Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Jeu 5 Fév - 19:13
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
L’air du Stryge Bar était lourd, rempli d’alcool et de métal. Aujourd’hui, sur la petite scène du bar, se produisait Roadtramp. Et c’était un grand jour, mes amis ! Le groupe avait sorti son premier single il y a peu et avait la chance d’avoir comme manager Daniele Ricci. Et leur bonheur se ressentait dans leur métal moins crasseux que l’imagine certain puriste. Car le monde du métal croyait en Roadtramp et voulait les voir dans des grands stades.
Et en attendant de voir ces grandes promesses se concrétiser, tout le monde était enivré par le son du groupe. Eddy Cort se démenait sur scène et semblait heureux d’être là. A l’aube d’une vie encore plus mouvementé. Et moi j’étais là pour quoi ? Pour lui donner un allé simple pour le monde des rockstars quelle question ! J’allais lui montrer les joies des interviews. Et Eddy Cort ne le savait pas, parce que je ne l’avais pas prévenu. Ni lui, ni son manager, ni personne. J’avais décidé d’utilisé la bonne vieille ruse d’être au bon endroit au bon moment. Et pourtant, c’était bien calculé. Et j’attendrais la fin du concert, j’attendais que l’alcool se soit répandu dans le corps du leader de Roadtramp. En gros j’attendais le moment où il serait le plus naïf et le plus sympathique. Ce n’était pas la première fois que j’utilisais ce genre de ruse. J’avais déjà eu The Burning Fire comme ça. Et d’autres. Et Guitar&Pen avait fermé les yeux. D’ailleurs, Guitar&Pen prenait maintenant l’habitude de fermer les yeux sur tout ce que je faisais.
C’est donc sans costard aucun que j’étais ici, assis au bar à descendre des verres. Déjà, plusieurs personnes m’avaient reconnu. Soit parce qu’ils lisaient Guitar&Pen, soit parce qu’ils suivaient la politique. Pas besoin de précision qu’ici peu de gens suivaient la politique. Et ils avaient grandement raison ! Pas de coke, ni d’aventure. Je devais rester l’esprit clair. De toute façon, dans ce genre de bars, il y avait trop de témoin… Et j’avais été mal payé ce mois si… Je n’avais donc comme ami que l’alcool et… Une gamine pour me tenir compagnie. Elle devait avoir quoi… 18 ans… Et elle cherchait à flirter. Ça aurait pu être exaspérant mais c’était irrésistible dans un sens. Je lui glissais dans l’oreille que je viendrais la voir une demi-heure après le concert. Quand tout le monde sera trop bourré pour faire office de témoin…
Le concert s’acheva dans un tonnerre d’applaudissement et de « yeah » caractéristique des fans de Roadtramp. Ouais, parce qu’avant de faire ce genre d’interview, je me renseignais. Et j’avais même écouté le single.
Roadtramp rentra en coulisse. Je pris mon verre et me dirigeais au même endroit montrant ma carte de presse et mon beau sourire au garde de sécurité juste devant. Il n’hésita pas une seconde et me laissa passer. Des gens rêveraient d’avoir une carte de presse. Plein de gens.
J’y étais en coulisse et Roadtramp était en train de fêter cette indéniable réussite. La fête, c’était probablement leur quotidien et ça n’allait pas s’arranger avec l’argent et la notoriété. Je souriais, les toisant du regard.
-Super concert, les gars ! Digne de votre single !
Je levai mon verre. L’attention était sur moi maintenant. Alors comment allait-il m’accueillir ceux-là ? Nouveau groupe, nouvelle épreuve !
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Eddy Cort
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Sam 7 Fév - 18:28
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
Putain... J'en revenais pas ! Personne n'en revenait, aucun de nous. Le Stryge Bar était bondé de chez bondé ! Jamais je n'y avais vu autant de monde et pourtant, on y était presque tous les soir. Pas toujours pour jouer, mais aussi pour venir boire et écouter d'autres groupes. D'ailleurs, non, je mentais, j'avais déjà vu autant de monde au Styge : quand y avait eu Iron Maiden qui était venu, ou encore The Misfits ou encore Mötorhead. Ouais, là aussi le Stryge était bondé. Mais à ce moment-là, c'était du bar que j'avais pu admirer cette foule de métalleux. Là, ils étaient devant nous ! Et tellement nombreux que parfois, la scène étant presque au niveau du sol, il y en avait un ou l'autre qui était projeté sur la scène à cause du pogo. J'en avais aidé plusieurs à se relever tout en chantant avant qu'ils ne se rejettent à nouveau dans la foule.
Y avait tellement de monde que notre public habituel, les tronches qu'on connaissaient, étaient englouties dans le flot. Et du coup, je n'avais plus vraiment l'impression de jouer aux Stryge. D'où donc pouvaient bien sortir tous ces visages inconnus ! Et comment eux pouvaient bien nous connaître ?!
Je ne m'en rendais pas compte, mais je buvais... Non... J'aphonais un à deux verres de bière entre chaque chanson. Et des fois, je profitais même d'un solo ou d'une joute entre Zoey et Clepto pour en boire encore un pendant. Sans compter ce que j'avais bu déjà avant de monter sur scène... En gros, j'étais passablement bourré.
Il y avait une ambiance de dingue ! Moi qui pensais qu'au départ, le single enregistré avec Daniele Ricci ne changerait pas grand chose, et ben j'avais tort. Super tort, ultra tort.
En parlant de Thor, je laissai tomber ma veste en cuir alors que j'entamais un nouveau morceau, dévoilant un t-shirt à l'effigie d'un de mes super-héros préféré : Thor. Bah ouais... On se ressemblait un peu, lui et moi. Et puis c'était un clin d’œil à la chanson.
Il y avait plusieurs sens, maintenant, qu'on pouvait donné à cette chanson... Comme si on avait été un peu visionnaires quand on l'avait écrit. Elle pouvait parler de notre future tournée avec The Lightening, ce qui était positif. Mais il y avait aussi des trucs qui l'étaient moins. Des trucs qui commençaient à me foutre les jetons, quand j'étais sobre.
There is someone else controlling me Death in the air Strapped in the electric chair This can't be happening to me Who made you God to say "I'll take your life from you!
Ricci, BSC, ils étaient là pour nous aider. Mais, alors que c'était toujours nous qui, jusqu'ici, choisissions où et quand jouer, maintenant, ce serait eux qui auraient le contrôle. C'est Clepto qui m'avait expliqué ça. Qu'on devrait jouer quand on nous dit de jouer, enregistrer quand on nous dit d'enregistrer... Je lui avait répondu qu'on les enverrait gentiment se faire foutre...
Mais j'étais pas sûr qu'on pourrait le faire.
It's the beginning of the end Sweat, chilling cold As I watch death unfold Consciousness my only friend My fingers grip with fear What I am doing here?
Puis il y avait tout ces gens devant moi, qui attendaient de nous qu'on donne le meilleur ! Mais est-ce qu'on allait y arriver à chaque fois ? Ceux qu'on connaissait, jusque là, comprenaient bien quand on avait un jour sans. Quand on était vraiment vraiment trop pleins pour donner quelque chose de vraiment bon, même si ça restait amusant.
Mais maintenant, je ne reconnaissais plus aucun visage. Sauf de temps en temps quand un fantôme arrivait à se frayer un chemin jusqu'à la scène.
Comme on allait leur expliquer à eux ?
Surtout que les gens, bientôt, payeraient pour venir nous voir. Alors qu'encore aujourd'hui, tout ça était gratuit. Le peu qu'on gagnait, c'était un petite partie des consommations de bière que les gens qu'on attirait buvaient.
Someone help me Oh please God help me They are trying to take it all away I don't want to die
Ça m'empêchait pas de donner ce soir. Justement, on donnait tous tout ce qu'on avait, justement parce qu'on avait encore choisi de jouer et où jouer cette fois-ci. Et aussi parce que les gens qui étaient là n'avaient rien du donner pour nous voir. Et on leur devait bien ça.
La chanson arriva à sa fin et le Stryge trembla ! Les gens sautaient, hurlaient et je me mis à hurler aussi pour annoncer la dernière chanson. Celle du single, celle qu'ils attendaient. Parce que celle-là, tous la connaissaient.
Cette chanson était déjà la préférée du public avant. Mais on ne s'attendait pas à ça ! Ils connaissaient tous les paroles et le Stryge était tellement petit que je ne m'entendait même plus chanter moi-même. J'échangeai un regard avec Clepto et Zoey... Zoey qui rigolait tout en jouant probablement en voyant ma tête totalement surprise. Puis je me repris. Ils voulaient chanter, génial.
Je tendis le micro vers eux, et leurs voix se fit plus fortes encore ! J'aurais même pas cru ça possible !
***
On était morts. Complètement morts en quittant la scène. J'étais en sueur, mais j'aurais pas étonné de suer de la bière. Mon T-shirt Thor était trempé. Clepto manqua de s'étaler dans le petit escalier qui descendait vers les coulisses mais il se rattrapa au dernier moment avec un peu d'aide de Zoey. Et moi, j'étais mort de rire. Tellement mort de rire que finalement, c'est moi qui m'étalait en beauté aux pieds des deux autres. J'allais avoir des bleus, certainement, mais là, j'avais vraiment pas mal... J'étais anesthésié.
On entra en coulisse et on découvrit une table pleeeeeeeine de verres de bière déjà servis. Y avait plus qu'à les vider, ce qu'on entrepris de faire méthodiquement. En rigolant, Clepto monta sur le fauteuil qui était là et entrepris de m'imiter puis Zoey fit pareil avec Clepto et je finis par faire une imitation de ma petite amie. J'avais les oreilles tellement niquées que je ne savais plus parler, je hurlais pour pouvoir m'entendre. Déjà que c'était pas mal quand j'étais sobre...
Bref, après, je sais plus ce qu'on faisait, conneries sur conneries, vider des bières... La fête quoi !
Puis, quelqu'un entra mais je continuais à hurler quelque chose de très philosophique à Clepto puisque je n'entendais presque plus rien. C'est Zoey qui, écroulée de rire, attrapa doucement mon bras pour me retourner vers l'intrus.
-HEY ! SALUT ! QU'EST-CE QUI DIT ?
Zoey hurla alors pour que j'entende :
-IL DIT « SUPER CONCERT LES GARS ! DIGNE DE VOTRE SINGLE ! ».
J'avais du mal à fixer mon regard, mais en trébuchant, j'allai serrer la main du gars. Un gars que j'avais jamais vu.
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Mar 10 Fév - 18:39
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
Décadence nous voilà ! Bière à profusion ! Et le fond de musique qui venait de la salle principal du bar ! De vraies coulisses de rockstars ! Uniquement pour Roadtramp ! Une manière pour les organisateurs de ce petit concert d’habituer le groupe ? M’en foutait au fond, ce qui comptait c’était la sauce à laquelle j’allais cuisiner Cort et consorts. J’en souriais d’avance. Et quoi de plus courtois que de féliciter Roadtramp pour ce qu’il venait d’envoyer et de subtilement mettre en évidence le fait que j’avais bel et bien écouté leur single ?
Je pris une bière, sans demander. Les métaleux de Roadtramp allait de toute façon m’en offrir alors pourquoi attendre ? Puis ça montrait ma volonté de fêter avec eux leur réussite. Les relations publiques et moi ça faisait bon ménage. En même temps, j’avais repérer la gamine qui s’accrocha au bras d’Eddy. C’était la même qui avait jouée sur le single et aujourd’hui même. C’est là qu’Eddy me cassa les oreilles en parlant à un volume bien trop élevé. Je plissais les yeux et pinçai les lèves dérangé par le volume de sa voix. Il n’avait pas compris ce que je venais de dire. Ma parole il était sourd ? Non, juste affecté par la dose de son qu’il venait de recevoir pendant toute la durée de son concert. Le problème du Stryge Bar c’est que son budget annuel ne lui permettait pas d’investir dans une meilleure technologie au niveau de la sono. C’était le problème des bars à thème et à public cible. J’aurais décidément du faire homme d’affaire… Fuck ça rapportait plus… Je faisais signe à Eddy de baisser un peu le volume tout en bouchant mon oreille gauche. Les signes il devait bien comprendre.
Sa comparse l’éclaira sur ce que je venais de dire. Comparse ou plus ? Qui sait ? Je n’étais pas la presse people. Puis je m’en foutais, sincèrement… Les histoires de cul ça ne m’intéresse pas… Excepté les miennes ! Soit, visiblement Eddy était bourré. Il avait failli se ramassé à terre ce qui avait provoqué mon sourire amusé. Un me serra ensuite la main. Bordel, génial ! Cort n’était pas Lighter ! J’allais pouvoir le cuisiner facilement ! C’était le jackpot ! Il ne me connaissait pas. Pas de vue en tout cas. Voyons voir ce que lui dit mon nom. Je parlais assez fort pour qu’il m’entende.
-Axel Moriarty, journaliste chez Guitar&Pen !
Ça faisait toujours bien de dire qu’on venait de chez Guitar&Pen. Ça faisait amateur de rock et connaisseur. Ça faisait type sérieux et passionné. Axel Moriarty par contre c’était tout autre chose. J’espérais qu’Eddy n’était pas friand de politique et ne s’amusait pas à regarder les noms en bas des articles.
Et un afond pour Axel, un ! Je déposais mon verre vide sur la table et souriais à tout Roadtramp.
-C’est une chance de vous avoir tous réunis ici ! On va pouvoir causer musique !
Causer musique ! Je savais faire ça parce que j’étais une fin critique ! Je souriais encore ! Interviwer en faisant la fête, que rêver de mieux.
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Eddy Cort
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Mar 10 Fév - 21:26
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
J'avais aucune idée de qui était ce mec qui venait d'entrer en coulisse, mais comme je n'avais pas du tout conscience que c'était désormais, du moins pour ce soir, NOS coulisses, ça me posait pas de problème que ce mec s'incruste. Et ça semblait pas gêner les autres non plus. Plus on est de fous, plus on rit, non ?
Et en plus, ce mec nous félicitait et avait écouté notre single ! Alors quelle raison on avait de le foutre dehors ? J'allais même lui offrir une de nos bière d'ailleurs, tiens, pour la cause. Mais c'était trop tard. Ce gars était télépathe ou quoi, j'en sais rien, mais il alla la chercher tout seul, sa bière. Ce qui était pas plus mal : ça m'éviterait de la laisser tomber à terre. Le petit gringalet brun avait envie de faire la fête et il était au bon endroit pour ça. Je ne me posais pas plus de questions que ça. Et même s'il avait pas vraiment l'air d'un métalleux, qu'est-ce qu'on s'en foutait ! Le métal n'est pas seulement une façon se s'habiller, le métal se vit avec les tripes, et un casier de bière!
Zoey me « traduisait » ce que disait le gars en hurlant pour que j'entende. Heureusement, je savais que ma surdité n'allait pas durer, qu'il fallait juste le temps que le sifflement continu dans mes oreilles disparaisse. Et je me promis une chose en moi-même, en espérant qu'une fois sobre, j'allais pas oublier : quand Roadtramp aurait gagné un peu d'argent, on offrirait au Stryge un système de retour digne de ce nom. Le même que celui qu'on avait pu utiliser dans le studio de BSC. Si les autres étaient d'accord, bien sûr.
Donc, quand il me fit signe de baisser le son, je fis un effort. Mais c'était pas facile parce que non seulement j'étais bourré, mais en plus, je m'entendais plus, du coup.
Je serrai la main au gars et il se présenta... Mais hey, ho... Le temps que ça passe mon tympan fatigué, que tout ça se fraye un chemin jusqu'à mon cerveau embrouillé, tout ça tout ça... Je compris plus vite que l'autre aphonait sa bière d'un coup, avec un professionnalisme qui me rendait jaloux et je me sentis en devoir de lui montrer qu'il n'était pas tombé parmi des bites de la beuverie !
Sauf que... la bière avait pas tout fait fini de descendre dans mon estomac quand mon cerveau eu terminé de traiter les informations que Moriarty m'avait données... Moriarty... Moriarty !
Je crachai la bière que j'avais dans la bouche... Sur... Ben sur Moriarty.
-Moriarty ! LE Moriarty ?!
Adieu la bonne résolution de ne pas gueuler ! Mais je me repris quand même directement. Merde, je venais de lui cracher dessus, quel con !
-Wow ! Désolé ! Mais je croyais pas que je te rencontrerais ! Pas ici !
Je m'approchai de lui pour frotter sa veste d'une main, comme si frotter allait arranger ses vêtements imbibés autant que je l'étais. Et en plus d'être imbibé, j'étais maintenant surexcité, si je ne l'étais pas déjà avant...
Et en plus, il voulait causer musique ! C'était pas possible, j'étais sûrement en plein delirium termens (qui est une excellente bière, soit dit en passant, pour ceux que ça intéresserait) !
-Ok ok !!! On va parler musique !
Je repris un autre gobelet de bière puis invitai Moriarty à s’asseoir dans le fauteuil sur lequel Clepto était toujours debout nous regarder bouche bée. Ouais, j'avais craché d'émotion sur un gars, sur une de mes idole en plus... Ben quoi ? Ça arrive...
On s'installa sur le divan.
-C'est bizarre, je t'imaginais plus...
Je gonflai un peu mes joues et écartai les bras pour mimer une armoire à glace. Bien que ça ressemblait plus à un bonhomme Michelin, ce que je faisais...
-Plus baraqué... Et bizarrement, plus petit en même temps... C'est la caméra ? Ça donne 5 kilos de plus, paraît... Mais le dernier épisode était génial ! J'ai adoré quand t'as embrouillé ce type pour le torturer encore plus après... C'était suuuuper trash !
En réalité... Mon cerveau n'avait traité que la moitié des informations... Encore... Un seul mot en fait. Et je me rendais pas compte qu'en dehors de la carrure, mon interlocuteur n'avait même pas les mêmes yeux que le Moriarty auquel je pensais.
-C'est un vrai plaisir de te rencontrer, mon pote !
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Mer 11 Fév - 11:28
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
Ma présentation n’avait pas provoqué une réaction immédiate chez Eddy. Comme si les neurones dans son cerveau se cherchaient l’un l’autre. J’avais eu le temps de boire une bière entièrement. Afonner de cette manière était une façon de montrer mes capacités en matière de beuverie.
Alors Eddy ? Est-ce que mon nom te dit quelque chose ? Est-ce que tu as déjà entendu parler de ma réputation ? Je souriais attendant une réaction et… MERDE ! Eddy le métaleux venait de cracher sa bière sur moi. Ma veste et ma figure avait été touchées. Je ne souriais plus nageant entre la surprise et le dégoût total. Je passais ma main lentement sur ma figure pour essuyer le jus de houblon qui s’y était perdu. Fuck quel enfoiré ! Je ne dis rien écoutant Eddy s’exclamer : « Mortiarty ! LE Moriarty ?! ». C’était clair il me connaissait et s’il me connaissait c’était peut-être le fin pour moi et j’allais peut-être devoir me contenter d’interviewer un groupe méfiant. Ma main droite vint à nouveau se porter à mon oreille et je fronçais les sourcils. Il criait encore l’enfoiré !
Eddy était surpris de ma présence ici. Ah ouais, c’était si rare que ça qu’un journaliste se pointe devant un groupe après un concert ? Tu te fous de moi Cort ! Il n’y a rien de plus courant… Je pris un air sceptique alors qu’Eddy essuyais ma veste comme il le pouvait. Faisait-il ça parce qu’il avait peur de la mauvaise critique ? Fort probable. Il voulait parler musique… Il était dingue ? S’il savait vraiment qui j’étais il aurait sûrement dû me demander de partir ou de reporter cette conversation. Mais non, Eddy se vendait à moi comme une prostituée en service. Il m’invita à m’assoir et je ne demandai pas mon reste. Je n’allais pas rater une occasion pareille.
J’enlevai ma veste mouillée que je lançai dans le vide. Mon t-shirt n’était pas fort touché et je me sentais déjà plus sec. C’est là qu’Eddy me fis une révélation. Il m’imaginait plus baraqué et plus petit. Je souriais. Difficile de savoir à quoi quelqu’un ressemble à travers ses écrits… Puis j’étais déjà suffisamment petit non ?
Je rigolai un peu avant que mon sourire disparaisse quand Eddy commença à me parler de caméra, d’épisode et de torture. Qu’est-ce qu’il racontait là ? Retour de mon regard sceptique. Il me confondait avec un autre, c’était certain… Ou alors il se faisait des films…
-Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne suis jamais apparu dans une série… Je suis journaliste…
Là ça m’intriguais… Avec qui il me confondait là. Un autre Moriarty. Les homonymes existent après tout mais bon… Je lui avais quand même dit que j’étais journaliste dès le départ…
-Tu as trop bu déjà Eddy… Avec qui est-ce que tu me confonds là ?
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Jeu 12 Fév - 13:21
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
La tête qu'avait fait Moriarty aurait pu être hilarante après que je lui eus craché dessus, si seulement je n'avais pas vu ce feuilleton avec Robin North avant... Ce qui rendait les potentielles réactions de Moriarty un peu flippante. Notre groupe commençait seulement à décoller, ce serait con de me faire buter maintenant parce que je lui avais craché dessus... Ah ouais, mais non hé, Cort, ça, c'est dans la télé... L'acteur, lui, devait être sympa, non ?
Heu... Le sourire du gars avait disparu, cependant et ça n'annonçait rien de bon. Alors, j'essayais comme je pouvais d'arranger un peu la situation... Je l'invitai à s'asseoir et, quand il porta la main à son oreille, je me rendis compte que je gueulais encore. En même temps, j'avais un peu gueulé toute la soirée...
-Sorry, sorry mec.
J'avais baissé le son d'un ton. Il s'était installé et avait enlevé sa veste pleine de bière. Clepto, lui, s'était assis aussi, mais le cul sur le dossier du fauteuil, ce qui faisait qu'il nous dominait tout les deux, de là-haut.
J'enchaînai en disant que c'était vraiment cool de le rencontrer. Et je lui racontai vaguement la dernière scène dans laquelle il avait été vraiment bon ! Le scénariste devait être un sacré psychopathe, mais lui l'interprétait super bien. Y avait qu'un truc qui me perturbait, c'était sa carrure... Et Moriarty finit par m'interrompre en demandant avec qui je le confondais. Il disait que j'avais trop bu...
-Bah... Pas plus que d'habitude.
Je me grattai la tête, essayant de remettre mes idées en place... Et Clepto, qui avait gardé ses baguettes en main, se mis ensuite à jouer un rythme sur mon crâne, comme si ça allait m'aider...
-Ben... Axel Moriarty... Tu joues avec Robin North, non ?
Et en le regardant de plus près, c'est vrai qu'il y avait des trucs bizarre. Il avait pas les yeux bleus, l'autre psychopathe ? C'est là que Clepto, le Messie, me donna l'Illumination.
-Naaaan... Ed'... Je crois que c'est River Moriarty qui joue avec Robin North... Lui c'est Axel... Je crois qu'il est journaliste...
Ah ouais, c'était pas comme si Axel l'avait dit deux fois déjà. Mes yeux s'ouvrirent en grand...
-Aaaaaah ouaaaaais... Axel Moriarty !... Heu... Connaît pas... L.A. People ?
Bon, ok, j'avoue, je lisais rarement des magazines et quand j'en lisais un, c'était L.A.People justement parce qu'il n'y avait pas grand chose à lire et beaucoup de photos. C'étaient surtout les photos qui m'intéressaient. Pas vraiment ce que ça racontait... Quoi que des fois, on apprenait des trucs vraiment VRAIMENT bizarres sur les gens là-dedans. Mais au final, chacun mène sa vie comme il veut... Si je veux prendre un bain de bière un jour, je prendrai un bain de bière... Et si Axel voulait le raconter, grand bien lui fasse.
Axel m'intriguait maintenant que je savais qu'il était journaliste. Daniele avait dit qu'on allait devoir donner des interview, comme si je le savais pas... J'étais con, mais pas à ce point-là. Mais j'avais pas encore assez d'ego pour oser demander à Axel si c'était pour ça qu'il était là.
-Tu veux encore de la bière ? On demande à Cali sinon, ou si tu veux autre chose.
Je chassai d'un geste de la main les baguettes de Clepto qui commençaient à faire mal et à m'empêcher de me concentrer.
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Ven 13 Fév - 17:59
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
Ouais, ouais, sorry… N’empêche que cet Eddy Cort m’avait craché dessus. Tout ça parce que je m’appelais Moriarty. Les aléas de la célébrité. Mais le pire dans l’histoire, et alors que je m’installais et que je retirais ma veste mouillée, c’était qu’il semblait me confondre avec quelqu’un d’autre. Alors Eddy Cort avait-il trop bu ? Pas plus que d’habitude. C’est ce qu’il prétendait. Mais son équilibre précaire et sa nonchalance me faisait penser le contraire. Ou alors il était tout le temps comme ça et se serait à souligner dans mon article.
Mais pour l’instant, l’interview m’intéressait bien moins que le type avec qui Eddy le confondais. Et j’en appris un peu plus. Le série que tournais Robin North, il croyait que je jouais dedans. N’importe quoi… Je connaissais Robin North, c’était un acteur connu à Hollywood. C’est Clepto, le batteur du groupe, qui ramena Eddy sur le droit chemin. Il me confondait avec un certain River Moriarty. Ouais, même non de famille. Mais c’est tout. Parce que je ne connaissais aucun River Moriarty. Et ça tilta à Eddy. Il avait enfin capté que j’étais journaliste. J’aurais levé les yeux au ciel si je ne devais pas garder ma façade du type sympa. Il était vraiment lent à la détente le Cort.
-Non, Guitar&Pen…
Ce n’est pas comme si je ne lui avais pas déjà dit aussi. D’autre journaliste de mon « illuste » magazine aurait pris Eddy en grippe pour s’être trompé de cette manière. Ce serait digne d’un blasphème pour eux. Mais moi je m’en fichais un peu parce que je savais que tout ce valait en fin de compte et que le but était le même : rapporter du fric. Mais le comble dans l’histoire, et ce qui m’inquiétait le plus, c’est qu’il connaissait un acteur peu connu et ne me connaissais pas moi… Faut dire que, quelque part, ça m’arrangeait.
Il me proposa de la bière ou bien autre chose si je le voulais. Non, si je voulais faire ami-ami je ne devais pas faire la fine bouche. Se mettre au niveau des interlocuteurs était la règle numéro 1 de la confiance.
-Une bière ça ira.
Et je reçus ma bière alors qu’Eddy était, enfin, déranger par son batteur qui martelait son crâne de ses baguettes. Cort était bourré, j’étais sobre : parlons musique ! Je souriais déjà.
-Alors les gars ! Maintenant que votre single est sorti, à quoi va ressembler votre album ? Du métal lourd comme votre Seek & Destroy ? Parce que vous gérer aussi pour les balades, les mecs !
Je voulais savoir si ça allait être diversifié. Si les sonorités allaient varier ou non. Connaissant leur manager ça m’étonnerai que ce soit mauvais au niveau de l’agencement.
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Dernière édition par Axel Moriarty le Mar 17 Fév - 13:33, édité 1 fois
Eddy Cort
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Sam 14 Fév - 17:57
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
Malgré tous mes faux pas jusque là, Axel Moriarty restait cool. Bah de toute façon, il y avait pas de quoi s'emballer. Même si je lui avais craché dessus, s'il restait assez longtemps avec nous, il y avait de grande chance qu'à un moment ou un autre, il y ait des bières qui se perdent dans les airs des coulisses. Par simple jeu ou même pas fait exprès. Donc, en conclusion, on allait quand même tous finir par sentir la bière. Bien que dans mon cas, ce soit déjà pas mal le cas.
Un, deux, trois et on recommence, Cort. Axel n'était pas River (merci Clepto), mais un journaliste de chez L.A.... Non... Guitar&Pen. Il venait de le dire. Ou de le redire. Il demanda une bière, je me levai, trébuchai dans un truc, me rattrapai au vol et revint sain et sauf de ma quête du gobelet de bière que je tendis au journaliste... Journaliste que je ne connaissais pas bien. Mais après réflexion...
-Ouais, c'est vrai, maintenant que j'y pense, ton nom me dit bien quelque chose.
Sauf que je ne me rappelais plus si c'était en bien ou en mal, mais ce n'était pas grave. S'il voulait nous interviewer, il pouvait le faire. Ça ne nous posait pas de problème. Parce que si on voulait que notre musique se diffuse plus loin que L.A., il fallait bien passer par là (dixit Lele).
Et puis j'espérais bien que Roadtramp ferait bon impression au journaliste, quel qu'il soit : critique acerbe, novice, connard fini... Je n'allais pas fonder un jugement sur lui sur des rumeurs déjà existantes. Parce que on sait jamais, et si tout le monde avait faux sur son compte ?
J'échangeai un regard avec Clepto qui haussa les épaules. Mouais... Ça devait être le signe qu'on s'en foutait, qu'il pouvait les poser, ses questions.
Je souris donc à Axel.
Je virai encore une ou deux fois les baguettes de Clepto de mon crâne alors que j'essayais d'écouter ce que Axel me demandait. Mais avant de lui répondre...
-Hey... Clepto ! Écoute un peu ce que le monsieur te dit!
C'était pas une vraie remarque, évidemment. Mais j'avais quand même envie qu'il arrête de me marteler le cerveau.
-Parce que tu peux répondre aussi...
Regard vers Axel.
-Hein... Il peut répondre aussi, hein ?
J'espérais bien, parce que vu les première questions, j'avais l'impression que j'allais être vite largué. D'ailleurs, j'essayai de répondre aux premières questions du journaliste. Questions, mais aussi compliments. Je me grattai la tête et si je n'avais pas été déjà tout rouge à cause de l'alcool, j'aurais rougis.
-Merci, mon pote ! L'album... Ouais... on a plein de chansons, en fait... Je pense que l'album va un peu ressembler au concert que t'as vu... Parce qu'on joue les chansons les plus abouties, même si parfois, on fait un test avec une toute nouvelle chanson.
Je jetais des regard à Clepto qui approuvait vaguement.
-Le public est le meilleur moyen de savoir si une chanson vaut le coup. Parce qu'on connaît beaucoup de gens du public, en fait. Alors après, ils viennent nous dire ce qu'ils en ont penser.
On réagissait pas encore comme des rockstars évidemment... Parce qu'on en était pas. Clepto intervint.
-Ouais, sauf ce soir, il y avait plein de gens qu'on connaissait pas ! Le Stryge était aussi bourré qu'Eddy !
Et la petite blague de mon batteur me fit partir dans un énorme fou rire !
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Mar 17 Fév - 13:34
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
Non, non, Eddy, je n’ai rien à voir avec River Moriarty (qui, au passage, je ne connaissais pas l’existence avant cette conversation). Lui acteur, moi journaliste. Ça va mieux sans verbe ? Tu comprends ? Bien ! Et il me fallut encore répété pour qui je travaillais parce que ce n’était pas encore entré dans le cerveau d’Eddy. Finalement, j’avais réussis à me présenter et lui à comprendre qui j’étais. Ouf ! Ça m’avait quand même côté une veste cette histoire…
J’avais eu ma bière aussi, même si je crus un moment qu’Eddy allait s’étaler à terre. S’il l’avait fait j’aurais pu y faire allusion dans mon article. J’aimais les allusions. Je fixais Eddy alors qu’il disait que mon nom lui disait quelque chose. Ah ouais ? Il ne développa pas probablement parce qu’il ne se rappelait plus où et c’était mieux ainsi. Je souriais par complaisance.
-Je ne suis qu’un journaliste…
Enfin j’étais le plus redouté de Guitar&Pen mais ça il n’était pas obligé de le savoir et ce n’était pas forcément écrit sur ma tête donc ça va. A première vue, il aucun membre de Roadtramp ne s’inquiétait de ma présence et du fait que je pouvais à tout moment leur poser des questions. Leur vigilance était à zéro, nada, rien… Roadtramp n’était pas parano parce que Roadtramp était jeune et naïf. En gros, je devais dépuceler Roadtramp et leur montrer ce qu’étaient les médias. Je me tenais garant de ce rôle et ça m’allait très bien de jouer celui qui les ferais entrer dans ce monde qui sera bientôt le leur : celui de la renommée. Je pourrais faire ou défaire leur musique. Et dans ce sens, Roadtramp avait de la chance car mon premier article n’allait pas être trop dommageable car je devais d’abord en faire la louange pour après les casser quand ils seront en vol. Voilà la tactique !
Clepto jouait toujours avec le crâne d’Eddy. Et le chanteur fini par arrêté ce cauchemar pour ses neurones en disant à son batteur de m’écouter et qu’il pouvait aussi participer. Je me demandais qui était le cerveau du groupe, tiens… Pas Eddy… Ou plutôt, pas Eddy dans cet état. Sa question ne fit que confirmer ça.
-Oui, il peut répondre. Tout le monde peut répondre. Je n’aime pas les interviews structurées, j’aime les échanges !
C’était vrai parce que les interviews structurées offraient trop de repère à mes victimes. Je préférais brouiller les pistes et les pousser à parler de choses dont je n’aurais pas pensé.
Et c’était parti ! J’envoyais ma première question en m’enfilant à la suite une bière entière. Heureusement, Roadtramp avait une réserve incommensurable de jus de houblon ! Eddy peinait à y répondre mais me donna assez d’indication pour me faire une idée. Il y avait une certaine variété dans le concert de ce soir ce qui n’était pas plus mal, ça permettra à Roadtramp de toucher un public large tout en gardant de vrai puriste. Ils testaient aussi leurs nouvelles compositions en concert. Malin ! Plus qu’ils n’y paraissaient.
-C’est pas con. Ça permet de voir ce qui marche ou non et ce qu’il y a à changer !
Je souriais. Et une petite louange, une ! J’essayais de nouer un lien de confiance entre le groupe et moi. J’écoutais Clepto me permettant, en même temps, de reprendre une bière. Le batteur s’étonnait de voir des gens qu’ils ne connaissaient pas ce soir.
-Ça c’est parce que vous avez une maison de disque et que vous avez sortis un single. La maison de disque vous sert de vitrine. Vous avez la marchandise, eux la vendent. Je suppose que Daniele Ricci n’intervient pas de la composition de vos musiques. C’est vous qui choisissez, non ? Parfois les managers se mêlent de tout !
Je voulais savoir comment Daniele s’impliquait avec Roadtramp. Je savais que Ricci connaissait toutes les ficelles du métier et je suppose qu’il agissait différemment en fonction du tempérament du groupe. En tout cas, à sa place, c’est ce que je ferais. Alors Eddy, tu peux répondre à ça au moins ?
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Eddy Cort
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Jeu 19 Fév - 13:15
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
Je souris, soulagé, quand Axel confirma que les autres pouvaient répondre à ses questions aussi. J'avais peur de ne pas m'en sortir tout seul. Parce que j'étais déjà dans un état d'ébriété avancé, mais aussi parce que les mots et mois, ce n'était pas toujours le grand amour. Ouais, c'était en général moi qui écrivait les chanson, en m'aidant des riffs et des rythmes qu'on créait, mais si j'écrivais la trame principale des paroles, c'était les autres qui y ajoutaient une dimension supplémentaire qui faisait que ça donnait vraiment quelque chose de bien. Bref, Roadtramp était un travail d'équipe où chacun mettait à profit ses qualités.
J'allais pas dire qu'on était toujours d'accord dès le départ, mais on finissait toujours par trouver un arrangement, quelque chose qui plaisait à chacun de nous. Parce qu'au départ, c'était bel et bien pour nous-même, pour nous amuser, qu'on jouait. On ne se posait jamais la question de savoir si tel ou tel truc allait plaire au public... Ça, on finissait toujours bien par le savoir après un concert.
Axel disait ne pas aimer les interviews structurées... Ouais, moi aussi je préférais mon petit bordel organisé... Je frottai mes yeux...
-C'est comme une une conversation normale, entre potes...
Je lui souris. Il était sympa, ce journaliste, je l'aimais bien. Puis il avait une descente impressionnante pour un gringalet... Je le regardai enfiler sa bière avant de commencer à répondre à ses premières questions. Je répondis, puis essayai de jeter mon gobelet dans une des poubelles près de la table en fermant un œil et tirant la langue de concentration pour viser. Raté, mais niveau bowling, c'était mieux, parce que le gobelet en question alla renversé des gobelets plein posés sur la table. Oh, pas grave, on rangerait après la fête ou demain matin. J'en avais vraiment l'intention !
Et puis c'était pas ma faute si j'avais raté ! C'était à cause de la blague de Clepto que du coup, je m'étais foutu à rire et j'avais raté mon coup ! Je me remettais peu à peu de mon fou rire quand Axel nous complimenta en disant que c'était pas con, ce qu'on faisait, d'essayer les chansons en live.
-Ouais ! Mais y a quand même toujours un question de goût... un gars va plus aimer cette chanson-là et un autre plus une autre chanson...
Je suivis le journaliste du regard. Il alla se reprendre une bière. Du coup, je me levai aussi pour faire de même. Parler, c'était bien... Mais ça donnait soif. Et puis j'avais tendance à me mettre à renifler parce que quand je buvais, mon nez avait tendance à se boucher.
-Mais ça dépend de ce que les gens ont vécu aussi... Nous, on écrit des chanson en pensant à un truc qui nous est arrivé... Comme... Y en a une, ça parle des cauchemars qu'on fait quand on est gosse, parce que j'en faisais beaucoup... Ben les gens quand ils entendent la chanson, ils pensent peut-être à autre chose, mais les paroles collent quand même. Et c'est ça qui est cool.
Clepto approuva de la tête avant de siffler sa bière et je l'accompagnai avant de me rasseoir.
Axel se mit à parler de notre manager, Lele The Best. Parce que Clepto avait dit qu'il y avait plein de gens nouveaux dans le Stryge ce soir... Et il disait que c'était à cause du single.
-Ouais, on se disait bien qu'il y aurait des gens en plus qui découvrirait Roadtramp avec le single... Mais pas autant que ça !
J'ouvrais de grands yeux, qui traduisaient la surprise que ça m'avait fait de voir autant de monde ce soir.
-Naaaan... Lele The Best est super cool ! Permission d'enregistrer avec le meilleur matos et tout le bordel ! Abonnement à vie à la villa Ricci ! Et le meilleur, c'était qu'il s'en foutait comme de sa première couche de la chanson qu'on choisissait pour le single. On a vraiment eu carte blanche !
Je parlais avec de grands gestes. J'adorais Lele pour une raison que j'avais du mal à déterminer. Ok, il nous donnait tout ce qu'on voulait, mais on avait pas grand chose comme exigences, et c'était pas vraiment pour ça. Peut-être juste parce qu'il croyait en nous.
Clepto et Zoey rigolaient parce qu'ils adoraient quand j'appelais Daniele « Lele ». Mais je ne le faisais plus vraiment exprès. C'était devenu un réflexe à force.
-C'est à sa villa que j'ai pu écouter la version finie du single. Et putain, j'avais jamais entendu un son pareil !
Mais je culpabilisais de parler un peu que de nous alors que le pauvre gars était là... Il méritait un peu qu'on s'intéresse aussi à lui aussi.
-Toi tu viens d'où ? Pas de L.A., t'as pas l'accent...
Je savais reconnaître l'accent de L.A. entre mille, même si j'étais incapable de dire d'où venaient les autres accents.
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Ven 20 Fév - 12:53
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
Ok, avec mon histoire que je haïssais les interviews structurée, j’avais marqué un point auprès de Roadtramp. Une conversation normale entre potes, ouais c’était ça, Eddy. Sauf que je n’étais pas forcément votre pote mais ça vous n’êtes pas censé le savoir de toute manière. Je souris répondant à son sourire à lui.
Et en même temps de commencer cette « conversation » j’avais aussi commencé à boire bières sur bières. Dès qu’une était vide, j’en prenais une autre. Il m’en fallait déjà beaucoup pour être bourré donc j’avais une certaine marge. L’habitude était en grande partie responsable de cette énorme tolérance. J’aurais été grand et baraqué je en crois qu’il me faudrait beaucoup d’alcool bien fort pour arriver à me mettre dedans. Je buvais pour obtenir la confiance de Roadtramp mais aussi pour oublier la drogue que je n’avais pas prise ce soir. Puis boire me faisait passer le temps pendant qu’Eddy rassemblait mes idées pour répondre à mes questions. Bon, sa première réponse était bien plus satisfaisante que son lancer de gobelet… C’était déjà ça. Il avait encore les capacités cognitives pour savoir ce qu’il faisait. Eddy s’était mis à rire après son gros raté. Ouais, distrait le Cort ou bien complètement bourré pour le coup. Ça n’allait pas être facile d’avoir autre chose que des réponses évasives sur le coup. Soit, je saurais toujours extrapoler tout ça.
Bon quelques compliments pour Roadtramp allaient encore améliorer mon capital sympathie. Des compliments sur la tactique pas sur le lancer misérable de Cort. Le chanteur mis tout de même en avant les questions de goûts. Ouais, il avait raison, mais en général les amateurs de ce genre de musique auront un avis similaire.
Sur ce, encore une petite bière ! Eddy me suivit dans mon mouvement tout en développant l’idée que les gens s’appropriaient les chansons et que c’était ça qui comptait en fin de compte. La chanson était écrite par Eddy sur un truc qu’il avait vécu et les gens se les approprient pour leur propre vie.
-C’est aussi comme ça qu’on reconnait un bon écrivain. Si tes paroles sont trop concrètes il y a peu de place pour l’interprétation. Tout est une question de mots et de dosages.
Là encore ce n’était qu’une conversation classique sur un sujet classique. On ne révolutionnait rien avec nos points de vue. Mais ça me montrait ce que recherchait Roadtramp quand il écrivait. Ce n’était donc pas un grand pas pour le monde de la musique mais s’en était un pour mon article.
Alors qu’on s’enfilait tous des bières, c’est Clepto qui me donna les clés pour ma questions suivante. Et même si Eddy me prouva que Roadtramp était loin d’imaginer leur influence (ses yeux surpris en étaient la preuve), il me prouva aussi qu’il n’avait pas peur de Ricci. Ouais, car pour l’appeler Lele, je suppose qu’il fallait du cran. Ou un brin de trop de naïveté. Bref, Lele était comme un mécène, il leur donnait tout sans réellement demander en retour ne serait-ce qu’un album complet. Lele n’influençait rien, il finançait. C’était intéressant… Je me demandais bien s’il faisait ça avec tous ses protégés.
-Je vois, ça c’est du manager ! Il finance et il vous fait confiance ! Pas étonnant qu’il soit si réputé.
Bon question suivant, mec… Hé ben non en fait… Parce que Eddy pris la tangente et me posa une question. Sur le coup, j’étais un peu déstabilisé. Pas par la question en soi mais par ce retournement de rôle. Je bus ma bière entièrement regrettant un peu de ne pas faire dans l’interview classique. Parce qu’avec ce rythme-là j’étais parti pour la nuit. Je souriais toujours étant bien ancré dans mon personnage de journaliste sympa et accessible.
-Je viens de Chicago. J’ai l’accent du Midwest.
J’avais cette chance que je réussissais à me débarrasser de mon accent snob de fils de politiciens quand j’étais en conversation avec des artistes. Je m’étais entrainé à ça.
-Et vous, vous venez d’où ? Vos origines ont peut-être influencés vos paroles ou votre style de musique, non ?
Je regardais Clepto et Eddy. J’avais réussi à utiliser ce que me donnait Eddy pour enchainé dans mon interview.
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Lun 23 Fév - 12:44
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
J'avais l'impression qu'Axel Moriarty, à boire aussi vite alors que j'étais déjà bien dedans, allait finir par réussir à m'enterrer. Et pourtant, je n'arrivais pas à me résoudre à m'arrêter, à dire : « Non, faut que j'arrête ou je vais faire un coma éthylique... ». Pas que je ressentais une concurrence avec le débit du journaliste, parce que de toute façon, la compétition aurait été faussée dès le départ vu que Axel, lui, semblait encore plus ou moins frais quand il était arrivé en coulisse... Alors que moi...
Je répondis à ses première question avec cette impression bizarre d'être à côté de la plaque, de ne pas m'expliquer assez bien pour que le journaliste comprenne vraiment bien ce que je voulais dire. Bah, tant pis, on dira à Lele qu'on avait fait de notre mieux... Si je me rappelais de ce que j'avais dit aujourd'hui demain...
Et Axel restait fidèle à ce qu'il avait dit. Il ne faisait pas une interview avec un simple question-réponse. Il commentait nos réponses aussi. Je l'écoutai attentivement, et les autres aussi, parce qu'on savait que tout conseil était bon à prendre. On ne savait pas réellement dans quoi on mettait les pieds, après tout. J'avais en Lele une confiance aveugle, je pensais qu'il voulais réellement nous aider et il ne m'avait, jusque là, donné aucune raison de penser le contraire.
Axel nous fit encore un gros compliment, en disant que c'était selon notre technique qu'on reconnaissait les écrivains. Je rigolai, un peu gêné.
-Je suis loin d'être un écrivain... Tu verrais le nombre de fautes d'orthographe que je fais.
Je désignai Zoey.
-Zoey et moi, c'est comme ça qu'on s'est rencontrés. On était en remédiation à cause de notre orthographe à l'école...
Mais j'avais bien compris que ce n'était pas au niveau de l'orthographe qu'Axel nous comparait à des écrivains.
-Et puis, je sais pas si on pense vraiment consciemment à tout ça... C'est comme je te dis, nous, on raconte un truc qui, pour nous, s'est passé. Ou qui nous inspire. C'est avec le temps qu'on s'est rendu compte que les gens se les appropriaient. C'était pas fait exprès. Un écrivain sait ce qu'il fait, je crois.
Tout ça pour dire que je ne me sentais pas arriver à la cheville d'un gars ou d'une fille qui avait la capacité d'écrire des briques de 600 pages, avec une histoire bien structurée...
-Nos chansons partent de trucs tout cons, parfois, tu sais... Et d'autres fois, du trucs plus importants ou de grandes questions comme tout le monde s'en pose parfois.
Ouais... tout le monde, un jour, s'était déjà demandé : « Mais bordel, qu'est-ce que je fous là ? »...
Vint la question sur Lele et je laissai plus que transparaître mon admiration et ma gratitude pour le manager. Un concept simple qu'Axel n'eut aucun mal à comprendre. Je lui souris...
-Ouais, puis il fournit les bières aussi.
Je rigolai, tirai la langue et bus un coup à la santé du manager qui, malheureusement, n'était pas là ce soir. Aucune idée de ce qu'il faisait, mais il avait sûrement mieux à foutre que de venir nous voir après la sortie du single.
Alors je demandai à Axel d'où il venait. Parce que son accent m'intriguait. Comme il était sympa, je supposait que ça ne le dérangerait pas de causer un peu de lui. Après tout, si tout allait bien pour Roadtramp, on allait peut-être se voir plusieurs fois. Et en effet, il répondit.
-Waw ! Chicago ! Comme Al Capone ! J'ai jamais été à Chicago...
Clepto intervint :
-Moi ouais, deux fois, en vacances avec mes parents...
Évidemment, les parents de Clepto étaient acteurs et du coup, ils avaient les moyens de partir en vacances de temps en temps. Clepto, petit, était même allé à des soirée de gala organisées par Hollywood...
Axel enchaîna en nous demandant d'où on venait. Je souris. J'étais fier d'être un gosse de L.A.
-On est tous d'ici... On est nés et on a grandit à L.A. C'est la ville qui parle à travers notre musique. Enfin, c'est l'effet que ça me fait.
Clepto hocha la tête, il était d'accord. On avait parfois parlé des nuits entières de l'influence de L.A. sur ce qu'on faisait, et pas seulement en musique.
-Et j'ai jamais été plus loin que les frontières de cette ville...
Mes origines familiales pouvaient aisément expliquer ça... De même que les origines de Clepto expliquait qu'il en savait un peu plus sur comment marchait le monde que moi.
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Mar 24 Fév - 17:09
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
Pas un écrivain le Cort ? C’est ce qu’il croyait à causes des fautes d’orthographe. C’était très scolaire comme vision des choses. Le talent n’avait rien n’à voir avec l’orthographe. Puis ce petit défaut avait bien fait les choses pour le chanteur vu qu’il avait rencontré Zoey à cause de sa mauvaise orthographe. Que c’était romantique… J’en souris même.
-Connaitre les fins fonds de l’orthographe et de la syntaxe ne fait pas de toi un bon écrivain. Ni l’inverse.
Je rassurais Eddy Cort comme je le pouvais. Je supposais qu’il savait déjà tout ça mais c’était encore un point de plus pour la confiance qu’il pouvait me vouer. Et Eddy dit Eddy le Modeste (ou Eddy le Naïf, je ne sais pas encore) disait qu’il écrivait sur ce qui lui était arrivé, point à la ligne, au départ il n’avait pas dans l’idée d’une finalité (dans ce cas-ci la finalité que les gens s’approprient les textes). C’était, il le disait lui-même, encore une différence qu’il y avait entre Roadtramp et les écrivains. Je haussai les épaules.
-Ecrivain n’était peut-être pas le bon mot mais bon, le principal c’est quand même le tout : musique, texte, chant.
Et parfois peu importait ce que la chanson racontait. Elle pouvait très bien ne rien raconter d’intéressant et quand même faire des éclats. Comme Eddy le dit si bien, parfois ses chansons parlent de trucs tout cons. J’approuvai de la tête. D’après ce que j’avais entendu Roadtramp avait quand même de bons textes, une chance pour eux car je détestais quand une chanson ne racontait rien.
-Le principal c’est que c’est un sujet qui vous parle.
Car si un groupe faisait une chanson sur la paix alors qu’il n’y croit pas, ça se ressentait tout de suite. Faire une chanson pour faire une chanson, ça n’avait pas de sens. Et je comptais bien sur Daniele Ricci pour que Roadtramp ne tombe pas dans cette extrême-là. En parlant de Daniele, c’était maintenant notre sujet de conversation. Il avait l’aval total de son groupe. Roadtramp lui faisait confiance en partie parce que Daniele leur fournissait tout, bières comprises. En parlant de bière, je ne sais pas à ma quantième j’étais mais je commençais à avoir chaud. Je rigolais.
-J’aimerai bien qu’il soit mon patron. Il pourrait aussi me fournir des bières pendant que je rédige des articles.
Ouais parce que le mien ne faisait pas ça… Dommage… Quoi que si je le prenais encore en flagrant délit d’adultère, je pourrais lui proposer de m’en fournir quelques-uns en contrepartie de mon silence. J’en souriais intérieurement. Pauvre patron.
De Daniele on passa à mon accent du Midwest. Et Chicago ça faisait tripper Eddy Cort qui n’y avait jamais mis les pieds contrairement à son batteur.
-Tu n’a rien raté, Eddy. Il n’y a rien à Chicago.
C’était une ville banale pour moi. Il n’y avait rien n’a en tirer. L.A. était bien plus grisant et c’était en partie pour ça que j’étais ici. D’ailleurs, c’est bien d’ici que venaient Cort et compagnie. Des purs produits du cru. C’est vrai que ça se ressent dans leurs textes et dans leur musique. J’écoutais attentivement Eddy. Aussi bourré qu’il soit, il arrivait quand même à me faire passer le message. Preuve qu’il connaissait son groupe et qu’il savait ce qu’il était. Un pur produit de L.A., trop pur peut-être parce qu’Eddy m’avoua qu’il n’avait jamais mis les pieds au-delà des frontières de Los Angeles. Je ne pus retenir un sourire sarcastique.
-Bientôt tu seras bien obligé. Les tournées t’emmèneront partout dans le monde. C’est pour ça que tu as signé.
Au cas où tu ne le savais pas, petit Cort.
-En parlant de tournée, comment vous la voyez votre future tournée ?
Vaste comme question mais je voulais voir à quel point en était leur naïveté.
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Dernière édition par Axel Moriarty le Ven 27 Fév - 18:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Jeu 26 Fév - 14:22
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
J'étais tout sourire, parce que Axel n'arrêtait pas de nous encourager, de nous dire que des défauts tels que l'orthographe n'avaient pas tellement d'importance. Ce qui n'était pas faux puisque de toute façon, ce que je chantais, personne ne voyait comment je l'écrivais !
Alors que j'étais allé me rasseoir après avoir été cherché mon dernier gobelet de bière, Zoey vint s'asseoir sur mes genoux, passant ses petits bras autour de mon cou. Elle avait pas mal bu aussi et je soupçonnais qu'elle allait s'endormir, si elle restait là, bien installée. Mais ce n'était pas grave. Elle pouvait dormir si elle voulait. Moi aussi j'étais bien mis. Et c'était bien la seule chose qui pouvait m'empêcher de me relever pour aller chercher la bière suivante.
Je rigolai quand Axel avoua qu'il aurait aimé avoir Daniele pour patron.
-Ouais, c'est clair ! Qui voudrait pas ? C'est le seul parton avec qui on peut faire la fête tout le temps.
Je n'avais jamais réellement travaillé, sauf des petits boulots à droite et à gauche et pour lesquels je m'étais appliqué, mais plus Roadtramp avait pris de l'ampleur, moins j'avais travaillé, laissant à Clepto et aux autres le soin de ramener de quoi manger et surtout boire pendant que moi, je me baladais dans L.A. en portant le plus haut possible la bannière de notre groupe. Mais j'en savais assez, par les autres, sur le monde du travail pour pouvoir dire que ça devait pas être la fiesta tous les jours.
Et au fur et à mesure de la conversation, j'appris que Axel venait de Chicago... Une ville où je n'avais jamais été et que je ne connaissais que par des films sur la vie d'Al Capone. J'en avais donc une vision assez grandiose et pleine de clichés. Vision qu'Axel brisa en disant simplement que je n'avais rien raté, qu'il n'y avait rien à Chicago.
Je haussai les épaules, mais Axel, malgré son pessimisme, n'avait pas réussi à tuer mon sourire.
-Je sais pas... Peut-être que tu n'as pas cherché à savoir ce que ta ville peut avoir comme trésors cachés.
Je me grattai la tête, cherchant un peu mes mots...
-C'est comme L.A., tout le monde, les touristes surtout, parlent d'Hollywood, du cinéma, des gros clubs comme le Rainbow, des tours MTI et BSC, du Walk Of Fame... Mais ce n'est que la vitrine de L.A. Ce n'est rien comparé à ce qu'elle peut offrir quand on la connaît.
L'alcool avait tendance à me faire parler beaucoup plus que quand j'étais sobre, et d'une façon beaucoup plus sentimentale.
-L.A. peut être ta meilleure amie ou ta pire ennemie... Elle en a déjà tué pas mal. Mais elle en a aussi aidé beaucoup...
Je regardai puis désignai les autres.
-Elle nous a tous aidé.
Et Axel de dire que justement, tout ça nous mènerait partout dans le monde. Et de justement demander comment on voyait notre future tournée. Je caressai les cheveux de Zoey dont je ne savais pas si elle s'était endormie sur moi ou si elle était juste très calme, et répondit au journaliste.
-Ben... Lele, Billy Lighter et Cash Izbel nous ont tous les trois promis une tournée en première partie de The Lightening. Je pense pas qu'on puisse espérer mieux. On a vraiment pas encore beaucoup d'information sur quand et comment on va faire ça... Mais on est prêt à aller s'éclater ! Bien qu'on soit aussi un peu nerveux...
Je jetai un regard à Clepto, souris et revint sur Axel...
-Enfin... C'est plutôt moi qui suis nerveux. Surtout pour ce qui est d'aller loin de L.A., dans des endroits que je connais pas. Et aussi, je suppose, dans plein d'endroits où on ne nous connaît pas.
Je marquai une pause... J'étais arrivé dans une nœud dans les cheveux de Zoey et n'arrivais pas à m'en dépêtrer. C'était peut-être moi qui l'avait fait, ce nœud, à force.
-Et puis, tu vois, les gens, ils attendront The Lightening, pas Roadtramp... Alors on a intérêt à être au moins assez bon pour qu'ils apprécient l'attente...
Ça, je le savais par expérience, parce qu'on avait déjà fait des premières parties de groupes plus connus que nous, au début, bien que ces groupes étaient encore très très loin de la renommée de The Lightening. On avait fait ça notamment au Crazy Ginger, où des bagarres avaient éclaté au point qu'on avait du quitter la scène et laisser place au groupe prévu après qui avait, du coup, du commencer plus tôt.
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Ven 27 Fév - 18:36
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
Pas de problème à l’horizon entre Roadtramp et son manager. Ricci leur laissait faire la fête et le groupe était satisfait comme ça. Daniele était le manager parfait pour beaucoup de groupes et c’était difficile de lui trouver des défauts. Même si j’étais persuadé qu’il en avait. Tout le monde à des défauts, il y a juste des personnes qui les cachent mieux que les autres.
Roadtramp me donnait beaucoup d’informations. J’avais la chance de pouvoir les interviewer avant qu’ils ne deviennent méfiants. C’est parce qu’ils étaient manipulable et encore jeune que je lâchais quelques informations sur moi, dont celle que je venais de Chicago. J’avais ramené Eddy Cort à la réalité en disant qu’il n’y avait strictement rien là-bas. C’était une ville comme les autres, sans plages et sans espoir pour devenir quoi que ce soit de célèbre sauf si tu es super diplômé. En fait, je n’avais pas vraiment cassé la vision féérique d’Eddy sur Chicago car lui était persuadé que je n’avais peut-être pas cherché à trouver les trésors que cachaient ma ville natale. Il exprima mieux son idée en expliquant la vision de L.A. que se faisaient les touristes. Il en devenait même sentimental le Eddy. Je souriais.
-On peut dire que Chicago m’a aidé dans un sens aussi. Si je ne m’étais pas tant ennuyé là-bas je ne serais peut-être jamais venu ici et je n’aurais jamais été journaliste.
Non, non Eddy, je te le jure, il n’y a rien n’a Chicago. C’est vrai que je n’ai pas cherché à savoir ce que cette ville pouvait m’offrir d’autre qu’une carrière de politicien et qu’un mariage arrangé. -Et L.A. m’a aidé aussi comme elle vous a aidé. Si les touristes ne voient que la vitrine qu’offre L.A., ceux qui vienne ici pour grandir et évoluer en découvre une toute autre facette. Voire une double facette. Celle qui tue et celle qui rend immortel. Mais c’est parce qu’ils le veulent.
C’était ce que m’avait dit Eddy, je le reformulais juste d’une manière plus barbare. Moins féérique. Pour moi ceux qui venaient à L.A. pour essayer de réussir savaient très bien qu’ils pouvaient échouer. La plupart de voulaient juste pas l’admettre. Moi j’étais venu ici en sachant très bien que j’allais réussir car, non seulement mes ambitions étaient abordables, mais en plus j’avais déjà un nom.
Mais Eddy allait devoir quitter L.A., un jour, pour partir en tournée. Je souriais toujours en abordant le sujet et en voyant la petite Zoey somnoler sur les genoux de Cort. C’était bon pour L.A.People toutes ses scènes. Mais bon, ils n’avaient pas jugés intelligent d’envoyer leurs journalistes. Apparemment ce que L.A.People avait rapporté sur une tournée avec Roadtramp et The Lightening était vrai. Bon, j’aurais dû le croire depuis le début puisque c’était Ricci qui l’avait dit. Mais comme c’était une interview d’Amon Sørensen, ben je pouvais pas être totalement sûr de la véracité de la chose. Et Cort était nerveux… Ça se comprenait…
-Normal. C’est votre première tournée. Je serais nerveux aussi à votre place. Surtout si je partais avec The Lightening…
Ouais, je ne serais pas rassuré de partir avec eux. Ils pouvaient être très dangereux pour tous ceux qui les accompagnaient. Je repris une bière que je bus encore une fois d’un cou. Mon corps protesta un peu en m’envoyant des signes comme quoi je devais ralentir la cadence.
Mon regard revint sur Eddy qui avait coincé ses doigts dans les cheveux d’une Zoey encore plus somnolente que tout à l’heure. Eddy continuait de parler de la tournée. Et sa jeunesse le poussa à manquer d’une certaine confiance en lui. Les fans attendront The Lightening. Les fans attendront toujours The Lightening… Les fans de The Lightening son né pour attendre… -Ne t’en fait pas, Cort. Les fans de The Lightening ont l’habitude d’attendre des heures leur groupe fétiche. The Lightening est réputé pour parfois cumuler trois heures de retard. Je suis sûr que les fans du groupe de Lighter seront content de vous entendre en attendant leurs idoles. Puis il ne faut pas oublier vos fans. Vous en avez aussi. Peut-être pas encore autant mais vous en aurez quand même et plus que vous ne le croyez.
Leur single passait quand même très souvent sur les radios. Merci à BSC. Moi, à la place de Cort, j’angoisserais sur d’autres choses…
-Mais, Eddy. Tu n’as pas peur que ça se passe mal ? Je veux dire, c’est quand même une tournée avec deux maisons de disques rivales et deux groupes musicalement très différent. Tu crois que ça peut marcher ?
Pour moi, il y avait tellement de paramètres qui pouvaient faire capoter la tournée que je la voyais mal finir bien… En pensant à ça ma tête commença à tourner. J’avais trop bu…
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Eddy Cort
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Sam 28 Fév - 12:07
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
Je m'affalai sur le dossier du fauteuil parce que, même si Zoey n'était pas lourde, ce n'était pas évident de tenir tout droit... Et puis, elle serait mieux installée elle aussi si je m'affalai un peu. Je sentais son souffle régulier dans mon cou. C'était assez agréable comme sensation et ça plus l'alcool, ça allait finir par m'endormir, moi aussi. Pendant ce temps-là, Axel me livrait sa vision des chose, à propos de Chicago et L.A. Mais le journaliste ne semblait voir que les chemins de la gloire. J'étais d'accord que ce n'était pas négligeable, mais...
Je m'étais probablement mal expliqué.
-Il n'y a pas que ça. Les premières choses que L.A. m'a offert, c'est des endroit super où m'amuser, comme le skate park, et puis tous les magasins de disques qui nous fournissaient en cassettes.
Même si on volait la plupart, ça revenait au même...
-Des trucs tout cons, mais qui font de toi ce que tu es. Et le skate park a porté chance à plusieurs gosse de L.A. Quand on était plus jeunes, on y croisait encore bien Cash Izbel qui venait rouler en BMX et draguer.
Ouais, c'était dingue quand je repensais à cette dernière fois où on l'avait croisé au Stryge Bar... J'avais ouvert mes putains d'yeux grands comme des soucoupes, parce que j'étais devant la rockstar Cash Izbel, et Clepto avait eu la même réaction ! Alors que, merde !, au final, c'était toujours le Cash qu'on avait connu... Le jeune métisse, un tout petit peu plus grands que nous, avec ses tifs incroyable, debout sur son BMX, qui s'arrêtait en dérapant devant nous et nous demandait avec un air à l'ouest si on avait pas une clope...
Et je me rappelais qu'à l'époque, Cash devait toujours faire ses preuves, notamment en cultivant ses talents sur son BMX, pour arriver à ce que les types de son âge l'accepte dans leur bande, parce que pour son âge, il n'était pas très grand. Mais que pour les plus jeunes, comme nous, Cash était déjà une star en ce temps-là. Pour deux bonnes raisons : il faisait des figures de dingue sur son vélo, et en plus, il arrivait à attirer l'attention de filles d'au moins 17 ans ! Des femmes mûres, quoi !
Je regardai la table où le nombre de gobelets de bière diminuait. Mais je ne pouvais pas aller jusque là-bas sans déranger Zoey... Il fallait que je choisisse entre boire un coup ou garder Zoey dans cette position plus que confortable. C'est dans ces moments-là que mon instinct de survie prenait le dessus, en général, me dotant d'une ingéniosité incroyable même quand j'étais complètement plein.
-Hey, Axe... Je peux te demander de me filer un gobelet de bière, s'il te plait ?... Zoey est trop bien mise.
Voilà, problème résolu, si toutefois Axel accédait à ma requête polie. Et puis donner des surnom, ça me connaissait, après « Clepto », « Zo », « E.J. » et « Lele », je vous présente « Axe », les petits gars !
Je parlai ensuite au journaliste de G&P de ma nervosité concernant la tournée. Nervosité parce que ça allait être tout nouveau pour nous... Mais aussi parce que jouer en première partie signifiait jouer devant un public composé à 90% de fans de The Lightening. Et bien qu'Axel semblait vouloir être rassurant, ce n'était pas vraiment l'effet que ça me faisait. Parce qu'il avait commencé son laïus par « Ne t'en fais pas. »... Mais l'avait terminé par « Tu n'as pas peur ? »... Il se foutait de moi ou quoi ?
Mais je partis du principe qu'il ne l'avait pas fait exprès... Et répondit franchement.
-Ben... Heu... J'en sais rien...
Je me tournai vers Clepto, l'appelant à l'aide du regard. Il secoua la tête et me regarda...
-Sorry, Ed', j'ai pas écouté...
Ok, tire ton plan, Ed...
-Ben j'espère que t'as raison, Axel. En tout cas, on fera tout pour qu les fans de The Lightening et les nôtres s'amusent. Parce que je pense qu'on peux même faire beaucoup d'erreurs sur un concert, si au final, les gens se sont amusés quand même, c'est un concert réussi
J'étais loin d'être un perfectionniste comme Lighter. Mon but en live, était de faire la fête avec le public.
Quant à MTI et BSC...
-Arf, non, ça devrait aller ! Lele va nous gérer ça comme un pro qu'il est et puis... Et puis on a déjà rencontré Billy, et Cash, on le connaît depuis un bail... Et on s'entend bien.
Même s'il avait pas vraiment eu l'air de nous reconnaître la dernière fois... Mais bon, on avait grandi et on avait changé... Pas Cash, il était toujours à l'ouest, toujours capable de croire que des gosses de 10 ans pouvaient se trimballer avec des clopes comme si c'était normal.
-Si les maison de disque arrivent pas à s'entendre, ce sera entre elles que ça s'arrangera. Tant que nous, on s'amuse bien...
Je retrouvai mon sourire.
-Hey ! Et toi, tu viendras, si on part en tournée ?
Je parlais toujours de la tournée au conditionnel. Tout simplement parce que j'avais encore beaucoup de mal à réaliser qu'on était sur le point de partir. Et d'un coup, Axel n'eut pas l'air bien... Je rigolai...
-Hahah !!! T'as bu trop vite ! C'est ce qui arrive quand on essaye de suivre Roadtramp !
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Dim 1 Mar - 11:41
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
On voyait qu’Eddy avait grandi à L.A. parce que justement il ne voyait pas en cette ville que le chemin ardu vers la gloire. Il repensait aux moments où il trainait dans le skate park à s’amuser. C’était sur ce même skate park que venait rouler Cash Izbel, maintenant rockstar reconnue. C’était tellement candide comme image… Et tellement vrai parce que c’était arrivé.
-Je ne crois pas que ce soit de la chance. Je crois que c’est la volonté qui vous a tous envoyé là où vous êtes. Il n’y a pas de secret… Ni de magie… Même si, c’est vrai, cet endroit à surement forgé une partie de votre personnalité.
Pour moi c’était évident, on devenait ce qu’on voulait devenir en y travaillant. La chance sa se force. Mais je comprenais où voulait en venir Eddy avec son histoire de ville qui t’aide. Pour lui, L.A. avait beaucoup fait dans ce qu’il était. Dans sa personnalité. Tout comme elle avait forgé Cash Izbel différemment de Billy Lighter qui venait de l’Indiana. Même si dans cette différence venait s’inscrire d’autres éléments. Parce qu’il n’y avait pas que la ville qui forge. Il y avait aussi la famille. J’en étais une preuve, Billy en était une preuve et Cash Izbel aussi.
Eddy marqua une pause dans l’interview pour regarder la table où trônaient les verres de bière. Vu son regard, il en voulait une. Il était déjà plein mais il voulait encore une bière. Dommage pour lui que Zoey était confortablement installé sur ses genoux. Alors, comme si l’intelligence venait de lui tomber dessus, Eddy eu l’ingénieuse idée de me demander d’aller en chercher une pour lui. Je souriais. Il m’avait appelé Axe. Seul les gens qui me connaissaient bien m’appelaient Axe. J’aimais ce nom qui me détachait complètement de mes origines snob. Mon père avait quand même eu la grâce de me donner un nom cool quand je suis né et m’avait épargné du sien par la même occasion. Je l’avais regardé longuement avec un sourire mystérieux avant de daigner me lever pour lui filer une bière.
On en vint au sujet tournée et la nervosité que pouvait ressentir Eddy. Je l’avais rassuré sur la réception du public par rapport à leur groupe, mais pas sur l’ambiance général de la tournée entre deux groupes et deux maisons de disques foncièrement différente. Je vous l’avis d’Eddy sur ce point en particulier. Comme il voyait l’entente entre son groupe et The Lightening et entre les différents managers. Eddy était perdu et je me retins de rire. Je ne savais même pas s’il avait compris où je voulais le mener. Il ne trouva pas l’aide qu’il voulait chez son batteur qui avait complètement déconnecté.
Alors que ma tête commençait à me faire mal et que mon estomac protestait de toute la bière que j’avais ingérée, Eddy tenta une réponse. Il pensait que si les gens s’amusaient aux concerts, tout irait bien entre les fans des deux groupes. Oui, c’était possible. Mais si on rajoute alcool, drogue et potentiel pétage de câble de Billy ça peut vraiment changer la donne. Pour ce qui était de l’entente général, Eddy comptait sur son manager pour que tout ce passe bien. En gros, Eddy espérait. Il espérait très fort. Il se rappela qu’entre lui Cash et Billy ça allait. Oui, mais c’est de Billy qu’on parle, une minute n’est pas l’autre. Eddy n’espérait que s’amuser. Eddy était naïf… Je crois que je lui repasserai à la casserole après la tournée pour voir son point de vue après.
-Oui, je l’espère pour vous. En espérant que la drogue et l’alcool ne fasse pas tout foirer comme d’habitude dans ces tournées-là. Que ce soit par rapport aux fans ou par rapport à The Lightening.
Je souriais, c’était une dernière mise en garde pour la naïveté et l’optimisme de Cort. Ce dernier me posa une question qui pour lui était intéressante. Si j’allais venir en tournée ? La réponse était évidente.
-Oui, bien sûr. Je ne vous suivrais pas partout comme un petit chien mais je serais là aux moments opportuns. Guitar&Pen me paie pour ça après tout.
Je n’allais tout de même pas rater cette fête à grande échelle. J’allais aller voir tous les concerts pour les critiquer sans vergogne. Pas sûr qu’Eddy Cort m’aime encore après cette tournée.
Mon état physique commençait à transparaitre. J’avais déjà ralentis sur la bière et ça c’était vu. Eddy se foutait de moi disant que c’était ce qui arrivait quand on suivait Roadtramp. Je souris jaune.
-Vous êtes peut-être plus fort que moi à ce petit jeu mais je vous bas sur bien d’autres tableaux !
Je parlais de drogue et de sexe où je surclassais probablement Roadtramp. Parce que le groupe ne semblait pas adepte de la coke sinon je l’aurais déjà remarqué. Pour ce qui était du sexe, Eddy semblait encore enfuis dans des amourettes d’adolescent vu la position qu’il avait pris avec Zoey et la relation qu’il avait avec elle. Et est-ce que je croyais Roadtramp trop candide pour savoir où je voulais en venir avec ce que je venais de dire ? Oui, clairement ! Sur ce, j’afonais ma bière me retenant au passage de vomir tout ce que j’avais bu.
-Bon, on continue ? Quels sont vos influences ? Ok, Los Angeles et votre vie ici influence vos paroles. Mais votre style et votre musique, ils sont influencés par quels groupes ?
La question des influences intéressaient toujours les lecteurs de Guitar&Pen parce qu’ainsi ils pouvaient savoir ce qu’écoutaient leurs groupes favoris. C’était très bon pour l’identification.
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Eddy Cort
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Dim 1 Mar - 14:13
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
Axel avait toujours une version moins amusante pour reformuler ce que je disais. Mais, comme il l'avait dit, il venait de Chicago où il avait dit qu'il n'y avait rien. C'était peut-être pour ça que le journaliste ne voyait pas le côté fun des choses, ni ce hasard qui, à L.A., vous faisait croiser vos idoles dans les rues. Et pourtant, c'était normal ! L.A. regorgeait d'idoles ! C'était leur fief ! Et donc, je comprenais pourquoi Axel réagissait comme ça, pourquoi il voyait les choses sous cet angle. Il venait d'une ville qu'il disait insipide... Alors que moi, j'étais né dans la ville qui fabriquait du rêve pour le monde entier, que ce soit via MTI ou BSC, ou via Hollywood... Et ça faisait peut-être de moi un rêve aussi... Un pur produit de L.A....
Axel, lui, pensait qu'on provoquait sa chance. Et je ne pouvais pas lui donner tord.
-Ouais, c'est quand même nous qui avons choisi de jouer. Mais à la base, juste pour s'amuser, juste pour faire comme les plus grands ! Mais faut pas oublier que pour nous, c'est différent que pour les autres petits américains... Parce que nous, la rockstar qu'on imitait, ben elle habitait peut-être à deux pâtés de maison, tu piges ?
Et beaucoup, à ce moment-là, étaient encore accessible, parce qu'ils n'étaient des rockstars que pour nous, les gosses d'une douzaine d'années qui vivaient dans le même quartier... Alors que le reste du monde n'avait encore aucune connaissance de nos idoles...
J'avais gentiment demandé à Axel s'il voulait bien aller me chercher une bière. Il avait sourit et m'avais fait patienter quelques longues secondes, le sadique !
-Allez, mec !
J'avais un regard irrésistible dans ces moment-là, il paraît. Même Zo n'y résistait pas en général. Et je ne sais pas si c'est ce regard qui marcha, mais en tout cas, Axel se leva et revint avec un gobelet qu'il me tendis.
-Merci, mon pote !
Je le pris et en bu une grosse gorgée. Le problème, c'est que plus tu bois de la bière, plus t'as soif. Et j'allais pas tarder à avoir salement besoin de pisser aussi. Je sentais déjà bien que le poids de Zo appuyait sur ma pauvre vessie pratiquement pleine.
Mais Axel continuait l'interview et je voulais pas l'interrompre. D'autant que le sujet qu'il avait abordé, soit celui de la tournée avec The Lightening, me rendait nerveux. Parce qu'en réalité je ne me rendais pas compte de ce dans quoi on se fourrait. Et plus Axel en parlait, plus j'avais l'impression que l'idée idyllique que je m'en étais faite était bien loin de ce qui allait réellement se passer. Et ma réponse était éloquente...
Axel disait que l'un des plus gros problème risquait d'être l'alcool et la drogue. Je regardai mon gobelet, perplexe... Non... Ce petit pot innocent ne pouvait quand même pas créer de gros problème... En tout cas, pas pour Roadtramp. Plus on était plein, plus on rigolait. Et plus on était détendus, aussi. Quant à la drogue, à ce que je sache, on en prenait pas. Sauf peut-être Clepto de temps en temps, mais rien de bien grave, il avait pas l'air vraiment accro.
Mon regard passa de mon gobelet si inoffensif à Axel...
-Baaaah... On verra bien... Je prends pas de drogue...
Ouais, sauf que j'avais de plus en plus les jetons. Je savais que Cash prenait pas mal de drogue, déjà au skate park... Ça datait pas d'hier... Et puis, sans y aller, j'avais suivis comment s'était passé la première tournée de The Lightening. Et si ça avait donné des concerts magnifiques, d'autres avaient été un peu plus chaotiques, et pas seulement à cause des retard légendaires du chanteur.
J'étais content quand Axel annonça qu'il serait bel et bien de la partie pour la tournée. Parce que j'avais l'impression qu'il pourrait nous aider, lui aussi. Il semblait s'y connaître bien mieux que nous. Et pour cause : il avait du en suivre, des tournées, sur sa carrière !
-Cool ! Tu viens nous voir dans notre loge quand tu veux, Axe!
J'essayai maintenant d'esquiver la conversation sur la tournée parce que ça me rendait nerveux et ça gâchait un peu mon excitation quant à l'idée de partir. Pour ça, rien de mieux que de lui faire remarquer qu'il semblait pas aller fort bien, le journaliste. Il avait probablement trop bu. Mais je dis ça sur le ton de l'humour.
Ce à quoi il répliqua en disant qu'il nous battait sur bien d'autres tableaux.
-Comme quoi ? Tu ferais de la musique, j'espère qu'on le saurait !
Je lui tirai la langue. Je ne voyais pas à quoi il faisait référence. On était encore des gamins, dans le fond. Avec des centre d’intérêt de gamins...
Je commençais à me tortiller sous Zoey tellement j'avais besoin de pisser. Et alors qu'Axe posait une nouvelle question, j'installai doucement Zoey sur le fauteuil, m'en dégageant et soulageant un peu la pression sur ma vessie...
Et avant de répondre à Axel :
-Viens, on va pisser un coup dehors... Ça te fera du bien aussi de prendre l'air et peut-être de gerber un coup.
A force, gerber était devenu pour moi aussi naturel que pisser ou chier. Et pas du tout un signe que quelque chose n'allait pas ou qu'on avait exagérer.
Je me levai, dansant presque d'un pied sur l'autre...
-Je répondrai à ta question dehors...
On sortit à l'arrière du Styge, qui donnait sur une petite rue crasseuse. Quelques dealers traînaient dans le coin. Mais ici, ils ne venaient pas vers les gens pour leur proposer la marchandise comme ils l'auraient fait à l'arrière du Crazy Ginger ou du Rainbow. Ici, il restaient à l'écart, et leurs clients se présentaient à eux.
Pourquoi ils ne s'y risquaient pas ? Parce qu'ils venaient des ghettos, pour la plupart. Et avaient peur de nous autres chevelus. Suffisait de regarder la palette des couleurs à l'intérieur du Stryge... C'était limité.
Je trouvai un mur qui me revenait bien et déballai la machinerie et me laissai enfin aller en soupirant de soulagement...
-Pff... C'était quoi ta question, encore ? Ah ouais... On aime bien The Misfits... Meat Loaf est super fun aussi. Puis les grands comme AC/DC et Iron Maiden, Mötorhead, Riot... Y en a plein...
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Lun 2 Mar - 0:36
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
La proximité que le petit Eddy Cort avait avec ses idoles rockstars était-elle la raison qui faisait que L.A. était différent ? Dans la tête du blondinet, c’était le cas. Oui, j’ai pigé, Eddy. Et je le lui fis remarquer d’un signe de tête. Il avait raison, L.A. était différent je l’avais bien remarqué en arrivant ici après avoir vécu toute ma vie à Chicago.
Je regardai le chanteur et sa petite amie avant de daigner lui donner la bière qu’il désirait tant. Il avait insisté et j’avais attendu parce que j’aimais ça. Finalement, je répondis à se requête, marchant droit vers la table presque vide de verres de bière. Je lui rapportai le Saint Graal et eus le droit à des remerciements. Mais de rien, Eddy, c’est normal ! Bois, donc, bois jusqu’à ce que tes réponses soient des plus loufoques.
Bois et moi je continue l’interview. Parlons de la tournée, par exemple. De la peur qu’elle faisait naitre en Eddy. Mais il n’avait pas peur pour les raisons qui auraient pu paraitre évidentes. Il avait juste peur d’être le débutant que personne n’attendait. Pour le reste, il était optimiste et comptait beaucoup sur son manager. Ses réponses prouvaient qu’il n’avait encore jamais fait la moindre tournée. Il allait être dépuceler pour de bon avec cette tournée que je voyais déjà comme un grand fiasco. Deux maisons de disques rivales ça pue, croyez-moi ! Je mettais Eddy en garde en évoquant l’alcool, la drogue, tous ces parasites qui allaient plomber la tournée. Il regardait son gobelet de bière. Oui, ce truc, mon cher Eddy, peut tuer ton petit rêve. Mais il restait sur ses positions : we will see… Et puis il ne prenait pas de drogue.
-Toi peut-être pas, mais Cash Izbel, pour ne citer que lui, est un exemple de consommateurs avertis. La drogue ne tue pas que celui qui en prend si tu vois ce que je veux dire.
Elle pouvait détruire des groupes, tuer des réputations et mettre à néant des tournées. Mais ne t’en fais pas, Eddy, je serais là. Oui je serais au bon endroit pour voir les concerts de cette tournée et pas que. Et, en quelques secondes, j’eus même un passe-droit pour les loges de Roadtramp. Juste à côté de celle de The Lightening… C’était une opportunité en or.
-Avec plaisir ! On pourra se boire d’autres bières !
En parlant de bières, celles que je m’étais enfilées commençaient à me peser sur l’estomac et à me faire tourner la tête. Eddy le remarqua et j’eus le droit à une petite réflexion du chanteur. Ce à quoi je répliquai tout de suite me permettant d’abuser de la naïveté du groupe. Naïveté avéré au vue de la réplique de Cort. Je rigolai.
-Non, je ne fais pas de musique. Mais j’ai d’autres talents !
Je n’en dis pas plus. Je n’allais pas déblatérer tout mon journal intime à Roadtramp tout de même. Ça aurait été con de détruire des années de mensonges en disant tout à un groupe de métal naïf. Eddy me tira la langue en gamin qu’il était. Il se débarrassa ensuite de Zoey en l’installant ailleurs alors que je lui posais une autre question. Malgré mon état pitoyable je ne perdais jamais le nord.
Mais Eddy avait besoin de pisser et il concevait que j’avais besoin de prendre l’air (et peut-être, au passage, de gerber). Je haussais les épaules et me levai. Pourquoi pas après tout. L’air de dehors me fera du bien. De toute façon, vu la manière dont se tenait le chanteur, il était inévitable qu’il se vide la vessie. Autant l’accompagner…
On prit la sortie de derrière qui menait sur une petite rue. C’est dans ce genre de rue qu’on peut se trouver de la came de mauvaise qualité. Utile quand, lors d’une soirée, tu te retrouves à court. Faites gaffe, les enfants, cette technique n’est à utiliser qu’en cas d’extrême urgence. Mieux vaut aller chez des dealers hautes gammes…
L’air de dehors était plus frais que l’air étouffant du Stryge Bar après un concert. La cigarette, l’alcool et le monde rendait l’air parfois irrespirable. Dehors, c’était différent. Et Eddy commença à pisser alors que j’étais de profil appuyé contre le mur à le regarder. C’était mon droit de pouvoir regarder. Il n’était pas obligé de savoir les pensées qui me traversaient l’esprit, après tout. De toute façon, il n’avait pas à s’inquiéter, j’étais trop plein et trop mal pour profiter de la situation.
Alors qu’il se déchargeait de son fardeau, Eddy m’énuméra ses influences. C’était du métal sans suspens, bien sûr. De très bon groupe, je n’avais cas pioché dans quelques-uns de ceux-ci pour agrémenter mon article.
-Ce sont de su…
Je me retournais vers le mur pour dégueuler tout ce que j’avais dans l’estomac. Je transpirais à cause de tout l’alcool qui s’était infiltré dans mon sang. Mon corps venait de m’envoyer un « vas te faire foutre, Moriarty » digne de ce nom. Je le maltraitais mon corps et souvent il me rappelait à quel point je n’étais pas invincible. Quand je fus sûr que plus rien n’allais sortir, je me redressais et m’appuyais à nouveau contre le mur, fermant un moment les yeux.
-Fuck…
Il n’y avait pas d’autres mots. J’étais tellement mal que je regrettais de ne pas avoir de chauffeur pour me ramener chez moi. Je rouvris les yeux et fixais Eddy. Bon, fallait pas que je perde totalement la face.
-Je disais… Ce sont de super influences. On les ressent quand on entend votre musique. Mais malgré tout, vous avez, tout de même, un style bien à vous.
Ça sentait la phrase préparée à plein nez. Elle l’était et je la sortais souvent. Mais dans le cas de Roadtramp elle était totalement vraie et non artificielle.
-Vous vous qualifier bien de groupe de métal, hein ? Ou bien vous préférez ne pas être catégorisé.
Musique, influences, origines, tournée… Plus qu’à savoir si la catégorie définie par les médias était celle par laquelle se définissait Roadtramp. Je massais ma tempe avec deux de mes doigts.
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Lun 2 Mar - 21:40
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Je ne répondis pas à la remarque d'Axel comme quoi, si je n'étais pas un junkie, Cash Izbel, lui, en était un, et notoire. Je ne répondis pas parce que je ne savais pas quoi répondre. Et quoi ? Qu'est-ce qu'il voulait que je fasse ? Que je fasse en sorte que Cash Izbel ne se drogue pas pendant la tournée ? Je m'appelais Eddy, pas Jésus... Si Roadtramp arrivait déjà à suivre le rythme sans trop de mal, on serait déjà extrêmement content, on en demandait pas plus. Et je me voyais mal faire la leçon aux membres de The Lightening... Puis, des gars qui se droguaient, à L.A., il y en avait plein, surtout dans le monde du rock... Je voyais pas vraiment où était le mal, en fait, pas plus que je ne voyais où était le diable dans mon gobelet de bière que je ne quittais pas des yeux pour ne pas avoir à regarder le journaliste qui m'interrogerait du regard pour avoir la réponse à sa remarque.
Ben non, sorry, je n'avais ni réponse, ni solution à ça. L'alcool et la drogue seraient des membres à part entière de la tournée... C'était un fait. Point.
Finalement, je trouvai la réponse que je prononçai en me levant pour aller pisser, ce qui me semblait la meilleure idée du monde, d'autant que ça commençait à devenir indispensable. Je haussai les épaules et m'étirai.
-On boira, on se droguera et on verra...
C'était peut-être ma première réplique digne d'une rockstar... Mais je ne m'en rendais pas compte. Le monde s'était mis à tourner, et surtout, je commençais à en avoir ras-le-cul de la vision de merde de ce petit rabat-joie... Ce qui ne m'empêchait pas de respecter son point de vue et de rester sympa avec lui... Ça coupait court au chapitre sur la tournée. Après tout, comment je pouvais parler d'un truc qui ne s'était pas encore passé ?
J'avais même invité le journaliste à se joindre à nous dans notre loge quand la tournée aurait commencé. Il sembla ravi et ce serait avec plaisir qu'on lui montrerait encore une fois comment on faisait la fête !
-Super cool !
On s'était ensuite traînés jusqu'à dehors. Et j'avais pu enfin me soulager. Et ça dura longtemps... Fallait dire que j'avais bu vraiment vraiment beaucoup. Axel, lui, était pâle comme un mort. Et je pissai pendant tellement longtemps que pour être sûr de ne pas m'écrouler, je posai mon front contre le mur de brique du bâtiment que j'avais déjà baptisé maintes et maintes fois. Avec mes deux pieds, ça me faisait un troisième point d'appui.
Le journaliste, lui, était carrément appuyé de tout son flanc sur le mur. Je lui énumérai nos influences, tant mes groupes préférés que ceux des autres membres qui étaient restés à jouer les zombies à l'intérieur. Clepto, lui, c'était un extraterrestre, il pouvait boire des litres sans jamais pisser... C'était incroyable.
Axel voulu dire quelque chose, mais fut brusquement interrompu par une giclée très malpolie de vomi. On ne coupait pas les gens comme ça, vomi, voyons ! Avant ou après la phrase, mais pas pendant !
J'éclatai de rire, ma propre tuyauterie toujours à l'air... Mais je ne savais pas si c'était le simple fait qu'Axel s'était mis à vomir ou mes propre pensées concernant sa gerbe qui me faisaient marrer. L'air du dehors me faisait du bien et amplifiait les effets délirants de l'alcool tout à la fois. C'était une sensation vraiment bizarre.
Je finis par me reprendre assez pour me rhabiller et poser ma main dans le dos d'Axel pour aider à évacuer le reste de ce qu'il avait sur l'estomac. Un geste digne d'un secouriste, mais que j'avais en fait appris sur le tas... Ben ouais... A force de gerber et de voir les autres gerber, on apprenait certains trucs.
Axel se redressa et jura. Je rigolai à nouveau.
-Tu verrais ta tronche, mec !
Mais loin de se déstabiliser, Axel enchaîna avec remarques et questions... Je m'appuyai dos au mur à côté de lui. Son vomi, entre nous, tenant la chandelle. Ni l'odeur de pisse, ni celle de gerbe ne me dérangeait vraiment parce que l'abus d'alcool faisait que j'avais le nez bouché.
-Tu t'arrêtes jamais de travailler, en fait ? Guitar&Pen va te tuer si t'as pas d'interview ou quoi ?
Je n'avais pas répondu à sa question, parce que merde... Questions, questions, questions... Je croyais qu'on était partis sur une conversation entre potes...
-Si tu te retrouves sans baraque et sans emploi, tu peux toujours venir chez Clepto, hein...
Ça, c'était du Eddy Cort tout craché... J'aurais aidé le premier connard venu sans chercher bien loin si c'était quelqu'un qui en valait le coup ou nous. Parce que je m'en foutais, de le savoir.
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Mar 3 Mar - 19:00
No need to seek to destroy ft. Eddy Cort
« On boira, on se droguera, on verra ! » C’était peut-être tout ce qu’il y avait à retirer des pensées d’Eddy sur la future tournée. On fera comme ça et advienne que pourra. Eddy ne savait pas ce qui allait arriver et il me le faisait savoir. Il verra et ce qui arrivera, arrivera. C’était logique. Il se prendra un jetons sur cette tournée et jouera aux anticipateurs à la suivante. Je souriais. Il venait de me donner la phrase choc pour mon article. Celle qui me servira de sous-titre. Merci Eddy Cort d'avoir résumé ta pensée ! Merci !
En prime de me donner un sous-titre, il me donnait aussi une invitation pour la loge de Roadtramp sur la tournée. C’était toujours bon à prendre. Cette place dans la loge allait pouvoir me permettre d’allier amusement et travail. Le cocktail parfait.
C’est après avoir fermé le chapitre sur la tournée qu’Eddy eu soudainement envie de pisser. La bière avait dû provoquer cette envie pressante. Donc on s’échappa du Stryge Bar, dans une petite rue qui ne devait pas être spécialement fréquentable. Je me sentais super mal mais je n’avais pas perdu le fil de mon interview. J’écoutais la réponse d’Eddy tout en mâtant un peu. C’était cocasse comme situation… Du moins ça l’était pour moi.
J’allais répondre à ses influences quand je fus interrompu par le vomi qui s’échappa par ma bouche. Je n’avais pas su me retenir. Et ça faisait rire Eddy. Il n’y avait rien de drôle. Je détestais ce genre de situation parce que ça cassait complètement mon image de gros buveur invincible mais tout de même propre sur lui. Je me redressai, ensuite, jurant au passage. Ce « fuck » venait du cœur parce qu’il expliquait complètement la situation. Le fait de vomir avait non seulement porté un coup à ma réputation, mais en plus, je ne me sentais pas mieux du tout. Et Eddy était là pour me le faire remarquer.
-Je sais, je dois avoir une sale gueule.
Je fermais toujours les yeux toujours appuyé contre le mur. Je ne les rouvris que pour reprendre l’interview ou je l’avais laissé. Sa pisse et mon vomi nous séparait et ça n’avait rien d’une belle image. Je continuais à poser des questions mais s’en était trop pour Eddy Cort. Il en allait même jusqu’à croire que Guitar&Pen allait me tuer si je ne faisais pas cette interview. Je souriais, déterminé.
-Non… Ils n’oseraient pas me tuer. Je leur rapporte trop. J’aime faire des interviews, c’est tout.
Mais aucune chance qu’Eddy réponde encore à mes questions. Pas grave, j’avais largement de quoi sortir le meilleur article de la semaine. Puis si ce n’était pas le cas et que je perdais mon emplois je pourrais toujours squatter chez Clepto. Je souris à cette réflexion du chanteur. Il ne connaissait vraiment rien de moi.
-Sans baraque et sans emploi, ce n’est pas prêt de m’arriver. J’ai un fond intarissable, ne t’en fais pas pour moi.
Je me redressais un peu pour retrouver un rien de prestance.
-Par contre si votre tournée foire, je te ferais une chambre dans ma villa de Bervely Hills.
Pure provocation et sourire sarcastique. Je n’ai pas pu m’en empêcher. Mes défauts revenaient à la charge sans prévenir alors que je faisais toujours face au guitariste. Maintenant, Eddy se rendait peut-être compte de qui j’étais vraiment sauf s’il prenait ça à la rigolade. -Si tu n’as rien d’autre à me dire, je crois que je vais aller cuver chez moi.
Si l’interview était finie je n’avais plus rien à faire avec Eddy. Puis vu mon état ce ne serait pas prudent de rester trop longtemps ici.
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Eddy Cort
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Sujet: Re: No need to seek to destroy [PV Eddy][TERMINE] Mer 4 Mar - 11:33
No Need To Seek To Destroy ft. Axel Moriarty
Axel disait ne pas être mis sous pression par Guitar&Pen... Et ben, si c'était pas le cas, il était vachement masochiste. A sa place, je me serais en effet amené dans les loge en profitant de mon statut de journaliste (quoique avec nous, c'était même pas nécessaire) et j'aurais fait la fête toute la nuit... Et j'aurais pas eu d'article à la fin... Bon, j'avais peut-être bien fait de ne jamais réellement travailler, en fait.
Et Axel était sûr de ne jamais se retrouver sans rien, il déclina donc mon invitation à venir vivre avec nous s'il était dans la merde. Par contre, il m'offrit de me loger à Beverly Hills, dans une villa. Appuyé contre le mur à pisse et à vomi, j'ouvris de grand yeux. Je n'avais aucune idée que les journalistes gagnaient autant.
-Comme Lele ?? Je croyais que les journalistes avaient un salaire comme... je sais pas moi, l'équivalent de celui de mon père ou quoi...
J'aurais voulu poser pleine de questions sur comment-ça-se-fait-que-t'as-une-villa-toi ? Mais, comme il le disait lui-même, Axel avait vraiment une sale gueule. J'aurais voulu lui demander s'il avait pas autre chose qu'une bonne cuite, mais la question me semblait déplacée et je n'avais pas envie de le mettre mal à l'aise. Toutes mes questions, j'aurais tout le temps de les lui poser pendant la tournée Roadtramp/The Lightening.
Et d'ailleurs, Axel décida de rentrer chez lui, si je n'avais plus rien à dire. Je hochai la tête et me décollai du mur, reprenant mon équilibre. J'aidai le journaliste à se redresser et passai son bras autour de mes épaules pour l'aider sinon il allait crouler.
-Je vais aller avec toi jusque devant le Stryge... Y a des taxis qui attendent les gens comme toi, là-bas.
Sous-entendu les gens morts bourrés. Je le portai presque jusque là et en trouvai un dont j'ouvris la portière arrière. Le taximan était un black avec qui j'avais déjà parlé plusieurs fois quand j'errais sur le parking du Stryge. Un type très gentil. Un type à qui je pensait pouvoir laisser Axel sans problème.
-Hey mec ! Ça va ? Ce type dois rentrer à sa villa à Beverly Hills...
Il me répondait que ça allait et qu'il n'y avait pas de problème pour ramener mon ami. Je fouillai dans la poche arrière de mon jeans et en sortis quelques billets prélevé de la paie pour le concert de ce soir, que je donnai à mon pote la taxi. Y en avait plus qu'assez mais j'étais trop plein moi-même pour me casser le cul à compter.
-Fait gaffe à ce mec, il doit faire un papier sur Roadtramp !