Nous nous connaissions que depuis très peu de temps, mais je le connaissais presque aussi bien que d'autres que je côtoyais depuis plus longtemps. C'est assez étrange, je le conçois. Nous avions parlé, bu, dansé et surtout bien rit. Je ne regrette aucun moment de cette soirée. En fait, je n'ai jamais de regrets, je ne fais que vivre et profiter de ces bons côtés, nous devrions tous la vivre à deux cents pour cent d'ailleurs. Après cela, on s'est retrouvés à moitié nus dans son lit, l'effet des shooters se dissipant petit à petit, au fil du temps.

S'en suivit des tentatives de baisers un peu loupée venant de Robin. Il avait était trop hésitant et je dû lui indiquer le droit chemin … Notamment avec des petits sourires malicieux. Enfin maintenant qu'il l'a trouvé, nous avions pu échanger des baisers davantage passionnés. Il ne pouvait plus reculer, au risque de passer pour un gros lâche. En plus, je voulais en savoir plus sur ses limites, en avait-il sur le sujet ou était-il plutôt dans mon cas ? J'ai hâte de le savoir … Je continuais de le regarder et de sourire de façon malicieuse ayant pour but de le provoquer encore un peu plus. Il avait lui aussi, ce regard. Nous allons bien nous amuser à ce petit jeu. Je me devais d'être un peu plus entreprenante, histoire de le motiver le p'tit Robin. Des petits baisers, des caresses, des frissons au moment des contacts. Ce petit jeu me plaisait énormément en effet. Honnêtement, qui trouverait ça déplaisant ? En plus, il me laissait faire, donc les deux parties sont consentantes !

Je l'embrassais de nouveau, plus langoureusement qu'auparavant et il me le rendit aussi bien, ce qui me fit frissonner je dois l'avouer … Je rompais ensuite le baiser, en le regardant encore et toujours de la même manière. J'affiche toujours ce petit air quand je joue. On se souriait ensuite mutuellement. Je sentis par la suite, ses mains qui remontais le long de mon corps jusqu'à mon soutien-gorge, il l'enleva aussitôt m'adressant un petit clin d'oeil au passage qui me fit sourire voire même rire un peu. Nous ne sommes pas obligés de rester sérieux. D'autant plus, que nous cessons de jouer depuis notre rencontre. Il se mit à embrasser ma poitrine de plus en plus intensément et mon corps lui répondit par des frissons de plus en plus importants. Cela devenait de plus en plus enivrant comme situation. Je le regardai faire et je finis par croiser son regard et je luis souris, c'était ma façon de lui dire qu'il pouvait continuer ainsi. Il m'embrassa donc dans le cou, ce que je pris comme une réponse, comme quoi, il avait compris que je lui laissais le feu vert. Ses mains allaient de parts et d'autres de mon corps, de même pour ses baisers. Je ressentais de plus en plus de plaisir en moi. D'ailleurs, j'eus peur qu'il s'arrête en si bon chemin, il venait de buter sur ce qui me restait de vêtement, j'avais du coup retenu ma respiration. J'avais expirer quand il finit par me l'enlever toujours avec ce même sourire, identique au mien.

Je l'embrassais alors encore plus langoureusement et fougueusement qu'auparavant, posant d'abord mes mains sur son visage, rapprochant mon corps du sien par la même occasion. Je descendais mes mains le long de ses côtes tout en continuant mon baiser passionné. Je finis par lui enlever son caleçon, hors de question que je sois seule en tenue d'Eve. Ceci fait, je rompis de nouveau le baiser et le regardait en souriant. Jusqu'où comptait-il aller ? Je pouvais jouer encore et encore en ce qui me concerne. Je remontais mes mains le long de son dos et me collais davantage à lui, l'embrassant par ci et par là sur le haut de son corps, mordillant un peu son oreille et sa lèvre inférieur, normalement ça stimule. Je le regardais encore, affichant mon plus merveilleux sourire malicieux. Je caressais son dos sensuellement attendant de voir s'il avait envie d'aller plus loin, ou bien s'il préférait continuer sur ce chemin.

J'avais encore envie de jouer et j'avais trouvé en Robin, un excellent compagnon de jeu, quel qu'il soit. Nous avions exploré ensemble pas mal de styles différents, jeu vidéo, questions/réponses, alcool … Bref presque tous. Et celui que nous n'allions pas tarder à essayer et tout aussi différent.

Nous étions à présents nus, oui oui nus ! Je me délectais de ce nouveau petit jeu. Je ne prenais pas cette situation sérieusement, et j'espérais que ce soit réciproque. Je ne pense pas être, tout comme lui, encore prête pour quelque chose de sérieux bien que j'en ai tout de même envie. Enfin soit. Nous découvrions le corps de l'autre petit à petit, à l'aide de caresses ou de baisers. Franchement, c'était loin d'être désagréable comme situation, bien au contraire. Robin était plutôt doué à ce jeu, plus que pour les autres en tous les cas. Je sentais des frissons sur mon corps par moment quand il me touchait ou bien, quand je sentais ses lèvres sur les miennes ou sur ma peau.

Je l'embrassais langoureusement, lui aussi. On se regardait, tous les deux ayant plein de malice dans les yeux. On pouvait clairement voir et sentir que lui comme moi, ne voulions que s'amuser, passer un moment agréable et profiter de la vie, tout simplement. Le hasard a fait que nos chemins se croisent, alors allons-y !

Je sentais aussi la chaleur de mon corps qui augmentait au fil du temps. Je devais surement être brûlante sur le moment. On était de plus en plus proches l'un de l'autre, tellement, que je pouvais sentir sa respiration sur ma peau. Je profitai de cette très faible distance nous séparant, pour le mordiller, son oreille puis sa lèvre. Je voulais gagner et il fallait donc le faire craquer. Je l'entendis gémir et ceci me fit sourire. Il put le remarque quand nos regards se croisèrent encore une fois. Cela n'avait pas l'air de lui déplaire non plus. La partie va être très serrée.

Je me mis ensuite à caresser son dos et lui, caressait ma poitrine du bout de ses doigts, me regardant encore une fois en souriant, que je lui rendis au passage. Je le laissais mijoter un peu, il fallait qu'il prenne un peu d'initiatives tout de même. Je guettais sa décision. Celle-ci, fut très agréable. En effet, Robin m'embrassa en guise de réponse, se positionnant encore plus au-dessus de moi. J'ouvris les yeux quand il brisa ce baiser et le vit enfouir sa tête dans mon cou, le mordillant un peu au passage. Je sentis davantage de frissons et me mis à mordiller ma lèvre inférieur. Je me repris rapidement pour lui montrer qu'il n'avait pas le contrôle de la situation.

Il s'était arrêté et il fallait que j'agisse sans pour autant craquer … Je pris sa tête dans mes mains et l'embrassait un peu plus fougueusement que précédemment, les yeux une fois de plus fermés pour profiter de chaque sensations. Mes mains quittèrent alors son visage et je ralentissais ce baiser, privilégiant de petits baisers par-ci par-là. Je pris ses mains et les fis glisser de mes hanches jusqu'à mes seins. Je mordillait de nouveau sa lèvre inférieur avant de reprendre le baiser et de glisser de nouveau, mes mains le long de son dos brûlant. Je brisais le baiser, ouvrant les yeux au passage, je lui montrais petit à petit que mes limites, si elles existaient ce soir, sont très larges … J'attendais de voir les siennes, une fois de plus, lui souriant tout en caressant son dos de mes mains.

Nous jouions encore et encore. Je n'avais pas envie de perdre et j'étais prête à tout pour connaître ses limites. Bien que cela ne soit pas déplaisant, je devais me contrôler malgré tout pour qu'il craque le premier, et pour ça, j'avais un tas d'idée.

Il me caressait et m'embrassait au moment où je commençais à reprendre le dessus. Zut, il arrive à se contrôler lui aussi … J'avais encore toute ma tête et dès qu'il arrêtait de m'embrasser, je lui adressais mon large sourire rempli de malice. C'était juste pour lui montrer que c'était loin d'être gagné pour lui et qu'il allait devoir se battre un peu plus s'il voulait être le vainqueur.

Il avait ensuite décider d'enfouir sa tête en me mordillant légèrement. Cela m'avait fait de l'effet je vous l'accorde. Mon coeur battait plus vite et j'ai même eu des frissons. C'était uniquement la réponse que donnait mon corps, mon cerveau n'était pas encore du même avis et ne voulait pas s'avouer vaincu si tôt. En guise de réponse, je l'avais embrassé encore plus fougueusement puisque Monsieur n'ose pas le faire. Et juste au moment où je sentais que j'aurai pu craquer, j'atténuais la fougue et la longueur de mes baisers. Je le provoquais un peu plus en lui posant en même temps ses mains sur ma poitrine, juste pour voir comment il allait réagir face à cette situation. Il est loin de la dominer. Je repris un baiser plus court que le précédent. Je sentais des frissons sur son corps mais aussi sur le mien … L'étau se resserre pour lui comme pour moi … Je devais garder mon calme et ne pas m'emballer, après lui tout du moins.

Je sentais sa respiration sur ma peau et il ne fallait pas avoir le Q.I d'Einstein pour voir qu'il accélérait au rythme de ses gestes. Oui, j'étais plutôt satisfaite de moi. Enfin, mon coeur s'accélérait lui aussi un peu surtout quand il se mit à me caresser, il passait partout sur mon corps, je le redécouvrait à sa façon et c'était plutôt agréable, j'en souriais même d'amusement allez savoir pourquoi, je ne contrôlais pas tout … Il s'arrêta et j'avais légèrement relevé la tête, peut-être qu'il n'allait pas bien, on ne sait jamais. Une fois assurée que ce n'était rien de grave, je reposais ma tête doucement et il reprit ses petites caresses allant et venant du haut de mon corps jusqu'au bas. Cela devenait de plus en plus de résister, il devait s'en douter mais je m'efforçais de bien le cacher. Il m'embrassait de nouveau rapidement, je fermais les yeux. De nouveaux frissons parcoururent mon corps, je sentais au fond de moi que l'on approchait et que l'on aurait bientôt le résultat. Ma température interne grimpait au fil du temps, je pense qu'il aurait été facile d'y faire cuir un oeuf.

Finalement on dirait bien que c'est le petit Robin qui a craqué en premier, même si ce n'est pas entièrement terminé, étant donné que nos deux corps ne faisaient maintenant qu'un et que c'était dû à lui, il était plus susceptible d'être l'heureux perdant de ce jeu. Enfin, je n'en dis pas trop, un écart est si vite arrivé … Je le sentais aller et venir au même rythme que ces petits baisers sur mon visage et mon corps. Je passais mes bras sur son dos, les faisant glisser doucement jusqu'au plus loin que je pouvais. Je me mis ensuite à l'embrasser avec moins de fougue mais plus de sensualité tout en caressant son dos les yeux fermés. Je rompis doucement le baiser et lui mordillais la lèvre. Bien que je sois pas loin de craquer, je voulais que lui craque complètement avant. C'est pourquoi, je tentais de le provoquer par-ci par-là avec des caresses, des sourires et des petits baisers. Car oui, pour moi le plus important n'est pas de participer mais de gagner, même si ici, participer est loin d'être désagréable …

Je voulais lui donner l'impression que j'avais le contrôle. Je ne sais pas si j'y arrivais bien, en tous les cas je n'étais pas pire que le petit Robin. J'usais d'astuces pour le faire craquer le plus vite possible, le faisant frissonner au passage ce qui me rendait fière. Le fait que ce soit aussi mon cas me le rendait nettement moins. Je pris donc sur moi pour les calmer le plus vite possible. Je ne suis pas une nana lambda, je suis Evelyn Fallen ! Il va se souvenir longtemps de moi le petit Robin.

Il accélérait tout ses petits gestes. Cela me faisait bien plaisir je vous l'accorde, ma chaleur corporelle ne cessait d'augmenter c'est vous dire, je peux contrôler bien des choses mais ça c'est hors de mes capacités. Il avait bien vu que nous étions proche de la limite, celle qui signifierait que l'on a craqué. Pour que je la dépasse, mon compagnon de la soirée me faisait des petites caresses, mais je tenais le coup ! J'espérais bien qu'il était frustré, histoire que cela rende le jeu encore plus amusant. Il avait finit par craquer à ma grande joie que je gardais pour moi, un petit sourire suffisait bien. Il devait être déçu d'avoir craqué puisqu'il gardait un rythme constant. Pourtant, ce n'est pas faute de l'avoir caressé, embrassé. Il est étonnant malgré tout.

Alors que je pensais qu'il en avait finit avec ses provocations, et bien il redoubla d'efforts. Il me mordillait l'oreille, m'embrassait brièvement et était même passé à un rythme de croisière. Alors là mon coco on allait pas être amis ! Il me souriait et je faisais de même, plaçant un petit regard autant malicieux. J'essayais de lui faire comprendre que le jeu pouvait durer infiniment comme ça. Je ne monte que si l'on m'y emmène. Je cherchais alors de quelle façon je pourrai le provoquer et le faire craquer … Je pense que je vais commencer par jouer le même jeu que lui. Ca fait très souvent réagir, on va bien voir ce que cela va donner. C'est après avoir répondu à toutes ses attentions par un petit clin d'oeil que je me suis mise à le caresser très doucement, tout comme il le faisait. Je l'embrassais en même temps rapidement et en évitant le plus possible le contact entre nos lèvres respectives. Une fois ma série de "baisers" terminés je lui mordillais la lèvre inférieure puis son oreille, assez brièvement pour qu'il sente une légère frustration en lui que ça n'aille pas plus loin. Je fis ensuite exprès de me rapprocher de lui et de poser ma tête à côté de la sienne, j'entendais ainsi mieux sa respiration et je pouvais mieux jauger le moment idéal pour changer de tactique.

Alors que je continuais mes douces et lentes caresses sur son dos, puis son cou et sa tête, je décidais de le provoquer un petit peu une nouvelle fois. Je gardai mon self-control, même si cela devenait de plus en plus dur au fil du temps je l'avoue. Bref, du coup je ne savais pas trop quoi faire de mes deux petites mains, mais je ne mis pas très longtemps avant de trouver leur nouvelle utilité. J'étais toujours proche de, collée même à lui. Je caressais son cou doucement avant de commencer à descendre très lentement, j'allais à la même vitesse que lui, c'est logique. Je descendais encore et encore, de son cou, j'arrivais à son torse sur lequel je fis une ou deux brèves caresses avant de reprendre mon petit chemin entreprit. Petit à petit j'arrivais de plus en plus bas, j'étais à présent en bas de son torse, je commençais à sourire, je ne sais pas s'il le voyait ou bien le sentais, mais là je m'amusais comme une petite folle. D'ailleurs, peut-être est-ce mon imagination, mais j'avais comme la vague impression que sa respiration accélérait. Je n'allais donc pas m'arrêter en si bon chemin, je faisais glisser ma main gauche sur le bas de son dos tandis que la deuxième, elle se dirigeait vers l'intérieur de sa cuisse que je commençais à toucher du bout de mes petits doigts, je n'allais pas plus loin, préférant attendre de voir comment il allait réagir.

Si c'était du self-control qui me permettait de tenir ? Possible mais pas seulement. Premièrement, j'ai horreur de perdre à un jeu ! Deuxièmement, je voulais qu'il craque définitivement en premier. Pour finir, ce ralentissement de vitesse m'avait quelque peu vexée et j'espérais que ça lui ferait le même effet. Non mais franchement, il m'a pris pour qui celui-là ? Il ne faut pas croire que je sois une grande habituée des relations d'un soir.

Je le provoquais donc pour qu'il y mette du sien et qu'il voit que je n'étais décidément pas prête à lâcher l'affaire et à me laisser avoir par un petit acteur de deux ans mon aîné ! Je lui adressais des petits clin d'oeil. Mes faits et gestes allaient à la même vitesse que les siens donc, je voulais juste qu'il en demande plus, les hommes ça craque plus facilement sur ce genre de choses. Malgré tout mes efforts, je dois avouer que son égo résistait bien à mes petites provocations … J'avais donc opté pour une technique plus agressive mais qui le laisserait sur sa faim et sans me faire entrer dans un excès de jouissance. Chacun pouvait entendre la respiration de l'autre et c'était très agréable. Tandis que je tentais de contrôler la mienne le plus possible, je voyais bien que la sienne l'était de moins en moins.

Petit à petit cela faisait son effet, il contrôlait de moins en moins ses faits et gestes et leur vitesse. Mes caresses, elles, l'étaient. Je m'arrêtais brièvement pour le laisser faire une pause, sinon ce n'est pas drôle si je gagne trop facilement. Je glissais mes petits doigts le long de son corps, une main s'arrêtant au dos et l'autre continuant un peu plus bas. Je commençais à désespérer et à m'imaginer perdre, c'était mon dernier recours en quelques sortes. Je le sentais frissonner et cela me provoqua la même réaction. Il accéléra alors tout ! Ce qui n'était pas pour me déplaire, de un cela me faisait plus d'effet et de deux cela me faisait penser que j'étais bien partie pour gagner. Je le caressais de plus en plus sensuellement l'entendant gémir un peu au passage. Les siennes me firent frissonner de nouveau et je me mordis la lèvre inférieure. A la suite de quoi je sentis ses lèvres se poser sur les miennes, je fermais les yeux et on s'embrassait encore une fois.

Il décida ensuite d'accélérer encore plus son rythme et je n'eux donc plus de baisers. Nous gémissions tous les deux. Je sentais ses mains qui tenaient bien mes fesses et je vous avouerai que j'aimais beaucoup ça ! C'était de plus en plus intenses, de gémissements, nous passions à des cris, mon corps se cambrait de plus en plus sous le plaisir. Une fois que tout ceci fut terminé, nous nous positionnons l'un à coté de l'autre, reprenant au passage notre respiration. J'avais le sourire et pas seulement parce que j'avais gagné. Je le regardais et me mis à rire un petit peu.

- Et ben alors, on a perdu sa langue ! … Tu t'es bien battu mon p'tit Robin. T'es un coriace au fond.

Je me mis sur le flanc et passais mes doigts sur son bras. N'empêche, que la fatigue commençait à se faire ressentir. Je continuais de le regarder avec mon petit sourire.

- En tout cas merci pour la soirée et la nuit de mon folie mon cher !

Je respirais un peu et repris.

- Si tu veux tu pourras avoir ta revanche la prochaine fois !

Je lui adressais alors un petit clin d'oeil tout en laissant échapper un petit rire. Je continuais mes douces caresses pour me détendre et avoir de nouveau un pouls normal.