Depuis tout petit, je cherche à devenir riche et célèbre... C'est un ambition qui m'anime depuis toujours chose qui devient assez ennuyante quand on est autre que le frère cadet de Victoria Hunter. Ma chère soeur avait atteint la célébrité alors que je n'avais que 6 ans... Pour moi, elle a toujours été célèbre et a toujours été la petite fille chérie de l'entierté de la famille. Mes parents étaient, eux aussi, des artistes à leur niveau. Ma mère était prof d'art quant à mon père il était directeur d'un théâtre. Alors quand Victoria a signé pour BSC, ils ont été plus que ravis.

Seul problème, l'ambitieux que j'étais n'aimait pas forcément vivre dans l'ombre de ma soeur... Surtout que, contrairement au reste de ma famille, j'étais dépourvu de tout talent artistique. J'étais, par contre, extrêmment doué pour causer, causer et causer encore. Si bien que, cyniquement, ma mère se disait que j'allais devenir le premier politicien de notre grande famille d'artistes. Et si, durant mon enfance, j'ai longtemps jalousé ma soeur, c'est une fois adolscent que j'ai trouvé pas mal d'avantages à sa position. Elle était une star... Et, moi, j'étais le "frère de la star". Ça m'a ouvert quelques portes dont celle de la villa Ricci où je me plaisait à aller quasi toutes les semaines. J'aimais profiter de la richesse des autres et, surtout, nouer des liens avec des gens qui me permettront de forger ma propre richesse et ma propre notriété. J'avais 16 ans quand j'ai pris conscience de ça. Mais j'en avais 18 quand j'ai compris que je ne devais pas me contenter des autres pour ça et qu'il fallait aussi que je sois "quelqu'un".

Alors j'ai travaillé pour le devenir. A l'école d'abord... Si mes week-ends se résumait à nouer des contacts, à coucher avec des femmes et à boire plus que raison, j'avais assez d'intelligence que pour suivre facilement les cours jusqu'à obtenir une bourse et puis un diplôme en droit. Je savais causer, non? Et la politique ne m'intéressait pas. Devenir avocat, par contre, c'était dans mes cordes.

J'ai d'abord travaillé à L.A. pour des petits clients avant de déménager à New York où j'ai eu la chance d'avoir une client un peu plus importante: Carrie Hughes, la fille de Don Hughes. En tant que femme d'affaire, elle avait besoin d'un avocat et le fait que je sois le frère de Victoria Hunter avait joué en ma faveur encore une fois. Elle trouvait que ça emmerderait son père s'il apprenait que son avocat était le frère d'une grand figure de BSC. A cette époque, elle était encore en froid avec lui.

D'avocat, je suis devenu son amant. Elle avait l'âge de ma soeur et, donc, 11 ans de plus que moi, mais je voyais à long terme... Très long terme... Ainsi, c'est moi qui lui ait fait germer dans sa petite tête de blondasse qu'elle ferait bien de renouer avec son père afin d'obtenir MTI. Carrie n'avait jamais caché vouloir récupérer son droit de naissance mais elle n'était pas encore assez vicieuse que pour jouer les fausses réconciliations. Je l'ai poussé à l'être en mettant en avant de bons arguments.

Elle a accepté de joué le jeu. Elle est revenue à Los Angeles avec moi dans ses bagages. A renoué avec Don... C'est après que j'ai définitivement mis le grappin dessus en faisant en sorte que son mari apprenne note relation extra-conjugale. Ils ont divorcé en mars 1985 et je me suis marié avec Carrie le même mois. Elle avait deux enfants, Carrie. Une fille de 19 ans qui, cela dit en passant, est bien meilleur au lit que sa mère et un fils de 15 ans qui, et je l'en remercie, a décidé d'aller vivre avec son père à New York ayant très mal vécu le coup bas que sa mère avait fait à son père.

J'avais grimpé un échelon. Je comptais en monter d'autres à la mort de Don Hughes. En attendant, ma carrière d'avocat ne cesse de croitre avec des clients de plus en plus connus. Ben Masters, ma propre soeur, d'aures gens de la jet-set, des gens peu fréquentable et j'en passe. Des gens qui, je l'espérais, allait autant profiter à mon compte en banque qu'à ma notoriété.