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 Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]

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Finan Quinn
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MessageSujet: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeVen 24 Juil - 11:00



Rescue
ft. Bailey North


L’ambiance au Dizzy était bonne aujourd’hui et j’avais décidé d’y faire un saut juste après avoir vendu ma cargaison. Je m’y étais pris tôt aujourd’hui du coup, j’avais le temps de profiter de ma nuit.

Une fois entré, j’avais rapidement repéré Gustavo et Alejandro. C’était deux nouveaux Los Diablos. Ils étaient là depuis deux mois mais était déjà parfaitement intégré. Une chose était sûre, ils avaient l’air se bien se marrer au point qu’Alejandro avait du mal à se reprendre.

C’est souriant que je les rejoignis.

-Je vois qu’on se marre bien ici !

Je m’installai à leur table et me commandai une bière alors que Gustavo, qui rigolait encore, hocha de la tête.

-Tu n’imagine même pas !


Alejandro tentait de se prendre mais en vain. Moi aussi, j’avais bien envie de rire alors je ne tardai pas à demander ce qu’il se passait. C’est Gustavo qui me répondit.

-Fleming.

Il dit ça avant de repartir dans un fou rire monstre alors que je levai un sourcil intrigué. Fleming ? Waw ! C’est la première fois que je voyais une scène où on pouvait allier le mot « Fleming » à un fou rire.

-Qu’est-ce qu’il a encore fait ?

Je disais ça en souriant alors qu’Alejandro se repris au moment où ma bière arriva. La dernière fois que j’avais vu Fleming, c’était il y a une semaine avec Alonso. On était allé le voir pour lui remonter les bretelles parce qu’il avait passé trois jours sans aller faire son job. Ça lui arrivait de plus en plus souvent ce genre de connerie.

-Alonso nous a demandé d’aller vérifier s’il était bien parti vendre sa came. Alors, on est allé le voir. Il vendait bel et bien sa came… Puis, il a pris son air super sérieux et il a dit : « Dès que j’ai fini de vendre ça, j’irais faire un tour pour vider l’Eastside de toutes ses prostituées pas foutue de faire le tapin sur leur territoire ».

Alejandro avait répéter les mots de Fleming en l’imitant presque à la perfection.

Ça aurait pu me faire rire. Ça aurait dû me faire rire. Mais, à la place, je blêmi alors que Gustavo reprit la conversation.

-Genre, il veut se la jouer Jack l’Eventreur. C’est n’importe quoi. Ce type a vraiment une grande gueule. Il a dit la même chose il y a deux jours alors, moi et Alejandro, on a feuilleté les journaux le lendemain mais on n’a vu aucun meurtre dans l’Eastside.


Je ne riais pas du tout. Si Alejandro et Gustavo se foutait ouvertement de Ward et de ses intentions c’est parce qu’ils ne connaissaient pas Ward. Moi, je le connaissais.

-Il vous a dit la même chose il y a deux jours ?

Il en avait déjà liquidé une ? Le pire, c’est que c’était bien possible. Il serait capable d’avoir fait ça juste pour passer ses nerfs parce qu’il n’est sans doute pas content de ce qui lui a dit Alonso il y a trois jours.

Gustavo, lui, commença à moins rire alors qu’il voyait que je ne riais pas du tout.

-Ouais, mais c’est une grande gueule, tu sais… Il fait ça pour se donner un genre.

Je me levai d’un coup alors que mes deux amis s’étaient arrêtés de rire en me regardant avec un air perplexe.

-Qu’est-ce qu’il se passe ?


Je fixai Gustavo.

-Il deale où, Ward ?


Ils se regardèrent avant de me regarder moi.

-Près de Salazar Park… Mais, Finan… Tu le prends pas au sérieux quand même ?

J’abandonnais ma bière et leur lançai avant de partir en vitesse :

-Bien sûr que si !

Je pris ensuite ma voiture pour conduire à toute vitesse vers Salazar Park. Je savais que les quelques filles qui travaillaient pour les South Panthers faisaient le tapin non loin de là. Ce n’était pas un hasard si Ward avait choisi ce secteur-là…

En roulant, je l’aperçu au fond d’une ruelle. Il dealait toujours. Ça me laissait le temps de récupérer ce qu’il pouvait l’être. Je conduisis alors jusqu’à la rue où je savais où je pourrais trouver les filles et j’y aperçus Bailey. Elle était seule. Probablement que les autres filles avaient déjà trouvé un client. Elles étaient, donc, à l’abri.

Mais pas Bailey.

Je m’arrêtai à côté d’elle et me penchai pour ouvrir la porte côté passager.

-Monte, Bailey. Ward va pas tarder. Il faut que tu montes avant qu’il n’arrive.

Je lui expliquerais le reste quand elle sera montée. En attendant, il fallait qu’elle grimpe. Elle savait qu’elle pouvait me faire confiance. Je l'avais déjà dépanner plusieurs fois alors qu'elle était en manque de drogue. Et, j'ai été son client aussi...

@ Billy Lighter

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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeVen 24 Juil - 17:00



Rescue
ft. Finan Quinn




Le trottoir, mon quotidien. Je serais curieuse de connaitre le nombre de kilomètre que j’ai arpenté soir après soir en quête d’un nouveau client entre deux doses.  Je connais bien toutes les ruelles à force de les emprunter pour me sauver de la police, de clients frustrés, de Los Diablos furieux de me voir trainer ici. Ou juste pour aller plus vite d’une artère à une autre.

C’est tranquille ce soir. Normal pour un soir de semaine. Les petits monsieur rentrent plus rapidement du boulot pour rejoindre leur famille parfaite alors que le vendredi, ils peuvent prétendre une sortit avec les copains du bureau, un cinq à sept qui s’est éternisé, on en voit de toutes les couleurs, on en entends de tous les genres, comme si de nous le dire rendait plus vrai leur alibi.

Le métier nous amène parfois à devenir une confidente, surtout quand le client devient régulier, même si on n’en a au fond rien à foutre de ce qu’il a à dire. Montre le fric, fait ce que tu as à faire et bonsoir !

Je vendrais mon âme au diable, du moins ce qu’il en reste,  pour une ligne de coke, seulement, je ne dirais pas non à un soir de congé.  Ne pas sentir les mains poisseuses d’un inconnu sur ma poitrine, sa sueur coller à ma peau son souffle alcooliser s’imprégner dans mes cheveux. J’avais des rêves quand j’étais petite ! Je voulais être vétérinaire !  Ça aurait été trop cool avoir ma clinique, en Floride, parce que c’est de là que je viens.  J’ai fait d’autres choix et ils m’ont mené ailleurs… dans une ruelle de l’Eastside.

Je me dirigeais vers  Salazar Park avec l’envie de m’allonger sur un bac et de m’y endormir, ça ferait peut-être passer le manque même si je savais que tant que je ne reprendrais pas une dose, rien ne ferais passer la sensation qui même, devenais  de plus en plus forte. Chaque fois, je me répétais que c’était la dernière, de toute façon, je pouvais arrêter, si je le voulais vraiment, je pourrais arrêter avec de la volonté et ça, j’en avais à revendre !

C’était juste jamais le bon moment pour arrêter. Je ramassais de l’argent, beaucoup d’argent, j’en avais vraiment besoin pour payer Elija, pour son appartement. C’est cher un appartement, il ne pouvait pas payer ça tout seul.

Mais à mi chemin, je m’arrêtais, épuisée de marcher, toujours marcher, encore marcher. Les ai-je déjà calculé ne serait-ce qu’une seule fois, les kilomètres que je marche en une journée. Ce doit être impressionnant à la fin d’une semaine, et même d’un mois.

- J’veux juste une ligne !

C’était vraiment trop demandé ?

Elle venait peut-être de m’être servie, cette ligne. Une voiture s’approcha de moi et je me retournais, levant la main devant mes yeux parce que les phares m’aveuglais.  On m’interpella et je me penchais sur ma gauche pour voir au travers de la fenêtre passager ouverte.

- Fiiiiiiiinan ! Tiens donc !

Mais il n’avait pas le temps de discuter, il voulait que je monte à bord parce que Ward n’allait pas tarder à débouler dans le coin.  

- Eh merde !

J’ouvris la portière et m’engouffrais  dans la voiture dans perdre d’avantage de temps et la refermais  alors même que Finan avec déjà accéléré.

- Il part encore à la chasse aux sorcières ?  On ne fait rien de mal, si ça se trouve, on vous aide même ! Ouais, c’est vrai ! Souvent les clients demandent où ils peuvent trouver de l’herbe ou de la poudre, c’est comme un partenariat qui vous coûte pas un rond !

Je fouillais dans le coffre à gant, puis, directement dans les poches de Finan pour trouver ce que je cherchais : un paquet de cigarette. J’en sortie une et, tremblante, je dû me reprendre a trois fois avant de réussir à l’allumer puis je jurais, ouvrant la fenêtre pour la balancer hors de la voiture parce que je l’avais allumé par le philtre.

- Argh fait chier !  Dis, t’as pas quelque chose de mieux pour moi ?


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 9:24



Rescue
ft. Bailey North


J’avais trouvé Bailey et je n’avais trouvé qu’elle. Ça voulait dire que, soit les autres avaient déjà un client, soit elles étaient ailleurs. Il fallait, donc, que j’emmène Bailey ailleurs parce que Ward n’allait certainement pas tarder à débarquer.

Quand je m’arrêtai devant elle pour ouvrir la portière côté passager, elle s’exclama, visiblement contente de me voir. Mais ce n’était pas vraiment le moment de rester là et c’est ce que je fis comprendre à Bailey qui, du coup, jura et s’engouffra dans ma voiture. Je démarrai en trombe une fois qu’elle eut fermé la porte.

Je regardai la route alors que Bailey demanda si Ward était encore parti à la chasse aux sorcières. Je savais que si les prostituées des South Panthers rencontraient Ward, elles passaient chaque fois un sale quart d’heure alors qu’il les virait à sa manière de notre territoire. Je le savais parce qu’il s’en vantait. Je savais aussi qu’il ne faisait pas ça pour les Los Diablos mais pour son plaisir personnel.

Il est détraqué. Tout le monde le sait.

Bailey essayait de se défendre disant qu’elles ne faisaient pas de mal. Qu’au contraire, elles aidaient même, à leur manière, le commerce des Los Diablos. Je souris non sans me déconcentrer de la route.

-Je sais, Bailey. Mais ce n’est pas l’avis de tous les Los Diablos. Même si, moi, je sais bien que ce n’est pas votre faute à vos mais celles de vos supérieurs.


En fait, hormis Ward, très peu de Los Diablos étaient contre d’avoir des prostituées à portée de main. Beaucoup utilisaient leur service, d’ailleurs. Et puis, les filles n’en pouvaient rien si leur mac les envoyait ici. Il le faisait par provocation en sachant très bien qu’il foutait ses filles en premières lignes. Moi, j’avais pitié pour elles. Elles étaient manipulées contre de l’argent ou de la drogue. Dans le cas de Bailey, je savais que c’était les deux.

D’ailleurs, elle ne tarda pas à fouiller dans ma boîte à gant et dans mes poches et en retira une cigarette alors que je regardais toujours la route. Je l’avais laissé faire. Mais elle alluma la clope par le filtre.

Et elle voulait mieux. De la coke, qu’elle voulait.

-Chez moi, j’ai mieux pour toi. C’est là qu’on va. Il faudra que tu patientes encore un peu. Désolé. Tu tiendras jusque-là ?

Je ne pouvais pas risquer de la larguer plus loin. Pas après les menaces de Ward.

-Et oui, Ward part encore à la chasse aux sorcières. Sauf que, cette fois, je ne pense pas qu’il comptait simplement vous effrayer. Apparemment, il veut carrément se prendre pour Jack l’Eventreur. Il est de mauvaise humeur ces derniers temps.

Je continuais de rouler ralentissant, maintenant, ma vitesse pour éviter les flics.

-Il a déjà lancé les mêmes menaces il y a deux jours. Une de tes collègues ne manquerait pas à l’appelle depuis deux jours, par hasard ?


Je me mordis la lèvre en disant ça en espérant que la réponse soit négative et que toutes les filles étaient bel et bien en vie.

-Et les autres filles, elles tapinent où aujourd’hui ? Tu le sais ?

Mon appartement n’était plus très loin. Mais ce n’était pas pour ça que je n’étais pas capable de faire un détour si jamais une des amies de Bailey se trouvait, aussi, dans le coin.


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeSam 25 Juil - 19:49



Rescue
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Il y avait un moment que je n’avais pas vu le beau Finan alors je ne m’attendais pas a tomber dessus, ou plutôt qu’il me prenne comme ça dans sa voiture. Ça me fait un petit velours de savoir qu’il a volé à mon secours  même si j’aurais aimé qu’il  regarde après moi parce qu’il avait envie de me voir, de passer du temps avec moi… Je suis une pute mais je rêve aussi à mon propre conte de fée. Ça doit bien exister, une prostituée qui rencontre son prince charmant et qui la sort de la rue pour la mettre dans son beau château.

Finan m’avait retrouvé parce que ce cinglé de Fleming en avait après moi, pas qu’après moi en fait, mais contre toute les putes des South Panthers qu’ils venaient larguer dans l’Eastside, sur le territoire des Los Diablos.  Ces derniers n’étaient pas tous comme Fleming, même que plusieurs y trouvaient leur compte, je me faisais beaucoup d’argent en baisant avec des Los Diablos, Finan en est un et pas que la baise, en fait parce que les filles, ils nous arrivaient de diriger de nos clients vers des revendeurs de l’Eastside, des Los Diablos autrement dit, plutôt que de les envoyer vers des South Panthers. C’était une façon de nous assurer un peu de tranquillité pour faire notre travail mais ça, Ward, il ne le comprenait pas !

- Nos supérieurs ?  De la façon que tu le dis, on dirait que tu nous compare à des guichetières et nos pimps à des gérants de banque !

Cette histoire me rendait dingue, je n’arrivais plus à me calmer, il me fallait une dose et il me la fallait tout de suite. Alors je fouillais dans la voiture de Quinn sans rien trouver bien sûr, sauf son paquet de clope dans les poches de son jeans mais énervée comme j’étais, je l’allumais à l’envers avant de jurer puis de la jeter par la fenêtre avant de réclamer quelque chose de plus fort.

- Oh, parce que tu m’amène chez toi ? T’es certain que tu ne m’as pas charrié avec ton histoire de Ward, chasseur de prostituées ?

En disant ça, j’avais posé ma main sur sa cuisse et l’avait laissé glissé jusqu’entre ses cuisses avant de le caresser au travers de son jeans. Si c’était le cas, je pouvais bien tenir encore un peu… Cependant, Finan réitéra qu’il disait vrai pour Ward et ses intentions en ajoutant qu’il était de mauvaise humeur ces derniers temps.

- Il a déjà été de bonne humeur, lui ?

Je me redressais sur mon siège parce que, oui, il y avait une fille qui n’était pas rentré depuis deux jours et que ça avait fait péter un câble à Carlos qui lui voyait plus un manque a gagner qu’une perte humaine…

- Gabrielle…

C’est ce que je lui soufflais, comme si je venais de réalisé qu’on ne rigolait plus là.  Mais je m’énervais ensuite parce que je ne savais pas… On ne se disait pas tout, entre fille. Je passais mes mains dans mes cheveux pour les ramener vers l’arrière, en reniflant puis me tournant vers Finan.

- J’en sais rien, merde !  Nous sommes parties trois. Moi, Alexia et Loraine. Elles sont parties de leur côté mais je ne sais pas… elles… Elles allaient dans une fête je crois. Un Jule qui organisait un enterrement de vie de garçon à un pote, je n’avais pas envie d’y aller.  

Elles allaient probablement rester là toute la nuit, ne rentrer qu’aux petites heures du matin, si elles avaient fait assez, elles prendraient un taxi ou quelqu’un aurait la bonté d’âme de les reconduire.

- Elles ne m’ont pas demandé de les suivre de toute façon je n’y serais pas allé.

Je m’en foutais un peu d’elles, Finan m’avait bien fichu la trouille avec Ward l’Éventreur et qu’allait t-il arriver, les prochains jours ?  Je ne pouvais pas ne pas travailler, je ne pouvais pas me cacher tout le temps, j’allais devoir bouger, à un moment ou un autre. Putain c’était galère et ça, personne des South Panthers en auraient de quoi à foutre. Il n’y en pas un d’assez brave pour tenir tête à un Los Diablos.

- Je vais faire quoi, merde !  J’dois travailler, Finan !


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 11:15



Rescue
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Bailey était maintenant dans ma voiture et, donc, en sécurité. C’était le moins que je pouvais faire pour l’instant et je n’avais pas tardé à lui expliquer le pourquoi du comment. Ward était dangereux. Les prostituées des South Panthers le savaient parce qu’il s’amusait à les terrorisée. Même si cette fois, il avait complètement pété un câble, ce qui n’est pas spécialement surprenant étant donné le personnage.

Visiblement, Bailey n’avait pas fort aimé que je qualifie ses macs de « supérieurs ». C’est vrai que dit comme ça, ça faisait « business propre » alors que les divers trafics n’avaient rien de « propre ». Je fis la moue.

-C’est certainement comme ça que tes macs voient les choses. Désolé…

Bailey était nerveuse au point où elle alluma la cigarette par le mauvais bout. Je savais qu’il lui fallait autre chose… Quelque chose de plus fort pour calmer sa nervosité. Mais je n’avais ce qu’il fallait que chez moi. Exactement à l’endroit où on se dirigeait ce qui ne manqua pas de calmer légèrement Bailey qui se demandait si je n’avais pas simplement inventé toute cette histoire pour pouvoir l’emmener chez moi. Elle glissa alors sa main entre mes cuisses ce qui me fit me mordre la lèvre et me fit fermer brièvement les yeux. Bailey n’était jamais du genre à attendre longtemps avant de sortir son jeu de séduction qui, sur moi, fonctionnait toujours très bien. Il faut dire que c’est une jolie fille.

-J’aurais voulu que ça soit faux… Mais non… Et oui, je t’emmène chez moi.


Je dis ça en esquissant un sourire avant de reprendre une conversation plus sérieuse expliquant que Ward, ne comptait sûrement pas s’arrêter à des intimidations aujourd’hui. Alonso et moi, on l’avait bien trop foutu en rogne pour ça…

Et à la question de Bailey sur l’humeur de Fleming, je soupirais un peu.

-Non, tu marques un point. Je crois qu’il est né de mauvaise humeur. Mais disons que depuis trois jours, c’est bien pire. Il s’est fait remonter les bretelles par notre chef de gang… Et j’étais là… Il n’a pas aimé, je pense…

Alors, je posai la question de savoir si un ou l’autre collègue de Bailey ne manquait pas à l’appelle… Parce que Ward avait proféré les mêmes menaces il y a deux jours d’ici…

Et quand Bailey souffla Gabrielle, ça me fit frissonner… Pas un frisson de plaisir, non, un frisson d’effroi. Je connaissais Gabrielle… C’était une gentille fille…

-Et merde !

C’est ce que je disais en tapant du plat de ma main sur le haut de mon volant.

-J’espère qu’il ne lui est pas arrivé ce que je pense…

Sinon, je crois que je n’allais pas rater Ward la prochaine fois qu’on se retrouvera face à face sur le ring.

Quant aux autres filles, d’après Bailey, celles avec qui elle était partie avaient, apparemment, trouvé de quoi faire pour toute la nuit. Si elles étaient à une fête, elle ne risquait rien. Ward est cinglé mais pas stupide. Il ne prendra pas autant de risques pour une saute d’humeur. Bailey, elle, semblait ne pas avoir eu envie d’aller à cette petite fête. Pourtant, elle y aurait trouvé assez d’argent et probablement la drogue qu’elle voulait là-bas… Mais, visiblement, elle n’avait pas le cœur à ce genre de chose.

-Si elles sont à une fête alors elles sont en sécurité.

Je souris à Bailey mais elle n’avait pas le cœur à sourire. Le stress grimpa en elle. Elle se demandait ce qu’elle allait faire parce qu’elle devait travailler. Je comprenais… Elle avait besoin de thunes. Et elle avait besoin de donner lesdites thunes à ses macs sinon, je savais ce qui allait lui arriver.

Et je ne pouvais pas la laisser dans sa merde.

-Déjà, pour aujourd’hui, tu n’auras pas de soucis. Je te donnerais l’argent qu’il faut. Et je ferais ça chaque soir jusqu’à-ce que Ward se calme. J’en parlerais à Alonso. On ira le voir…

Je m’arrêtai devant l’immeuble où se trouvait mon appartement.

-Tu n’as qu’à t’installer chez moi en attendant. Ça ne sera que l’affaire de quelques jours. Mais ces quelques jours où je serais sûr que tu seras en vie.


On sortit de la voiture et on grimpa dans mon appartement. C’était petit et un peu vétuste mais ça faisait l’affaire pour y vivre. De toute façon, j’étais plus souvent dehors qu’ici.

Je me dirigeai vers un tiroir et en sorti une dose. C’était des doses que je gardais pour ma consommation personnelle. Je n’étais pas un grand consommateur mais ça m’arrivait de temps en temps à une fête ou l’autre, d’en prendre un peu. Je tendis le sachet à Bailey.

-Tiens. Ça devrait aller mieux après.

Après ça, je me laissai tomber dans le divan…



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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 19:51



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Je n’ai pas revue Gabrielle depuis un petit moment déjà mais avant que Finan ne me parle de la nouvelle quête de Ward Fleming, je ne m’en faisais pas plus que ça. Il nous était toute arrivée de tomber sur un mec entreprenant qui décidait de nous prendre pour plusieurs nuits, pour rompre avec la solitude ou parce qu’il en avait les moyens. C’était peut-être ce qui lui était arrivé, tant que nous n’avions pas de preuve du contraire, il était permis de le croire, seulement la réaction de Finan tuait le peu d’espoir que j’avais.

Pour les autres filles, je ne savais pas. Elles devaient prendre part à une soirée anniversaire à laquelle je n’avais pas eu vraiment envie de prendre part. Possible que je n’avais pas envie d’être l’objet de plusieurs hommes le temps d’une soirée, que de errer toute la nuit m’était plus profitable même si je risque de ne ramener aucun argent pouvait me valoir la raclée du siècle. Je n’avais pas accompagné les filles et c’est Finan qui a fini par me  mettre la main dessus, comme un chevalier des temps modernes.

Moi, ça m’arrangeais bien de finir avec lui, parce qu’il ne me laissait pas indifférente, le beau Finan.  Ok, j’ai la fâcheuse tendance aussi de m’accrocher à n’importe quel mec qui me fera un peu d’effet parce que j’ai trop envie d’y croire à mon conte de fée. C’est chez lui qu’il me ramène après m’avoir promis qu’il y aurait quelque chose pour moi, parce que ma nervosité me fait faire n’importe quoi et que j’ai de plus en plus de difficulté à me contenir.

J’aimais bien l’appartement de Finan. Il ne payait pas de mine mais il y avait tout ce qu’il fallait pour le confort. Peut-être que je pourrais prendre une douche, s’il voulait, il se joindrait à moi, ce serait trop bon de sentir ses mains sur mon corps en même temps que l’eau chaude. Mais avant de penser à ça, il me tendit un sachet de coke et je le pris dans mes mains comme s’il s’agissait d’un oiseau fragile, puis je me réfugiais sur son divan, recroquevillée et en sniffais le contenu que je vidais grossièrement sur le dessus de ma main, pas le temps de faire de belles lignes propres ou d’en prendre une dose avec une clé.

- Oh ouais ! Oh ça fait du bien !

C’était magique, euphorique.  La coke envahissait mon corps, réparait ses faiblesses, calmait la sensation de manque. Je renversais ma tête vers l’arrière quelques secondes, comme pour savourer l’effet, avant de la relever et de regarder Finan.

- Si tu était pas un Los Diablos…

Je pourrais tomber facilement amoureuse de lui.  Le fait est que si j’y crois à mon conte de fée, je ne suis pas stupide pour autant. Je sais que de tomber pour un Los Diable, pour un South Panthers, ou pour n’importe qui, qui trempe dans le milieu ne ferait que perpétuer un cercle vicieux bien établi. Si un jour je tombe pour quelqu’un, il faudra que ce soit pour quelqu’un qui puisse me tirer vers le haut, et ne pas me maintenir dans le fond. Finan, même avec sa tendance à toujours vouloir me sauver ne pourrait pas réussir à faire ça.

J’avais un regain d’énergie, je ne stressais pas tant moins  mais le stress était mon lot quotidien et je fonctionnais plutôt bien avec ça, ce n’est pas non plus comme si j’avais le choix ! Je me levais et rejoignis Finan et n’attendis pas son signal pour commencer faufiler mes mains sous ses vêtements, à relever son t-shirt et à plonger une main dans son pantalon.

- Tant qu’à être ici, aussi bien en profiter, non? T’as envie de quoi, Finan ?


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeLun 27 Juil - 9:37



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On était désormais à l’abri dans mon appartement. Ce n’était pas le plus bel endroit du mon mais c’était mon chez moi… Ce n’était pas non plus très bien rangé ici. Il y avait des fringues qui trainaient mais, aussi, un tas d’instrument différent. C’est dans ça que passait une partie de mon salaire de Los Diablos. Et même si ce n’était pas toujours du très bon matériel, l’important, pour moi, c’est que je puisse, de temps en temps, pouvoir faire de la musique n’en déplaise à mes voisins.

J’avais donné un sachet de coke à Bailey. Elle en mit sur sa main et sniffa comme si sa vie en dépendait. Elle n’avait même pas pris le temps de faire ça dans les règles de l’art mais au point de manque où elle en était, ça n’était pas vraiment une surprise. Je la laissai faire et quand je vis le soulagement marqué son visage, je rigolai.

-Il n’y a pas meilleure qualité en plus.

Il fallait rendre ça à la drogue des Los Diablos : c’était de la bonne qualité. Elle venait de la Famille de Los Angeles, ce qui était quand même un bon gage de qualité. Bien mieux que ce que vendaient les South Panthers. Donc, bien mieux que ce que Bailey avait d’habitude.

Mon regard croisa le sien et elle commença une phrase… Un phrase qu’elle ne finit pas… Mais qu’elle n’avait pas besoin de finir parce quoi qu’il y ait derrière, je savais que ça ne pouvait que faire émerger en moi certain regrets. Parce que j’appréciais beaucoup Bailey… Peut-être même plus que ce que je ne voulais bien l’avouer.

Alors, je l’empêchai, d’une certaine façon, d’achever son idée. J’affichai un pauvre sourire.

-Mais j’en suis un… Et si toi, je suis sûr que tu peux devenir bien mieux qu’une prostituée, moi, je serais toujours un Los Diablos.

Parce que je ne pouvais pas abandonner le navire. Je ne voulais pas le faire. Je ne pouvais pas partir et abandonner mes amis derrière. Ce n’était pas dans ma nature.

Bailey finit par me rejoindre et commencer à passer ses mains chaudes sous mes vêtements. Et quand elles finirent dans mon pantalon, je ne pus que répondre à ses invitations.

De quoi j’avais envie.

-De toi…


C’est ce que je soufflai avant de l’embrasser longuement pour ne briser le baiser qu’une fois à bout de souffle.

-Et d’une douche aussi.

Et faire les deux en même temps était possible. Je l’emmenai, donc, dans la salle de bain et l’aidai à retirer délicatement ses vêtements constant qu’elle avait des marques de coups… Ricardo n’était jamais tendre avec ses filles… Ce type me dégoutait. J’embrassai son épaule avant de me déshabiller à me tour et d’aller la douche avant d’embrasser à nouveau Bailey avant de nous entrainer sous la douche quand la température fut assez chaude.

Je la plaquai doucement contre le mur pour l’embrasser encore mais plus fougueusement caressant l’un de ses seins d’une main. L’eau coulait sur nous et alors qu’on enchainer les baisers, ma main descendis de son seins à son intimité que je commençai à caresser.



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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeLun 27 Juil - 16:06



Rescue
ft. Finan Quinn




Il est vrai que chaque fois que Finan m’a fournis en drogue, la qualité était au top, difficile à battre.  Je n’aurais pu trouver mieux pour combler mon manque, dans tous les sens du terme parce que la compagnie de Finan y était aussi pour beaucoup. J’avais donc, par le plus grand des hasards, tout en main pour passer une excellente soirée alors que je ne m’attendais plus à rien.

Et je sais que je dois ne pas non plus m’attendre à quelque chose.

Finan est et sera toujours un Los Diablos, comme moi, je serai toujours une prostituée paumée, quoi qu’il en pense.  À chacun son destin, il y a longtemps que j’ai fait mon deuil d’un avenir meilleur, même s’il m’arrive encore d’en rêver. Rêver ne coûte rien et personne ne peut savoir ce qui se passe dans ma tête.

Valait donc mieux ne pas philosopher plus longtemps sur lui qui est un Los Diablos, moi qui ne suis qu’une pute et profiter du bon temps que nous pouvons partager, en attendant que dehors, l’orage Ward Fleming passe. Je l’ai donc rejoins et caresser, sous ses vêtements, intimement et lui ai demandé ce dont il avait envie. Sa réponse me fit sourire et je le suivis jusqu’à sa salle de bain, dans laquelle il me retira délicatement mes vêtements avant de retirer les siens. Finan était doux, alors qu’on aurait pu croire le contraire avec ses grosses mains, cependant, le musicien en lui prenait le dessus. Ses doigts étaient agiles et délicats, j’aurais pu croire qu’il cherchait à composer une nouvelle mélodie sur mon corps.

Je me retrouvais coincée entre son corps chaud, plus chaud encore que la température de l’eau, et la porcelaine glacée du mur. Le contraste me fis rigoler de surprise mais mes rires furent vite étouffés par les lèvres de Finan que je goûtais avidement, encore et encore pendant que mes mains imitaient ses mouvements sur mon corps en allant et venant dans son dos avant de finir sur ses fesses.  Je relevais une jambe, me tenant en équilibre, mes bras eux, vinrent se serrer autour de son cou et je plaquais au possible mon bassin contre le sien, assez pour sentir son sexe flirter avec le mien.

L’eau éclaboussait sur la tête de Finan et les gouttelettes volaient en tous sens, venant s’écraser sur mon front, sur la porcelaine du mur autour de ma tête, l’eau ruisselait sur nos visage et coulait sur nos corps, les rendant luisant, mouillés.  Je dégageais une main de mon étreinte et vînt la glisser entre nous deux pour d’abord le caresser. Son sexe palpitait dans ma main, ou était parce qu’il frissonnait de plaisir ?  J’adorais cette sensation qui était si différente avec un client comme Finan alors qu’avec un parfait inconnu, je n’en aurais rien eu à faire qu’il prenne son pied, j’aurais été indifférente à ses caresses, je n’aurais pas été plus démonstrative que ça, donne moi non fric et laisse moi partir. Finan, je veux être avec lui, je veux qu’il me touche, j’ai envie de lui aussi sûrement que j’ai envie de me réveiller dans ses bras demain matin, si pour tant il me demandait de passer la nuit. Ensuite, je dirigerais son sexe vers le miens et le laissais me pénétrer, soufflant entre mes lèvres ce qui chassa quelques mèches de mes cheveux qui étaient tombées sur mon visage par la force de l’eau.

Je me tenais fort à Finan, ma cuisse toujours remontée contre sa hanche, prenant appuie du  mieux que je le pouvais de mon pied sur le sol mouillée et glissant de la douche, de mes fesses contre la paroi de porcelaine et de mon bras passer autour du cou de Finan.  Je n’hésitais pas à l’embrasser à pleine bouche, un autre, un client rencontré dans la rue, je lui aurais interdit de m’embrasser. Il ne s’agit pas d’amour mais d’une transaction pendant laquelle je ne suis rien d’autre qu’un trou à remplir. Ce soir, dans cette douche avec Finan, c’est différent. Il est certes un client, mais pas ce soir, mais avec lui, je ne suis pas qu’une pute.

Je m’accroche d’avantage à lui quand l’orgasme me prend à revers et me transporte et me fait crier de plaisir. Le jet de douche camouffle à peine nos gémissements et l’eau, à force, devient tranquillement de plus en plus froide.


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeMar 28 Juil - 12:42



Rescue
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Les caresses de Bailey devinrent plus sérieuses et à sa question, j’avais soufflé que c’était d’elle dont j’avais envie. Je n’avais pas envie d’elle parce que c’était une prostituée et moi un potentiel client… Non, j’avais envie d’elle parce que je n’avais jamais été indifférent à Bailey. Je ne savais pas si c’était de l’amour. C’était, en tout cas, de l’affection. Une sorte d’attraction à laquelle je ne pouvais rien faire.

A laquelle je ne voulais rien faire.

Alors, je n’y résistais pas l’entrainant avec moi dans la douche et la déshabillant délicatement. Elle méritait un peu de douceur. Après ça, on entra dans la douche et je la plaquai doucement contre le mur la faisant rire. Un rire communicatif. On échangea plusieurs baisers alors que nos mains touchaient sans cesse le corps de l’autre comme si on cherchait chaque fois plus de contact.

Quand elle souleva une jambe, nos sexes se frôlèrent entrainement mon gémissement contenu. Je passai une main sous sa cuisse la caressant et caressant, suite, ses fesses alors que l’eau ruisselait sur nous. Je frissonnai alors qu’elle prit mon sexe en main. Je gémis à nouveau enfouissant ma figure dans son cou que je mordillais légèrement avant d’y déposer un baiser. Je continuai mes caresses tout en même temps alors que Bailey dirigea mon sexe vers le sien. Je fis le mouvement pour la pénétrer soupirant de plaisir au passage.

Elle se tenait à moi alors que je passai mes mains sur ses deux cuisses pour la soutenir contre le mur alors que j’allais et venait en elle butant chaque fois plus profondément.

Bailey m’embrassa et je plongeais son baiser avant que notre respiration saccadée nous empêche de rester concentrer sur nos baisers. Mes mouvements étaient suaves mais quand je sentis l’orgasme arriver, j’accélérais un peu jusqu’à-ce que Bailey crie de plaisir. Son cri entraina mon orgasme alors que je fis un dernier mouvement.

Après ça, nos corps se calmèrent un peu alors que je respirais dans son cou la laissant doucement reprendre totalement son équilibre sur ses deux pieds.

Je ne dis rien. Je souris simplement avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Sans rien dire, à nouveau, je commençais à passer le savon sur son corps. Je posai de temps à autre des baisers dans son cou et quand on en eu terminé, on sortit de la doucement. Je me séchai avant de remettre un boxer propre et de me retourner vers Bailey. Je posai ses mains sur ses hanches.

-Reste pour la nuit, s’il te plait.

J’avais envie qu’elle reste et pas uniquement parce que Ward était dehors.

-Comme je te l’ai dit, tu peux même rester jusqu’à-ce que Fleming se calme. Je préférerais, d’ailleurs. J’ai pas envie que tu fasses partie de ses prochaines victimes.

Parce que Bailey méritait bien mieux que de faire partie des biens trop nombreuses victimes de Ward. D’ailleurs, Bailey méritait tout simplement bien mieux que l’Eastside.

-Tu resteras ?

Je ne pouvais pas l’y obliger…



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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeMar 28 Juil - 19:24



Rescue
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J’aurais voulu rester sous la douche avec Finan toute la nuit tant nous y étions bien. Quand je vivais ce genre de moment, je redoutais toujours l’après, quand il me faudrait me rhabiller et retourner dans la nuit noire. Seulement, après l’orgasme, il fallait bien repasser par la case triste de la réalité. Finan néanmoins fit durer le plaisir en ayant la délicatesse de me savonner le corps. Je le laissais faire, admirant tous ces gestes d’une tendreté infinie et quand il y terminé, je le suivis hors de la douche et m’enroulais dans un drap de bain qui était accroché derrière la porte de la salle de bain.

Finan, lui, avait enfilé  un boxer propre puis revînt vers moi et posa  ses mais sur mes hanches tout en me regardant dans les yeux.  J’avais tellement envie d’accepter sa demande de reste ici pour la nuit. Seulement j’allais avoir des ennuis, Ricardo ne me ferait pas cadeau d’une nuit de repos, la menace de Ward ne suffirait pas a justifier une nuit sans faire d’argent.

- Finan…

J’avais baissé les yeux et m’étais serrée contre lui. Pourquoi était-ce si difficile d’écouter son cœur, surtout quand la tête aussi réclame la même chose. J’allongeais mes bras et entrelaçais nos doigts ensembles.  Ça me fascinais, chaque fois, combien mes mains semblaient minuscules dans les siennes, il pouvait refermer ses mains et faire complètement disparaitre les miennes.

Il réitéra sa demande, abattant cette fois la carte Ward et sa peur que je sois sa prochaine victime. Et si c’était le cas ? Si je devenais la prochaine victime de Ward ? Je ne serais rien de plus qu’une statistique de plus. Une prostituée abattue dans une ruelle, un fait divers, pas de quoi en parler le lundi matin devant la machine à café au bureau. Ce serait peut-être ma délivrance… le seul moyen que j’avais de m’en sortir c’était en  mourant.

Je finis par faire oui de la tête, j’allais rester pour la nuit, j’en avais envie. Je me reculais et tournais des talons pour me diriger vers le salon. Je fouillais au travers de son bazar et trouvais un t-shirt qui, en le portant à mon visage, était imprégné de son odeur. Je l’adorais alors je l’enfilais en laissant tomber la serviette sur le sol et l’envoyais  d’un mouvement du pied, plus loin sur le sol.

- C’est ton t-shirt sexy du samedi matin ?  Celui que tu portes pour faire un peu de muscu ? Ou alors tu le portais un vendredi soir, su Stryge ?  Il sent bon, il sent toi !

Mes cheveux mouillés dégoutaient sur mes épaules et mouillaient en même temps le t-shirt de Finan que je portais. J’avais froid, un peu, alors j’allais me cacher dans son lit en ramenant les draps sur moi. Ici aussi, l’odeur de Finan était omniprésente.  C’était réconfortant, troublant aussi.

- Tu en as souvent, de la compagnie pour dormir, Finan ?

D’ailleurs, il était quelle heure ?  Je n’en avais aucune idée. Je me sentais fatiguée alors j’avais cru que c’était l’heure pour aller dormir, celle où les gens ‘’normaux’’ allaient au lit. Je le regardais toujours, détaillant son corps, son torse, surtout, et cette croix qu’il portait toujours autour du cou.

- Tu savais que le cercle et les 4 branches de ta croix sont aussi appelés la roue solaire ? En fait, les 4 branches représentent chaque les 4 éléments. j’éclatais de rire avant de me retourner sur le dos et de continuer de parler, je suis curieuse, je m’intéresse à plein de truc et je pense que je suis la seule pute en ville a avoir sa carte de la bibliothèque !

J’aimais bien y aller de temps en temps et prendre des livres, m’installer dans un coin et lire pendant des heures. C’était ce que je pouvais me permettre, quand je pouvais avoir du temps libre.

- Tu trouves pas ça con ? Que je puisse préférer aller à la bibliothèque plutôt que de faire des trucs que les filles comme moi feraient ?


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeMer 29 Juil - 11:33



Rescue
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Après être sorti de la douche, je n’avais qu’une seule demande : celle que Bailey reste cette nuit. Je me voyais mal la laisser repartir dans les rues de l’Eastside et moi aller dormir comme si de rien n’était. Non. C’était inconcevable pour moi. Même si je savais que Bailey devait ramener de l’argent à son mac et que je l’avais retiré de son trottoir tôt dans la nuit.

Mais il fallait qu’elle reste…

Elle souffla mon nom et se serra à moi. Mes mains glissèrent sans son dos au-dessus de sa serviette de bain. Ma main glissa et elle entrelaça nos doigts. Elles étaient toutes douces contrairement aux miennes qui étaient de main de musicien et mes doigts étaient un peu meurtris par les cordes de ma guitare.

J’appuyai ma demande avec un argument de choc et elle ne peut qu’accepter d’un hochement de tête. Je souris de soulagement. Au moins, j’allais pouvoir passer la nuit sans me demander tout le temps si j’allais revoir Bailey vivante un jour ou non.

Je suivis, ensuite, Bailey vers le salon où elle troqua sa serviette de bain pour un de mes t-shirt. Elle se posait la question de savoir quand je l’avais porté et ça me fit rire alors que mon odeur semblait lui plaire.

-C’était celui de vendredi. J’ai fait un concert avec. Je te l’offre si tu veux.

Il lui allait bien. En fait, j’ai toujours trouvé que les t-shirt d’homme allaient bien aux femmes. Ça leur donnait un petit truc sexy.

Bailey parti alors vers la chambre et que la suivi toujours vêtu d’un simple boxer et de mon collier que je n’enlevais absolument jamais. Bailey fila alors dans mon lit sous les couvertures et je rigolai avant de la rejoindre moi aussi sous les couvertures. Il n’était pas forcément tard. Pas plus de minuit en tout cas. Mais ça faisait du bien d’être couché quand même.

Bailey posa alors une question qui me fit sourire un peu.

-Souvent ? Non. Quand je viens dormir ici c’est souvent le matin après avoir bosser. Et je reviens souvent seul. Même si ça m’arrive parfois de ramener une fille du Stryge juste pour passer du bon temps… Mais ça ne dure jamais plus d’une nuit.

Parfois, je prenais aussi le service de prostituée mais Bailey était déjà au courant. Pour ce qui était d’avoir une relation stable avec une fille, ce n’était pas à l’ordre du jour. De toute façon, je ne crois pas que mon métier et une relation stable puisse aller ensemble. Même si beaucoup de Los Diablos avait des familles… Mais ils se mettaient en couple entre Los Diablos. Comme Alonso et sa femme, tous deux Los Diablos depuis leur adolescence même si Carlotta ne vendait plus de drogue vu qu’elle s’occuper de ses enfants. La seule Los Diablos pour qui j’ai eu des sentiments et pour qui j’ai cru pouvoir construire quelque chose est morte il y a 4 ans laissant derrière son fils, Alvaro. Après ça, je n’ai plus été en couple. Pas parce que je ne le voulais pas mais parce que l’occasion ne s’était pas présentée.

Le regard de Bailey se posa sur moi et s’attarda sur ma croix. Je souris, impressionné, alors que Bailey savait exactement ce que représentait la croix que je portais. C’était bien la première qui savait ce que signifiait le symbole que je portais autour de cou. Elle était curieuse de tout Bailey et avait sa carte à la bibliothèque. Oui, c’était peu comment chez les prostituées. Bailey en était consciente. Mais moi, je trouvais ça magique.

Je plaçai mon bras autour de ses épaules et lui souris.

-Non, je ne trouve pas ça con. Je trouve ça beau. C’est la preuve que ce qu’on fait ne définit pas forcément ce qu’on est.

J’étais bien placé pour le savoir. J’étais un Los Diablos mais, si j’avais un tas de vice, j’étais aussi passionné par la musique, la lecture et plein d’autres choses que mes parents m’avaient transmises. En fait, beaucoup de Los Diablos sont des gens qui, au fond, sont des gens bien. Presque tous. Il y avait des exceptions. Inutile de les citer.

-J’ai aussi ma carte de la bibliothèque, tu sais.


Je rigolai après avoir dit ça. Mais c’était vrai pourtant.

-Ma passion pour le médiévale, je la tire de certains bouquins. Et je crois que tu es la première qui arrive à me dire ce que représente ma croix.


Je lui souris.

-Tu sais Bailey… Je crois vraiment qu’un jour, tu auras ta chance.

De sortir du merdier dans lequel est était. Parce qu’autant moi, j’ai toute la famille Los Diablos pour me soutenir autant elle et les autres filles, elles n’ont personne.

-Et quand elle se présentera, il faudra que tu la prennes, ok ?


Parce que les chances, parfois, ne se présentent qu’une seule fois.




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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeMer 29 Juil - 19:27



Rescue
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J’acceptais la proposition de Finan de rester avec lui pour la nuit non sans craindre les représailles de Ricardo. En fait, j’avais bien plus peur de  lui que de Ward, parce que Ward, il me tuerait et ça en serait fini de cette vie de merde alors que Ricardo me ferait souffrir autant physiquement que psychologiquement et ça aussi, à la longue, ça fini par tuer.

En fouillant dans les traineries de Finan, je trouvais un t-shirt que j’enfilais tout en humant son odeur qui en imprégnait les fibres du tissu. Il l’avait porté vendredi soir pour un concert au Stryge et il m’en faisait cadeau. Ça valait tout le pognon que j’aurais pu me faire cette nuit en me prostituant !

- Merci !

J’étais vraiment heureuse de ce geste.

- Il faudra que je te le ramène de temps en temps parce qu’il n’aura plus ton odeur et c’est surtout ce que j’aime, de ton t-shirt.

Finan me rejoignit dans son lit et, curieuse, je voulu savoir s’il ramenait souvent des filles ici. Je savais qu’il lui arrivait de se payer des prostituées, je suis l’une d’elles, mais des filles bien avec qui il pourrait développer un truc, je voulais savoir, je voulais le connaître un petit peu plus.

- Jamais plus que pour une nuit ?  Je pensais que tu avais un harem rien que pour toi.

Je le taquinais, je savais bien qu’il n’était pas le genre d’homme à profiter des femmes, à leur monter de beaux grands bateaux qui ne vont nulle part. J’en avais connu des beaux parleurs comme ça, il y en a toujours des clowns pour vous faire croire qu’ils vont changer votre vie mais au final, c’est pour toujours mieux nous faire mal.

La croix de Finan m’avait toujours intriguée. Je la trouvais belle et un jour, j’eu envie de connaître son histoire alors j’avais été fouillé à la bibliothèque et j’avais trouvé un livre sur les croix et les différents symboles religieux.  Je me souviens que j’avais passé la journée recroquevillé dans un coin à lire le livre d’une couverture à l’autre. J’adorais apprendre des trucs, sur n’importe quel sujet, c’est ce qui est passionnant, emmagasiner des informations et pouvoir les dire quand c’est intéressant.

Finan passa son bras autour de mes épaules et je posais ma tête sur son torse alors qu’il disait que c’était beau de s’instruire, que notre mode de vie ne nous limite pas.

- Ah ouais ? Mais à quoi ça va me servir de savoir tout ça… personne ne s’intéresse à moi pour ma tête, mais pour mon cul !

Il ne m’était jamais arrivé qu’un client  me dise de laisser tomber le sexe, qu’il avait envie d’avoir une conversation intellectuelle et que je pouvais choisir le sujet. Oh des étranges j’en ai connus, mais jamais en ce sens là… Pourtant, j’aimerais bien !

- On devrait y aller ensemble, alors un de ces quatre.

Il lirait des trucs d’époques médiévales et je lirais moi des choses plutôt politique ou scientifique.  J’aimais bien les articles sur la recherches mais il n’y avait pas beaucoup de livre traitant de ce sujet à la bibliothèque, c’était dommage.

- Ça ajoute à mon charme, tu pense ?

Je m’étais relevé sur mon coude et j’avais passé mon index sous sa chaine pour faire se relever la croix avant de la laisser retomber et de l’embrasser tendrement. Puis je le regardais dans les yeux quand il me parla de mon avenir, de la chance qu’un jour j’aurai et que, ce jour là, je devrais la saisir. Si, en premier je le regardais le plus sérieusement du monde, l’instant suivant, j’éclatais de rire et me relaissais tomber sur le lit.

- Tu penses qu’on peut sortir une fille comme moi de la rue, Finan ?  Genre un homme beau et riche craquerait pour la souillons que je suis et m’amènerait dans sa belle villa à Malibu ou…. J’sais pas… San Fernando ?

Je voulais y croire, j’étais la première à en rêver mais quand ça sortait de la bouche d’un autre, bien que tout compte fait ce fût la première fois que quelqu’un me disait un truc du genre, ça me semblait complètement irréaliste.

- Pute un jour, pute toujours !  Mais toi. Toi Finan tu vaux tellement mieux que tout ça ! Ta musique est formidable pourquoi tu ne veux pas tenter ta chance et contacter un manager ?

Ça lui allait bien de parler de chance qu’il faut saisir alors qu’il avait le talent pour s’extirper du fumier dans lequel nous trempions jusqu’au cou.

Je ne riais plus.

Je fixais le plafond, les taches d’humidité qui avait fini par traverser le plancher du locataire d’au dessus pour  s’imprégner dans les carreaux du plafond de Finan.   Je n’avais rien à ajouter sur ce qu’il en pensait. Je ne voulais pas m’accrocher à de faux espoirs et finir par m’en prendre plein la gueule, comme Gabrielle, comme Juanita, comme Kelly… Toutes des filles comme moi qui avaient eu des rêves et qui crevaient de faim entre deux clients.  Et peut-être même qu’elles étaient morte. Gabrielle, on ne l’avait pas revue depuis un moment…

- Quand la chance se présentera, je la saisirai.

Je me retournais sur le côté, dos à Finan et je fermais les yeux. Je ne m’endormais pas, je ne voulais simplement plus me bercer d’illusions. Je savais que le réveil allait être trop brutal et que je n’étais plus aussi solide qu’avant pour encaisser des revers.  Il y avait des cassures, dans ma tête et dans mon cœur.

Après de longues minutes, peut-être même des heures, je sortie d’en dessous des draps, sur la pointe des pieds et j’attrapais mes fringues et mes bottes mais je les enfilais pas. Je ne voulais pas réveiller Finan, ou le déranger s’il ne dormait pas, quoi que, s’il ne dormait pas, il m’aurait demandé ou je m’en allais comme ça. Avant de quitter son appartement, je griffonnais un message sur un bout de papier puis je lui soufflais un baiser avant de sortir et de refermer la porte derrière moi.

Citation :
Roses Are Red
Violets Are Blue
Thank You So Much
For All That You Do !


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeJeu 30 Juil - 10:10



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J’avais offert mon t-shirt à Bailey. Un t-shirt qu’elle ne semblait aimer que parce qu’il portait mon odeur. Je souris à sa réflexion.

-Tu sais que tu peux venir ici autant de fois que tu le veux.


Autant de fois et aussi longtemps qu’elle le voulait, c’était ça que je voulais dire. Mais j’avais peur de trop insister sur ce fait.

On finit par rejoindre mon lit là où Bailey se demandait si j’y avais beaucoup de compagnie. Ma réponse sembla la surprendre parce qu’elle pensait que j’avais un harem rien que pour moi. Ça me fit rire. Une fille ce n’était déjà pas simple alors tout un harem, je crois que ça sera vraiment difficile à gérer.

-Peut-être qu’un jour, je trouverais une fille qui restera plus qu’une nuit. Qui sait…

Mais il faudrait une fille qui ait les nerfs bien accroché alors… Parce que j’étais un Los Diablos avec tous les inconvénients que ça apportait à une vie de couple.

L’attention de Bailey se porta, ensuite, sur ma croix. Une croix dont elle connaissait la signification parce que Bailey était loin d’être stupide. C’était bien ça le malheur dans son histoire à elle. C’est qu’elle s’intéressait à tout. Elle lisait. Elle savait réfléchir. Elle avait certainement des rêves dans la tête même si elle se les gardait pour elle. Et elle se demandait si son intérêt pour les livres était con. Non, ça ne l’était pas et c’est ce que je lui dis… Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de trouver ça inutile dans son cas.

-Peut-être qu’un jour, ça servira.

Je dis ça en souriant. Il ne fallait jamais croire que ce qu’on apprenait était inutile. Le savoir, c’est le pouvoir. Et même si ça se voit moins dans l’Eastside, c’est pourtant le cas.

Je déclarai avoir moi aussi ma carte de bibliothèque pour aller lire ou emprunter quelques récits médiévaux. Ça alimentait mes chansons parce que j’adorais ce monde tellement plus fantastique mais pourtant si proche du nôtre. Et quand Bailey proposa d’y aller ensemble un de ses quatre, je souris à nouveau.

-Oui, ça serait bien.


Bailey demanda alors si ça ajoutai à son charme. Je caressai doucement son bras.

-Pour moi, oui, ça y ajoute.

Des filles jolies, il pouvait il y en avoir beaucoup. Mais des filles jolies, qui savent tenir une conversation et qui, en plus, avait du cœur, c’était plus rare. Bailey était pourtant de celles-là. Je la laissai jouer avec ma croix avec d’accueillir son baiser en le prolongeant avant que je ne lui dise ce que je pensais. Et ce que je pensais c’était : « si un jour tu as la chance de sortir de ce merdier, fais-le ». C’était mon message. Mais Bailey ne semblait pas croire à la possibilité que ça arrive. Ou alors, elle ne voulait pas se donner de faux espoir. Même si son exemple donné me paraissait extrême.

-Il ne faut pas forcément un homme riche pour sortir de ce merdier. Un homme bien suffit. Un homme qui a un travail respectable…


En gros, pas moi. Je venais de m’exclure du scénario en disant ça. Parce que si j’appréciais énormément Bailey, je savais que je ne pouvais pas la sortir de l’Eastside.

Mais Bailey n’y croyait pas. Si je lui sortais souvent que je ne serais jamais rien d’autre qu’un Los Diablos, elle était convaincue qu’elle sera toujours une pute. Comme si, autant l’un comme l’autre, on ne voulait de toute façon pas changer.

Dans mon cas, c’était sûrement le cas. D’ailleurs, Bailey me mit face à ça en se demandant pourquoi moi, je ne tentais pas ma chance. Comme si elle me renvoyait à ma propre hypocrisie. Je soupirai.

-Parce que…

J’ai peur ? Non, je n’avais pas peur de recevoir des critiques sur ce que je faisais… Mais peut-être que j’avais peur, justement, que les réponses soient toute négatives. Voir de ne pas avoir de réponse du tout. Bref, j’avais peur que mon seul rêve parte en fumée… C’est pour ça que j’attendais… C’est pour ça que je n’envoyais rien.

-Parce que ce n’est pas encore parfait… Je ne veux pas envoyer les choses comme ça.

Voilà où est l’hypocrisie. Dans ce mensonge. Et je crois que c’est ce qui scella la fin de la conversation. Bailey ne souriait plus. Elle regardait, maintenant, le plafond. Je voulais lui faire garder espoir. Elle n’en voulait pas. Elle voulait que je tente ma chance… Mais je ne voulais pas que, si cette chance me mène nulle part, que je perde mon dernier espoir.

Mais elle déclara quand même qu’elle prendrait sa chance quand elle se présentera. Je tournai la tête vers elle et hochai la tête avant qu’elle ne se retourne complètement pour fermer les yeux.

Je soupirai… Il fallait toujours que je parle trop… Alonso disait parfois qu’un coup de poings vaut mieux que mes vaines paroles. Ici, ce n’était pas un coup de poing qu’il aurait fallu… Mais que je me taise tout simplement.

Je finis par me coucher complètement sur le dos regardant pendant de longue minute le plafond avant de réussir à m’endormir regrettant amèrement que la soirée se soit terminée ainsi.

****


J’émergeai doucement de mon sommeil. J’avais dormi d’une traite sans même rêver. Il me fallut le temps avant de me rappeler la soirée d’hier et après m’être étiré et frotté les yeux j’avais constaté que Bailey n’étais plus dans mon lit.

-Bailey ?


Je sortis d’un bond de mon lit avant de me diriger vers le salon.

-Bailey, tu es là ?


Il n’y avait pas un son. Pas même celui de la douche. Même si je pris quand même le temps de vérifier si elle n’était pas à la salle de bain… Mais non, personne… Ce n’est que quand je revins au salon la deuxième fois que je remarquai le bout de papier. Je le pris en main avant de m’exclamer :

-Putain !

C’est ce que je dis en frappant sur la table du poing. Bailey était partie… Elle était partie et je ne savais même pas quand.

C’était ma faute.

Ou c’était la faute de notre incapacité, à tous les deux, de ne pas retomber dans nos travers.

Elle était retombée dans les siens en retournant dans la rue, là où des gars comme Fleming l’attendaient.

J’enfilai mes vêtements en quatrièmement vitesse. Il fallait que je la retrouve. Il fallait que je m’assure qu’elle était vivante.

Alors, je pris ma voiture et fonçai à travers les rues non sans avoir, avant de partir, constaté qu’il était déjà 11h du matin.

Il était peut-être déjà trop tard surtout que je ne vis aucune trace de Bailey dans les rues qu’elle avait l’habitude de fréquenter…

Je m’énervai de plus en plus jusqu’à finir par directement me dire que le mieux était d’aller demander directement à Ward ce qu’il avait fait. Je m’arrêtai devant chez lui et grimpai à l’étage jusqu’à me retrouver devant la porte de son appartement. Je toquai très fort.

-Ouvre, Fleming !

Si j’avais voulu le mettre de mauvaise humeur, c’était gagné. Je le savais. Mais j’agissais complètement sous l’impulsivité. Parce que cette situation m’énervait et parce que j’avais un mauvais pressentiment.

Et Fleming ouvrit la porte à la volée. Son visage affichait un mécontentement total et c’est de sa voix calme mais agacée qu’il me lança :

-Je m’appelle Ward ! Et tu viens de me réveiller, l’Irlandais.

Je n’en avais rien n’à foutre !

-Où est Bailey ? Je te jure que si tu as touché à un de ses cheveux cette nuit, je te descends, Los Diablos ou non.

Il croisa les bras et pencha la tête légèrement sur le côté. Ce qui, était mauvais signe, je le savais mais je n’avais pas vraiment le temps de m’attarder sur les états d’âme de Ward. Ni sur ma vie, visiblement.

-Pourquoi ? Tu as besoin d’un prostituée à 11h du mat’ ? Une South Panthers en plus ? Je croyais que tu étais fidèle aux Los Diablos…

Il ose me parlé de fidélité lui ? Je l’emmerde.

-Où elle est ?! Je sais que tu t’amuses à tuer des prostituées Ward alors dis-moi où est Bailey !

Il prit son air sérieux alors que moi, je soutenais son regard.

-Dans son taudis. Du moins, c’est là qu’elle se rendait quand je l’ai vue errer dans les rues ce matin. Je ne l’ai pas touchée. Je ne toucherais jamais à Bailey. Je sais que pour elle, le meilleur moyen de la faire souffrir c’est de la laisser en vie. La mort, c’est une délivrance pour elle.


Et il sourit d’un sourire sadique en disant ça. Cet enfoiré est vraiment pourri jusqu’à la moelle. Et je me retenais sérieusement de lui foutre un jeton.

-Dans son taudis ? Là où elle squatte le plus souvent ?

Il hocha la tête avant de sourire d’un sourire en coin.

-Ah et un peu après, j’ai croisé Ricardo. Le patron de Bailey. Il était furieux. Apparemment, la petite Bailey n’a pas bien travaillé pendant la nuit et ne lui a rien rapporté. Il m’a demandé si je l’avais vue…


Il pencha alors à nouveau la tête sur le côté mais en souriant cette fois. Quant à moi, mon regard marquait à la fois l’inquiétude et la colère.

Et Fleming finit par me donné le dénouement de l’histoire.

-Alors, je lui ai dit où Bailey se cachait. Il est parti la voir. Je crois qu’en faisant ça, j’ai fait mieux que de la tuer comme j’ai tué Gabrielle.

C’était trop… Il venait d’en dire beaucoup trop. Et je ne pus retenir mon poing qui alla frapper de toutes mes forces la pommette encore à moitié cicatrisée de Ward.

Il recula de quelques pas. Je savais que ce n’était pas très intelligent. Mais il l’avait mérité. Et le sang coulait maintenant.

-Je te tuerais un jour, Fleming.

Et c’est ce que je dis avant de m’en aller laissant Fleming se remettre de mon poing. Alonso avait raison… Parfois, un bon coup de poing était mieux qu’un long discours.

Même si ce que j’avais fait n’était pas très intelligent.

Je repris ma voiture et fonçai alors vers l’endroit que squattais habituellement Bailey. Je grimpai les escaliers quatre à quatre espérant la retrouvée pas trop amochée. Parce que je savais que Ricardo pouvait être horrible avec ses filles. Jamais il ne les tuerait parce que c’était son gagne-pain. Mais il aimait les faire souffrir quand elles ne lui ramenaient pas son argent…

Je frappai à la porte.

-Bailey. C’est moi. Ouvre s’il te plait…

Il n’y avait aucune colère dans ma voix. Juste de l’inquiétude.



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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeJeu 30 Juil - 16:27



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Je ne me sentais pas capable de faire comme si tout allait bien et de rester toute la nuit dans le lit de Finan, de me réveiller à ses côtés et de lui prendre son argent alors qu’il m’avait sortit de la rue pour me protéger. Il n’avait pas en plus à payer pour calmer les humeurs de Ricardo qui lui, en avait rien à foutre de la menace de Ward. Alors sur la pointe des pieds, comme une voleuse, j’ai quitté son appartement et je suis retournée là où il m’avait trouvé : dans la rue.

J’avais remis ma veste, par-dessus le t-shirt de Finan que je portais et je repassais dans ma tête notre conversation sur la chance à saisir, sur la promesse qu’il tenait de m’entendre dire alors que lui, il en était incapable.  Il était plus proche que moi d’atteindre cette stupide chance, ouais stupide parce que, était-ce vraiment une chance ?  On n’en savait rien !

Partout il est écrit que l’argent n’apporte pas le bonheur et même s’il disait que je n’avais pas besoin de tomber sur un homme riche, peut-être que je gagnerais le gros lot à la roue du malheur conjugale avec un mari infidèle qui me laisserait à la maison avec nos cinq braillards. Dans la rue, je n’ai que mon cul à gérer alors qu’en  ménage, heureuse ou pas, je ne saurais pas m’occuper d’un petit bout d’humain, lui apprendre des conneries comme quoi la vie est belle et, en plus, rendre un époux heureux, je ne saurais pas le faire.

Il faut faire quoi pour rendre un homme heureux ? Je demande parce qu’à part en baissant ma culotte, je sais pas comment faire autrement.

Alors j’errais dans la rue, comme je le fais toujours, chaque jour, chaque nuit avec des questions auxquelles je ne pensais pas avant, plein la tête. Ça faisait mal en dedans, dans mon cœur et dans ma tête, toute ces questions, elles remuaient pas mal de truc et j’en venais à haïr Finan d’avoir joué là dedans.  C’est déjà le bordel total dans les dédales obscurs de mon cerveau, il ne fallait pas trop la secouer pour en plus, faire neiger !

Je devais bien avoir fait les cents pas, une centaine de fois, plus peut-être bien,  je devais avoir un meilleur cardio que la moyenne des gens normaux, que je n’avais pas vu le temps passer, ni le soleil se lever lentement. Cependant, quand je levais les yeux au ciel et que je vis les accents orangés au travers des nuages, je compris que j’avais beaucoup marché… et que je n’avais pas un rond en poche.  Je crevais de faim et je ne savais pas où aller sauf, à la planque des South Panthers, là où Ricardo devait m’attendre pour récolter sa de mes gains.

A peine ai-je passé la porte que ma tête alla frapper contre le mur et que mes côtes furent ruées de coups de pieds et qu’on me crachait des insultes de tous les genres. Une fainéante, lâche, voleuse, putain (comme si je ne le savais pas déjà) droguée (ça aussi, tiens!), j’en passe et des meilleures.  Je tentais de me protéger avec mes mains, le ventre, la tête mais c’était comme si les coups venaient de partout en même temps. Je finis par me rouler en boule, sur le ventre, laissant mon dos complètement à sa porté mais Ricardo semble s’être calmé, ou alors il s’est épuisé à autant me frapper. Je n’ai pas la force de me relever, il me fallu de longues minutes avant de ramper, puis de me mettre à genoux et, d’une main contre le mur, parvenir à me relever et tituber jusqu’à la porte. Ricardo m’ordonnait de m’effacer de sa vue, d’aller me laver parce que j’avais une salle gueule et de faire en sorte d’être en forme parce qu’il m’envoyait chez des clients particulier ce soir. Je savais qu’il ne me faisait pas une fleur en me trouvant lui-même des clients. Ça faisait partit de la punition, il poussait le vice jusqu’à m’envoyer me faire ramasser par un groupes d’hommes qui allaient  se servir de moi comme d’un vulgaire jouet, j’allais être la seule de la fête qui n’allait pas s’amuser.

Je transférais péniblement, pour me rendre à l’étage où je squattais, moi et d’autres comme moi. C’était loin d’être le grand luxe mais il y avait un matelas au sol et un évier et une baignoire avec de l’eau chaude. Et un petit réfrigérateur la plus part du temps vide mais parfois, il arrivait que Ricardo le fasse remplir, par bonté d’âme ou parce qu’il ne voulait pas qu’on finisse par crever de faim et qu’il se retrouve avec un cadavre de pute sur les bras.

Des coups à la porte me firent relever là tête.  Je crois que j’ai comaté, sans déconner, j’ai perdu le nord complètement, dès que je me suis allongée sur le matelas, je n’ai eu conscience de rien et voilà que des coups à la porte me tirent d’un endroit où j’étais bien.  J’ai la nausée quand je relève la tête et les murs et le sol bougent tout autour de moi, c’est le délire ! J’arrive à peine à me relever  et marcher jusqu’à la porte. Personne ne frappe ici, parce que personne ne vient jamais ici. Personne sauf un South Panthers ou une autre pute et aucun d’eux ne frapperaient. Il y avait bien une voix qui m’appelait mais ça me semblait si loin, si irréaliste que je ne reconnu pas Finan avant d’avoir ouvert la porte.

- Si t’es venu pour ton t-shirt, j’ai pas eu le temps de le laver, tu vois.

Il était taché de sang, je venais de m’en rendre compte, je devais être dans un sale état mais il n’y avait pas de miroir ici pour que je puisse regarder mon nouveau look.

- Je ne suis pas très en forme en fait et je dois me reposer, j’ai un package deal ce soir.


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeVen 31 Juil - 13:47



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Je venais de pénétré en plein territoire des South Panthers. Le « taudis » dont parlait Fleming n’était rien d’autre qu’une planque de South Panthers. Celle où Ricardo laissait ses filles squatter et où il venait leur prendre les trois quart de leurs thunes. Je savais que si un South Panthers me trouvait là, je risquais de le regretter.

Mais je devais savoir… Je devais savoir comment allait Bailey. Parce que j’avais l’impression que c’était mes paroles d’hier qui l’avait conduit à s’enfuir ainsi avant même le matin.

Je prenais des risques… Mais ça ne serait pas la première fois.

Je grimpai jusqu’à l’endroit où les filles squattaient. L’endroit était vide. Pas, à première vue, de trace de Ricardo, ni d’autres South Panthers. Pour l’instant, en tout cas.

Je toquai à la porte exhortant Bailey à m’ouvrir et espérant, au passage qu’elle était bien ici. En frappant, je me rendis compte que mon poing me faisait souffrir et que certains de mes phalanges étaient ouvertes… J’avais frappé très fort quand j’avais foutu un jeton à Fleming…

Mais il l’avait bien mérité… Même si, là encore, je risquais de le regretter…

Bailey finit par ouvrir… Et ce que je vis était ce que je redoutais. Elle était couverte de coups et de sang… Et tout ce qu’elle déclara, c’était qu’elle n’avait pas eu le temps de le laver. Je pris un air concerné en la regardant sans dire un mot… Et quand elle disait qu’elle devait se reposer parce qu’elle avait du pain sur la planche ce soir, je finis par souffler :

-Bordel de Dieu…

Ricardo l’avait frappé… C’était clair… Et Bailey, elle, faisait comme si tout allait bien… Comme si elle devait simplement se reposer…

Comme si tout ça était normal…

Ça l’était et c’était bien ça qui était triste.

-Je suis désolé…

C’est ce que je lâchai en premier. Pourtant, je n’étais pas responsable. En fait, si… Je l’étais. Je n’avais pas assez insisté pour qu’elle reste…

-Tu ne peux pas rester comme ça Bailey. Il faut soigner tes blessures.


Je le fis entrer sans lui demander son autorisation et je la fis s’assoir sur un matelas. Je fouillai, ensuite, dans les armoires à la recherche de quelque chose qui pourrait désinfecter ses plaies.

-C’est Ricardo, c’est ça ? C’est lui qui t’a fait ça. Fleming me l’a dit… C’est lui qui a dit à Ricardo que tu rentrais à pieds à votre planque.

Je ne trouvais rien pour désinfecter ses plaire… Rien… Alors, je pris un essuie que je mouillais avec de l’eau froid. Je revins près de Bailey et commençai à essuyer le sang sur sa figure et à passer sur ses coups pour apaiser la douleur.

-Pourquoi tu es partie ? Tu n’aurais pas dû partir, Bailey…

Il n’y avait pas de reproche dans ma voix. Je m’interrogeais, c’est tout.




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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeVen 31 Juil - 16:45



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Finan était là, un Los Diablos dans l’antre des South Panthers mais je n’avais pas le temps de m’en occuper, je devais me reposer parce que Ricardo avait préparé une grosse soirée pour moi et que si je n’étais pas parfaite, il allait encore péter un putain de câble.  Je le laissais entrer, de toute façon que je le veuille ou non, il l’aurait fait et j’agitais l’index en signe de négation en retourna vers le matelas  alors qu’il déclarait qu’il fallait soigner mes blessures.

- J’ai du bon fon de teint, rien n’y paraîtra ce soir.

L’art du camouflage, c’était important de le maîtriser parce qu’aucun des clients trouvés par Ricardo n’aurait voulu d’une pomme pourrie pour le divertir.  Je me laissais tomber mollement sur le matelas, d’abord sur les genoux, puis à plat ventre et je fermais les yeux en ramenant mes jambes contre moi le plus possible.

- Il était furieux parce que je n’ai pas ramené d’argent la nuit dernière.

Je grognais d’insatisfaction en ressentant le froid de l’essuie avec lequel Finan épongeait mon visage et mes ecchymoses.  Cela me faisait autant de bien que de mal, je voulais juste qu’on me laisse tranquille, tous et qu’on me laisse crever là, sur ce matelas crasseux. J’en avais plus rien à foutre.

- Mais si, je devais, et tu le sais ! J’avais besoin de faire de l’argent.

J’étais partie parce que je ne voulais pas que Finan paie pour m’avoir protégé, je ne voulais pas non plus que ses potes sachent qu’il hébergeait une prostituée des South Panthers. Ils ont bien le droit de nous sautés mais ça s’arrête la, la tolérance. Fleming se serait une joie de le balancer, de dire que Finan me cachait chez lui pendant que Ricardo et ses hommes de mains me cherchaient partout, non pas parce qu’ils se seraient inquiétés de moi… mais pour savoir si j’étais morte avec du pognon plein les poches. Leur pognon!

- Ça aurait été pire ensuite, tu le sais aussi bien que moi.

Je frappais sur sa main pour qu’il cesse de m’éponger le visage et j’ouvris les yeux pour le regarder.

- C’est juste une histoire de pute, comme il y en a tous es jours, Finan. T’en fais pas pour moi.

Puis je pris sa main dans la mienne et la portais à ma joue. J’avais bien plus besoin de chaleur humaine que de soin. Mais je ne pouvais pas lui demander de rester. J’allais le mettre en danger, j’allais me mettre en danger.

- Si tu reste ici et qu’ils te trouvent, tu vas me ressembler, si t’es chanceux.

Je forçais un sourire avant de me relever en grimaçant. Je devais avoir des côtes cassées ou pas loin de l’être, l’effort me coupait littéralement le souffle et me donnait le vertige.

- Finan…

Il y avait tellement de choses que je voulais lui dire… mais il ne servait à rien de les dire, ni même de les entendre.  Alors, plutôt que de regretter des paroles qui ne nous  mèneraient nul par lui et moi, puisque nous n’avions aucune chance d’avenir ensemble, je ravisais mes pensées.

- Tu n’aurais pas un peu de coke sur toi ?  J’irai mieux, après.

C’est la dernière chose que je dis avant de perdre connaissance.


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 9:34



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Bailey était dans un sale état. Ricardo ne lui avait pas fait de cadeau. Le pire dans l’histoire, c’est que je n’étais pas vraiment choqué. Ricardo était réputé pour faire payer ses prostituées de cette manière quand elle ne rapportait pas assez d’argent. Comme si ça allait leur permettre de faire mieux. Ce type n’était rien d’autre qu’un enfoiré.

Il fallait que je la soigne. C’est ce que je lui dis… Mais elle déclara qu’un peu de fond de teint et rien n’y paraitra se soir. Si… Ça se verra. Elle n’avait pas dû encore se voir dans le miroir.

-Bailey… Tu ne saurais pas travailler ce soir…

Pas comme ça. Pas dans l’état où elle était. Suffisait de voir comment elle marchait. Elle titubait tellement elle était sonnée. Elle se recroquevilla sur elle-même sur le matelas alors que je cherchais de quoi la soigner mais c’était difficile de trouver autre chose que des armoires vides, ici… Tu parles d’une plaque…

Bailey déclara de sa voix un peu faible que Ricardo était furieux parce qu’elle n’avait pas ramené d’argent. Je soupirai.

-Je m’en doutais un peu…

Je revins vers elle avec l’essuie mouillé mais le contact ne sembla pas lui plaire. Pourtant, il fallait bien faire un minimum pour que tout ça dégonfle. Dans tous les cas, une chose était sûre, elle n’aurait jamais dû partir de chez moi. Mais elle déclara le contraire.

-Je te l’aurais donné, l’argent, Bailey… Tu le sais.

Mais elle ne l’aurait pas voulu. Je le savais… Parce que, même dans l’Eastside, les gens avaient une morale qui leur était propre. Bailey refusait l’argent qu’on lui donnait uniquement pour qu’elle puisse faire autre chose que travailler. Elle aurait refusé que je l’héberge ET que je lui donne de l’argent pour ça. Tout comme moi, je ne pouvais pas laisser Bailey se faire massacrer comme ça par Ricardo… C’est notre morale à tous les deux qui nous avaient menée là où on était maintenant. Elle couverte de bleus et moi en plein territoire ennemi.

Ça nous tuera un jour…

Elle disait que si je l’avais hébergée, ça aurait été pire ensuite. Je soupirai.

-Possible…

On ne le saura jamais. Le fait était que tant qu’il y aura des Ricardo et des Fleming, Bailey morflera…

Elle finit par en avoir marre de mon essuie et tapa sur ma main. Je soupirai un moment arrêtant d’éponger pour qu’elle me dise que tout ça n’était qu’une histoire de putes. Que c’est tous les jours pareils. Je le savais…

-Je sais Bailey… Mais tu me connais… Je ne peux pas savoir tout ça et ne rien faire. Chacun ses défauts.


Je ne pouvais pas laisser une fille que j’appréciais se faire massacrer sans lever le petit doigt. C’était impossible pour moi de ne rien faire dans ce genre de situation qui, pourtant, arrivait tous les jours.

Bailey prit ma main dans la sienne et la posa sur sa joue. Je la laissai faire alors qu’elle m’arracha un très maigre sourire quand elle disait que si je restais ici j’allais lui ressembler, si j’étais chanceux.

-Je sais… Mais ça ne se fera pas sans qu’eux aussi te ressemble un peu.

Je disais ça avec le sourire. Si les South Panthers m’attaquaient, je savais que ça ne sera pas à un contre un. Je savais qu’ils seront plusieurs et que je n’aurais aucune chance.

Mais on n’était pas encore là.

Bailey se redressa et vu la grimace qu’elle faisait, il ne devait pas il y avoir que son visage qui était touché… Mes lèvres se pincèrent et quand elle souffla mon nom, je la regardai dans les yeux attendant la suite… Mais la suite fut différente du ton sur lequel elle avait dit mon nom comme si elle avait changé d’idée en cours de route.

Elle voulait de la drogue… Mais je n’en avais pas… J’étais parti dans la précipitation. C’est ce que j’allais dire…

Mais elle tomba dans les pommes.

-Bailey !


Je n’osais pas tapoter sur son visage pour la réveiller, ça aurait fait plus de mal que de bien. J’avais vérifié si elle respirait toujours et quand je m’en fus assuré, je me mis à la porter.

Il fallait que je la sorte d’ici.

Je descendis les escaliers croisant sur le chemin, une autre fille qui me regardait avec la bouche entrouverte. Je m’arrêtai, la regardant à mon tour. Si elle caftait que j’étais venu ici, je savais que je signais mon arrêt de mort. Mon souffle se coupa… Avant de je n’arrive à respirer à nouveau.

-Tu ne diras rien, hein ?

Elle avait toujours la bouche entrouverte et hocha de la tête. J’hochai de la tête à mon tour et finit par sortir sans savoir si elle m’avait dit la vérité ou non.

J’installai délicatement Bailey à l’arrière de ma voiture avant d’embarquer à mon tour et de démarrer pour aller le plus loin possible de cet endroit. Enfin, par tellement loin, vu que je repris le chemin de l’Eastside. Je ne pouvais pas conduire Bailey à l’hôpital tout simplement parce que j’étais drillé à ne pas passer par cette case. On avait appris à éviter ça pour éviter les questions… On avait appris à se soigner nous même plus ou moins efficacement. J’avais largement de quoi faire chez moi.

Une fois arrivé, je portai à nouveau Bailey jusqu’à mon appartement, puis, jusqu’à mon lit. Elle semblait toujours dans les vapes, je pense… Mais elle respirait toujours aussi. Difficilement cela dit… Elle devait avoir des côtes cassées. Je soupirai avant d’aller chercher la trousse de secours. Je commençai par désinfecter ses plaies avant de soulever son t-shirt ensanglanté pour constater les bleus sur son abdomen. Je grimaçai. Hormis lui dire de ne pas bouger pour ça, je ne pouvais pas faire grand-chose. Je remis le t-shirt en place avant de m’asseoir sur le lit à côté d’elle. Je caressai ses cheveux regardant droit devant moi attendant qu’elle émerge. Quoi qu’elle dise, cette fois, elle allait rester… Dans l’état où elle était, elle n’avait pas fort le choix…

Et quand elle se mit à émerger, je regardai vers elle.

-Bailey… Ça va ? Bouge pas surtout…

Il valait mieux qu’elle ne bouge pas…



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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeDim 2 Aoû - 16:41



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La douleur était si vive que même les gestes de Finan, pourtant doux,  ne me faisaient pas de bien. Le simple fait de respirer me demandait des efforts que je n’arrivais plus à donner. Mon corps avait été trop durement malmené et ce, de tellement de façon que plus rien de ce que je pouvais faire aller le soulager.

Je voulais de la coke, ce serait moins pénible à traverser si j’étais complètement éclatée. C’était, de toute façon, le seul et meilleur remède qui existait sur cette foutue planète. Ensuite, il y avait la mort mais même elle ne semblait pas vouloir de moi.

Ce fut ensuite complètement noir autour de moi et, lorsque j’ouvris les yeux, le décor avait complètement changé. J’étais dans un endroit que je connaissais bien, qui était rassurant et où je me savais en sécurité. Finan m’avait ramené chez lui et, lorsqu’il me vit ouvrir les yeux, il me demanda si j’allais bien avant de me déconseiller de bouger.

- Même si je le voulais, mon corps refuse de bouger.

Ricardo n’y était pas allé de mains mortes pour me faire passer le message et, parce que je n’étais plus à la planque des South Panthers mais chez Finan, et que j’avais dû manquer le rendez-vous qu’il m’avait organisé pour le soir, les représailles allaient être horrible. Mais de ça, j’en avais l’habitude, même si on ne s’habitue jamais vraiment à souffrir.

- Tu es vraiment venu me chercher là ?

Il avait risqué gros pour moi. Personne n’avait jamais rien risqué pour moi, même pas un vieux boxer.

- Me secourir c’est devenu un job à temps plein pour toi ?

Ça me fis rigoler, comme image, mais rire me faisait horriblement mal alors je portais mon bras à mes côtes et  respirais par petit coup pour me calmer.

- C’est un job de merde. Mal payé, aucun jour de repos et ta cible passe son temps à s’enfuir.

Je le savais.

Il le savait.

Dès que j’irais mieux, je retournerais dans la rue et  la roue tournerait à nouveau.  Cependant, je n’étais pas forcée d’y retourner tout de suite. Je pouvais prendre mon temps, attendre d’être remise et ensuite… nous verrions pour la suite.

- Tu pourrais t’occuper de moi ? Tu sais, comme Ricardo le fait, mais sans les coups, ce serait bien.

Les Los Diablos ne géraient pas la prostitution à Los Angeles.  Ils laissaient ça aux autres  même si plusieurs  aimaient bien nous prendre pour quelques heures, jamais ils ne l’avoueraient ouvertement. Mais personne ne le saurait que Finan s’occupe de moi et avec lui je serais plus en sécurité bien que jamais à l’abri d’un client un peu insistant.

- Ce serait le parfait dream team.


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeLun 3 Aoû - 18:12



Rescue
ft. Bailey North


J'étais allongé dans le lit juste à côté de Bailey. Les coups qu'elle avait reçu l'avaient foutue complètement K.O. et les ecchymoses qu'elle avait sur le corps donnait une indication sur la violence avec laquelle elle avait été frappée. Je ne pouvais m'empêcher de me dire que Ricardo était complètement stupide de battre ainsi ses prostituées. C'était quoi l'intérêt financier ? Personne ne voudrait se faire une prostituée remplie de coups. Et bien un intérêt financier il n'y en avait pas. Il faisait ça uniquement parce qu'il était faible et que battre ces pauvres filles étaient le seul moyen qu'il avait de garder le contrôle sur elles.

Bailey finit par ouvrir les yeux et quand je vis qu'elle émergeait, je lui conseillai de ne pas bouger. Chose qu’elle était, de toute façon, incapable de faire. Je souris un peu.

-Une chance pour moi alors. Au moins, je suis sûr de ne pas devoir courir après toi partout.

Bailey se demanda si j'étais allé la chercher jusque-là. Elle parlait sûrement de sa planque qui appartenait aux South Panthers. J hochai de la tête.

-Oui. Alonso va me tuer.


C'était une façon de parler et je souris d’ailleurs. Je savais qu’Alonso ne m'en voudrait pas. Au-delà d’être mon chef, c'était aussi mon meilleur ami.

Je regardai Bailey ne pouvant pas m'empêcher de caresser ses cheveux alors qu'elle demandait si la sauver était devenu mon job à temps plein. On pouvait dire ça... Et je rigolais à sa remarque.

-Ce n'est pas mon job à temps plein. Considère ça comme du bénévolat... Et disons que si ma cible me donne bien du fil à retordre, je l’apprécie bien trop que pour ne pas me démener chaque fois pour la retrouver.

Puis, Bailey vint avec une idée... Celle que je devienne son mac. L'idée pouvait s’avérer être une idée de génie... Mais je ne pouvais pas... Je ne pouvais pas pour des raisons évidentes. Déjà, je suis un Los Diablos... Si je prostitue Bailey, ça se saura... Les Los Diablos ont des principes et l'un d’entre eux est le rejet total de la prostitution comme moyen de se faire de l'argent. Et puis... Je n’avais aucune envie que Bailey se prostitue pour moi. J'avais trop de respect pour elle.

Je soupirai.

-Je ne peux pas Bailey... Tu sais comme moi qu'on ne quitte pas un gang comme ça. Si tu quittes les South Panthers pour te prostituer pour moi ou quelqu’un d’autre, ils ne te laisseront pas faire. Ils t’obligeront à rentrer dans le rang ou se débarrasseront de toi.

Je continuai de caresser ses cheveux.

-Et j'ai trop de respect pour toi que pour devenir ton mac.

J'avais envie qu'elle reste chez moi... Qu’on vive sur mon salaire misérable le temps qu'elle se trouve un vrai job... Mais là encore c'était impossible.

-Dans mon monde idéal, on vivrait tous les deux ici... Mais on n’est pas dans un monde idéal. Parce que je suis un Los Diablos et toi tu es liée au South Pathers… Et tu sais que ça c'est pour la vie… Sauf si on arrive à complètement se sortir de là, bien sûr.

Enfin, qu’elle arrive à se sortir de là. Parce que je n’étais pas sûr de pouvoir, un jour, quitter les Los Diablos. Ça serait comme les trahir pour moi.

Mais le hic dans toute cette histoire c’est que je l'aimais Bailey… Voilà ce qu'il y avait... Mais je ne voulais pas le dire tout haut parce que vivre avec elle était impossible et je ne voulais pas nous faire plus de mal.

-Pour ce qui est du travail que t'as donné Ricardo... Tu ne sauras pas y aller. Pas avec des côtes cassées. Et ça il ne peut s’en prendre qu'à lui. Si je ne peux pas t’héberger éternellement, je le ferais, quand même jusqu’à-ce que tu sois remise sur pieds. Que Ricardo vienne me voir s’il a un problème avec ça, je m’en fiche.

On pourra régler ça aux poings, s’il le veut, je sais qu’à tous les coups je gagnerais.



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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 1:38



Rescue
ft. Finan Quinn


Le premier conseil de Finan à peine avais-je ouvert les yeux que Finan me conseilla de ne pas trop bouger ce à quoi je répliquais que de toute façon, je ne saurais pas le faire. J’avais bien morflé mais je savais encore répondre, c’était bon signe.  Finan m’avait encore tiré d’embarras, au risque de se faire voir par un South Panthers, au risque même que ça vienne aux oreilles des Los Diablos. Et comme en plus je ne faisais que m’enfuir, on aurait presque pu croire qu’il venait de décrocher un boulot temps pleins.

Il me fit rigoler en répondant que c’était plus comme du bénévolat puis je repris un peu mon sérieux en le regardant, aussi tendrement que mon visage endolorit et gonflé me le permettait parce qu’il venait de dire qu’il tenait assez à moi que pour  se démener chaque fois, encore et encore.

- Je vais finir par croire que c’est toi, ma chance a saisir…

Mais non, nous l’avions bien établit, et plus d’une fois. Lui et moi, ça ne donnerait jamais rien de bon parce que j’appartiens au South Panthers et qu’il est un Los Diablos et que même en sortant l’un comme l’autre du joug de nos gang respectif, il y aurait toujours comme une apparence de conflit d’intérêt.  Et puis on ne sort pas de là comment on démissionne d’un job de caissier !

C’est pour ça que mon idée de l’avoir comme mac ne fait aucun sens, même si je la propose, encore.

- Pour la vie, jusqu’à la mort, amen !

J’entrelaçais nos doigts d’une main, celle dont le bras ne me faisait pas souffrir et je fermais les yeux, quelques instants, pour reprendre un peu mes esprits parce que forcément, ça tournait encore un peu tout autour de moi et ce n’était pas super amusant, puis aussi parce que j’avais sommeil. C’est épuisant récupéré d’une raclée !

- Ricardo va juste se venger plus fort quand je me pointerai le bout du nez.

Pour le contrat de ce soir, il enverrait une autre fille, ce n’était pas un problème et fort probablement que c’était son plan de toute façon. Il avait dit ça pour me faire sentir encore plus coupable et redevable envers lui. Mais quand il apprendra que j’ai quitté la planque, que je ne m’y suis pas pointé en quelques jours, parce que Finan, je le sais, me gardera ici le temps que je me remette complètement, il va me rappeler qu’il existe.

- Tu vas prendre goût à avoir une petite femme qui t’attend à la maison mais ne compte pas sur moi pour te faire la cuisine. Je ne connais aucune recette ! Je crois que je ne sais même pas faire bouillir de l’eau !

J’exagérais mais pas tant que ça.

Tant bien que mal, je tentais de me redresser dans le lit mais la douleur était si vive que j’eu la nausée et que je passais bien près d’être malade.  Je n’arrivais pas à prendre d’assez grande respiration pour me calmer, il fallut un temps pour que mon cœur reprenne un rythme normal, tout ça parce que j’avais voulu m’assoir dans le lit.

- Faut que j’aille pisser ! Je ne sais même pas bouger, bordel !

Je regardais Finan  d’un air désolée. J’allais lui en faire voir de toutes les couleurs pendant ma convalescence et c’était bien malgré moi.  Je le laissais m’aider mais une fois debout sur mes deux pieds, je refusais qu’il m’aide au-delà de la porte des toilettes. Je pouvais me débrouiller rendu là par contre, en regardant la baignoire, je cru qu’un bon bain me ferait le plus grand bien.

- Tu voudrais m’aider à me laver ?  Je me sens crasseuse… mais je n’ai rien pour me changer…

J’allais devoir piocher dans la garde-robe de Finan, oh, comme c’était triste !

- Après, je voudrais juste dormir dans tes bras… jusqu’à ce que mon corps ne me fasse plus souffrir… Dis-moi que tu ne vas pas me laisser toute seule ici cette nuit, s’il te plait ! Je ne veux pas rester seule ici.


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeJeu 6 Aoû - 18:30



Rescue
ft. Bailey North


Je ne pouvais pas arrêter de sauver Bailey... Pourquoi? Certainement parce que je l'appréciais bien plus que je ne voulais bien me l'avouer. Mais si je me l’avouais la vie serait encore plus compliquée qu'elle ne l'était déjà. Mais la saveur, je pouvais le faire et ça même si elle ne cessait de me donner du fil à retordre.

Mais quand elle déclara que j'étais peut-être sa chance à saisir, mon sourire disparut. Non... Je ne l'étais pas. Vivre avec un Los Diablos, ce n'était pas une chance sauf si on en était un soi-même.

-Ça serait juste troquer un gang pour un autre avec toutes les difficultés qui en découleront. Pourtant...

Pourtant, j'aurais aimé... mais je n’achevai pas ma phrase me contentant de fermer la bouche avant de soupirer.

Je refusais pour les presque même raison sa proposition de faire de moi son mac. Les choses ne pouvaient, hélas, pas être si simples. Parce que, comme elle le disait, on était lié à notre gang à la vie, à la mort.

-A notre rythme de vie, il y a de la chance pour que la mort vienne vite...

Je disais ça sur le ton de l'humour même si c'était vrai. Je finis par parler de Ricardo tout en regardant nos doigts entrelacés. Si je pouvais garder Bailey en sécurité jusqu’à-ce qu'elle se remette, je n'avais pas les cartes en main pour ce qu'il lui arrivera après.

-Si ça n’aurait tenu qu’à moi, je serais déjà allé lui régler son compte, à Ricardo…


Mais j’étais pieds et mains liées parce que, si je m’attaquais à Ricardo, ça entrainerait une guerre… Et il y aura des morts… Je ne voulais pas ça.

Mais je savais que Ricard ne tuera pas Bailey. Elle était son gagne-pain… Même si l’idée qu’il puisse lui faire du mal me révulsait tout comme mon sentiment d’impuissance face à ça.

Bailey comptait rester jusqu’à-ce qu’elle aille mieux. Elle ne l’avait pas dit clairement mais ses paroles allaient en ce sens. Elle déclara, donc, que j’allais prendre goût à avoir une femme à la maison. J’éclatais de rire. C’était tellement vrai… Et je ris d’autant plus quand elle avoua n’avoir aucun talent en cuisine.

-On est deux alors. On se contentera des plats en boîtes et à emporter. Mais, tu as raison… Je risque vraiment d’y prendre goût.


J’y prenais déjà goût. Je ne restais jamais longtemps chez moi… J’étais plus souvent dehors… Mais tant que Bailey sera là, j’avais l’impression que j’allais rester plus souvent ici.

Bailey tenta de se redresser mais, en vain… Elle avait, pourtant, besoin de pisser.

-Je vais t’aider.

Je l’aidai à se relever doucement avant de l’aider à marcher jusqu’à la salle de bain. C’est son amour propre qui lui fit dire de ne pas aller plus loin et de la laisser faire. Alors, je restai derrière la porte le temps qu’elle puisse avant de la rejoindre quand elle demanda si je voulais bien l’aider à se laver. J’esquissai un sourire.

-D’accord. Et, pour les vêtements, je t’en prêterais. De toute façon, pour rester ici, mes t-shirts suffiront.

Je savais qu’elle aimait mes t-shirts. Alors, elle pourra se faire plaisir.

Après ça, elle voudra dormir dans mes bras. Je souris avant que mon sourire ne disparaisse quand elle déclara ne pas vouloir rester seule cette nuit.

Je devais aller dealer dans les rues, cette nuit…

Mais elle venait de tirer sur ma corde sensible alors… Je souris.

-Je resterais ici cette nuit…


Il faudra que je téléphone à Alonso…

-Fait couler l’eau… Je vais dire à mon boss que je n’irais pas dealer aujourd’hui. Je reviens.

Je la laissai faire couler l’eau avant de décrocher le téléphone pour téléphone à Alonso. Il décrocha directement et, avant même que j’ai eu le temps d’en placer une, il me demanda si ce que Fleming lui avait dit été vrai. Que j’avais été en territoire South Panthers pour aller rechercher Bailey. Je ne mentis pas. Je déclarai que c’était bien le cas… Avant de raconter ce qu’il s’était passé hier… Les histoires de Fleming l’Eventreur… Bailey qui était partie… Fleming que j’avais frappé… Et mon incursion dans le territoire de South Panthers. Pourquoi mentir ? Alonso était à la fois mon chef et mon meilleur ami…

Il y eu un silence après tout ça… Je l’entendis soupirer… Je l’entendis dire que j’étais un foutu romantique… Je rigolai un peu. Il n’avait pas tort. Il accepta mon congé et déclara qu’il allait envoyé quelques Los Diablos pour rôder autour de mon appartement…

-Quoi ? Pas besoin… Tu en as besoin pour dealer, Alonso.


C’est ce que je dis. Je n’avais pas envie que des ressources soient utilisées uniquement pour ma protection… Mais Alonso était catégorique.

-Les South Panthers apprendront ce que tu as fait d’une manière ou d’une autre. Sans compter Fleming qui t’en veux. J’ai pas envie de perdre mon meilleur ami… Je préfère faire un jour sans plutôt que ça. Et puis, tu le mérites. Tu as frappé Fleming après tout.

Il disait ça en rigolant… Alors, je n’eus d’autre choix que d’accepter. Et quand le coup de fil fut terminé, je rejoignis Bailey à la salle de bain.

-Voilà. J’ai congé cette nuit. Et on sera tranquille. Pas de Ricardo. Pas de Fleming. Alonso, s’en assurera.

Je dis ça avant d’enlever mes vêtements et d’aider Bailey à enlever les siens avant de me mettre dans la baignoire juste derrière elle et de commencer à l’aider à la laver…

Je ne sais pas combien de temps on est resté là. Bailey tout contre moi, à profiter de nos caresses respectives avant de rejoindre mon lit. Elle avait beaucoup de mal à bouger alors, c’était encore le meilleur endroit où aller.

Je la laissai se reposer contre moi dans le lit qu’on allait partager plusieurs jours.

-Demain soir, je ne pourrais pas rester… Mais promets-moi de ne pas partir, s’il te plait.


Je lui dis ça en caressant ses cheveux… Je n’avais pas envie qu’elle parte…


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeVen 7 Aoû - 18:03



Rescue
ft. Finan Quinn


Tout jouait contre Finan et moi et nous empêchait de vivre une relation amoureuse,  pourtant, je le sentais bien, qu’il ne demandait que ça lui aussi, aimer et être aimé. Nous ne le disions jamais franchement, l’avouer serait encore pire. Et même tous les tours de passes-passes possibles étaient impensables. Comme il venait si bien de le dire, ce serait de changer un gang contre un autre et pourtant…

- Pourtant…

Il n’y avait pas de suite pour ça. Enfin, si, il y en avait une mais elle n’avait pas le droit d’être exprimée. C’était un truc qui resterait toujours  en suspend, prit quelque part entre le rêve et la réalité. C’était certainement mieux ainsi. En tous les cas pour lui, il méritait vraiment mieux dans la vie que de se caser avec une pute.

Ensuite et bien, j’acceptais de rester chez lui, le temps de ma convalescence, parce que de toute façon je n’avais pas vraiment ailleurs ou aller. Non, en fait j’avais bien un endroit où je pouvais aller m’échouer mais le fait est que je voulais rester avec Finan et profiter de cet espèce de permission de passer du temps ensemble  que nous accordait la vie. Il y avait des occasions comme celle-là qu’il fallait saisir car elles ne repasseraient jamais une seconde fois.

J’étais vulnérable et mal en point, j’avais besoin d’aide pour aller pisser, la honte ! Mais ça ne sembla pas embêter Finan qui m’aida à me rendre jusqu’à la salle de bain et accepta de prendre un bain avec moi ensuite. J’étais dégueulasse, couverte de sueur et de sang séché, j’avais l’impression que la moitié de ma douleur s’en irait avec l’eau du bain. En tous les cas, c’est l’effet que me firent les caresses de Finan, toujours aussi délicat et soucieux de me faire du bien. Je sortie de la baignoire non sans avoir moins mal mais plus détendue, c’était un gros plus puisque d’être en permanence tendue, stressée, angoissée, c’était jamais bon pour aider le corps à se rétablir.  Et puis, Finan allait rester toute la nuit avec moi, pas de drogue a vendre, cette nuit, juste nous deux, blottis l’un contre l’autre à parler et dormir.

Cette nuit, mais pas la nuit prochaine.

Il voulait que je lui promettre de rester, mais comment pouvais-je promettre quelque chose quand je ne savais même pas ce qu’il allait se passer demain ?

- Promet moi de rester en vie et je te promettrai de rester.

C’était ça le deal.

La nuit suivante, je suis restée.

Et l’autre ensuite aussi.

En fait, il s’est passé presque quatre semaine avant que je puisse songer à rentrer. Mes ecchymoses étaient presque toutes effacées  et je ne ressentais de la douleur à mes côtes que lorsque je riais vraiment trop, entre autre chose. Je riais beaucoup dernièrement, et Finan aussi, on s’amusait plutôt bien ensemble et pas que sexuellement parlant. Je venais tout juste de m’y remettre, d’ailleurs, et avec lui, je ne me sentais pas prête à retourner dans la rue. Finan me faisait rire avec ses blagues ou ses histoires abracadabrantes.  Et je restais là, parce qu’il tenait sa promesse alors je tenais la mienne.

Mais toute bonne chose a une fin.

J’étais mieux, je n’avais plus aucune raison de squatter l’appartement de Finan, tout comme son lit, ses bras et son cœur. C’était devenu un peu comme une blague entre nous deux ’’Promets moi de rester cette nuit… seulement si tu reste en vie…’’J’espérais vraiment qu’il ne lui arriverait pas malheur parce que j’allais rompre ma promesse.

Alors après qu’il eu quitté l’appartement, je retirais son t-shirt, l’un des nombreux dans lequel j’ai paradé ces derniers jours et j’ai enfilé mes fringues à moi, que je n’avais pas touché depuis qu’il me les avait enlevé avant de prendre un bain ensemble, le jour où il m’a ramenée ici. Je ne pris rien avec moi, non plus que je ne laisse un mot. Rien de rien.

Toute bonne chose avait une fin, nous le savions et ça aussi, c’était un truc que nous n’avions pas eu le courage d’admettre.


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MessageSujet: Re: Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé]   Rescue (1980)[PV Bailey][Hot][Terminé] I_icon_minitimeSam 8 Aoû - 16:56



Rescue
ft. Bailey North


Bailey allait rester… C’est ce qu’elle dit implicitement… Alors, on prit place dans la baignoire juste après que j’aie téléphoné à Alonso pour valider mon congé d’aujourd’hui et, en prime, gagner une protection de sa part malgré mon refus.

On passa un bon moment dans la baignoire alors que j’essayais, tant bien que mal, de lui faire assez de bien que pour qu’elle oublie un rien ses blessures. Apparemment, ça fonctionnait, parce qu’elle semblait se détendre au fur et à mesure des minutes.

Après ça, on rejoignit ma chambre pour se blottir dans les bras l’un de l’autre. Je savais pas l’heure qu’il était… Mais tout ce qu’il s’était passé depuis hier nous avait, visiblement, fatiguer…

Cette nuit était pour nous deux… On devait en profiter… Même si je demandai à Bailey de rester les autres nuits aussi… De ne pas partir comme elle avait l’habitude de le faire. J’avais envie qu’elle tienne cette promesse.

Elle me le promit… Mais en échange, je devais rester ne vie.

C’était le deal.

-Je resterais en vie…

On se faisait, tous les deux, des promesses qu’on était pas sûr de pouvoir tenir. Je savais que Bailey allait partie un jour malgré sa promesse… Quant à moi, il m’étais impossible de savoir si j’allais survivre à la nuit suivante ou celle d’après. Il suffisait d’un coup mal placé, d’un attaque ciblée (surtout après ce que je venais de faire au South Panthers et à Fleming) ou encore d’un bête accident pour que je ne tienne pas ma promesse. La vie de Los Diablos n’était pas une vie facile… J’en avais vu des morts depuis que j’avais rejoint le gang.

Mais j’avais quand même fait cette promesse… Et elle avait fait la sienne…

Elle la tint la nuit suivante…

Et toutes les autres nuits pendant presque un mois.

On avait commencé à avoir des petites habitudes. Je restais plus souvent à la maison ce qui n’était pas le cas avant. Je restais uniquement pour passer  du temps avec elle, discuter avec elle, rigoler avec elle… En fait, on vivait comme un presque couple sans se l’avouer.

Parce que se l’avouer rendrait les choses plus compliquées… Parce qu’autant elle que moi, on savait comment tout ça allait finir : par la rupture de notre promesse… Soit la sienne, soit la mienne…

Et ce soir, je crus bien que c’était moi qui allais la rompre… J’étais parti dealer au bord du territoire South Panthers avec deux autres Los Diablos… On est tombé sur des South Panthers… Il y a eu une bagarre que j’avais tenté d’éviter. Si les patrouilles de flic n’étaient pas passées par là, ça aurait pu mal finir. Au final, je m’en étais bien sorti même si le couteau d’un South Panthers avait assez effleurer mon épaule que pour me couper un peu. Mais dès que les flics se sont pointés, on s’est tous barré, bien entendu.

Et j’étais rentré chez moi m’attendant à passer le reste de la nuit avec Bailey alors que mon cœur battait encore très vite.

Mais quand je suis arrivé, Bailey n’était plus là… Le destin m’avait épargné… M’avait fait tenir ma promesse… Mais, dans le même temps, il s’était joué de moi en faisant une sorte que Bailey ne tienne pas la sienne.

On savait tout le deux que tout ça allait arriver un jour… Même si, au fond de moi, j’avais espéré que ce moment n’arrive jamais.

Et même si j’étais préparé à l’éventualité que notre petite vie qu’on vivait depuis quatre semaines se finisse comme ça… Ça me fit quand même mal de rentrer et ne plus entendre ses rires dans mon appartement miteux.

Je me suis affalé dans le divan soupirant avant de laisser retomber ma tête sur le dossier.

C’était terminé… Il fallait que je me rende à l’évidence… Dès demain, la vie reprendre comme avant. Bailey dans la rue à se prostituer… Moi, dans ces mêmes rues à dealer… On se croisera encore et on fera comme si rien ne s’était passé attendant, finalement, chacun de notre côté cette fameuse chance qu’on espérait pour l’autre.

Cette chance qu’on savait, l’un comme l’autre qu’on ne saisira jamais…


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