Comme Ivar et Vanya avaient posés la question, j’avais expliqué ce qui m’avait poussé à prendre Heaven avec moi. J’avais dû réfléchir rapidement et comme j’en devais une à Sky, j’avais accepté d’héberger sa fille le temps qu’elle trouve un peu de stabilité. Ivar semblait comprendre… Lui avait eu peur que je prenne la petite uniquement pour faire enrager Ward. Je levai un sourcil en faisant la moue un peu déçu qu’Ivar me pense capable de ce genre de coups bas.

-Est-ce que j’ai l’air suicidaire ? Non… Jamais je ne ferais ça pour faire enrager Ward. Il me hait déjà. Envenimer les choses ça serait signer mon arrêt de mort.

Ward ne saura pas que sa fille est avec moi. Sky est dans un lieu tenu secret ainsi que sa fille. Donc, je ne pense pas que je risquais quoi que ce soit. De toute façon, Ward, à cet instant, avait d’autres chats à fouetter.

Mais Ivar et Vanya s’inquiétaient pour Guillermo qui ne voyait pas d’un bonne œil la présence d’Heaven. Je déclarai que j’allais lui parler et Ivar répliqua que Guillermo avait besoin que je le rassure. Le gamin comparait la situation d’Heaven à la sienne.

-En effet… Sauf que lui était orphelin. Ce n’est pas le cas d’Heaven. Elle a une mère.

Et un père mais en prison, il n’a pas de droits sur sa fille.

Vanya disait qu’ils ne cherchaient pas à me culpabiliser et que Guillermo finira par comprendre.

-Au pire, Heaven ne sera pas avec nous éternellement.

Vanya soupira alors constatant qu’une gamine comme Heaven avait déjà son lot de soucis pour un si jeune âge. Je regardai la gamin un rien compatissant.

-Ouais… Elle venait à peine de naitre qu’elle avait déjà un tas d’ennuis.

J’espérais que Sky pourrait reconstruire sa vie et que la suite de l’enfance d’Heaven soit plus paisible.

Peu après, Guillermo sortit de la salle d’accouchement pour me dire que Yoric arrivait. Je ne me le fis pas dire deux fois et m’engouffrai à l’intérieur pour prendre la main de Tiff qui disait être certaine que le petit arrivait.

Le médecin arriva ensuite pour examiner Tiff. Il confirma que Yoric s’était, enfin, décidé à arriver. On installa ma femme comme il se fallait et elle se mit à pousser.

Ça semblait douloureux… Et c’était bien plus longtemps que je ne l’aurais imaginé. J’angoissai un peu encourageant ma femme qui après un long moment finit par mettre au monde notre fils. Un bébé qui se mit à pleurer de toute ses force une fois sorti du ventre de sa mère.

Il était tout visqueux mais je n’en avais que faire. Il était maintenant dans les bras du médecin qui nous annonça que Yoric faisait un peu plus de quatre kilos. Je siffle d’admiration devant Tiff.

-Et ben, chérie… C’était du boulot ce que tu as fait.

On donna le bébé à Tiff et je vins caresser le front de ma femme qui semblait exténuée. Elle remarqua alors que j’avais retrouvé mon collier. Je souris.

-Ouais… Sky l’a retrouvé chez elle. Elle me l’a rendu.

Elle soulage alors Yoric et je le pris dans mes bras. On pouvait déjà voir quelques cheveux roux sur son crâne. Je souris.

-Il a tes cheveux.

Je le regardai un long moment en souriant. Il poussai des petits cris avant de se calmer. Pour lui aussi tout ça devait être fatiguant.

Je rendis délicatement le bébé à Tiff.

-Je vais prévenir les autres.

Je l’embrassai avant de sortir de la salle.

-Il est né. Ils va très bien. C’est un gros bébé d’un peu plus de quatre kilos.

J’étais heureux et soulagé.

Je soupirai de soulagement quand Finan me dit qu’il n’avait pas pris le bébé pour faire enrager Ward. Je voyais bien que ça l’avait choqué et déçu que je puisse penser ça, mais on ne savait jamais. Et quand je dis à Finan que Guillermo se comparait à Heaven, il souligna la grande différence entre les deux : Heaven avait encore un parent en vie et qui n’avait rien fait de mal : sa mère.

Vany plaignait la petite fille qui mangeait sur mes genoux et Finan confirma qu’elle était née avec un tas d’ennuis.

Puis Guillermo surgit de la salle d’accouchement pour dire que Yoric arrivait ! Et c’est à ce moment-là que Heaven nous fit un gros caca ! J’avais capté le regard de Vanya comme si c’était moi qui avait pété mais elle se rendit compte assez vite que c’était Heaven.

On prit tout le matériel qu’il fallait dans le sac de la petite et on alla tous les deux avec dans les mini toilettes de l’hôpital. C’était pas facile de tenir à deux adultes là-dedans.

-Ok… je la tiens…

Heavne n’aima pas ça et se mit à pleurer alors que Vanya lui passait des lingettes sur ses petites fesses toutes maculées de caca…

Je déglutis puis pinçai les lèvres.

-Je vais vomir… C’est presque fini ?

Parce que ça empestait en plus.

Finalement, à nous deux, on réussit à faire en sorte qu’Heaven soit bien propre et on la rhabilla… Je pris les deux petits poings de la fillette…

-Ça y est… C’est fini ma belle…

Je me redressai et regardai Vanya avec un sourire soulagé.

-On est vraiment pas prêts pour ça.

J’allais redoubler de prudence pour qu’il ne nous arrive aucun accident, ça c’était sûr ! Entre l’accouchement qui semblait douloureux à mort et les couches à changer… Non… pas prêt.

On revint près des autres et je passai une main dans les cheveux de Guillermo qui se tenait tout crispé et droit comme un piquet près de la porte… Ce n’était plus vraiment des hurlements qu’on entendait… mais des poussées douloureuses.

Ça dura encore un moment… Puis le calme revint… Et je crois que je retins mon souffle jusqu’à ce que Finan ressorte de la salle.

-Quatre kilos ?! Tu pouvais pas faire plus petit ?! Tu m’étonnes qu’elle a eu mal !

Mais j’avais dit ça en riant et allai faire l’accolade à mon ami…

-Félicitations !

Puis je tendis la main à Guillermo pour qu’il tape dedans.

-Te voilà grand frère, maintenant !

Je regardai Vanya avec tendresse.

-Et nous on a un filleul !

Je me trompais peut-être mais je percevais dans les explications de Finan, le malaise qu’il avait d’avoir prit cette décision. D’un côté il avait dû se douter que cela ne serait pas facile et n’aiderait pas beaucoup sa vie de famille et de l’autre, il avait ressentit le besoin de venir en aide à une amie qu’il croyait avoir laissé tombée dans le passé.

Tout cela était désolant mais l’important, selon moi, demeurait la sécurité de la petite. Guillermo n’était pas de bonne humeur mais il finirait certainement par comprendre d’autant plus que Finan certifiait que la petite ne demeurerait pas longtemps avec eux.

Guillermo sortit de la salle d’accouchement dans laquelle se trouvait Tiffany et annonça que Yoric n’allait plus tarder. Il n’en fallu pas plus pour que Finan s’éclipse à nouveau mais, malheureusement pour nous, c’est aussi à ce moment là qu’Heaven décida qu’elle testait un petit peu plus brutalement, nos aptitudes parentales à Ivar et moi.

Prenant notre courage et les couches à deux mains, on alla dans la première salle de bain qu’on trouva, dieu merci, muni d’une table pour changer les bébés. Ça devait être courant dans les hôpitaux, en fait, je n’en savais rien. N’ayant pas d’enfant et ne songeant pas à en avoir, je ne m’étais jamais attardée à ce genre d’installation.

Il nous fallu plusieurs lingettes et beaucoup de contrôle pour parvenir à changer la petite d’autant plus que l’odeur n’aidait pas notre cause.

- Je fais ce que je peux… Comment une si mignonne petite fille peut produire une odeur aussi horrible ?

Heureusement, je terminais la sale besogne avant qu’Ivar ou moi ne soyons malade.

Conclusion de cette épopée ? Ivar et moi n’étions réellement pas prêts pour ce genre de responsabilités ! Heureusement que nous étions du même avis, ça nous évitera des conversations houleuses pendant lesquelles chacun débattra de son point de vue avec force et conviction.

Il fallu encore quelques heures avant que Finan ne sorte de la salle d’accouchement et nous annonce que Tiffany avait mit au monde un beau bébé d’un peu plus de quatre kilos. Je ne pus m’empêcher de croiser les jambes tout en gigotant un petit peu sur ma chaise. Expulsé un melon par un trou gros comme un pois ne faisait aucun sens pour moi, je n’arrivais pas à me figurer comment cela pouvait être possible même si je savais comment le corps de la femme se transformait pendant un accouchement. Ça demeurait tout de même trop abstrait pour moi et l’envie de le tester moi-même ne me séduisait pas, loin de là !

- Félicitation, Finan ! Plus de quatre kilos… Est-ce que Tiffany pourra marcher avant le premier anniversaire de Yoric ?

Je félicitais à mon tour Guillermo qui venait officiellement d’être promu grand-frère puis je souriais à Ivar qui nous officialisait lui en tant que parrain et marraine, un rôle parfait pour nous ! Je mourrais d’impatience de rencontrer ce petit bout d’amour qui venait de naître mais j’allais laisser la chance à Guillermo tout d’abord.

J’eus un « je t’aime » de Maman avant de sortir de la salle pour aller chercher Finan parce que Yoric arrivait. J’appelai Finan et il entra ainsi que le médecin. C’est après que Heaven fit un pet qui pua. C’était horrible ! Je voulais vraiment pas qu’elle reste. C’est trop dégueulasse !

Ivar et Vanya s’en allèrent la changer. Moi, j’attendais devant la porte que Finan vienne me dire que Yoric était né.

Mais il vint pas tout de suite.

Ivar et Vanya arrivèrent après un moment avec Heaven qui puait moins. Elle sentait toujours le bébé… La même odeur que J.R.. Est-ce que Yoric sentira ça aussi ? Je sais pas…

Ivar passa une main dans mes cheveux mais je ne décollai pas mes yeux de la porte. J’attendais.

Et on attendit très longtemps. Mais, au moins, Heaven ne pleura pas et ne fit chier personne. Puis, Finan sortit de la salle pour dire que Yoric est né. J’affichai un grand sourire. Finan dit que c’était un très gros bébé et Ivar disait que c’était sa faute.

-Oui. Ta faute !

Vanya se demandait si Tiff pourrait remarcher avant l’anniversaire de Yoric. Je fis une drôle de moue.

-Bah, j’espère. Pauvre Maman Tiff.

Ivar félicita Finan et puis me félicita. Je souris et tapai dans sa main.

-Ouais ! Je suis grand frère !

Sans attendre, j’entrai alors dans la salle parce que j’avais très envie de voir Yoric. Je souris m’approchant de Maman qui avait l’air très fatigué. On dirait Jesse quand il se lève le matin, qu’il se couche le soit et après le dîner aussi. Jesse est tout le temps fatigué.

Yoric était dans ses bras. Il était tout petit. Je mis ma main sur sa tête pour la caresser doucement.

-Il est beau !

Plus beau qu’Heaven et J.R., ça c’est sûr.

Je mis un bisou sur son front avant de sourire à Maman.

-Je suis content que ça soit terminé.

Très content.

Vanya et moi, on s’en était pas mal sortis avec Heaven mais ça nous avait confortés dans l’idée qu’on était pas prêts à avoir des enfants. On était d’accord donc aucun de nous deux ne serait malheureux. Puis sérieusement, on était encore beaucoup trop jeunes, je trouvais.

On dut attendre encore longtemps. Guillermo faisait le pied de grue devant la porte de la salle et Vanya et moi, on distrayait Heaven qui, si elle semblait intéressée par nous, n’avait pas le sourire facile. Mais bon, elle râlait pas non plus alors ça allait.

Elle finit par s’endormir dans mes bras et fut brutalement réveillée quand Finan arriva avec la bonne nouvelle comme quoi Yoric était enfin parmi nous et que c’était un bon gros bébé de quatre kilos ! Je donnai Heaven à Abby pour aller faire l’accolade à mon ami, dont la carrure du bébé était la grande faute, comme le confirma Guillermo.

L’enfant tapa dans ma main et, après quelques minutes, le temps qu’on remette Tiff à la fois dans une position plus décente et confortable, on fut invité à aller faire la connaissance de Yoric.

Je laissai Guille passer devant et fut attendri par la douceur avec laquelle le petit latino caressa le crâne, légèrement hérissé de cheveux couleur de feu, de son petit frère. Guillermo le trouvait beua et était content que l’accouchement soit fini.

-C’est vrai qu’on s’est inquiété pour toi, Tiff…

Je souris en regardant Yoric…

-Mais ça valait le coup, non ?

Main dans la main avec Vanya, on s’approcha du lit pour mieux voir le bébé. Je touchai du doigt sa petite joue puis, sachant que notre temps ici était compté parce qu’il fallait laisser se reposer à la fois Tiffany et le bébé, je plongeai une main dans la poche de mon pauvre jeans qui en avait vécu, des épreuves, en peu de temps.

J’en sorti une petite amulette… Grande de quatre centimètres environs…

Je pinçai les lèvres.

-C’est pour Yoric… C’est le marteau de Thor… C’est la première découverte que j’ai faite sur un site de fouille quand j’étais avec mes parents ici même, en Irlande, près de Dublin. Je voulais le mettre au musée mais mon père m’a dit que c’était ma première découverte, alors qu’elle m’appartenait…

Je m’approchai pour tendre l’objet à Tiff.

-Ça a probablement été taillé dans une défense de sanglier… Je l’ai fait monter sur un petit bracelet de cuir comme ça au fur et à mesure que Yoric grandira, vous n’aurez qu’à changer le bracelet pour qu’il soit à sa taille.

Je venais de vivre mon premier accouchement et mettre au monde mon second fils. J’en étais folle d’amour au point où comme toutes ces femmes avant moi, j’en oubliais les heures de souffrances et d’épuisement. Mon fils était absolument parfait, de son plus petit orteil jusqu’au sommet de son crâne parsemé de petits cheveux roux. Finan s’en extasiait lui aussi, reconnaissant le travail que ça avait été que de donner naissance à notre fils.

Il le prit un moment pour faire connaissance lui aussi puis me le redonna pour aller annoncer la bonne nouvelle à notre famille, car Ivar et Vanya faisaient partit de notre famille, que le nouveau membre était enfin des nôtres.

À peine Finan était sortit de la chambre que Guillermo y entra et s’approcha de moi et de son petit frère qu’il trouvait beau. Je regardais mon grand garçon puis je passais mon bras qui ne tenait pas Yoric, autour de ses épaules pour l’attirer plus près de moi et l’embrasser dans ses cheveux. Ensuite, je fut submergée d’un trop plein d’émotions, je n pouvais pas retenir mes larmes.

- Oui, je suis heureuse que ce soit enfin terminé, moi aussi !

Je serrais toujours mes deux fils, mes deux précieux joyaux contre moi tout en pleurant doucement.

- Ne t’en fais pas si je pleure, mon grand. C’est la fatigue et le bonheur. C’est trop d’émotions en même temps. Mais tout va bien.

Tout irait encore mieux quand nous serions à la maison et que nous aurions rien de mieux à faire que de profiter de ce coin de paradis en famille… plus une.

La porte de la chambre s’ouvrit et Fina, suivit d’Ivar tenant plus un dans ses bras, de Vanya, Abby et Shane entrèrent dans la chambre. J’étais heureuse de les voir même si je me disais que je devais avoir une mine absolument affreuse.

Ivar disait qu’ils s’étaient inquiétés pour moi, je m’étais moi aussi inquiété, à un moment, vu la longueur du travail.

- Disons que je ne courrai pas un marathon cette semaine mais je promets que je vais bien et que j’irai mieux très rapidement.

Quand il demanda si ça avait valu le coup, je fis de grands signes que oui de la tête.

- Tellement que je me dis qu’il ne faudrait pas attendre trop longtemps pour leur faire une petite sœur, hein, nounours ?

Ivar, fier parrain, avait un cadeau pour Yoric. Il fouilla dans la poche de son jeans et en sorti une amulette qu’il expliqua être le marteau de Thor et la belle histoire qui y était associée. Ce fut plus fort que moi, je pleurais encore ! J’étais maman depuis cinq minutes seulement et j’étais déjà une pleureuse assumée.

- C’est magnifique Ivar ! Il le portera fièrement !

Vanya me félicita pour le bébés et tout le monde semblait quasi horrifié par le poids de Yoric qui faisait un peu plus de quatre kilos. A ma naissance, je n’étais pas non plus un petit bébé… Je faisais un peu moins de quatre kilos, donc, ouais j’imagine que c’est ma faute. Mais, ça, ils ne sont pas censés le savoir ! Pourtant, Ivar et Guillermo me remettait la faute dessus alors je pris un air outré.

-Non ! Pas ma faute ! C’est la faute du destin !

Je fis la moue et me tournai vers Vanya.

-Merci. Mais oui, j’espère qu’elle saura marcher bien vite, la pauvre.

L’accouchement avait été éprouvant pour elle. Je la plaignais sincèrement.

On se fit l’accolade avec Ivar alors que tout le monde se félicitais. Guillermo semblait heureux et soulagé d’être grand frère et ne tarda pas à entrer dans la chambre en premier afin de faire connaissance avec Yoric. Heaven, elle, regardait avec ses grands yeux tout le monde sans savoir ce qu’il se passait vraiment.

On entra un peu après Guillermo pour voir le petit faire connaissance avec son frère avec une douceur que je ne lui connaissais pas. Tiff, elle, était toute émue et serrait ses deux enfants contre elle. Je souris en regardant la scène. Et je me disais que je m’en serais voulu à vie si je n’avais pas pu être là pour la naissance de Yoric… J’aurais raté tout ça et, surtout, Tiff n’aurait pas eu le soutien qu’elle méritait pour une telle épreuve.

Parce que c’était une foutue épreuve.

Ivar s’avança et j’en fis de même. Il disait s’être inquiéter. Tiff elle blagua disant qu’elle n’était pas prêt à courir un marathon mais elle disait aller bien.

-C’est tout ce qui compte, chérie. Tu as fais un très beau travail.

Elle trouvait que ça avait valu le coup. Au point même qu’elle était prêt pour un nouveau rodéo. Je blêmi.

-Que… Quoi ? Déjà ! Une petite sœur ?! Heu… Je crois que c’est moi qui ne suit pas prêt là.

Trop d’émotion en une journée… J’étais vidé et l’idée de refaire ce genre de marathon dans le futur ne me venait même pas à l’esprit.

Mais ça fit rire Guillermo qui, désormais, voulait une petite sœur…

Génial… Je me retins de lui dire que il en aurait une pendant un petit temps vu qu’on avait Heaven… Mais je savais qu’il ne le prendrait pas bien alors, je ne dis rien à ce sujet.

Ivar fouilla alors dans sa poche pour en sortir une amulette. Je le fixai alors qu’il annonça que c’était un cadeau pour Yoric. C’était une amulette de Thor qu’il avait trouvé sur un lieu de fouille. Cette amulette avait une très belle histoire et Ivar prouvait, par ce cadeau, qu’il serait à jamais aux côtés de Yoric quoi qu’il arrive.

Tiff était toute émue et pleura à nouveau de bonheur avant de remercier Ivar.

Je mis la main sur l’épaule de mon ami et lui souris.

-Avec ça, il sera sûr d’être protéger jusqu’à la fin de sa vie. Merci Ivar. Tu es vraiment un frère pour moi.

Ce que je disais était sincère. Ivar était comme une famille pour moi. Ma nouvelle famille. Celle qu’on s’était construit avec Tiff.

Je fixai alors mon fils qui, je l’espérais, sera béni des dieux.