pas tenter le diable, si je puis dire…
Alors que Sonne ne cessait de regarder Amon au lieu des matchs, je repérai, de mon côté, Jimmy Reed dans le public. Un Jimmy Reed qui nous invita à le rejoindre ce qu’on ne tarda pas à faire. Je n’avais pas réellement demandé son avis à Sonne car ça allait de soi qu’on ne pouvait pas refuser une invitation du magnat de BSC.
On s’installa alors que Jimmy nous salua complimentant Sonne, au passage. Cette dernière ajouta que Jimmy était élégant ce qui était absolument le cas ! Il avait la classe en toute circonstance ce qui ajoutait à son charme.
Je demandai des nouvelles de la chanceuse femme de Jimmy et de son fils. Apparemment tout allait bien si on excluait le fait que le jeune J.R. faisait ses dents. Sonne déclara que c’était un mauvais moment à passe.
-Nous l’avons vécu avec nos triplés. Ce n’était pas facile.
Jimmy nous renvoya la politesse des nouvelles et je souris pour répondre.
-Tout va bien dans le meilleur des mondes. James grandit et il adore sa baby-sitter. Nos deux filles sont de vraies pipelettes et Alan sera certainement un très bon journaliste plus tard, il est en avance sur les enfants de son âge et s’intéresse à tout.
On avait réussi à trouver un certain équilibre avec les enfants. Même avec James qui était toujours source d’inquiétude pour nous.
Jimmy nous proposa à boire et Sonne commanda un verre de champagne. Je souris a cette attention.
-Je veux bien un cubain, oui, merci. Et je prendrais un whisky.
Je parlai, ensuite, du premier combat dont on avait été témoin. Jimmy avoua alors que le plus petit des combattants était son favori ce qui me faisait lever un sourcil. Son favori était donc celui qui avait osé s’introduire dans sa tour pour venir mette le feu devant sa porte ? Oui. Car justement, il avait réussi à faire ça, donc, Jimmy se disait qu’il pourrait, du coup, facilement s’en sortir dans le tournoi. Jimmy le qualifia, d’ailleurs, de sociopathe. Sonne confirma m’avoir raconté l’histoire du petit.
-Effectivement, elle vient de m’en parler. Je disais justement qu’une maison de redressement ne lui ferait pas de mal. Crois-moi que je sais qu’un incendie, ça peut faire des dégâts.
Sur le ring, le petit grimpa, d’ailleurs, à nouveau pour être face au plus gros du lot. Je demandai, alors, à Jimmy qui allait gagner non sans tacler Amon au passage. Un Amon que Sonne ne tarda, bien sûr, pas à défendre. J’esquissai un sourire en coin.
-Je n’en doute pas, ma chère… Il en a plus dans les muscles que dans la tête…
Et Jimmy, lui, paria 300$ sur le jeune Fleming… Décidément, ce nom de famille me faisait frissonner surtout depuis que je savais l’historique du garçon. Mais le pari de Reed m’étonna. -Tu es certain ? C’est un battant mais il est minuscule face à son adversaire. A cet âge, dans le sport, la constitution physique compte pour beaucoup…
Je fis la moue me tournant vers le combat avant d’ajouter…
-Et ce petit a décidément un nom de sociopathe…
Le même nom que ma pauvre baby-sitter bien qu’elle l’avait hérité par alliance et que le fils Fleming semblait, de son côté, essayé de se défaire de la réputation de son père. Ce qui, d’après Sky, n’était pas aisé. Je m’en venais parfois mal pour le couple.
Le combat eut alors lieu et le petit Custer Fleming semblait avoir de grandes difficultés face à son adversaire si bien qu’après le premier round, il était franchement dans un sale état. Je me tournai alors vers Sonne.
-Il a encore perdu des neurones, on dirait… Ça n’arrangera pas son cas…
Mais le petit repris le combat et se mit à courir pour éviter de se prendre des coups ce qui semblait agacé son adversaire. Je dégustais mon cigare et mon whisky jusqu’à-ce que le plus gros des deux se mette à parler ce qui finit par figer le jeune Grant.
Ce fut le tournant du combat car le jeune garçon se mit alors à marteler son adversaire de coup. J’ouvris de grands yeux alors que le garçon n’arrêtait pas ses coups même quand l’autre fut à terre.
-C’est réellement un barbare ! Il va tuer l’autre gosse.
Mais il n’eut pas le temps parce que son père ainsi qu’Amon arrivèrent pour le tirer en arrière et l’empêcher de continuer ce massacre. Des médecins arrivèrent dans la foulée pour s’assuré de la santé de l’adolescent qui finit par montrer qu’il était bel et bien en vie ce qui permit au camp « Custer Fleming » de fêter sa victoire. -Si c’est déjà si violent à cet âge, je me demande ce que ça va donner avec les adultes. Ça risque d’être intéressant.
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Abel Hudson
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Who Am I? Age: 34 Date de naissance: 19/02/52 Localisation: Eastside Birth place: Kansas City, Kansas Je suis: débrouillard Song: Carry On My Wayward Son - Kansas
Je rigolai avec Collins quand elle dit qu’aucune distance n’était infranchissable pour venir me secourir… Pourtant, je n’étais pas un petit gabarit, mais si j’aimais regarder un bon combat de boxe, ici ou à la télévision, je n’avais pas une once de violence dans le corps moi-même.
Une fois installés, je lui racontai l’histoire que j’avais vécue avec Grant Custer Fleming. Et je remarquai à la fin du premier combat que le flic qui était intervenu pour venir récupérer le petit était en fait son père. En tout cas, c’était ce qu’il clamait haut et fort même s’il n’y avait aucune ressemblance. Mais peut-être ressemblait-il à sa mère, qui sait ?
Collins disait que si Grant avait été puni pour sa fugue, ça n’avait pas entamé la fierté de son père. Je souris. Ça semblait évident.
Puis, après quelques regards et messages sous-entendus, on se désintéressa des matches pour s’embrasser encore et encore jusqu’à la finale… il me tardait de défaire un à un ses vêtements, de la découvrir lentement…
De lui faire l’amour toute la nuit…
Mais avant, il y avait la finale du tournoi junior. Et celle-ci attira de nouveau notre attention parce que le petit Custer Fleming était arrivé jusque-là et se retrouvait face à un colosse ce qui me fit me mordre la lèvre.
-Le pauvre petit n’a aucune chance.
Je me levai et mis mes mains en porte-voix.
-Allez Grant !
Un peu d’encouragement ne ferait pas de mal. Je me rassis et pris la main de Collins que je serrai.
-J’espère qu’il ne vont pas se faire mal.
Mais mes espérances furent de courte durée. Grant se mit à saigner de l’arcade et je vis une toute petite altercation entre l’entraîneur du petit et son père. Mais on sonna la fin du round et Grant fut soigné à la va-vite.
Quand le deuxième round sonna, ça recommença mal pour le petit. Jusqu’à ce que le grand Nino ouvre la bouche… Là, Custer Fleming s’arrêta…
-Bouge ! Bouge ou il va t’avoir !
Faux. Il commença à marteler son adversaire et prit le dessus. Collins en fut toute étonnée…
-Il a traité sa mère de pute, tu n’as pas entendu ? Moi aussi je serais furax…
Je fis la moue.
-Même si ma mère est une pute en vrai…
Il mit son adversaire au tapis et comme beaucoup dans le public, je me mis debout. Ils fallut son père et son entraîneur pour le séparer de Nino… Mais fort heureusement, l’adolescent n’était tombé que très brièvement dans les pommes. Alors j’applaudis quand on remis sa statuette à Grant.
Puis, je souris à Collins.
-Si les petits nous réservent autant de spectacle, qu’est-ce que ça va être chez les adultes !
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Jimmy Reed
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Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Les premiers compliments échangés, les accolades faites, nous nous assîmes et je racontai à Axel et Sonne que chez moi, tout allait bien, si ce n’était la poussée des dents de mon héritier. Le couple, qui était passé par là avec leurs triplés, disaient que c’était un mauvais moment a passé. Je souris en coin, mon cigare entre les doigts d’une main et mon verre de whisky dans l’autre.
-Nous avons de la chance, J.R ne pleure pas. Mais il est particulièrement de mauvaise humeur et a tendance à ne rien vouloir avaler. C’est ce qui m’inquiète le plus.
Je demandai à Axel comment cela se passait chez eux et pour eux aussi, tout allait bien. Leurs enfants grandissaient et mon filleul adorait sa babysitter. Mais réalisant que je ne leur avait rien offert à boire, j’interpelai quelqu’un pour remédier à ça.
Je me retournai sur mon siège.
-Un champagne pour la dame, un whisky et un cubain, s’il vous plait !
Puis notre conversation convergea vers les matches et notamment sur Custer Fleming que je désignai comme mon favori. Axel, lui, disait que ce qu’il fallait au gamin, c’était une maison de redressement. Sa femme lui avait expliqué ce qu’il en était entre le garçon et moi et disait que le feu pouvait faire des dégâts.
-Oui, heureusement que j’ai réagi vite. Mais son tuteur est policier. Je pense qu’il est capable de le mettre sur le droit chemin.
Sinon, il finirait dans un gang… le mien, j’espérais. Voilà qui ferait bien mal à Ward Fleming.
S’en suivirent des piques entre le couple qui me firent sourire… Sørensen était visé et je savais que la secrétaire de mon meilleur ami couchait avec le Danois sous couvert de Daniele… mais apparemment, c’était un secret de polichinelle pour Axel. Mais je ne dis rien, me contentant de sourire.
Je misai ensuite 300$ sur Custer Fleming pour montrer que le garçon était vraiment mon favori. Et Axel demanda si j’étais certain de mon choix. Je tirai longuement sur mon cigare.
-Il est petit par rapport à Nino mais il ne faut pas se fier aux apparences. Il suffit de trouver la gâchette, comme sur une arme. Pique-le là où ça fait mal et tu verras qu’il est plus Fleming que Custer.
Axel fit la moue puis ajouta qu’il avait un nom de sociopathe.
-C’est parce que c’est le cas, tu as devant toi le petit fils du boucher de Los Angeles… Et son père n’a rien à envier au boucher…
D’ailleurs, ça me fit tiquer, me rappelant ma guerre contre Ward Fleming.
Le premier round se termina avec un Custer Fleming affaibli, aveuglé par son propre sang. Mais durant le deuxième round, Nino appuya sur la gâchette. Je me levai quand le petit figea et pencha la tête sur le côté.
-C’est ton heure, Grant.
Et en effet, il massacra l’adolescent devant les yeux abasourdis du couple Moriarty…
Puis on m’apporta mes gains.
Axel se dit alors que si c’était comme ça chez les juniors, ça ne pouvait qu’être encore plus intéressant chez les adultes, je tapotai son épaule, toujours debout.
-Veuillez m’excuser… J’ai quelque chose à faire, puis je viens vous rejoindre.
Je devais aller moi-même féliciter Custer Fleming… Et faire basculer la balance de mon côté. J’avais un psychopathe au cul, je n’avais aucun besoin d’avoir sa progéniture après moi en plus.
Jimmy Reed nous avait invité à le rejoindre et avant que j’ai eu le temps d’exprimer à Axel mon refus, nous étions déjà près du grand patron de BSC. J’aurais préféré rester là où nous étions, j’avais une meilleure vue sur Amon. En bon gentleman, Jimmy me complimenta avant de nous proposer à boire, à sa charge évidement. Je demandais donc un verre de champagne et Axel un whisky qu’il accompagnerait d’un nauséabond cigare, question de nous enfumer encore plus.
Ensuite, nous échangeâmes sur nos chérubins respectifs. Madame Reed était restée à la maison pour prendre soin de l’héritier Reed qui perçait des dents. Quel mauvais moment cela pouvait être à passer. Je n’étais pas fâché que ce soit derrière Axel et moi d’autant plus que cette période fut multipliée par trois. Heureusement, cela ne durait pas des ans ! Axel donna ensuite des nouvelles de James, le filleul de Reed et en profita aussi pour en donner des trois autres. Ils grandissaient vite nos petits, assez pour développer leurs propres centre d’intérêts. Alan, par exemple, s’intéressait à des choses auxquelles un enfant de son âge ne porterait pas attention.
- Axel adore éveiller l’intérêt d’Alan en regardant avec lui des documentaires à la télévision.
J’aimais mettre de l’avant les qualités de père d’Axel car il était un très bon père. Dévoué et aimant, je ne pouvais absolument pas lui reprocher quoi que ce soit en ce qui concernait nos enfants.
L’attention des hommes se reporta sur le ring et la mienne, sur Amon qu’Axel ne manqua pas de tacler au passage mais je ne me gênais pas pour défendre mon amant et même quand Axel en ajouta encore une couche, je refusais de m’avouer vaincue.
- On dit pourtant que l’intellect est un muscle. En ce cas, je confirme que son intelligence ne s’exprime pas qu’avec sa tête.
J’avalais une gorgée de champagne alors que la relève des sociopathes remportait son combat sous une horde d’applaudissements et de sifflements. Ça me fit rouler des yeux mais je restais bouche bée quand Reed misa 300$ sur le petit. Même Axel en fut choqué, en tous les cas assez pour s’assurer que son ami savait ce qu’il faisait. Jimmy expliqua son raisonnement avant d’ajouter que nous avions sous les yeux le petit-fils du boucher de Los Angeles, rien de moins.
- Décidément, les chats ne font pas des chiens !
Je croisais le regard d’Axel en me demandant s’il lisait mes pensées. Sky était une perle dont je n’étais pas prête à me départir mais en la laissant prendre soin de notre fils qui semblait être un grain fendu, n’était-ce pas comme laisser le loup entrer dans la bergerie ? Il faudrait se pencher sur la question bien que si nous décidions de nous départir de Sky, il faudrait revoir notre mode de vie. Peut-être qu’il serait tout simplement le temps d’inscrire nos enfants temps pleins dans une crèche.
Maintenant que j’en savais plus sur le gamin, je ne pouvais plus quitter le ring des yeux bien que ce que j’y voyais comme spectacle était d’une barbarie sans nom. Je cru un moment que ça en était fini du jeune Fleming mais il se passa quelque chose, comme si un échange avait eu lieu entre les deux combattants et la réaction de Grant fut explosive. Il se rua sur son adversaire et le rua de coups, encore et encore. Je portais ma main à ma bouche, stupéfaite et horrifiée. Amon et le tuteur du gamin finirent par intervenir, il était plus que temps ! L’autre gamin devait avoir le crâne défoncé ! J’étais choquée que mon amant pourtant si tendre avec moi puisse sembler fier de son protégé et l’autre, le père qui criait à qui voulait bien l’entendre que son fils avait gagné !
- Une place dans un centre pour jeune délinquant serait un prix tout à fait justifié ! Il est cinglé !
Jimmy se leva et s’excusa. J’hochais de la tête, encore ébranlée par ce que nous venions de voir sans comprendre comment l’on pouvait apprécier autant de violence !