New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé]
Peyton Stone
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Sujet: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Jeu 12 Jan - 19:28
New York, Peace And Hope ft. Howard Stone
Howard avait décidé de rester avec moi à New York sans vraiment reparler de Los Angeles. Je savais qu’il ne s’y sentait pas bien pour l’instant, qu’il avait nourrissait une haine sans égale pour Jimmy Reed et qu’il avait besoin de se vider la tête pour réfléchir. De mon côté, je n’avais pas l’intention de retourner vivre à Los Angeles. J’avais donc fait le nécessaire auprès de Maitre Louis pour que la mère porteuse de notre premier bébé soit transférée à New York au début du mois d’aout et j’avais aussi planifié mon propre accouchement dans la grosse pomme en m’assurant d’être entourée de médecins en qui j’avais confiance et qui m’avaient suivi toute ma vie.
Évidement, Howard et moi aurions de grandes questions à débattre éventuellement mais je sentais que pour lui comme pour moi, nous ne sentions pas l’urgence de crever l’abcès, du moins pas tant que les bébés ne seraient pas nés. Peut-être que tous les deux, nous avions peur de se voir à nouveau acculé au pied du mur et de voir notre couple confronté devant une nouvelle impasse. Pour le moment, nous nous étions retrouvés pour le meilleur et avions laissé le pire derrière nous.
La présence de June et d’Holden ne facilitait pas la vie au quotidien. Howard et sa mère ne s’adressaient à peu près pas la parole sauf pour des choses complètement insipides du genre ’’passe moi le sel’’ lorsque nous étions à table. Cependant, avec son père, les phrases comprenaient plus de vocabulaires bien qu’elles n’étaient pas beaucoup plus étoffées.
Je n’avais pas envie de refuser aux parents de mon mari, leur place en tant que grands-parents de mes bébés. La relation avec leur fils était désastreuse mais quelque chose en moi me disait qu’ils feraient tout pour ne pas rater leur chance avec les bébés. Pourquoi ne seraient-ils pas sincères ? C’était une question que je ne voulais pas débattre avec Howard, une autre comme toutes les autres que nous avions balayées sous le tapis. Ça allait inévitablement nous exploser au visage mais ça pouvait encore attendre…
Mon humeur était plus stable sans pour autant qu’elle soit plus saine. Je ne me sentais toujours pas apte à affronter le future comme une possible belle partie de ma vie. J’avais vécu les dernières semaines en entrevoyant ma mort comme la plus belle des options et Howard avait mélangé toutes mes cartes. Mes cauchemars ne me quittaient pas, mes crise d’angoisse non plus. Mais quand ça se produisait, je me réfugiais dans les bras de mon mari et je me sentais rapidement mieux.
Ici, il était tout à moi pour la première fois depuis notre nuit de noces. Et ici, je me sentais vraiment moi, authentique, sans filtre, libre de vivre mes émotions sans me sentir coupable de les ressentir. Puis, pour la première fois de ma vie, je me foutais de l’opinion des autres. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient de moi, ils ne me connaissaient pas.
Howard dormait et je le regardais en me demandant à quoi il pouvait bien rêver, s’il rêvait. Il avait le sommeil torturé, comme moi et quand ce n’était pas moi qui tournais en tous les sens dans le lit, c’était lui qui faisait la toupie. Nous avions chacun nos démons pour nous torturer l’esprit. Alors, pour une fois qu’il semblait paisiblement dormir, je quittais le lit sur la pointe des pieds et j’enfilais son t-shirt. Il sentait bon mon homme, sa sueur et son parfum, un doux mélange de sa virilité, quelque chose qui me faisait tant d’effet. Puis je me faufilais hors de notre chambre et j’allais dans le second salon de la suite, celui qui avait de grandes vitrines par lesquelles nous pouvions admirer Central Park. C’était comme un gros trou noir au milieu de la ville. On aurait pu croire que la vie dans le parc était endormie mais ça devait grouiller d’oiseau de nuit de tous les genres.
J’étais à moitié assise, sur le divan, une main sur mon ventre et le regard perdu dans l’immensité de ma ville. Elle était belle et pleine d’espoir.
J’allais demander à ce qu’on m’installe un piano. Je n’en avais pas dans ma suite et c’était bien dommage. J’avais de l’inspiration comme je n’en avais plus eu depuis longtemps et bien que je n’avais plus l’intention d’enregistrer quoi que ce soit, jouer pour le plaisir de jouer me ferait du bien. June et Holden n’auraient qu’à se munir de boules quies pour les oreilles si de m’entendre jouer à tout heure du jour ou de la nuit les importunaient.
Je me retournais, ressentant une présence près de moi. Était-ce justement ma belle-mère qui semblait avoir développer un sixième sens pour répondre à mes moindres besoins avant même que je n’en exprime l’envie ?
- Ça va ? Est-ce que je t’ai réveillé ?
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Sujet: Re: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Ven 13 Jan - 10:46
New York, Peace And Hope ft. Peyton Stone
J’aimais pas New York…
Ce n’était un scoop pour personne et je savais que Peyton le savait. Je n’aimais pas New York aurait qu’elle n’aimait pas Los Angeles. C’était un des nombreux point que j’savais qu’il nous faudrait régler à un moment donné… Faudra nous décidé de si on reste ici ou de si on rentre à L.A.
Moi, je voulais rentrer… David et Collins étaient déjà repartis. Si David avait l’habitude des tournées, j’savais aussi qu’il aimait pas trop être déracinée. Et L.A. était aussi sa ville. Tout comme c’était la mienne.
Je passais quasi tout mon temps avec Peyton. J’évitais mes parents au maximum bien qu’on mangeait toujours avec eux dans une ambiance plutôt lourde. Je ne parlais quasi pas à ma mère et elle en faisait de même. Je n’avais rien n’à lui dire, sincèrement. J’savais que Peyton pensait que nos différents pouvaient être réglés mais les choses étaient pas si simples. J’en voulais à ma mère pour un tas de raison et elle m’en voulait pour un tas d’autres…
Même mon père n’insistait pas. Il savait que c’était peine perdue.
Quant à Peyton, j’savais pas si elle allait vraiment mieux… J’savais pas si ses envies suicidaires lui étaient passées. J’aimerais que tout devienne à nouveau plus simple… Qu’on ait plus à se prendre la tête… Mais j’avais l’impression que ça n’était pas prêt d’être le cas…
Tout ce que j’avais à faire, c’était attendre… Attendre que Peyton aie mieux et que Phénix naisse. Un peu plus d’un mois… C’est ce qu’il restait avant sa naissance et celle de sa sœur. Mais j’avais l’impression que c’était dans dix ans ce qui ne facilitait rien.
Ce soir, je m’étais endormi après Peyton avec mon habituel cocktail de vodka et d’anti-douleur. Mais ça m’a pas empêché, à un moment donné, de cauchemardé. Toujours le même cauchemar. Celui que j’faisais depuis que j’avais été tabassé par Ward. Celui où j’suis coincé dans son entrepôt et où il finit par arrivé et m’achever avec une foutue batte de baseball…
Chaque fois qu’me réveillait en sueur… Comme aujourd’hui. Mon cœur s’était emballé et je remarquai assez vite que Peyton n’était pas là…
J’repris mon souffle… J’attendis de me calmer avant de sortir de la pièce en boxer. Peyton était dans le salon habillée avec mon t-shirt, le regard perdu devant la grande vitrine où on pouvait voir tout New York.
Elle se retourna alors m’entendant entrer dans la pièce. Elle se demanda si c’était elle qui m’avait réveillée… J’hochai négativement de la tête.
-Non… Un cauchemar… Ça m’a réveillé…
Je vins m’asseoir doucement à côté d’elle. J’ressentais déjà le manque de vodka mais je n’avais pas forcément la force de me déplacer jusqu’à la première bouteille qui se trouvait dans le coin.
Je fixai Peyton avant de fixer New York.
-C’est plus beau la nuit…
Mais ça ne battait pas Los Angeles. Rien, pour moi, ne battais Los Angeles.
-Mais j’imagine que, pour toi, c’est beau tout le temps ? Je peux comprendre… J’ai la même chose avec L.A….
C’était un de nos sujets tabou… Mais j’savais qu’il faudra régler la question un jour. Tout comme j’devrais trouver le courage d’expliquer à Peyton pourquoi je cauchemardais tant.
-Tu crois que Faith va se douter de quelque chose quand Maitre Louis lui dira de venir ici ?
Parce que c’est ce que Peyton avait fait passé comme message à son avocat.
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Sujet: Re: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Ven 13 Jan - 19:33
New York, Peace And Hope ft. Howard Stone
J’avais été plongée dans l’immensité de New York pendant de longues minutes, peut-être des heures, je ne saurais le dire. Ce genre d’absence pendant lesquelles mes pensées et allaient librement en tous les sens. Elles s’entrechoquaient, créant de nouvelles pensées, plus pénibles et pesantes que les précédentes à un point telle que ma tête me donnait l’impression d’être sur le point d’exploser. C’était en ces moments que l’envie de me jeter du haut du balcon de ma suite revenait me séduire.
Il fallait que je tienne, le temps de donner naissance au bébé et ensuite, je m’en remettrais au destin, au miens ou celui qui semblait être le mieux pour moi, pour tout le monde. Pour l’instant, je me laissais submerger par New York, ma belle ville pleine de vie en priant mentalement qu’elle m’en insuffle un peu.
Ici, je me sentais en sécurité.
Ici, je sentais que tout n’était peut-être pas encore perdu.
Howard arriva par derrière moi, peut-être l’avais-je réveillé en sortant du lit mais il me confia avoir eu un cauchemars. Ça lui arrivait souvent. Je le regardais, compatissante et quand il vînt s’installer sur le divan près de moi, je me rapprochais de lui pour me blottir dans ses bras. Si je pouvais trouver un moyen d’y rester pour toujours, je le ferais.
Howard trouvait que New York était mieux de nuit. Toutes ces lumières, ont aurait dit des feux follets dansants, virevoltants.
- L’hiver c’est encore plus magnifique, tu verras.
Est-ce qu’il le verrait ?
Serait-il encore là cet hiver ?
Où en serions-nous dans notre relation ?
Encore des questions qui ne trouveraient pas de réponses tout de suite, à ajouter à la longue et éprouvante liste.
- C’est probablement la même chose, oui. Je n’en sais trop rien en fait.
Los Angeles et New York ne se comparaient pas ! Los Angeles ne m’avait apporté que déception, larmes, peur et angoisses. J’y avais perdu tous mes repères, je m’y étais perdue moi, en tant que femme de carrière et individue.
Jamais j’y retournerais vivre !
- Possible qu’elle se doute de quelque chose mais de toute façon, elle et son conjoint ont signés un engagement de non divulgation. S’ils ébruitent leurs doutes, ils devront rembourser tout ce qui leur a été attribué pendant tout le temps de la grossesse de Faith, voire plus encore.
Je doutais qu’ils risquent de si grosse pénalité financière pour à peu près rien en contrepartie car si la nouvelle fuitait, je vendrais l’intégralité de mon histoire et quelques photos des bébés ce qui rendrait la nouvelle de Faith inintéressante.
- C’était quoi ton cauchemar ?
Je relevais la tête pour regarder le visage d’Howard semi éclairé par la lune et je lui caressais la joue du bout des doigts. Avec le temps, j’avais appris à détecter quand il me cachait quelque chose, quand il ne me disait pas tout. Quelque chose le faisait cauchemarder, peut-être était-ce le retour de River Moriarty tout près de chez nous… Enfin de chez lui car je ne considérais plus sa villa de Los Angeles comme ma demeure.
- Est-ce que ç’a à voir avec River Moriarty ? J’en reviens pas encore qu’il se soit installé chez ta sœur.
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Howard Stone
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Sujet: Re: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Sam 14 Jan - 11:24
New York, Peace And Hope ft. Peyton Stone
Peyton se blottit contre moi alors qu’on avait tous les deux les yeux rivés sur New York. C’était lumineux la nuit ce qui rendait la ville plus belle. J’le fis remarquer à Peyton… Que c’était plus beau la nuit. Mais elle déclara que c’était encore plus beau en hiver. Que je le verrais…
Est-ce que je le verrais ?
Mon cœur se serra. Parce que sa phrase impliquait qu’on sera toujours ici en hiver. Ou alors juste pour des vacances ? J’sais pas… Mais j’avais pas forcément envie de rester ici jusqu’en hiver… Mais je déclarai alors dans un souffle :
-J’imagine…
J’déclarai que New York devait être beau tout le temps pour elle comme L.A. l’était pour moi. Elle déclara que c’était probablement le cas. Qu’elle en savait rien fait… J’haussai un rien des épaules laissant se bout de conversation mourir alors que j’en vins à Faith que Peyton allait faire venir à New York. J’pensais que ça suffirait à la jeune italienne pour faire les liens et découvrir que c’était nous les parents du bébé qu’elle portait.
Mais Peyton était pas inquiète. L’avait assurer ses arrières comme à son habitude avec des contrats en béton. J’savais que si on divorçait, ça serait pareil… J’aurais aucune chance même si j’savais que Peyton ne voulait pas me faire du mal… Mais on s’en faisait toujours sans vraiment le vouloir.
J’hochai de la tête. -Alors j’suppose qu’ils ne diront rien. Ils ont fait ça pour les thunes alors ils vont pas faire en sorte de devoir tout rembourser. La presse leur donnera jamais autant que ce que tu leur as donné.
Je caressai doucement les cheveux de Peyton d’une main distraite alors qu’elle demanda quel était mon cauchemar. Je déglutis baissant les yeux alors qu’elle demanda si ça concernait Moriarty. Je pris le temps avant d’avoir la force de trouver le regard de Peyton…
-Non… Ça concerne pas River… J’ai pas été chez Kenzie à mon retour à L.A.. C’est…
Ma voix se brisa un peu… Et, sans que j’arrive à les retenir, les larmes coulaient sur mes joues. J’me mordis la lèvre le temps de me reprendre avant de me racler la gorge. -C’est Ward Fleming…
Je déglutis encore.
-J’suis pas tombé dans l’escalier… C’est Ward Fleming qui m’a tabassé dans son QG… Il l’a fait parce que j’avais enquêté sur lui pour les flics… C’était pour récupérer mon permis et pour faire en sorte que le fils biologique de Ward reste sous la garde d’un des flics. Mais… Tout a merdé. Maintenant, j’arrive pas à m’enlever ça de la tête. J’arrête pas, dans mes cauchemar, de le voir me torturer et me tuer. Il y a ça et les acouphène que j’ai dans l’oreille parce que cet enfoiré à tiré avec son flingue juste à côté…
Je frottai mes yeux pour en effacer les larmes.
-J’en peux plus… Et j’ai eu des milliers de moments pour te le dire mais… Ça sortait pas… J’crève d’envie d’oublier tout ça mais mon cerveau sait pas l’effacer…
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Sam 14 Jan - 19:00
New York, Peace And Hope ft. Howard Stone
Il y avait un énorme fosset de creusé entre Howard et moi, autant grand que la distance entre New York et Los Angeles. Dedans ce fosset, nous y pelletions sans vraiment le vouloir, toutes les questions auxquelles nous n’avions pas la force de répondre. Elles allaient s’y perdre et nous ne parviendrions jamais à bâtir par-dessus, quelque chose de solide pour espérer pouvoir reprendre notre vie ensemble. C’était ironique quand nous pensions que nous l’avions creusé ensemble, ce fosset.
Howard imaginais combien New York pouvait être magnifique en hiver. Il n’avait pas dit qu’il avait hâte de voir par lui-même, il n’avait pas non plus supposé qu’il le découvrirait. Il ne pouvait que l’imaginer. C’était vague, comme j’étais moi-même vague en ne pouvant qu’imaginer combien pour lui Los Angeles était superbe.
Plutôt que de s’inquiéter de nous, on s’inquiéta des possibles spéculations de Faith, notre mère porteuse. Je n’avais pas plus envie que ça qu’elle découvre que ceux qui la payaient pout porter l’enfant étaient Howard et moi, c’était pour cela qu’avec l’aide de mon avocat, nous avions pensé à un punitif monétaire en cas de fuite de l’information. De ce que je savais d’elle, l’argent ne lui collait pas plus que ça au cul ce qui faisait donc en sorte qu’elle ne voudrait certainement pas risquer de perdre tous ses gains engrangés pendant la durée de son contrat de mère porteuse.
- Si elle parle, ce sera sa décision mais elle sait ce qu’elle risque.
Howard était d’accord que jamais Faith n’obtiendrait autant de la part de la presse en vendant l’histoire qu’avec tout ce que je lui avais versé. J’étais même prête, si tout se déroulait bien, à lui laisser l’appartement dans lequel elle s’était installée, à mes frais évidement, pour assurer une grossesse confortable. L’appartement était payé, il m’appartenait mais comme je n’avais pas l’intention de retourner vivre à Los Angeles, il m’était inutile. Je pourrais facilement le lui concéder. S’il ne lui restait qu’à payé l’entretient, elle devrait y arriver avec son salaire de roadie.
J’étais bien, blottis dans les bras d’Howard alors qu’il me jouait dans les cheveux. J’écoutais son cœur battre, c’était un doux réconfort. Malgré tout, j’avais envie de savoir si ses cauchemars était en lien avec River Moriarty. De savoir que ce psychopathe vivait à quelques pas de chez lui suffirait à me faire cauchemarder moi aussi !
Une autre excellente raison de ne pas y retourner !
Je ne pensais pas que de poser cette question à mon mari lui revirerait les sens à ce point. Je le senti se raidir avant qu’il ne se mette à pleurer. Je me redressais pour le regarder, confuse, triste et inquiète. Je savais et sentais qu’il n’allait pas bien et je devinais que j’étais sur le point de savoir le fin mot de l’histoire.
- Ward Fleming ?
Il faisait la une des journaux, même ici à New York, depuis son arrestation. Il n’y avait pas moyen d’ignorer l’histoire du fils du boucher de Los Angeles. Si tout ce qui était écrit à son sujet était vrai, je comprenais sa femme d’avoir porté plainte ! La pauvre, elle devait en faire des cauchemars mais quel était le rapport avec mon mari ?
Howard ne tarda pas à tout me dévoiler et j’en restais muette.
Que pouvais-je dire, de toute façon ? Howard avait vécu un enfer et avait voulu camoufler la vérité en prétendant avoir fait une chute dans l’escalier. J’eu l’impression que mon cœur, pour ce qu’il en restait, venait d’éclater alors que je me rappelais le coup de fil qu’il m’avait passé, depuis son lit d’hôpital.
Si j’avais su !
C’était en résumé, le plus gros problème de notre couple, les si j’avais su car Howard ne me disait jamais les choses quand il le fallait. Cependant, cette fois, je ne pouvais pas lui en vouloir car de ce que je comprenais, il ne pouvait pas divulguer avoir joué l’enquêteur en herbe.
Je me rapprochais à nouveau d’Howard et lui massais la nuque avant de l’inviter à venir se blottir lui contre moi. Il traversait l’enfer que j’avais moi-même visité. Je le berçais et caressais et l’embrassais au travers de ses cheveux.
- Pour les acouphènes… Je connais un excellent spécialiste ici, ça c’est… Tu sais… Je veux dire… Quelque chose de concret que nous pouvons faire mais pour le reste…
Le psy ne m’avait pas aidé, est-ce qu’il aiderait mon mari ? Encore fallait-il qu’il veuille bien s’ouvrir à un inconnu. Peut-être qu’Howard y parviendrait, ce n’était pas à exclure mais dans l’immédiat, je sentais que ce n’était pas ce dont Howard avait besoin ni envie d’entendre.
- Nous allons les prendre un à la fois, tes cauchemars et nous en feront des confettis.
C’était un truc qu’on m’avait donné pour surmonter les objectifs que je me fixais et que je voyais comme trop grands. Je les écrivais sur des papiers puis je déchirais ce papier en autant de morceaux que possibles avant de les envoyer en l’air. Peut-être que ça pouvait fonctionner avec les cauchemars.
- Je suis là, Howard, ok ? Je ne peux pas te dire que demain ça ira mieux mais je sais qu’ensemble, on peut traverser ça.
C’étaient peut-être les premières pelletés que j’envoyais dans le fosset.
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Sujet: Re: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Dim 15 Jan - 10:32
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J’hochai de la tête quand Peyton disait que Faith savait ce qu’elle risquait si elle parlait. Au moins tout l’monde pouvait faire ses choix… Et si Faith décidait de parler, ça nous tuera pas non plus. On a le droit d’avoir des enfants de la manière qu’on veut, non ? C’est pas aux autres de juger.
Tout était entre les mains de Faith… On verra bien comment les choses vont tourner. On avait pas trop le choix, de toute façon…
Avoir Peyton blottie contre moi me faisait du bien. Depuis que j’étais à New York, j’allais pas beaucoup mieux que quand j’étais à L.A…. Pourtant, j’aurais cru que ça présence me ferait du bien. Mais y’avait comme un fossé entre nous et j’savais pas comment le comblé… C’était comme si on était assailli par nos démons et qu’on était incapable de se sortir de là pour aller vers l’autre.
C’était là que Peyton me questionna sur mes cauchemars. Elle pensait que la raison était Moriarty. Mais non… J’avais réussi à nous mettre un autre psychopathe à dos et j’en étais pas vraiment fier… Et bien que Fleming soit en prison, j’arrivais pas à me défaire des images et des menaces qu’il m’avait faites.
Alors, j’expliquai à Peyton tant bien que mal ce qui était arrivé. J’pleurais parce que chaque fois que j’en parlais, j’arrivais pas à ne pas chialer. Peyton s’était redressé et j’vis l’inquiétude dans son regard alors qu’elle questionna sur l’identité de celui qui m’avait fait ça… -Ouais… Ward Fleming.
Elle savait de qui il s’agissait parce que les médias, même à New York, en parlait. C’était la nouvelle affaire du moment et ça faisait triper tout le monde parce que Ward était le fils du Boucher de Los Angeles. Les gens suivait ça comme si c’était une fiction alors que j’avais pu voir de près que tout ça était bien vrai et que les victimes de Fleming souffraient dans l’indifférence totale…
Je racontai mon histoire sous le regard interdit de Peyton. Je ne savais pas si elle allait me reprocher de ne pas lui avoir dit les choses plus tôt… Mais j’y arrivais pas. Elle avait déjà un tas de choses à porter dans sa tête que j’voulais pas en rajouter une couche avec mes propres problèmes. J’voulais pas que ça soit la goutte de trop. Celle qui ferait commettre l’irréparable à Peyton. Parce qu’en plus de tout le reste, j’avais maintenant peur de ça…
Du coup, ce soir, j’explosai… Mes défenses tombèrent et il me restait plus que mes larmes.
Peyton massa alors ma nuque et je me blotti contre elle fermant mes yeux mouillés alors qu’elle y allait de caresser et de baiser dans mes cheveux. Ce simple contact me faisait du bien éloignant un rien les effets secondaires des cauchemars que même les anti-douleurs et la vodka n’arrivaient pas à éradiquer.
Peyton déclara connaitre un spécialiste pour traiter mes acouphène. Je compris qu’elle ne m’en voulait pas et qu’elle voulait m’aider. J’hochai de la tête toujours blottis contre elle…
-D’accord… Le spécialiste… Tu as raison, je devrais aller le voir.
J’espérais qu’il pourrait enlever ce son à jamais. Car si ça ne m’empêchait pas de faire de la musique, ça m’empêchait de vivre normalement. De dormir normalement.
Peyton disait qu’on allait prendre mes cauchemars un à la fois et qu’on en fera des confettis. J’hochai de la tête alors que Peyton disait qu’elle était là et que si ça n’ira sans doute pas mieux demain qu’on pourrait traverser ça ensemble.
Elle faisait ce que j’avais pas fait, moi…
Je me redressai regardant ma femme dans les yeux. -D’accord… Sans toi, j’sais que j’y arriverais pas. J’ai essayé mais… J’y arrive pas.
Je mis mon front contre celui de Peyton et restai comme ça un moment. Parler un peu avait calmé mes larmes. Et j’étais soulagé d’avoir, enfin, expliqué à Peyton ce qui était vraiment arrivé. -Heureusement, Ward est en taule maintenant…
C’était le seul truc positif dans tout ça. Même s’il n’y était pas à cause de moi vu que j’avais pas eu le courage de parler…
J’éloignai mon front de Peyton avant de lui dire sincèrement :
-J’aimerais t’aider aussi… J’ai juste l’impression de pas savoir comment m’y prendre. J’aimerais savoir ce que toi, tu veux…
Si elle me disait ce qu’on elle manquait ou ce qu’elle avait envie alors p’t-être que je saurais quoi faire…
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Sujet: Re: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Dim 15 Jan - 22:45
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Il y avait tellement de sujets tabous entre Howard et moi que d’entretenir une conversation était devenu quasi impossible. Si nos dialogues devaient être dactylographiés, ils seraient remplis de point de suspensions à un point tel qu’on aurait pu croire qu’il s’agissait d’une œuvre en braille.
Alors, toute blottie que j’étais dans les bras de mon mari, je le questionnais sur ses cauchemars croyant qu’il allait me parler de River Moriarty, ce psychopathe qui nous en voulait à tous les deux et qui avait élu domicile chez Mackenzie et Nathan. Il m’effrayait à un point tel que je refusais de retourner à la villa de mon mari pour récupérer mes affaires. Je préférais envoyer un coursier ou laisser le soin à mon mari de faire lui-même mes cartons.
Howard pouvait bien en faire des cauchemars de savoir que River vivait si près de chez lui et qu’il allait immanquablement faire vivre un enfer à sa sœur et son conjoint. On ne savait pas de quoi ce fou était capable !
Je ne me serais jamais douté qu’Howard pouvait être aux prises avec pire que River Moriarty, et pourtant c’était le cas ! Il s’était mêlé des affaires de Ward Fleming pour récupérer son permis de conduire ! À quel point Howard avait mal analysé la situation pour accepter de risquer sa vie pour un putain de carte avec son nom écrit dessus !
L’histoire d’Howard ne s’arrêtait pas à une simple enquête qui avait mal tournée. Je comprenais bien que la chute dans l’escalier n’avait rien à voir avec le fait que dernièrement, il se bourrait la gueule plus que jamais. Il avait été torturé par le psychopathe qui faisait la une des journaux. Ses acouphènes résultaient de ça et je ne pouvais même pas imaginer la détresse psychologique qui persistait suite à tout ça.
J’étais choquée d’apprendre tout ça mais je ne lui en voulais pas. Ce n’était pas comme les autres fois où il m’avait caché des informations pour me les balancer n’importe comment et n’importe quand, quand ça ne comptait plus vraiment. C’était complètement autre chose.
- On pourra y aller ensemble si tu veux.
Le spécialiste que je connaissais pour les acouphènes saurait certainement aider mon mari, il n’était pas le meilleur pour rien. Je l’avais souvent consulté pour ce genre de problème bien que quand moi ça m’arrivait… Ça n’avait rien à voir avec la gravité de celui d’Howard.
Je me sentais impuissante face au désespoir d’Howard et je l’étais ! Je n’avais aucun moyen de l’aider, je ne savais pas comment m’aider moi-même. Il avait besoin de moi, je n’avais pas la force de le repousser ou de l’envoyer voir un psy même si ce serait probablement plus efficace que de rester cacher dans mes bras. Cela dit, mon propre psy m’avait enfoncé plutôt que de me faire prendre un nouvel envol. De me confronter à la petite Peyton n’avait fait que saigner de vieilles blessures.
Je berçais Howard contre moi en lui caressant la nuque et le haut du dos, en l’embrassant au travers ses cheveux en bataille et je tentais de le rassurer en lui disant que nous traverserions ses cauchemars un à la fois, que nous en ferions des confettis. Dans l’immédiat, c’était la seule chose intelligente que je trouvais à dire.
- Mais tu es avec moi maintenant, Howard. Je vais essayer vraiment fort de t’aider.
Le seule petit soulagement était que Ward était en taule et si ce que les journaux écrivaient disaient vrai, il n’était pas près d’en sortir. N’en demeurait pas moins que je flirtais avec l’idée d’engager des gardes du corps par dizaine et de mettre des caméras de surveillances partout. Absolument partout !
- Nous devrions tout de même songer à être plus prudent. Cortez s’est fait kidnappée et toi tu t’es fait torturer… Avoir des gardes du corps ne serait pas un luxe. David à bien Collins !
Ce n’était pas si con comme suggestion et peut-être que pour un temps, ça nous aiderait tous les deux à nous sentir un petit peu mieux.
Howard se libéra de mon étreinte pour me regarder avant de me demander comment il pouvait faire, lui, pour m’aider. C’était à mon tour d’avoir mes larmes couler sur mon visage. Je n’avais pas envie de lui répéter la même chanson. Il la connaissait, pourtant. Tout ce que je voulais, tout ce que je lui avais répéter encore et encore, c’était d’avoir sa confiance, de partager nos passions, nos besoins, de se confier les bons et les moins bons trucs que nous vivions, se supporter et de s’lever l’un l’autre vers le haut.
Je ne savais plus comment le lui dire.
Je n’avais plus de mots pour l’exprimer.
- Je veux juste pouvoir être celle que tu désire à tes côtés dans les bons et les moins bons moments de ta vie.
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Sujet: Re: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Mar 17 Jan - 14:35
New York, Peace And Hope ft. Peyton Stone
J’avais craqué complètement… J’pouvais plus garder pour moi ce qu’il m’était arrivé avec Ward. J’avais besoin de le dire à Peyton. Et j’avais utilisé la première ouverture concrète pour le faire. J’avais longtemps hésité ne trouvant aucun bon moment pour le faire…
Mais là, j’avais tout dit et, si j’me sentais avec un poids en moins, me rappeler de ce qu’il s’était passé était toujours super pénible. J’pensais qu’avec le temps ça passerais… Mais non… J’crois que c’est pire en fait. Plus j’essayais de repousser ces souvenirs, plus ils revenaient de plus belles.
Mais heureusement, Peyton me réconforta. D’abord par des gens et, ensuite, avec des solutions. Notamment pour mes acouphènes. Elle disait avoir un bon médecin pour ça. J’acceptai de voir le médecin. Elle voulait venir avec moi. J’hochai de la tête.
-Oui. J’veux bien.
J’aimais pas aller voir les médecins… Pourtant, ils étaient devenu une part de ma vie. J’y allais presque une fois par semaine pour différentes choses. Et j’avais l’impression que la liste de spécialistes que j’devais aller voir ne faisait que s’agrandir chaque mois.
Blotti contre Peyton, ses caresses me faisaient du bien. Ça m’avait cruellement manqué surtout ces derniers temps. J’avais eu l’impression que si j’l’approchais, elle ou moi allions nous casser un p’tit morceau. J’avais moins cette impression alors que Peyton me réconfortait. Ça me tuait de ne pas pouvoir lui faire autant de bien qu’elle m’en faisait.
J’déclarai que, sans elle, j’arriverais pas à passer au-dessus. J’m’en rendais compte là maintenant. Elle déclara qu’elle était là et qu’elle allait essayé de m’aider. J’hochai de la tête. -D’accord… Merci…
J’ajoutai que, maintenant, Ward était en taule. C’était un p’tit réconfort mais c’était déjà ça de pris. Mais Peyton voulait tout de même qu’on fasse attention. Et quand elle parla de Livia, j’frissonnai.
Parce que ça aussi c’était Ward…
J’déglutis avant de me reprendre.
-Livia… C’était Ward aussi… Mais, ouais… Il nous faut des gardes du corps. J’demanderais à Don Hughes. Ou un entreprise privée…
J’avais un garde du corps avant mais l’avait changé de vie… Et j’en avais pas repris pour la simple et bonne raison que j’en avais pas trouvé d’intérêt. Mais maintenant, ouais, avec Ward et l’fait que j’me mettais Reed à dos valait mieux en prendre un pour moi et un pour Peyton.
J’m’écartai légèrement pour regarder Peyton. Elle m’aidait et j’crevais d’envie d’arriver à faire pareil avec elle… J’voulais qu’elle soit à nouveau heureuse et pleine de projets. Avant que j’arrive dans sa vie, l’était p’t-être pas plus heureuse mais j’avais l’impression d’avoir brisé sa carrière sans le vouloir.
Et ce fut à son tour de pleurer. Je mis mes mains sur ses joues pour, au fur et à mesure, venir sécher ses larmes. Elle déclara que tout ce qu’elle voulait c’était être celle que j’désirais à mes côtés dans les bons et les mauvais moments de ma vie. J’savais que j’avais quelque fois menti à Peyton… Souvent par omission. Parce que j’avais peur de la décevoir, en fait.
-J’t’aime et… J’crois que j’t’ai parfois caché des trucs parce que j’avais l’impression de pas être à ta hauteur… De te décevoir tout le temps…
Mais c’était exactement ça qui la décevais : le fait que j’lui partage pas tout.
-J’avais peur que tu m’aime plus pour ça. Mais, en fait, c’est parce que j’te dis pas tout qu’on s’est éloigné et… J’suis désolé.
J’soupirai écrasant ses larmes avec mes pouces. -J’te veux à mes côtés dans les bons et les moins bons moments, moi aussi… J’pense qu’on peut y arriver. A s’entraider, j’veux dire. C’est ce que j’veux en tout cas.
Ma voix tremblait toujours. Mais j’voyais plus clair maintenant. Même si j’savais qu’il y avait un tas d’autres sujets sur lesquels on devait encore se mettre d’accord.
@ Billy Lighter
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Peyton Stone
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Sujet: Re: New York, Peace And Hope [PV Howard Stone][Terminé] Mar 17 Jan - 17:01
New York, Peace And Hope ft. Howard Stone
La vérité derrière la chute dans l’escalier d’Howard était effrayante. Bien plus effrayante que de vivre près d’un autre psychopathe assumé. Je ne savais pas comment gérer son problème autrement qu’en lui suggérant un spécialiste pour ses acouphènes mais le reste était tellement lourd et complexe que je ne voyais pas de vraies solutions. Que de bonnes intentions qui ne pèseraient fort probablement pas très lourd dans la balance. Mais je voyais mal ce que je pouvais faire de plus alors que je n’avais même pas la force de m’occuper de moi.
Seulement, il s’agissait d’Howard et pour lui, j’étais prête à le faire, plutôt ironique alors qu’on me disait égoïste. Je voulais être là pour lui et l’aider car il représentait mon roc et s’il s’effritait, que resterait-il pour nous maintenir à flot ?
Je ne me sentais pas très convaincante en lui disant que j’étais là pour lui, mais je le berçais contre moi, je voulais tellement être rassurante car il en avait besoin et pour une fois, je pouvais faire quelque chose de concret pour lui.
Puis, après tout ça, je me disais que nous devrions nous prendre des gardes du corps, que vu tout ce qui se passait, cela ne serait pas un luxe, loin de là. Je ne pouvais que penser à Moriarty qui vivait tout près, de l’enlèvement de Cortez, du coffre à outil qui avait passé près de me fracasser le crâne ! Ce qu’Howard ajouta ensuite pour l’enlèvement d’Olivia dû me donne run drôle d’air car j’eu l’impression que mon visage se décomposa de stupeur et de frayeur.
- Décidément… Ce fou s’en prend à tout le monde !
Howard allait faire la demande à Don Hughes pour nos gardes du corps et, si je savais que MTI pouvait bien faire ça pour nous, je comptait tout de même recourir aux services d’une firme privée. Nous serions blindés, rien de moins !
Ça me semblait bien simple à régler comme problème, bien loin de ce que je ressentais car, quand Howard me demanda ce qu’il pouvait faire lui pour m’aider moi, ce fut à mon tour de craquer, de ne p lus trouver ni les mots, ni la force de parler. J’avais si souvent répétés mes attentes à Howard que je ne voyais plus comment lui formuler pour que le message passe.
Tout ce que je voulais était d’être celle, du moins de celles avec qui il voulait vivre les bons et les moins bons côtés de sa vie. Qu’il partage ce qu’il vivait, ses craintes et ses joies. Ses idées et ses projets.
Je baissais des yeux, reniflant avant de pousser une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, écoutant Howard me confier qu’il ne me disait pas tout de peur de ne pas être à ma hauteur. Que pouvais-je répondre à ça ? Avais-je élevé les standards si haut dans notre couple pour que mon mari se sente inférieur à moi ?
Probablement.
Sans le vouloir, je devais faire ça avec tout le monde qui croisait mon chemin malgré même tous les efforts que j’avais fait pour m’améliorer, pour devenir une meilleure personne.
- Et pourtant… ce n’était pas ce qui me décevait.
Howard faisait le triste constat que ce qui nous avait éloigné résidait en grand partie dans la façon qu’il avait eu de me cacher certaines choses. Je pouvais comprendre que tout n’était pas simple à dire, j’étais adulte, je savais que toute vérité n’était pas bonne à dire mais notre couple avait tant souffert de cette accumulation de vérités dissimulées. Il ajouta me vouloir moi à ses côtés et que nous pouvions réussir à s’entraider. Je voulais tellement y croire mais une grande partie de moi ne faisait qu’enterrer le petit espoir qui subsistait en criant que tout ceci n’était que trop peu trop tard.
Ce fut mon tour de me blottir contre lui, assez pour venir m’installer sur ses cuisses, ma tête contre son épaule et je fermais les yeux pour me laisser bercer par les battements de son cœur.
Pouvions nous partir de ça et rebâtir tout le reste ? Il y avait tant de questions encore sans réponses, ce n’était pas ce soir que nous referions notre monde. Peut-être qu’il fallait régler une chose à la fois et ce que nous venions de régler ce soir était notre envie commune de continuer.
Je ne trouvais pas la force de dire oui concrètement cependant, je trouvais le courage de lui répondre exactement comme juste avant qu’on en vienne à se marier. Au travers de tout ce que nous vivions, c’était la plus sincère déclaration que je pouvais lui faire avant de l’embrasser avec autant d’amour que de passion.
- Au pire, dans dix ans, on divorcera.
@ Billy Lighter
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