Sujet: Infiltration Project [PV Angelo Conti][Terminé] Dim 19 Mai - 2:41
Infiltration Project ft. Angelo Conti
À mon retour d’Australie, je me suis accordé quelques jours pour remettre mes idées en places, analyser mes options afin de trouver le meilleur angle pour affronter Angelo. Je suis certaine à deux cents pourcent que le plan élaboré avec Daniele fonctionnera mais je ne peux pas négliger le petit électron libre qu’est Edward Fleming. Avec lui qui gravite tout autour et qui gagne des gallons auprès de mon beau-père, tout peut arriver.
Donc, quand j’ai eu posé le pied à Los Angeles, j’ai fait vider mon appartement puis établis temporairement résidence à l’hôtel, le temps que Daniele revienne et que je puisse emménager (non)officiellement chez lui.
L’idée est de faire avaler à Angelo que ma proximité retrouvé avec le manager nous permettra de mieux l’atteindre et que de me trouver à l’intérieur même de la zone, est une solution gagnante.
Rencontrer d’abord Robin North ma permis de prendre un peu de recule et de bien calibré chacune de mes prochaines actions. Après tout, la dernière chose que je désire et de provoquer la colère du vieil Italien et de faire avorter ma tentative avant même d’avoir pu la laisser faire son chemin dans la tête du chef de la Casa Nuova.
Je marche donc sur des œufs, la tête haute et déterminée à arriver à mes fins, tout ça pour protéger l’homme que j’aime, son fils et ce que nous pouvons considérer père par procuration. Il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.
Je me rendis donc chez mon beau-père en fin d’après-midi, puisque comme chaque dernier dimanche du mois, je me devais de diner à sa table, comme le voulait la tradition familiale, lors de ses glorieuses années. Tous ses enfants, ses proches, quelques soldats, les plus près et les plus dignes la Casa Nuova venait s’attabler devant un festin plus grand que nature. Il me semble que cela date d’une autre vie.
Vêtue d’une de mes plus belle robe, j’entrais dans la demeure de mon beau-père et allait le rejoindre au salon, là où il m’attendait, un verre à la main, un air classique jouant dans la pièce. Il aime se détendre en écoutant ses vieux airs Italiens. Pour ma part, je trouve cela d’une tristesse sans nom et cela me rappel un petit peu trop mes années de deuil.
- Bonsoir Angelo, je vous ai apporté des maritozzi de chez Yummy’S
Je déposais la petit boîtes portant le sceau de la pâtisserie sur la table en acajou du salon puis m’approchai pour poser un baiser sur le front de mon beau-père avant de me permettre de me verser un verre de vin et de prendre place sur l’un des fauteuils disposés de part et d’autres de la petite table.
- Serons-nous que tous les deux ?
Angelo m’a habitué aux grandes tablés mais il est vrai que maintenant, les choses sont bien différentes. Plus rien n’est comme avant, plus rien ne le sera. Assise devant lui alors que nous sommes seuls, je ne peux m’empêcher d’imaginer le premier plan auquel j’avais pensé et dont Daniele m’a dissuadé de mettre à exécution.
- Vous me semblez bien songeur ce soir, les nouvelles sont bonnes ?
J’ai légèrement peur que Fleming m’ait damé le pion, je ne peux pas oublier qu’il est imprévisible et complètement fou. Je dois rester confiante et impassible, quel que soit la réaction d’Angelo. Ma force réside justement en ma capacité de rester la tête haute quoi qu’il advienne et surtout ne pas croire d’avance que la cause est perdue. Angelo est lui aussi hautement imprévisible.
Le silence me pèse mais je reste anonyme. Je ne démontre aucun signe d’impatience, me contentant d’écouter l’air mélancolique tout en savourant mon verre de vin.
Il faisait très calme en ce dimanche fin d’après-midi. J’attendais patiemment Samantha – seule invité du souper de ce soir. Il était loin le temps où nous nous rassemblions, tous les Conti, en masse pour un banquet hebdomadaire digne de ce nom. Ça n’était plus arrivé depuis la mort de mon fils – Luigi – il y a trois ans. La mort de Mario avait déjà donné un coup de massue à notre famille mais celle de Luigi – mon fils prodige – avait rendu les choses particulièrement compliquées.
Ce soir, nous n’aurons qu’une seule invitée en la personne de ma belle-fille – Samantha. Une femme intelligente même si je pouvais émettre comme critique qu’elle a toujours rendu Mario trop faible et trop sentimental. J’aurais voulu faire de lui le chef que deviendra un jour mon dernier enfant né – Luca – mais c’était désormais impossible. Ça ne m’empêchait pas d’apprécier Samantha comme ma belle-fille et de la respecter… Surtout qu’elle pouvait m’être utile afin de toucher Daniele Ricci. Elle avait été très proche de lui, il fut un temps. Samantha était un carte importante dans mon jeu surtout depuis que j’avais mis Ricci sur le qui-vive.
Ricci – celui-là même qui était responsable de la mort de Luigi. Il avait la chance d’avoir comme ami Jimmy Reed qui n’était autre que le chef des Los Diablos. Il faudra – sous peu – que je m’occupe de son cas parce que le trafic des Los Diablos était important et empêchait la Casa Nuova de faire des bénéfices plus grands. Sans compter qu’il avait longtemps protégé la maison de Ricci – ce qui n’était désormais plus le cas grâce à mon meilleur soldat. J’avais récompensé Fleming en lui donnant un bonus en liquide pour avoir réussi à rendre la villa Ricci plus vulnérable que jamais.
Toutes ces réflexions je me les faisais dans ma tête alors que j’étais installé dans le fauteuil du salon buvant un verre de vin sous un air de Beniamino Gigli – un chanteur que j’appréciais beaucoup. J’avais entendu l’arrivée de ma seule invitée du ce soir. Samantha était avenante – elle avait apporté des pâtisseries.
-Bonsoir Samantha, dis-je l’air toujours pensif. Merci pour les pâtisseries.
J’étais friand des pâtisseries mais pas autant que Rita – ma femme.
Samantha avait posé un baiser sur mon front et s’était empressée de se servir un verre – elle faisait partie de la famille depuis de nombreuses années et n’avait pas besoin de mon autorisation pour se servir ce qu’elle voulait.
-Nous deux et Rita. Elle est à la cuisine et prépare un festin. Comme d’habitude, il y en aura trop… Rita a du mal d’en faire juste assez, dis-je avec un sourire franc.
Rita avait pris trop. On devait normalement avoir Luca aussi – ce soir – mais il avait prolongé son voyage en Italie pour quelques jours encore. Je n’aimais pas quand il prenait des vacances prolongées – j’avais besoin de lui ici ! On était en train de prendre largement l’avantage sur nos adversaires. Il fallait continuer sur notre lancée.
Samantha avait l’œil vif et avait repéré que je réfléchissais beaucoup. -Il n’y a pas vraiment de nouvelles. Je réfléchis aux prochaines cartes que je vais jouer. Le business est une question d’anticipation, dis-je en faisant tourner mon vin dans mon verre. Ricci est plus à découvert désormais grâce à Fleming mais il a trouvé la parade en emmenant son fils avec lui.
Je parlais ouvertement de Ricci à Samantha parce que je savais qu’elle couvait une haine envers lui – c’était notre unique point commun à moi et Samantha. Bien que je fusse sûr qu’elle répugnait le fait que je veuille m’en prendre à au fils de Daniele. Mais il était un moment où c’était œil pour œil et dent pour dent. Antonio Ricci m’avait pris ma sœur mais était intouchable – hélas – quant à Daniele, il m’avait pris mon fils et j’avais le pouvoir de lui prendre le sien avant de lui faire regretter d’être né. -Pour le reste. La Casa Nuova prospère de plus en plus. Mes prochaines cartes seront très faciles à jouer, dis-je avant de boire une gorgée de vin. Et toi ? Qu’en est-il de tes projets ?
Samantha était manager chez MTI – une place que je lui avais conseillée afin d’approcher Ricci en attirant son attention. Je voulais savoir où elle en était.
Il arrivait de temps en temps à Rita, ma belle-mère, de se retirer dans ses appartements plutôt que de prendre part aux souper traditionnel de la famille Conti. Probablement qu’elle est elle aussi très affecté par le mauvais sort qui semble s’acharner sur ses fils. Je ne peux que la comprendre. Il n’y a qu’un cœur de mère pour en comprendre un autre. Elle dînera ce soir avec moi, pour mon plus grand bonheur, fort probablement qu’il en est ainsi puisque nous ne seront que tous les trois.
- L’odeur est alléchante. Je me réjouis de déguster sa cuisine en votre compagnie.
Ma belle-mère est une femme qui parle peu, mais qui ne pense pas moins. Elle se tient à sa place, laissant Angelo porter le pantalon mais, m’est d’avis que c’est elle qui choisit le matin même, quel pantalon il doit porter…
Dos droit et jambe croisées, je me suis installée dans le fauteuil faisant face à suis de mon beau-père, tenant mon verre de vin d’une main. Il me semble songeur et je m’inquiète sans vouloir le laisser transparaître, à savoir si Fleming serait déjà passé par ici, idée que je chasse d’une gorgée de vin.
Je le saurais, je le pressentirais !
Angelo m’éclaire en avançant lentement sur le sujet. Je l’écoute, la tête droite, l’oreille fine, mes lèvres traçant un demi-sourire arrogant, comme pour lui montrer que j’étais satisfaite de ce qu’il m’annonçait ce soir.
- Fleming à fait du bon boulot pour ce coup, je dois l’admettre. Vous avez maintenant une Quinte Flush entre les mains.
Je déposais mon verre sur la table sans ne rien perdre de mon air satisfait bien que mon cœur doit battre à tout rompre, jusqu’à tambouriner dans mes tempes.
- Le nouvel album de The Lightening est dans les bacs et nous travaillons à l’élaboration d’une vidéo. Comme couverture, je ne pouvais pas souhaiter mieux, vous aviez vu juste.
Il n’est jamais négligeable de lui rappeler quel idée de visionnaire était-ce de sa part que de me faire entrer chez MTI. Flatter son égo est en général la meilleure des approches, de ce que j’ai pu apprendre aux fils des ans.
- Qu’en à mes projets, ceux qui nous intéressent vraiment, que diriez vous si je vous disais que j’ai en main la dernière carte pour faire de cette Quinte Flush, une Royale ?
Mon petit cœur ne tiendra pas d’avantage, malgré que je tente de le calmer d’une nouvelle gorgée de vin après avoir repris mon verre de vin que je venais pourtant de déposer. Nerveuse ? Oui, en effet ! Mais déterminée plus que jamais.
- Hélas, ce jeu risque d’être compromis pas l’obsession maladive qu’entretient Fleming à mon égard.
En me levant, j’approche d’Angelo pour contourner son fauteuil et jeté un œil en direction de la cuisine, surtout pour m’assurer que Rita n’est pas dans les parages. Mon adorable belle-mère n’a plus les reins assez solides pour tolérer les machinations de toutes sortes sous son nez.
‘’ Faites ce que vous voulez, mais pas en ma demeure !, si elle savait !
Je fis quelques pas, tournais d’un demi tour et regardais Angelo avant de m’assoir sur la table basse devant lui et, baissant un peu le ton, je fis le grand plongeons, en tendant ma main gauche devant lui afin que le bijou ornant mon annulaire ne laisse aucun doute à mes paroles.
- J’ai séduis Daniele. Il est fou d’amour. Et si tout va comme je le souhaite, à son retour de tournée, j’emménagerai avec lui.
Quelques secondes devraient suffire à ce que l’idée passe du choc de la nouvelle à l’anticipation de la prochaine action dans la tête d’Angelo puis j’ajoute candidement :
- Fleming risque de réduire mes efforts à néant, c’est dommage.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Infiltration Project [PV Angelo Conti][Terminé] Jeu 23 Mai - 19:56
Infiltration Project ft. Samantha Mancini
Samantha n’avait que des compliments pour la cuisine que faisait Rita. Ma femme était une très bonne cuisinière – une des meilleures d’Italie.
Samantha se tenait bien face à moi. Elle avait une classe naturelle – celle-là même qui avait dû séduire Mario. Je lui avais un peu parlé de mes affaires. Je n’avais rien caché à Samantha sur le sujet Ricci car je savais qu’elle vouait une haine envers mon neveu. Elle faisait aussi partie de mes plans – je ne l’avais pas mise chez MTI pour rien. Elle m’était très utile là-bas.
Le boulot que Fleming avait fait nous avait donné un avantage certain sur Daniele Ricci. Seulement mon neveu avait – pour l’instant – trouvé comment sauver son fils. Je savais qu’il me faudrait être patient à partir de maintenant.
Samantha s’était réjouie du beau jeu que j’avais – désormais – entre les mains. Elle savait utiliser des métaphores judicieusement. Samantha ne venait peut-être pas d’une classe élevée mais elle avait sur s’élevée en se mariant à mon fils et à s’adapter à un tout autre univers que le sien.
Tout comme elle semblait d’adapter à merveille chez MTI. Elle était – maintenant – manager de The Lightening et jouait dans ma même cour que Ricci ce qui était le but en soi vu que nous voulions attirer son attention.
-Je suis ravi que cette couverture te convienne, dis-je en dégustant mon vin. Tu remplis tes fonctions à merveille.
J’étais satisfait – pour le moment – de ce que m’apportait Samantha. Seulement, il semblerait qu’elle ait encore plus à m’offrir. Elle semblait avoir une bonne carte dans son jeu et comme toutes les femmes, elle savait ménager le suspense pour tenir tout homme en haleine. Ma femme – Rita – savait faire preuve des mêmes talents. Samantha avait attiré mon attention.
-Je t’écoute, dis-je prêt à entendre ce qu’elle avait à me dire.
Son plan semblait important mais Fleming et son attirance pour Samantha – dont j’avais bien conscience – pouvait compromettre sa mise en œuvre. Mon premier soldat ne cachait pas l’amour qu’il portait à Samantha et qui n’était pas réciproque – ce qui était normal. Samantha faisait maintenant partie d’une classe sociale supérieure à celle de Fleming. Je respectais énormément mon soldat mais – au niveau du mariage – il ne fallait pas mélanger les torchons avec les serviettes.
-Que veux-tu dire ?, dis-je en l’invitant à m’en dire plus.
Samantha s’était levée pour s’assurer – certainement – que Rita n’entendait pas notre conversation. Ma femme savait ce que je dirigeais mais elle ne voulait rien n’en entendre surtout depuis la mort de Luigi. Les guerres entre mafia lui avait déjà pris deux fils et un petit-fils – moins elle en entendait, mieux elle se sentait.
Samantha était revenue à sa place et m’avait fait part de son plan. Elle avait séduit mon neveu et avait obtenu son cœur – à nouveau d’après ce que je savais de leur historique. Samantha allait emménager avec lui mais j’entendais bien où elle voulait en venir et où se trouvait le problème avec Fleming.
Samantha voulait jouer la taupe au sein même du clan Ricci !
-Tu veux ainsi t’infiltrer pour moi chez Ricci…, dis-je en regardant Samantha dans les yeux.
Si elle faisait ça, je pourrais avoir beaucoup d’informations sur les habitudes de Ricci et de son fils et ainsi arriver plus facilement à mes fins. Je n’allais pas jusqu’à demander à Samantha d’elle-même s’occuper du fils de Daniele – je n’étais pas cruel au point de laisser cette mission à une femme qui avait perdu son propre enfant. Fleming saura se charger de cette mission qu’aucun autre ne voudrait mais les informations étaient importantes.
-Ça serait un réel avantage pour nous, dis-je en affichant – enfin – un sourire. Si tu entre dans la vie des Ricci tu sauras exactement leurs habitudes et savoir à quel moment il sera le plus judicieux de frapper. Tu as encore fait mieux qu’attirer son attention en obtenant ses faveurs, Samantha. Je te félicite pour l’initiative.
J’étais – très – agréablement surpris. Samantha allait me servir encore plus que prévu. Elle allait pouvoir se racheter d’avoir éloigné Mario d’un chemin qui lui était tout tracé.
-Il me faudra des rapports tous les trois jours à partir du moment où il sera de retour sur le sol américain, dis-je en regardant toujours Samantha tout en dégustant – à nouveau et avec plus d’entrain – mon vin. Je m’occupe de dire à Fleming de ne pas t’approcher le temps de ton infiltration. Il comprendra que c’est une question de devoir. C’est mon soldat le plus fiable avec les membres de notre famille. Et je lui ferais comprendre qu’il n’a aucune chance avec toi. C’est bien le cas, n’est-ce pas ?, demandais-je tout de même.
Parce qu’avec les femmes, l’évidence n’est pas toujours l’évidence – j’avais compris ça après des années de mariage avec ma douce Rita.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Infiltration Project [PV Angelo Conti][Terminé] Ven 24 Mai - 3:41
Infiltration Project ft. Angelo Conti
Rita affairée à la cuisine, et comme nous n’attentons pas d’autre convives, j’ai le champ libre pour diriger la conversation là où je le veux et tout en finesse. Je connais assez bien Angelo pour savoir qu’il ne faut pas tourner trop longtemps autour du pot. Je choisis mon approche judicieusement en prenant mon implication auprès de The Lightening comme tremplin ce qui me vaut de bons commentaires de la part du vieil homme.
Bien évidement, tout ceci n’aurait pas sa raison d’être si Angelo n’avais pas eu cette idée de génie que de me placer chez MTI, ce que je n’oublie pas de lui souligner. On ne flatte jamais trop l’ego d’un homme.
Je me donne un air confiant en me levant tout en continuant de parler, le temps de vérifier que ma belle-mère est toujours trop occupée en cuisine que pour s’intéresser à ce qui se passe au salon puis explique que mon plan pourrait être parfait si ne n’est de l’obsession qu’entretient Edward Fleming envers moi.
Angelo est maintenant suspendu à mes lèvres, intéressé au plus haut point à mes propos qui le berce d’une illusion de victoire sur Daniele Ricci. Une illusion, et rien de plus puisque, comme je le lui mentionne, Edward risque de compromettre mes efforts pour nourrir un tout autre genre d’ambition.
Mon beau-père est ravi de ce que je lui apprends, ça se lit sur son visage, à sa façon qu’il a de déguster son vin. Il ne met pas longtemps a donner son approbation, je récolte même ses félicitations avant de me donner ses exigences. Rien de bien extravaguant, des comptes rendus régulier comme je m’y attendais. En prime, il parlera à Edward et je me verrai protéger de ce stress et tout ce qu’il r présente, du moins pour un moment et seulement s’il accepte de rentrer dans le moule, ce que je me permets de douter.
- Il n’a aucune chance, soyez en assuré !
Dès le premier instant où on m’a présenté cet individu, j’ai su que je le détestais et même, bien au-delà de la haine. Il m’inspire la frayeur et le mépris. Et puisque nous en parlons, je décide d’avancer juste un petit peu plus loin sur le cas Fleming.
- Fleming à eu des gestes déplacés en mon endroit. Il s’est introduit chez moi avec des intentions malveillantes.
Je baisse la tête, actant la honte, en fait, c’est en réalité de la peur que je ressens encore en repensant à ce soir là.
- Je lui avais demandé de se tenir loin de Ricci, de faire en sorte d’éviter que quelque chose lui arrive, à moins que je dise autrement, puisque je travaillais déjà à me rapprocher de Daniele. Je craignais qu’un geste fait au mauvais moment ne le rende plus craintif que jamais et me fasse échouer.
Si je pouvais déclencher la foudre d’Angelo Conti et la diriger sur Fleming, je ne m’en priverai certainement pas. Cet homme est un être abject dépourvu d’âme.
- Il est votre meilleur soldat, je ne remettrai jamais en doute votre jugement. En bafouant mon intégrité de femme, il a manqué de jugement, sans aucun doute. Je m’en remets à vous pour le lui faire comprendre. Je sais que vous saurez lui rappeler certaine règle de ‘’bienséance’’.
Je n’ai rien dit concrètement des gestes qu’à eux Fleming chez moi, mais juste assez pour que cela puisse déplaire et même faire ruminer de rage le vieil Italien.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Infiltration Project [PV Angelo Conti][Terminé] Dim 26 Mai - 18:25
Infiltration Project ft. Samantha Mancini
Le plan de Samantha avait un très grand intérêt – il sera plus facile de placer mes pions et de toucher le fils de Ricci si Samantha me fait des rapports sur les habitudes de mon neveu, de son majordome et d’Anthony Ricci. Parce qu’il ne fallait pas que mes soldats se fassent prendre, ni qu’on puisse remonter à moi. Ainsi avoir Samantha infiltré était un avantage en cas d’enquête – elle pourra être témoin et envoyer l’enquête loin de la Casa Nuova.
C’était tout à fait parfait. Ricci – même avec toutes les précautions du monde – ne pourra rien contre quelqu’un d’infiltré chez lui. Il n’y verra que du feu et se fera plumer comme jamais je n’avais réussi à plumer son père.
Il me faudra simplement calmer les ardeurs de Fleming qui était amoureux de Samantha. A croire que dans tout soldat impitoyable – et Fleming était certainement le plus impitoyable de tous – il y avait une faiblesse et celle de Fleming était l’amour qu’il portait à une femme qui n’était pas de sa classe. Seulement, je le savais fidèle à la Casa Nuova – et à son salaire ! – ainsi je savais qu’il saura mettre ça de côté pour le bien de la mission de ma belle-fille et de celle de Fleming lui-même qui sera celui qui devra s’occuper d’Anthony Ricci.
Samantha ne partageait pas cet amour pour Fleming – j’en avais la confirmation de sa bouche. -J’en suis rassuré. Ma belle-fille ne peut se mettre en couple avec un de mes soldats. Ça ne serait pas correct, dis-je en dégustant toujours mon vin.
Fleming devra se faire à cette réalité écrasante.
Seulement, mon soldat le plus fidèle et le plus efficace avait été bien trop loin avec Samantha. Je prenais connaissance de l’histoire en cet instant et j’avais fait montre de mon étonnement. Il était déplacé pour un homme d’agir ainsi envers une femme ! Surtout qu’il avait presque compromis le plan que me concoctait – avec patience et dévouement pour sa famille - ma belle-fille. -Je ne savais pas Fleming capable de quelque chose d’aussi déplacé envers un membre de cette famille, dis-je un rien en colère que mon premier soldat se permette ce genre de liberté envers une femme qui ne s’était pas donné à lui de son plein gré.
Seulement, m’aliéner mon meilleur soldat – et aussi le plus dangereux – serait une erreur stratégique qui pourrait m’être fatal à long terme. En effet, si jamais je rabroue Fleming avec trop de fermeté ou que je le puni d’une façon ou d’une autre – financièrement ou autre – il risquerait d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Il était fidèle mais la fidélité doit parfois s’acheter – hélas… Il faisait partie des Los Diablos avant de venir ici. Rien ne pourrait l’empêcher de récidiver et – qui sait – de rejoindre un gang ennemi et leur donner des informations précieuses sur la Casa Nuova comme il m’en avait donné des précieuses sur les Los Diablos.
-Je le rappellerais à l’ordre. Je lui rappellerais sa place et la tienne. Jamais plus il ne te touchera, Samantha, dis-je fermement. Il sera puni pour ce qu’il t’a fait.
J’allais faire passer le message à Fleming mais pas aussi fermement qu’il n’y paraissait. Je ne comptais pas le sanctionner d’une façon ou d’une autre, juste lui faire comprendre que notre but commun doit être rempli et que chacun doit en faire sa part sans déranger le travail des autres.
Seulement – ça – Samantha n’avait pas besoin de le savoir.
-Je ferais en sorte de ne plus l’inviter quand tu seras dans cette maison. Tu n’auras plus à le voir, rajoutais-je pour rassurer Samantha. Quant à toi, je suis certain que tu rempliras ta mission à merveille, dis-je en retrouvant mon sourire. Après tout, tu es une Conti d’adoption. Tu as toutes les qualités pour réussir et quand ça sera fait, j’envisagerais certainement de te donner une place plus importante dans notre organisation si tu veux en faire pleinement partie.
J’étais prêt à lui donner un place semblable à celle de Consigliere – elle avait le cerveau pour.
Si pour Angelo, il n’est pas acceptable que sa belle fille se place en couple avec son soldat, et même s’il est le meilleur d’entre tous, pour moi, il Fleming est hors course tout simplement parce qu’il n’a pas ce qu’il faut. Il n’a pas l’intelligence pour me stimuler, me challenger intellectuellement. Avec lui, je m’ennuierais de le regarder s’enliser dans une vie de rien du tout alors qu’avec Daniele et Mario, nous avions des échanges intéressant, des passions pour certaines choses, l’art, le cinéma, la musique.
J’ai besoin d’un homme qui va m’apprendre des choses, qui va me laisser lui en apprendre, avec qui je vais partager et m’amuser et qui va m’inspirer le respect et non pas le mépris et la honte, ce que je ressentirais auprès d’un moins que rien comme Edward Fleming.
Angelo est rassuré de mes intentions, maintenant, à mon tour de me rassurer qu’en aux intentions de mon beau-père envers son soldait indiscipliné. Sans vouloir me positionner comme victime, cela reviendrait à me rendre faible aux yeux d’Angelo, je relate tout de même les faits, sans m’encombrer de détails inutile, juste l’essentiel pour qu’il se fasse sa propre idée.
- Je m’en remets à votre jugement, bien sûr. L’éloigner de moi et de Ricci, pour le bien de ma mission me suffira. Je vous en remercie.
Bien évidement, j’aurais apprécié qu’il me dise qu’il l’expédierait en mission à l’autre bout du monde, mais être trop exigeante n’est pas bon pour les affaires. Il vaut mieux se doser et surtout, savoir saisir l’occasion. Cette dernière notion manque encore à Fleming. Un jour, tout lui reviendra au centuple et, si le destin ne s’en charge pas, je le ferai moi-même.
Une femme blessée est une arme de destruction massive.
Plus rien ne devient un obstacle pour elle.
Le marché est donc conclu. Il m’aura fallu qu’un peu de contrôle et de mon sens de persuasion pour amener mon beau-père là où je le voulais. Je pourrai souffler un peu, le temps que Daniele trouve la solution à nos problèmes mais en attendant, c’est tout de même dans ses bras que je dormirai toutes les nuits.
Mon beau-père n’en a cependant pas terminé. Il ne tari pas d’éloge sur mes capacités à mener ma mission à bien. S’il savait qu’il n’en est rien… il l’apprendra, tôt ou tard mais… là, ce soir, je fais briller ses yeux d’espoir, la même lueur que j’ai vue dans ses yeux quand il a su que je mettrais au monde sa descendance.
Il a des plans.
Pour moi, pour la famille.
- J’en serai très honoré, Angelo. Je serai digne de votre confiance.
Cette sensation horrible que de se savoir coincée entre deux chaises.
Ma délivrance m’est servie dans une soupière, presque identique à celle que j’ai revue dans la cuisine chez Daniele quand j’ai rendu visite à Erik. Rita la dépose sur la table et nous appel de sa voix douce mais ô combien autoritaire. Je me levais donc, attendant que mon beau-père en fasse pareil et le suivis jusqu’à la salle à manger, prendre place à la grande table, à la même place que j’ai pris toutes ces années, alors que nous étions toutes la famille réunie.